Quand je partais en voyage seule ou accompagnée, il me fallait un livre au moins et/ou des magazines, en vieillissant je comprends pourquoi, parce que le train son mouvement sa vitesse alors qu'on est immobile est un transport, qui correspond pour moi, assez bien au théâtre, à condition de lire... et/ou maintenant d'écouter de la musique mais pas encore de regarder un film, car alors le décor de dehors, qui file, je ne pourrais plus le voir comme fond d'image comme décor à mes pensées. Quelle sensation de protection, de suspends du temps, et de n'être là enfin pour personne ou seulement avec celui, avec qui on voyage...
Ça marche encore ce phénomène de brouillage des sens qui affine les rêves en possibles, quand on écrit, on s'accompagne avec les mots, on a comme besoin de vivre avec l'humanité entière. Dans toute l'épaisseur de sa solitude, enfin douce, c'est cela s'ouvrir au monde : voyager, écouter la radio tout en gardant le regard libre, avec la possibilité de pouvoir s'assoupir rentrer en ses rêves et retourner rentrer en sa base de désir de plaisirs ancré sur sa toute petite enfance.
L'élasticité du temps, je l'ai comprise aussi en courant, pour écouter son effort du corps, respirer au bon rythme est alors obligé, on se place entre l'expire et le respire, puis comme une disponibilité qui s'étendrait à l'intérieur de soi, après le 1er quart d'heure, grâce aux endorphines qui vous laisse comme plus libre d'aller, comme cela n'importe où, et de savoir ou poser les pieds ; les obstacles se rangent, les gens vous laissent ainsi passer, les enfants vous regardent. Et donc je pense plus vite je saute plus vite du coq à l'âne dans ma tête ; les associations, les obsessions, s'identifient c'est bien ainsi de libérer ses pensées, car quand je cours, j'ai découvert ressenti que le temps passait enfin plus lentement, j'ai l'impression d'avoir fait plein de choses dans mon matin ? Forcément j'ai avancé plus vite et à mon rythme, sans suivre et sans être suivie.
Novembre, ravive chaque année le manque de Barbara, dit Didier Varod à la radio, ma Barbara, que j'ai accompagnée au Père Lachaise, le soleil a paru quand nous avons tous chanté avec nos mimosas : "dis-quand reviendras-tu, dis au moins le sais-tu, que tout ce temps qui passe, ne se rattrape guère que tout ce temps perdu, ne se rattrape plus... et Gottingen, chanson utile, de paix....
La chanson populaire et sophistiquée, elle aimait a chanté avec Johnny Halliday et a repris des chansons de Claude François.
Écouter l'Atelier Fantôme... de Barbara par Vincent Josse Quelles belles photos d'elle en noir et blanc !
Et donc dans le train j'achetais comme pour ouvrir plus large encore la fenêtre :Beaux Arts, j'adorais le titre les images le papier épais glacé la beauté des photographie des œuvres. ET donc après ces 10 ans où j'ai été trop occupée à bien des bouleversements, dont une histoire d'amour de couple au jour le jour, ça perturbe disloque élance et ravive éteint et rassemble : le quotidien l'intime le miroir les sentiments les habitudes le striptease : le plaisir du feuilleton partagé, la réalité de deux collègues frère sœur après avoir été amoureux fous puis doux.
Et donc à la gare dans les kiosques, j'ai bien compris que l'Art était devenu un placement car les titres des revues sont plus nombreux : Art Actuel a répertorié les 100 artistes qui comptent (sans jeu de mots). J'en reconnais bien-sûr certains... Ange je croyais que c'était une femme, et d'autres grâce à mes amis de FB grâce entre autres au journaliste : Vincent Josse.
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