Homeland, Saison 1, j'ai bien aimé parce que rien n'est prévisible et que les acteurs dans leurs scènes nous offrent un autre cinéma que celui d'action de 24h Chrono. L’héroïne n'est pas loin derrière les personnages masculins, sa bipolarité : lui apporte vraiment une réalité en mouvement, en mutation. Elle est comme visionnaire. Le Sergent Brody n'est pas non-plus un marine simple agent-double, il est déchiré et tente d'être honnête profondément, les personnages sont à multiples renversements. Ce n'est pas non plus subtil et certains épisodes semblaient n'exister que pour remplissage.
Un article de Libération, pour vous dire que la saison 3 est signée, et que dans la Saison 2 ils ont manqué de réalisme quant aux repérages pour la ville de Beyrouth(
article du Nouvel Obs), comment oser brosser, forcer le trait de cette ville si blessée. Je comprends que les libanais soient en colère, mais il faut comment dire assumer tous les cadres choix d'angles de vue et options d'une fiction bien peu manichéenne par rapport à 24h Chrono. Si toutes les victimes autour de ces guerres se posent en martyrs pour légitimer et différer leurs vengeances, même au Liban. Quand allons nous regarder vers des jours pacifiés, dans combien de générations sacrifiées. Puissent ces séries plus à l'écoute de toutes les divergences nous éloigner des ruptures et des affrontements armés.
Ainsi soient-ils ! sur Arte pour voir et ou revoir les épisodes préférés, sur 6, pour l'instant ils le sont tous. Jeudi prochain ce sera terminé. Mais la Saison 2, là aussi est déjà, signée. Un site sur Internet de catholiques a été créé dans l'intention de nuire à leur audience.
(article du Nouvel Obs) .
Les acteurs sont tous aussi, exceptionnels, la réalisation, laisse la part belle au jeu et aux intrigues, le suspense est tangible. Il y a le grand Jean-Luc Bideau qui a donné cette
interview retranscrite s/Arte : Si on vous propose de reprendre le rôle du père Fromenger dans la saison 2 de la série, qui est en cours d’écriture, que faites-vous ?
Je signe tout de suite." Et nous donc !
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