Un article du Temps, journal équivalent du "Monde" suisse qui nous éclaire...
A 56 ans, le directeur d’opéra et metteur en scène entame cette semaine sa première saison au Grand Théâtre de Genève; il doit y faire oublier deux ans de conflits internes et de psychodrames.
"Un mélomane diplomate dans un panier de crabes"
....Tobias Richter est attendu en sauveur, il arrive dans un panier de crabes. Il relativise, sachant que les directeurs d’opéra ne sont pas tous des anges. «Dans ce métier, on ne se fait pas toujours des amis. Il y a parfois beaucoup de dilettantisme compensé par l’arrogance et une forme de brutalité dans les prises de décision.» Tobias Richter ne tire pas à boulets rouges sur son prédécesseur, bien au contraire: il se réjouit d’accompagner des spectacles conçus par Jean-Marie Blanchard, ne fuit pas la controverse autour d’Olivier Py (un Lulu de Berg très attendu), mais insiste sur le fait qu’il doit trouver «son profil» et «sa place» dans une saison ficelée à quatre mains....
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