lundi 11 septembre 2023

Les Herbes sèches, Rendez-vous à Tokyo, les Ombres persanes

https://www.lemonde.fr/culture/article/2023/07/12/les-herbes-seches-l-amere-anatolie-de-nuri-bilge-ceylan_6181665_3246.html#xtor=AL-32280270-%5Bdefault%5D-%5Bios%5D
 
Toutes les critiques sont cruelles mais si instructives sur notre façon de voir un film
Film de tous heures époustouflant qui raconte tout de la vie pour moi, les larmes sont restées rentrées et ma bouche ouverte pendant trois heures au bord de la beauté fugace fouillée et pour moi le personnage principal, je l’ai rencontré si fréquemment  dans mes rapports mes rencontres d’hommes que je ne l’ai pas jugé à aucun moment du film et l’ai assimilé a l’auto portrait de l’autorité artistique ou celle de professeurs managers divers …. La scène du cadeau est plusieurs
fois disséquée ré évoquée. Le personnage adulte féminin est lui sans failles. L’élève féminine est en devenir comme si les luttes de ses pairesses féminines avaient été comme une arrivée une poursuite des avancées sans retours en arrière sans « lassitude de l’espérance ». Malgré tout, l’ici et le maintenant sont tellement importants que le jugement s’il doit être,  est celui du bouquet de fleurs… sa réaction, comment le personnage adulte féminin reçoit le bouquet de fleurs…..Je pense à mes amies surtout allez voir ce film… les hommes eux risquent de ne pas se projeter…..sauf les Amis véritables




Rendez-vous à Tokyo 
Il faudra que j’y retourne absolument même si la vision de ce film pour moi s’est un peu sentie écrasée par la chaleur au ciné club Saint-Lambert. Je me suis endormie très peu de temps suffisamment pour ne pas voir l’ordre scrupuleux inverse de cette rencontre/séparation amoureuse entre deux personnages particulièrement proches et sensibles dans leur quête d’art de vivre d’art tout court et qui ne résistera pas aux accidents de la vie aux doutes trop bouleversants des chauds et froids. Les personnages secondaires sont très poétiques et fixent certaines scènes inoubliables. A la sortie on s’est retrouvés à plusieurs spectateurs dans la chaleur de la rue pour en parler. En fait j’ai cru que toutes les scènes étaient dans un désordre un mélange ou chacune chacun pouvait piocher son propre cheminement. Alors donc la fin n’est pas la fin….mais plutôt le début…





 Les Ombres persanes 
Ce film m’a donné le vertige était-ce le moment précis d’avoir longtemps marché pour en définitive m’être trompée de chemin puisque tous les lundis ma librairie préférée Au plaisir des yeux est close fermeture hebdomadaire le lundi journée des commerçants… le lundi mes parents étaient donc à l’appartement et moi je partais à l’école…,,
Bref en attendant la fin du monde comme me disait la jeune femme qui donnait les billets il y a deux jours  au St Lambert…. Faut-il mieux s’enfermer dans les salles obscures.
Je dirais après avoir vu cet excellent film de la première à la dernière image, mieux vaut épouser « la meilleure version de soi-même »….entre celle de soi amoureuse et celle de soi dépressive, bipolaire !
Les acteurs iraniens à mon avis et les cadreurs les éclairagistes personne ne peut rivaliser si ce n’est qu’avec les turcs. 
Ça y est il pleut….. sortir d’un tel film joue sur votre conscience. Les rôles de l’enfant et du vieillard y sont aussi très importants et qui sait à eux deux peuvent-ils changer le monde car ils ne peuvent se tromper sur leurs sentiments…. 


https://www.senscritique.com/film/les_ombres_persanes/critique/291983109

Critique de Samuel Douhaire Telerama réservé aux abonnés et je suis abonnée 2 TT

Publié le 19 juillet 2023 

Farzaneh, une jeune monitrice d’auto-école, est coincée dans un embouteillage à Téhéran quand elle croit apercevoir Jalal, son mari, monter dans un bus. Elle le prend en filature et finit par le voir entrer dans l’appartement d’une autre femme. Le soir même, Jalal se défend de tout adultère : à l’heure dite, il était en rendez-vous professionnel à l’extérieur de la ville. Il décide alors de se déplacer dans l’immeuble où Farzaneh l’accuse de s’être rendu. Sur place, il rencontre une femme qui est le sosie de son épouse…

Dans un cinéma iranien où, sous l’influence d’Asghar Farhadi, domine le réalisme social, Mani Haghighi fait œuvre à part. Après un polar labyrinthique à la David Lynch (Valley of Stars, 2016) et une farce criminelle dans le monde du cinéma (Pig, 2018), le réalisateur s’essaie au film noir hitchcockien sur le motif du double, prétexte à une sombre histoire d’amour et de manipulation. Avec la présence obsédante de la pluie, une photographie en clairs-obcurs proche de l’expressionnisme et une mise en scène qui joue habilement du hors-champ, il réussit plutôt son coup. L’intérêt et le charme du film doivent aussi beaucoup à l’interprétation à la fois subtile et intense de Taraneh Alidoosti et de Navid Mohammadzadeh (l’héroïne de Leïla et ses frères, et le trafiquant de drogue de La Loi de Téhéran, de Saeed Roustayi). C’est du côté du scénario que ça coince… On sait bien que, comme le poète anglais Samuel Coleridge l’a théorisé il y a deux siècles, la fiction doit bénéficier de « la suspension volontaire de l’incrédulité » de son lecteur, ou de son spectateur, face aux événements qu’elle raconte. Mais il faut vraiment être de bonne volonté pour accepter le postulat « énorme » sur lequel repose l’intrigue des Ombres persanes

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