mardi 10 avril 2018

Théâtre : Faust et le paradoxe amoureux Cinéma à la Télé et au cinéclub : Three billboards et Happy feet




Le paradoxe amoureux, j'adore déjà le titre, je suis une éternelle amoureuse émergeant d'une foule de paradoxes... vu (enfin) hier à une représentation exceptionnelle dans un immense beau site : Le Carreau du Temple.
Une représentation exceptionnelle cela veut dire quoi ?
- que c'était exceptionnel et que dans ce lieu cela ne se reproduira pas...
- que c'était exceptionnel et que nous en étions conscients le public (des amis des donateurs des élèves, enfin des parisiens pour la plupart, ceux disponibles à cette heure 19h30), par l'effet de la représentation, les acteurs interprétant une foule de personnages, conversant sur leurs troubles, leurs différends, leurs émotions mais ce n'est pas tout, il y a des textes qui nous parviennent d'auteurs enragés tel Proust... des extraits sonores tels celui de Deleuze dans son abécédaire, sur le désir, de dérouler tout le paysage de cette femme qu'il désire... qui restent en suspends, au dessus de notre obscurité, de notre  terrain amoureux loué, laissé en jachère ou à l'abandon ou prêté à de multiples occupants. et puis la voix de Piccoli : c'était dans quoi déjà, je retrouverais, je demanderais : Truffaut ou Godard ?Le mépris de Godard : "je suis en pleine catastrophe" ça se rejouera, j'ai demandé : on aimerait bien. Et la conclusion qui lyrique parachève l'intense moment dédié aux mots d'amour,  et juste avant je me souviens aussi de l'amour touchant, celui de l'analyste analysé, confronté à la mort, à la maladie, et alors ?
C'était déjà fini, ça se rejouera, je vous dis car il n'y a que l'amour... qui progresse et reste intense comme le théâtre. Au théâtre on peut tout adapter quand c'est extrêmement élégant et/ou drôle et/ou dramatique, un mélimélo de liens et d'intentions éclairées et éclairantes.
Ce théâtre là, c'est vraiment embrasser l'éphémère
- vu le sujet ? vu les acteurs ?
- pas seulement, vu que cela touche à bien des mystères et des liens entre les amants, entre le psy et ses patients, entre l'auteur et ses lecteurs, avec aussi l'adaptateur et le metteur en scène et de cet entrelacs, il y a encore plus de mystère renaissant, pour toujours....

Faust :
https://culturebox.francetvinfo.fr/theatre/comedie-francaise-un-faust-de-cabaret-a-la-magie-20-pas-si-envoutante-271325
je voulais le voir ce Faust et Allianz mécénat nous l’offre, ils ont organisé un concours et mon Chéri a gagné ! quel kiffe ce doit être de travailler dans ce théâtre.






sur FB Nathalie Feyt oui ce fut super entre rêve, magie, réalité, poésie, lévitation... Christian Hecq est exceptionnel, la scénographie nous contient, nous entoure, nous permet presque de rêver d’aller dans leur monde ; Pascal a dit on ne s’ennuie pas une seconde même après l’entracte et j’ai approuvé même si j’ai ponctué sur le jeu de la demoiselle ; la jalousie sûrement. Enfant Valentin le frère de Marguerite dans l'Opéra, me faisait rêver, j’ai enfin compris pourquoi ? je flashais sur tous les frères...



Three Billboards : ***** 5/5 au ciné club le Chaplin St Lambert 
J’ai été aspirée par le film et mon Chéri aussi, quels acteurs les américains et donc je n’ai vu aucun des défauts soit disant très visibles...

Happy feet numéro 1 ****4/5 vu sur Canal plus http://www.telerama.fr/cinema/films/happy-feet,284797,critique.php
-Et dans Happy feet ? -la scène où il croit le petit manchot devenu adulte parler aux Aliens de derrière la vitre : les humains dans le Maryland... cette scène m'a bouleversée.

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