J’ai beaucoup aimé ce film comment aider comment arrêter de tout le temps donner l’exemple comment arrêter de faire l’amitié avec une amie qu’est ce la différence entre l’amour et l’amitié….on ne fait pas face toujours aux conséquences, non ? J’ai vu ce film seule et depuis je me sens comme enveloppée d’une écharpe douce et compréhensive et d’avoir refixé les limites… Au cinéma Pathé Beaugrenelle nous n’étions que 4 dans la salle jeudi après midi. Il y a un nouveau projecteur qui projette mieux les contrastes, les lumières, le grain, j’avais l’impression d’être dehors sous les arbres avec les acteurs…. N’hésitez pas !Roschdy Zem et Yolande Moreau et Marina Hands etc…. sont fascinants… le jeune homme aussi, Jibril Bhira, et le frère Hedi Bouchenafa voir les critiques très bonnes… même du Figaro
Via Pierre Marlot privé sur FB
C’est lui Jibril Bihira
Je cite tout l’article de Pierre Marlot même si je n’ai ps encore vu l’autre film par rapport au cinéma et même dans certains cours privés de théâtre voir même à la Comédie Française les « choses » ont changé
Il y a quelque chose qui a changé, ces derniers temps au cinéma, quelque chose dans le jeu des acteurs. Et qui constitue la plus grande révolution dans le jeu depuis Brando d'un côté de l'Atlantique, et la Nouvelle Vague de l'autre et d'une toute autre manière. Une révolution qui passe aussi par le jeu des acteurs chez Pialat et que portait déjà, par exemple, quelqu'un comme Sandrine Bonnaire à ce moment-là et, plus tard, par un acteur comme Reda Kateb. Et puis c'est évidemment passé par le jeu des acteurs dans les séries de Netflix, par exemple avec Omar Sy dans Arsène Lupin. Je dis ça après avoir vu, cette semaine, Le Principal de Chad Chenouga et La Fille d'Albino Rodrigue de Christine Dory . Je dis ça en particulier à cause du jeu des adolescents dans les deux films : Djibril Bhira dans le Principal et Galeata Bellugi dans la fille de... Il me semble qu'une bonne part de cette révolution vient de France. Comme souvent dans le cinéma, la révolution vient de France. Et elle vient aussi, surtout, d'une génération qui a grandi sous l'œil des caméras, du jour de la naissance à la maternité en passant par tous les âges de la vie. Et c'est intéressant aussi que tous les acteurs que j'ai cités portent des noms, et donc une culture, et donc un corps, et une âme, venus d'ailleurs - l'ailleurs d'où nous vient Sandrine Bonnaire, c'est un ailleurs de classe - être enfant de prolo dans le cinéma français, c'est sans aucun doute un exil. Et cet exil d'où ils nous viennent, cet ailleurs, le courage et la force que ça demande, et la rage, et le désir, c'est ce qui permet - je crois - d'affirmer cette liberté sans la revendiquer. Dans la Nouvelle Vague, et chez Pialat, par exemple, la liberté est revendiquée et c'est -peut-être- ce qui l'empêche d'être absolument identifiée comme une liberté. Chez Djibril Bhira et Galeata Bellugi, cette liberté ne s'affiche plus, ne se revendique plus comme liberté, mais se laisse prendre, se laisse filmer. Et c'est tout le film qui irradie de cette liberté, jusque dans la mise en scène. Ces jeunes gens grandis sous le regard des caméras sont devenus, à nous, les "vieux" acteurs, nos professeurs. Et c'est à la fois totalement bouleversant et merveilleux. Merci à Djibril Bhira et Galeata Bellugi de donner à voir ce que vous êtes et à ouvrir ainsi de nouvelles voies de jeu libérées de toute école, de toute référence, à inviter chacun d'entre nous à être l'acteur qu'il est en liberté.
Lorsque l’enfant paraît
À chaque fois que le théâtre me manque je retourne voir Michel Fau, pour ses ruptures de clown tragique quand il est de dos que l’acteur censé être son fils veut l’embrasser il es de dos se laisse faire et interrompt en est secouant comme s’il risquait quelque chose….
On me dit d’aller au théâtre mais c’est insuffisant c’est d’y retourner d’écrire de lire qu’il faut pour intégrer un dixième de l’élixir
Là vous pourrez en plus y inviter vos amis vos voisins leur offrir des places pour leur anniversaire ils seront ravis et participeront au flot d’applaudissements aux rires aux conversations après sur la pièce sur les acteurs sur les passages préférés et ça s’emboîte avec l’époque, la politique… je me demande si André Roussin ne se dit pas : enfin des comédiens qui jouent toutes les nuances….de ma partition enfin un orchestre a ma juste mesure. J’étais fatiguée épuisée par une journée serrée de tournage où l’on se demande si on va arrêter de la refaire l’une ou l’autre scène selon l’angle de chacun pour chacun.
Je confirme au théâtre on se donne pour la grâce avec le temps des représentations ; au cinéma on vous prend quand on ne vous serre pas de trop près, trop mécaniquement… Là je vous jure c’était un plaisir de les voir, c’est de la dentelle gestuelle de la musique. Et je préfère tant cette entière distribution que la première. Tiens j’aimerais y retourner avec mes partenaires Greg Guillotin et David Reybier après leurs tournages priorités cela dure jusqu’en juin…
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