Hier soir jour de leur première à Paris je suis allée au Lucernaire revoir un autre Paradoxe amoureux car le spectacle vivant renait à chaque lieu, à chaque représentation, comme le dessin ou le poème sur la page blanche. Dans cette salle on est toujours ému, comme s'il s'agissait d'un autre rapport avec les acteurs, les personnages, leurs liens, leurs propos, leurs images. C'est un poil plus inoubliable, parce qu' ils sont d'autant plus touchants comme en gros plan et intouchables car on les comprend mieux on les distancie, on est influencé par leur délicatesse ; ce ne sont pas des clones, des androïdes, et ils nous révèlent les secrets ordinaires et extraordinaires de l'amour. Je me suis placée au troisième rang pour être la moins visible et donc la plus sincère, ce matin encore je re-racontais à Pascal le spectacle parce que j'ai souri, tu sais, mais surtout j'ai eu les larmes qui ont bondi de mes yeux et je suis partie vite, le coeur préfère se taire juste après...
sur Billet Réduc en attendant vous pouvez avoir des places à tarif réduit...
https://www.billetreduc.com/248494/evtbook.htm?date=1
Quelle critique élogieuse pour un critique qui l’est rarement élogieux... il oublie le morceau à la fin avec ce grain de sublime parfaitement incarné qui a chaque fois me fait pleurer et interprété par Florence Le Corre
Un spectacle en constante évolution dont l’élégance de la pensée nous touche mais aussi par l’interprétation de tous ces personnages frères sœurs qui nous ressemblent ou pas mais qui ne mourront pas dans notre tête notre cœur pourquoi parce qu’ils ont aimé passionnément et sur la durée déjà le théâtre et la vie. Car c’est cela le combat perpétuel du théâtre : aimer la vie « véritable ». C’est à 19h du mardi au samedi et à 15h le dimanche, 1h10 quand je vous avais dit que c’était élégant et léger.
Vidéo de cette rencontre FNAC à Avignon avec Pascal Bruckner
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