"Je suis drôle".
C'est le monologue d'une mère de 40 ans.
Dans la vie, elle est comique, mais ça ne marche pas fort pour elle. Sur le canapé est avachi son fils de 17 ans. L'ado, muet, alterne mines boudeuses et grognements face aux propos monstrueux de sa mère (on croirait Willy dans "Oh les beaux jours"). L'ado, Solal Forte, est excellent.
Quant à Claude Péron, elle s'impose dans ce texte absurde, drôle, méchant et malin signé Fabrice Melquiot dont je ne suis pas fan, d'habitude.
Un grand bonheur!
"Je suis drôle", au Lucernaire, à Paris, à 20 h , rue N D des Champs.
Emmanuel Antoine Pierre Serafini Imagines, j'étais à la rue blanche avec elle(s) - car à l'époque il y avait les deux soeurs jumelles) et elles ont passé ensemble un texte de zouc sur une femme qui cherche à faire tomber son mari du balcon, c'était génial.... Elle est géniale....
il y a 9 heures via mobile · J’aime · 1
Nathalie Feyt Ah une sœur jumelle... Une adepte de Zouc qui passait ses saynètes au cours de théâtre.... elle a joué avec Olivier Py Pierre Guillois Michel Fau et vous la connaissiez quand elle a joué dans les non moins bons films d'Albert Dupontel. Ils ont été ensemble? - oui mais cela ça les regarde ! comme Djaoui Bacri...
-Comme !? No comment ! allez-y, sa voix est inimitable, son jeu, son élégance a la Hepburn Callas, son sens de la rupture à la Zouc, voyez donc au refuge : Le LUCERNAIRE !
;-)
D'autres pièces dont une sur RILKE et programmation de cinéma
LES PRÉS QUE L'ARRÊT REND IMAGINAIRES (Rainer Maria Rilke)
Photographies de Roddy Laroche Samsonoff
Du mardi 7 mai au samedi 15 juin 2013
Vernissage le samedi 11 mai de 15h à 19h (Entrée libre)
Exposition proposée dans le cadre de la programmation, au Lucernaire, de “Je n’ai pas de toit qui m’abrite et il pleut dans mes yeux”.
Plus d'infos : https://www.facebook.com/notes/roddy-laroche-samsonoff/exposition-les-prés-que-larrêt-rend-imaginaires/10151345445272126
Nathalie Feyt s/FB
tu m'étonnes avec un titre pareil et une telle dédicace, je vais y venir eh non, pas encore, m'y téléporter...
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Nathalie Feyt s/FB
c'est fini le 1er mai, pas un jour de fête mais un jour chômé dans le monde entier. Et nous sommes allés au cinéma au lieu d'aller manifester : pour y trouver un film envoûtant émouvant et tellement précis dans toutes ces petits détails qui rallument : "les feux" intérieurs , (enseigner c'est allumer un grand feu) pour tenter de vivre et essayer de devenir et rencontrer quelqu'un de bien . Mud et le soir s/Canal un film flamand : Bullhead (critique du Monde) premier long métrage de Michaël R. Roskam. Je ne peux m'en sortir de ces images-personnages en un peu folle que je suis.... Qu'elle folie un soupçon de dyslexie un autre de dépression un autre d'autisme et puis un grain de folie ordinaire : la nostalgie mère de bien d'autres regrets manqués jalousies liées a la névrose : flash back s/ l'enfance... que de bestiaux à dompter tenir en laisse apprendre avec qui compter. Les comédiens oui ne savent rien d'autre faire que jouer, mais en rien ils ne sont (tout a fait) les héros ou les monstres qu'ils interprètent. Bref que des êtres humains qui comme les autres n'aiment pas être pillés. Mais bon ça se comprend si on aime trop... on risque de détester, alors on déblate (raccourci entre blablate et délatte), on cancane ; la vie : les entrées les sorties les répétitions et la compréhension . - Y compris des violences ?! Et voilà pourquoi l'éducation n'est pas à annuler jamais y compris : "les savons". Se prendre un savon c'est une expression du film : MUD (critique du Nouvel Obs) à ne rater sous aucun prétexte, le réalisateur Nichols celui de Take Shelter ! C'est seulement son 3ème film. Thanks Jeff, t'es pas tout seul....
Pourquoi je réunis ces deux films : qui n'ont rien à voir, parce que les personnages principaux ne sont ni des héros ni des anti-héros, ce sont des hommes à l'enfance cabossée... pour rester dans l’ellipse. Et surtout on y croit tout le long et ils voyagent à nos cotes les personnages, tous les secondaires sont aussi bien traités, dessinés, repérables. Les acteurs prodigieux. La réalisation implacable et avec des plans larges réservés aux paysages et aux êtres comme liés...
1 commentaire:
Je suis allé voir Je suis drôle et oui , j'ai passé un très bon moment car sa détresse d'artiste , sa détresse de mère, ... font que ce personnage dépressif qui veut a tout prix offrir a son fils un voyage a l'autre bout du monde pour se retrouver est triste... et donne à rire car cette détresse , on s'y retrouve tous de nos jours ! Je conseille donc mais en précisant que ce n'est pas comique ! Il faut lire le Flyer et ne pas se contenter du titre ! Oui, la comédienne est excellente et le jeune comédien en ne disant rien ou presque a une présence !
Cela me rappelle certains cours où l'on dit que tous les rôles ont leur importance !
Thierry
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