dimanche 17 novembre 2019

Les 1ères années-deviennent 2 èmes années de l'école pro du Lucernaire

Et ils ont présenté après seulement six semaines de travail, devant un public -car comme dit leur guide professeur passeur Florence Le Corre : c'est leur métier-, et vous savez ce qu'ils ont travaillé Tennessee Williams, elle a raison la chanson de Johnny on a tous quelque chose de Tennessee.
On a tous vécu dans le conflit permanent destructeur castrateur des générations enfants contre parents, frères et soeurs, conflits de générations, revanches, comment y parvenir, abattre ses cartes ?
Ils représentaient pas moins de 4 pièces, par des extraits par le travail des rôles les mêmes successivement La ménagerie de verre, Un tramway nommé désir, Soudain l'été dernier, Le paradis sur terre.
Je me suis dit que ce théâtre là, est aussi dur, exigeant, que Shakespeare, pas une minute de répit, replis, possibles. On n'arrive pas à aimer les acteurs qui jouent les mauvais rôles, les méchants, on les exècre on se propulse dans le rôle des enfants, des amoureux, des fous et des artistes contrariés, abusés. J'ai revu combien j'étais tombée amoureuse de Laura plutôt que O'Connor dans La ménagerie. On voit des actrices différentes dans le rôle de la mère on les hait toutes... elles nous énervent à souhait. Puis le sommum avec le frère dans le Paradis sur terre....
Une jeune femme russe de 23 ans me demande comment travailler en France en tant que comédienne puis m’explique qu’elle est trop introvertie, je lui ai dit que les plus grands acteurs étaient timides d’autres bégayaient d’autres étaient même quasiment analphabètes voir Gérard Depardieu, Harvey Keitel, quand on est sur scène, on est à l’abri de toutes les discriminations.... voir aussi des complexes, frustrations qui engendrent bien des malentendus, mais c’est la vie... et dans la vie on ne sait pas toujours quoi exprimer, tandis que sur scène on a une « conduite » et un texte...


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