Les amnésiques n'ont rien vécu d'inoubliable sur le site du Lucernaire
c'est un comédien doux drôle sempiternel naïf tendre séducteur et certains dirait un Sganarelle et d'autres un DOM Juan
"Du mardi au samedi à 19h
A partir du 27 avril 2011
Après avoir vu le spectacle j'ai écrit à mes amis pour leur proposer une sortie légère, aérienne : refuge pour re-déployer ses ailes....
j'ai beaucoup aimé la légèreté, la sensualité, les 2 acteurs, j'ai rêvé à un autre monde de l'intime, à un amour absolu au quotidien, je me suis retrouvée comme lavée (!) des humiliations, des malentendus au moins les + récents. Je ne me...
En plus, on s'en souvient bien le lendemain. Pourtant ce sont des mots, des bons mots, une blague ou deux des aphorismes inédits des souvenirs jetés le plus souvent avec douceur et dans le désordre sur le tapis de la salle de bains. Mais ils sont mis en scène dans l'histoire par les gestes souples et sous la lumière des feux d'une histoire d'amour et reliés par l'eau....
J'en dis trop, mais je suis contente aussi que l'homme et la femme aient un avenir....
Etienne Coquereau c'est de la famille des : Jacques Dutronc, Philippe Person, Jean-Charles Dumay (mon premier Don Juan)...
N.R. Merci Nathalie, ça donne envie. Quant à l'homme et la femme qui ont de l'avenir, je partage volontiers ce sentiment :)
T. A. J'avais envie d'aller voir cette pièce, pour le titre ... Je suis un amnésique, non ?
Nous sommes des amnésiques quand on ne nous laisse pas la vacance pour composer avec nos désordres. On est dans une époque qui écrête, taille dans les effectifs, attise le coercitif au lieu du pédagogique et s'occupe un peu des handicapés pour se donner un alibi. Une époque charitable c'est à dire inhumaine qui se mue remue à très peu... entre clones à part des exceptions indéniables que tout le monde est prêt à déchiqueter tellement on les envie.
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Un homme.
Face à lui, une femme qui ne posera qu’une seule question, toujours la même et répétée comme un refrain : « A quoi tu penses ? », comme pour percer le mystère infini de l’Autre.
Soumis à un interrogatoire serré, naviguant au jugé entre sincérité, mensonges, mégalomanie, peur de vieillir, fulgurances métaphysiques et blagues à deux balles, cet homme répond et se répand, se vide au compte-gouttes.
On peut lire ce texte comme on assiste à un strip-tease, avec la même excitation gênée : les 150 réponses à la question posée dévoilent le portrait en creux d’un homme tour à tour pathétique, cynique, odieux ou tendre, qui interroge sa propre séduction.
Plus qu’un exercice de style, plus qu’un hommage oulipien au « Je me souviens » de Perec, se déploie un dialogue amoureux lucide, drôle, brillant et impitoyable. Pour servir ce texte au départ non théâtral, la mise en scène imagine un duo amoureux aquatique qui prouve, s’il en était besoin, qu’il ne faut jamais perdre son humour, même noyé dans une baignoire.
Petit florilège :
« Je pense que parfois, j’aime les tout petits seins, parfois les très gros, mais si tu en avais un très gros et un tout petit, je ne suis pas certain que j’aimerais. »
« Je pense que tous les champignons sont comestibles, certains une fois seulement »"
*Philippe Person qui me connait depuis un certain temps et qui n'oublie rien ou si peu m'a dit : Tu vas adorer et j'en suis sûre
*Il faut innover se motiver et donc je vous invite à en parler autour de vous avant que d'en entendre parler....
comme le succès du Lucernaire hors TPA, repris en Avignon....
eh oui le titre est déjà comme une invitation à Vivre ou à voler jusqu'à la Lune.....
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