À cause du bouche à oreille prioritaire, sur toute autre critique : dans la semaine une voisine d’une amie. qui elle aussi garde de temps en temps ses enfants, m’a dit : va voir My Lady ? -c’est quoi déjà ? - je ne sais plus....m’a t’elle répondu d’emblée, entre deux portes, sans réfléchir, au moment où toute la fiction absorbée dernièrement des semaines d’après le cinéma, se mélange et qu’on perd pied pour répondre aux questions, j’ai toujours détesté cela répondre sans réfléchir aux questions ... je ne vous dis pas le temps qu’il me fallait pour intégrer par coeur les textes de théâtre... et j’ai même répondu une fois à un oral d’examen : je ne vous dirais rien.... tout cela parce qu’au tour de l’élève précédent, on lui avait demandé de choisir un sujet et à moi on me l’avait imposé... Il y a tellement d’injustices à l’école au collège au lycée cumulées qu’arrivée au bac je n’en pouvais plus...
Quitte à faire un autodafé de mon diplôme, jamais obtenu : je m’étais sacrifiée
Je m’étais sacrifiée pour reprendre pied, pour m’y retrouver parmi toutes les contradictions imposées par les parents, les autorités : faut lire ! ah non, c’est pour les fainéants, les putains, c’est pour le plaisir non ?
On se sacrifie : chacun son tour ! on fait cela souvent à l’adolescence pour sa propre cohérence.
C’est cela qu’évoque le film My Lady, tiré du roman de Mac Ewan (je les lisais tous les romans de Mac Ewan, il sait infiltrer les méandres de l’âme humaine et tout éclaircir en se posant les questions essentielles, celles qui restent sans réponses...)
C’est tellement délicat d’éduquer, d’élever un enfant, sans le diriger, les plus sensibles, les plus doués -pour moi tous les enfants sont doués pour quelque chose, il faut les laisser se révéler et cela prend du temps-. Ils sont encore pour la plupart frappés en plein accomplissement ; à quel âge, à tout âge, heureusement, il y a l’autre parent, un grand-parent, un frère, une soeur, un oncle, une tante, un proche, puis un meilleur ami, un prof pour les récupérer, les relancer vers le ciel comme une hirondelle tombée au sol, mais pour certains, il n’y a personne et la cellule coeur ne repousse plus....
-Mais dis donc tu nous égares avec tes digressions là, ce film j’ai lu un résumé c’est sur la croyance des témoins de Jehovah... qui refusent les transfusions sanguines et My Lady la juge doit trancher pour sauver un jeune homme de 17 ans atteint de leucémie.
- c’est un prétexte, c’est sur l’amour , on ne donne pas l’amour quand on donne la vie où l’on se rencontre, on l’initialise, il faut le confirmer après chaque jour, tout le temps, dans les changements de l’autre, il faut l’accompagner et non le diriger.
Ma mère m’a dit cette semaine : tu n’es pas une manuelle !
-?... si, j’ai bien repeint tout mon studio au 6ème : cuisine et chambre de bonne !? -Oui mais à cette époque je te dirigeais encore ....
Revenons au film ! le jeune homme a 17 ans il est beau troublant exceptionnel son regard est amoureux et la femme elle a entre 40 et 50 ans... Et son mari prof d’université ? Aussi. -Mais avec son mari, ils se quitteront ou pas ?
Une de mes scènes préférées c’est quand au spectacle de Noël de tous les collègues de la cour de justice anglaise c’est classe : robe de soirée et smoking elle chante à son tour alors que ce n’était pas prévu... et joue au piano sa chanson, leur chanson, à elle et au jeune homme alors qu’elle n’est pour la soirée qu’accompagnatrice instrumentiste, et le regard de son mari dans le public tout le long de la « prestation » même avant qu’elle ne chante quand elle est seulement au piano, il ne voit qu’elle et comprend qu’elle est bouleversée. L’autre, l’avocat chanteur ? un ami comme on en a tant, qui ne pense qu’à lui malgré lui mais qui vous aime... avec son naturel...
Après le film je suis restée le plus longtemps possible dans le noir pour évaporer mes larmes pendant le générique et quand je me suis levée une jeune femme juste derrière moi
s’est levée à son tour Livia Léna je lui ai demandé son prénom je ne m’en souviens déjà plus... je lui ai donné le mien , je n’aime pas définir les gens sur leurs apparences
mais elle avait un accent des lunettes un petit visage expressif derrière son type eurasien asiatique, nous avons parlé nous étions dans le même état contentes de pouvoir se dire un peu. J’ai conclu par : peut-être à bientôt elle m’a précisé qu’elle n’était pas du quartier qu’elle était venue là pour l’horaire.... Après j’ai attendu mon Pascal qui a beaucoup aimé Woman at war et donc nous nous sommes tout dit ou presque de nos films vus séparément, j’étais contente d’avoir eu raiso demasuggestion il était enchanté pour My Lady je n’ai pas insisté il le verra ou pas il ne faut pas diriger ceux qu’on aime... même si ? -Même si.
https://www.telerama.fr/cinema/films/my-lady,n5692038.php
https://www.avoir-alire.com/the-lady-la-critique-du-film
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