Apprendre un texte : vaste question ! d'inégalité entre les êtres ; il y a deux étapes : travailler avec le texte pour enregistrer les déplacements qui servent de point de repère. Et après lâcher le texte assez tôt pour être libre en confiance, demander l'aide d'un souffleur.
Sinon ne pas se départir d'un texte vierge sans annotations pour retrouver le sens, pour revenir au texte.
Après selon les mémoires, l'enregistrer et l'écouter la nuit, le matin, dans les transports, en voiture avec bien-sûr le début et surtout la fin des répliques des partenaires.
ou l'écrire de sa main, le texte et/ou le taper sur Word
pour finir faire des italiennes(textes au km sans les intonations) avec un répétiteur ne pas rester entre soi, car on croit toujours savoir le texte et en fait il s'envole dès qu'on change de cadre. Le tester en commençant par le milieu, la fin. Très important de le crier, l'articuler sous toutes sortes d'humeurs, d'émotions, d'accents de le changer, de casser les habitudes d'intelligence, qu'on croit avoir perçu du texte.
À l'extérieur aussi.
Changer intervertir les rôles avec son partenaire.
C'est toujours aux mêmes endroits que l'on perd le texte ou transforme les mots alors ne pas avoir peur de cela, éviter de se crisper toujours un peu avant le même passage, respirer le corps l'articulation eux s'en souviennent et mettre à découvert sa mnémotechnique : l'alphabet ou les chiffres
Bon sinon il y a aussi le moyen de recourir à un coach pour une fois par semaine répéter avec lui.
Et plus tard quand on joue bien écouter ses partenaires, l'évidence de leur répondre, et puis improviser un mot une phrase à la place d'autres n'a jamais arrêté la terre de tourner le spectacle de continuer.
Chaque jour se refaire au moins le texte dans sa tête et relire aussi, le texte d'origine, comme pour arroser les fleurs, elles se fanent si vite, même si les chrysanthèmes tiennent un peu plus longtemps.
petit "nota bene" après la seconde Master Class de Jean-Jacques Beineix au Lucernaire, à propos de l'apprentissage du texte. Comme il m'a décue en disant cette ineptie que nous étions tous égaux devant l'apprentissage du texte. Sinon il a dirigé tous les élèves de l'école professionnelle...
A moins que de leur faire croire à l'égalité c'est un moyen de les coacher les encourager.
C'est comme si on demandait aux aventuriers de la recherche mathématique d’être tous bons en calcul mental ou à tous les élèves d’éducation sportive de devenir des athlètes... Il a l'oeil pourtant et le bon pour déceler les singularités d'acteurs mais qui sait, pas au delà d'un certain confort, le sien. Comme si c'était le plus difficile quand on a repéré l'acteur pour jouer un rôle, de lui faire apprendre le texte. Bien-sûr que les gens sont inégaux devant l'apprentissage du texte et que celui-ci peut être une limite une borne de l'inconscient auxquels certains se raccrochent pour ne jamais franchir le pas, celui de la liberté ou de la folie. J'ai vu dans ma longue expérience des psys, après avoir été très à l'aise avec la scène et le texte, faire systématiquement un blocage et à chaque fois qu'ils étaient en scène faire un bloquage et ne plus réagir du tout ensuite. J'ai vu des proches de l'autisme connaître tous les textes quasi simultanément de toutes les scènes quand les autres les jouaient et les retenir indéfiniment. J'ai vu des acteurs reprocher à ceux qui par exemple dyslexiques, avaient des étapes à franchir, de ne pas savoir exactement mot à mot leur texte alors qu'eux mêmes ne le savaient pas tant que cela et surtout étaient incapables d'intégrer un incident et/ou d’improviser. A l'intérieur de ces limites j'ai rencontré des acteurs qui savaient le texte dès le départ et qui ensuite enregistraient aussi les intonations et avoir beaucoup de difficultés ensuite à en changer.
D'autres ont besoin de travailler longtemps en lectures, en répétitions, avant d'intégrer leurs partition (nous n'avons pas tous la même oreille, pour l'incarner et perdent le texte à chaque évolution et ne le fixent définitivement qu'avec la présence du public. Ce n'est pas un manque de travail c'est une singularité avec laquelle il faut composer.
Et encore je vous épargne les noms de tous les grands acteurs qui ont beaucoup de mal avec le texte : les clowns ! et aussi Marlon Brando Michel Simon et avec l'âge....
Au fait depuis les calculettes qui demande à quiconque d'être fortiche en calcul mental. Et au temps du cinéma muet ? Je connais un metteur en scène chorégraphe Yves-Noël Genod qui n'aimait que l'acteur-auteur sur l'instant et qui faisait travailler l'éphémère des acteurs qu'avec leur corps et le texte en main (Valérie Dréville).
http://nathpasse.blogspot.fr/2012/06/je-moccupe-de-vous-personnellement-au.html
Et la pièce le journal d'une femme de chambre au Lucernaire à 18h30 se termine le 31 octobre !
vous ne direz pas que vous ne saviez pas, ni
pour le texte
ni pour la fin du JDFC
dédicace de Fanny Ducassé Le jardin des Ours à la librairie au Plaisir des yeux le mercredi 4 novembre, j'aime bien son univers, m'a dit mon amie libraire, je cherche sur Internet et je vois qu'elle m'a dessinée et m'a appelée Vieille...
et il y a une video sur Vimeo elle est jolie dis-donc avec son petit grain de beauté à la base de son cou et sa maison est décorée comme ses livres....
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