dimanche 30 avril 2017

Toni Erdmann

Hier j'ai vu un film allemand qui m'a comme re-donné une vision de la vie principale, tu sais la grande pièce où tout le monde pourrait se tenir sans se haïr. Ce film s'appelle Toni Erdmann. C'est vrai qu'il est inracontable ! J'ai ri par touches puis je me suis coulée comme dans  l'apesanteur de la vie extraordinaire, dans un fou rire  non deux, 
qui n'en finissaient pas
La réalisation est d'une précision, rien que le début tous les bruits hors cadre, nous font déjà ressentir ce qui va se passer, c'est un film actuel, politique, car tout est politique, intime parce que tout est intime et surtout profondément humain. Il y a des coups de théâtre magnifiquement amenés mais  je ne peux pas en dire plus, il faut vraiment garder en jachère :  le sensible, le visible, la raison, avant d'y aller car le film n'évite pas non plus
les grandes questions... 
Les deux phrases que je peux vous livrer sont celles là : qu'il ne faut pas perdre le sens de l'humour même si tout se modifie sans arrêt autour de vous
et que l'on ne fait pas piquer son chien quand la souffrance bien-sûr n'est pas insoutenable parce qu'on doit faire avec son chien comme avec sa mère....
Les acteurs ? o si vous saviez !
Pourquoi j'ai attendu avant d'aller voir ce film
parce que 1• je voulais y aller avec Pascal Kandel je pressentais qu'il allait nous plaire à tous les deux et surtout il voulait absolument le voir.
Oui c'est un film original et qui en dit bien plus long sur le monde de l'entreprise que Corporate.
Mais 2• si j'ai attendu c'est parce que j'avais peur d'être entamée par son sujet principal comment retrouver la complicité d'avec son père quand on est sa fille unique, quand on est loin, et dans la vie ordinaire adulte qui passe tant....
eh bien non là aussi ça m'a enlevé comme un poids.
Ah aussi un chien ou un chat  toute place exceptionnelle qu'il prend dans une vie ne remplace pas un enfant. Qu'on se le dise. 
Si on pouvait éviter les expressions : Prenez-un chat ça vous fera quelqu'un à aimer...
souvent cela vient des personnes qui n'ont elles jamais su faire la différence entre elles et leurs enfants. Et quand ils s'en vont, les enfants, ils se sentent comme amputés d'un bras.
Alors que c'est tellement plus confus d'intersection...  
Et si on pouvait un peu, pour changer les non-dits, les malentendus, on ferait comme le papa du film et sa fille unique.
Nouvelle corbeille

Les robes d'avocats attendent leurs maîtres

Nous deux le matin

Pierrot du square en fin d'AM, il semblait si seul et petit

Les pauses en terrasse que j'apprécie tant depuis toujours et surtout maintenant 

un super toutou Lafayette moins de 2 ans, lui aussi en terrasse

Mon film préféré depuis...

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