Les Enfants du Paradis, est la création 2014 de Philippe Person, directeur du théâtre du Lucernaire.
http://www.lucernaire.fr/beta1/index.php?option=com_content&task=view&id=1591&Itemid=56
Autour de ce nouveau projet, Philippe Person a réuni une équipe artistique composée en partie de nouveaux comédiens pour livrer une version décalée du classique de Prévert. Dans un décor atemporel, qui pourrait évoquer les coulisses d’un concert, quatre acteurs interprètent tous les rôles, cassent les codes, jouent avec le décor et les lumières.
L’histoire, chacun la connaît, de près ou de loin. Trois hommes aiment Garance et la préférence de cette dernière va à celui qui est déjà aimé par une autre. A partir de cette « simple » histoire d’amour, belle et tragique, Jacques Prévert crée une œuvre étincelante et bouleversante.
Petit rappel !
Les Enfants du Paradis tous les soirs à 20h du mardi au samedi et le dimanche à 15h au théâtre du Lucernaire.. du 5 février au 30 mars... Si vous voulez en savoir un peu plus, interview et chronique ce vendredi 14/02, vers 18h sur France Inter...et sur le monde.fr
https://www.facebook.com/sylvie.vancleven/posts/628990987150909
Présentation du spectacle par Philippe Person :
« Les Enfants du Paradis est une œuvre gigantesque, une œuvre du patrimoine littéraire que toute génération confondue a en tête : La gouaille d’Arletty, l’abattage de Pierre Brasseur, la poésie de Jean-Louis Barrault et le « paradis » d’où fusent répliques joyeuses et irrévérencieuses. Nous avons tous en souvenir un son, une image, une phrase des Enfants du Paradis.
Alors bien sûr, il n’est pas question ici d’imiter ces acteurs, de « reconstruire » le film mais au contraire de revisiter le scénario de Jacques Prévert et de partir seulement du texte.
C’est en étroite collaboration avec Eugénie Bachelot-Prévert, petite fille de l’auteur, que s’est imaginé le projet : une pièce d’1h10 tirée du scénario original. Aucune allusion au film.
Ce sera rythmé, rapide et intense. Quatre acteurs joueront tous les rôles dans un décor qui s’éloignera volontairement de celui du film. Pas de costume d’époque, pas de décor d’époque mais plutôt une « ambiance rock » pour faire résonner cette histoire d’amour. Car même s’il s’agit de théâtre (Théâtre des Funambules) dans ce scénario, il s’agit aussi d’amour et de trois hommes qui aiment, chacun à leur manière, la même femme. C’est une ronde autour de Garance. Ils l’aimeront tous, ils seront tous jaloux.
C’est une pièce dans laquelle il y a de la gaité, de l’insouciance, de l’envie de liberté, de l’anticonformisme… de tout ce qui nous rend joyeux. Il y a surtout à chaque coin de phrase le génie de ce grand auteur qu’est Prévert.
C’est cela et rien d’autre que je veux faire résonner ».
Et bien tu as réussi Philippe et les acteurs dont toi dans cette nouvelle équipe, vous nous prenez dans vos bras, vos mirettes, dans tous ces jeux et vous ne nous lâchez plus, une première à cette hauteur là : les gens vont faire la queue sur le Boulevard du crime pour aller au Théâtre : et du meilleur ni du ni riche ni du pauvre, du théâtre qui tient seulement par l'amour qu'on lui porte, le texte il résonne bien plus, que dans le film, parce que c'est comme ça au théâtre, c'est décalé, déplacé, incarné comme en rupture, des seules belles images en noir et blanc. Là ça sort du cadre, ondule, ça rie, ça pleure : on entend justement la pantomime et on frissonne sous le sourire de Garance, Lacenaire nous inquiète et Frédérick nous venge c'est notre Zorro, Frédérick....
La seule scène importante de toutes celles que j'aime qui manque c'est Frédérick avec les auteurs...
Ils ne cherchent à imiter personne les acteurs ils sont le kaléidoscope de nos rêves autour de ce film... Philippe la prochaine fois si c'est "Autant en emporte le vent" je veux faire la nounou et dire : Mame Scarlette... Mais ce n'est pas une recette qu'il cherche Philippe Person : recette du cinéma au théâtre, mais un théâtre libertaire, exigeant et populaire le meilleur du Off, et croyez moi je le connais depuis longue date, il y est. Ses acteurs ses comédiennes sont prodigieuses...
Comme je suis contente d'en parler mais bon c'est pas tout ça... faut que j'y aille encore Watson au boulot alimentaire...
La seule scène importante de toutes celles que j'aime qui manque c'est Frédérick avec les auteurs...
Ils ne cherchent à imiter personne les acteurs ils sont le kaléidoscope de nos rêves autour de ce film... Philippe la prochaine fois si c'est "Autant en emporte le vent" je veux faire la nounou et dire : Mame Scarlette... Mais ce n'est pas une recette qu'il cherche Philippe Person : recette du cinéma au théâtre, mais un théâtre libertaire, exigeant et populaire le meilleur du Off, et croyez moi je le connais depuis longue date, il y est. Ses acteurs ses comédiennes sont prodigieuses...
Baptiste et Garance
Comme je suis contente d'en parler mais bon c'est pas tout ça... faut que j'y aille encore Watson au boulot alimentaire...
Prévert comme Victor Hugo ont tout compris à la différence entre les riches et les pauvres à la vie et aux rêves qui nous tiennent debout.
Chers Jacques et Victor je suis ni riche ni pauvre comme les chats alors ou on m'aime bien ou on se moque de moi comme j'ai rarement vu. Mais ça me plait moi de miauler ou de faire le ménage depuis 30 ans dans le foutoir culturel comme une aide soignante. Mais contrairement à d'autres je veille à ne pas laisser mourir sur pied, les jeunes pousses, à ne pas désespérer car ne serait-ce que pour donner l'exemple, j'aime et je suis aimée. Et pour cela les pauvres ont plus de choses à donner. Les plus secs sont les ceux qui y croient à l'argent au pouvoir à l'arrogance dans limites. L'argent pour acheter les amours c'est assez obscène. Je connaissais un séducteur qui n'offrait que des morceaux de bois polis et odorants en forme phallique au moins c'était clair..... La saint Valentin forcément les voyages les cadeaux c'est bien le diamant le séjour dans un igloo mais après....
Les aveugles
voilà tant d'années que je veux voir cette pièce....
Les aveugles de Maurice Maeterlinck dossier de presse
Avec Daniel Jeanneteau, scénographe d'un talent sidérant tenté depuis quelques années par la mise en scène,
une critique d'allegro Joshka Schidlow excellent critique artistique, même si quelquefois comme un peu avec Vincent Josse -nous n'avons pas les mêmes engouements au théâtre-
J'ai beaucoup aimé son dernier atelier sur cet éclectique musicien Baptiste Trotignon, entre jazz et classique, il explique si bien l'art de l'improvisation en jazz (pour moi, c'est aussi l'analyse de ce travail bien particulier, connaitre le style des autres participants au théâtre, avoir des règles en quelque sorte pour le respect de construction avec ce qu'offre les autres) avec eux disais-je nous n'avons pas toujours les mêmes gouts... bien-sûr, je suis surement pour eux une simple blogueuse... aigrie nostalgique de ses expériences passée, cultivée un peu quand même. Je suis qui sait un peu plus hétéroclite et curieuse en tous genres qu'eux, et AMATEURE surtout AUTODICDATE... je ne dépends de personne et pas non plus du Lucernaire et son directeur je peux tout arrêter quand je veux...
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