Je me souviens aussi de cette amie d'Olivier Py qui jouait Béné la Boulette (Bénédicte Savoy) avec Michel Fau dans Lolo la Terrine dans les aventures de Paco Goliard 1992, toujours habillée en régisseur clown, qui disait : j'aurais voulu être un homme et homosexuel. Qu'est-elle devenue ? *
Pourquoi ne m'appelle jamais plus Ma Chérie parce que je vis depuis 10 ans presqu'enfin avec l'homme de ma vie et que lui seul et que de lui seul, j'aime le son de cette appellation : ma chérie, qui n'est pas un appel qui ment, car il l'utilise rarement, le plus souvent par écrit, et j'en connais toute la largeur et le sans dessous, et qu'il est sans majuscules, nu.
Pourquoi j'écris cela juste après la lecture de ce roman, ne m'appelle jamais plus Ma Chérie parce que c'est un très beau livre où je n'ai pas tout pris, mais j'ai retenu que c'était entre autres l'histoire d'un frére et d'une soeur et qu'ils ne sont pas tout roses, ni blancs, ni noirs ni gris mais tellement outragés. Et parce qu'un jour, elle n'a plus besoin dece frère, de sa main posée sur sa nuque. Je l'ai acheté pour cela et pour une grand-mère très "toxique". Home de Toni Morrisson sur les Inrocks
C'est un roman fondateur....
je vous ai gardé les extraits que je posterai ici, j'aime tant recopier car c'est déjà écrire....
Toni Morrisson : écrivain américaine
*Bénédicte Savoy : http://www.unipa.it/tecla/comitati_autori/profilo_savoy.php
Extraits : c'est délicat à choisir
cela se passe dans l'Amérique des années 50
"... À l'école de médecine.
- Ils vendent des cadavres ? Pour quoi faire ?
-
Eh bien, vous savez, les médecins ont besoin de travailler sur les
pauvres qui sont morts pour pouvoir aider les riches qui sont en vie."
p 19/20
"Les règles et compromis établis par les familles normales exerçaient une fascination qui n'atteignait pas le degré de l'envie."
p 43
"Prends-ton courage dès demain, ma fille.
Tu t'appelles Lilian Florence Jones en souvenir de ma mère. Aucune femme
plus coriace n'a jamais vécu. Trouve ton talent et cultive-le."
p 87
"Jackie repassait à la perfection. (...)
L'art
avec lequel elle devinait le degré d'échauffement idéal du métal (...)
Elle avait douze ans et alliait les jeux d'enfants turbulents à
l’exécution adulte des tâches ménagères."
p 91
*Bénédicte Savoy : http://www.unipa.it/tecla/comitati_autori/profilo_savoy.php
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