Nous avons vu le dernier Blade Runner 2049, sur notre petit écran quand même grand, je ne suis qu’une adepte très passagère des films de science-fiction, mais le 1er film de Ridley Scott m’avait plu à sa sortie et je me souvenais surtout des décors et de l’histoire d’amour... et là il m’a bien fallu deux jours pour digérer le propos, l’esthétique, Ryan Gosling et sa froideur sensible inexpressive, mais voyez-vous c’est surtout à partir de l’arrivée d’Harrison Ford dans son rôle de Deckard que le film m’a rattrapée. Je disais à Pascal et à notre amie Corinne qu’il était le seul par exemple à insuffler un peu d’humour dans cet univers « lent » tout le temps, « hypnotique » que par intermittence ... et grâce au contraste saisissant avec le personnage clinique du méchant (assez réussi parce que je l’ai détesté....). Les couleurs font penser au peintre américain Edward Hopper surtout le comptoir des Archives où se rend : K : Ryan Gosling. J’ai aussi beaucoup aimé la coupe de son manteau : le col...
https://www.telerama.fr/cinema/on-a-vu-le-nouveau-blade-runner,-et-il-est-hypnotique,n5233659.php?fbclid=IwAR2geNjFMbhqe6GU3QDzOIbc30gzkPJGVXYaB7COt54RHcqxxGyqTXWPsx0
À propos d’Annie Ernaux suis allée voir L'occupation au théâtre de l’Oeuvre qu’est-ce que c’est bien écrit... disions-nous avec une jeune femme qui ne connaissant pas cet auteur m’a demandé par quoi commencer, parce qu’elle voulait tout lire
Après cette mise en espace jeu et musique ce ce texte incroyablement neuf car féminin sur la jalousie... je ne vous raconte pas les circonstances précises, vous les découvrirez, j’ai eu comme un doute... La sincérité générosité sur scène de Romane Bohringer est entière, je me disais donc qu’elle s’était peut-être un peu mise trop en avant : porte-drapeau, incarnation totale et pendant la pièce, j’essayais de poser le calque des photos que j’ai en mémoire de Annie Ernaux, peine perdue au théâtre, nous ne sommes ni conteurs, ni danseurs, ni lecteurs, nous sommes entre tous ces arts pour boire à même la chair du texte, le théâtre est là pour faire mentir les mots, faire illusion et transporter le public dans un imaginaire bien à lui, mais ponctué par les corps quelques rideaux et des applaudissements.
Pierre Pradinas n'est pas Patrice Chéreau, pour inoculer le texte et Romane Bohringer comme Romain Duris aurait fait merveille sous sa direction mais Pierre Pradinas a le sens du concret, d'un certain réalisme pour nous marquer.
https://culturebox.francetvinfo.fr/theatre/romain-duris-seul-sur-scene-dans-la-nuit-juste-avant-les-forets-au-tnp-85851
Malgré que nous y soyons allés en matinée, Dimanche après midi, le public était chaleureux et généreux à son tour de bravos ! et d’un tonnerre d’applaudissements.
https://www.journal-laterrasse.fr/loccupation/
https://sceneweb.fr/romane-bohringer-dans-loccupation-dannie-ernaux/
Et si vous voulez en savoir plus sur Annie Ernaux regardez l'émission d'Augustin Trapenard : 21cm sur Canal + profitez-en vite avant que le lien ne soit plus disponible :
https://www.mycanal.fr/docus-infos/avec-annie-ernaux-21-cm/p/1512380
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