Comme la série conseillée par une amie infirmière : Outlander(série que nous trouvons passionnante par le choix des acteurs les dialogues le rythme ) atteste que les choses changent en 200 ans mais en 50 ans aussi, les rôles et actions impartis aux hommes et aux femmes s’egalisent par rapport aux enfants.
Bon revenons au cinéma si je mets les deux films dans le même panier, c’est surtout que nous les avons vus dans le même laps de temps, mais pas dans le même cinéma ; la Révolution... en retard sur la date de sortie, dans notre ciné club St Lambert, comme quoi le film tient et l’autre Damien dans une salle multiplexe 2 jours après sa sortie l’après-midi il n’y avait pas grand monde mais quand même !
Pascal my dear a été plus déçu que moi pour le premier et moins pour le second. Moi, j’ai aimé les deux car je m’attendais à leur faconné, vous savez ces films tellement scénarisés dans le bon sens qu’ils ressemblent plus à des contes voir du théâtre pour le premier qu’à une immersion dans une réalité.
La révolution ce qu’il en reste : une recherche de sens et à part l’énergie individuelle, on n’y voit rien d’autre, un collectif peau de chagrin et le film est surtout bien dans les relations mère fille père fille entre sœurs amis échanges débats à 4/5...Les relations amoureuses sont poetiques et avec un regard sur des enfants ; l’amoureux est genre directeur d’un centre aéré. Sinon quelquefois les personnages frisent l’absurde plus que la caricature mais n’arrivent pas à nous toucher comme dans Damien.
Par contre le scénario et l’histoire d’amour de Damien tient plus aux acteurs qu’aux mots poétiques qu’ils pourraient échanger. Mais les enfants les femmes la pluralité de tous ces drames ces histoires ces cultures donnent toute la dimension au film. Le petit garçon principal Bahzad des reconnaissances de paternité de Franck Gastambide est formidable.
Les autres pères de fortune la soeur le père ou grand-père interprété par Patrick Chesnais la voisine par Liliane Rouviere donnent au film sourires émotions envie que la Fin soit heureuse même irréaliste. J’ai entendu ce matin Laurent Delmas (France-Inter) se plaindre du film qui le faisait se sentir coupable !? Ah bon ! C’est son problème ce n’est pas dans le propos du film.... Il n’avait pas aimé les Invisibles non plus.
L’avis de mon beau frère cinéphile : Pierre Kandel
J'ai nettement préféré La révolution à Damien.Disons que le premier a toute la subtilité et l'inventivité que le second n'a pas. :-)
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