Je vous dévide ma quenouille, renverse mon panier de ce que je glane quand je reste réfugiée chez nous à contrecarrer ma fatigue à laquelle personne ne croit... trop d'émotivité épuise et donc un rhume persistant : et dimanche encore j'ai dormi en intermittences inachevées toute la journée...
Inventaires de Philippe Minyana Portraits de femmes sur Webthea
....à voir absolument avec les mêmes actrices qu'à la création mise en scène du même jeune omme qui porte que nous avions failli revoir au Festival de Figeac, nous nous étions perdus en randonnée dans le Lot depuis le matin.... promenade initiatique psychanalytique Bof !
dans un théâtre qui ré-ouvre : c'est bon signe
Pour inaugurer la réouverture du Théâtre de Poche, après un an de travaux, Stéphanie Tesson et Charlotte Rondelet, qui en ont pris la direction, proposent trois spectacles dont Inventaires de Philippe Minyana avec l’équipe de création. La reprise d’un spectacle vingt-six ans après sa création est un événement exceptionnel. Le spectacle a gardé la même fraîcheur, et la maturité des comédiennes n’a en rien entamé leur esprit de fantaisie ni leur complicité, apportant même une certaine distance qui ajoute à la drôlerie et à l’émotion.
Le texte de Minyana est devenu un classique très souvent joué mais aussi étudié au lycée. L’auteur a travaillé à partir d’entretiens qui lui ont fourni un matériau brut, terreau sur lequel il a construit trois portraits de femme. Barbara (Judith Magre), Jacqueline (Edith Scob) et Angèle (Florence Giorgetti) ont chacune un modèle dans la « vraie » vie, plus ou proche du tempérament des comédiennes. Ainsi Minyana procède à une transmutation alchimique du réel en théâtre. Les trois femmes participent à une émission de télévision, conduite par un animateur télé ringard (en alternance Robert Cantarella et Michel Froehli) ; un marathon de la parole au cours duquel elles parlent d’elles alternativement à partir d’un objet qu’elles ont chosi, parce que les objets inanimés ont une âme ; un lampadaire, une petite robe de 1954 et une cuvette.
Les comédiennes campent trois personnalités fortes. Florence Giorgetti est une Angèle gaie, volubile, faussement écervelée qui virevolte dans sa petite robe de 1954. A l’opposé, la Barbara de Judith Magre, toute en raideur, semble s’abriter derrière un visage de marbre, le regard vaguement ailleurs. Contrastant avec la féminité des deux autres, Edith Scob, en jean et sweat-shirt, dessine en pointillés le portrait de Jacqueline, femme fragile à voix douce dont l’esprit semble parfois s’absenter du réel, divaguer gentiment. Ces trois monologues qui s’entrecroisent disent la solitude de ces vies minuscules qui nous sont infiniment proches et qui, dérisoires et pathétiques, bouffonnes et tragiques, portent l’essence de la condition humaine. Une reprise exceptionnelle à tous égards.
Inventaires de Philippe Minyana, mise en scène Robert Cantarella, avec Florence Giogetti, Judith Magre, Edith Scob, et, en alternance, Robert Cantarella et Michel Froehli. Scénographie, François Gauthier-Lafaye ; lumières, Robert Cantarella ; son, Reno Isaac ; costumes, Lucie Ben Bâta. Au théâtre Poche-Montparnasse. Durée : 1h15. Rés. 01 45 44 50 21. www.theatredepoche-montparna...
Photo Brigitte Enguérand
Narrow Terence sur Zebrock, mon groupe préféré entendu ce matin chez Didier Varrod podcast... 2 frères et d'autres si on se renseigne mieux sur Ivox, allez voir le clip il est si bien fait... ils me redonnent un moral radouci.... mais je les connaissais déjà entendus grâce au Mouv'
Une Marianne iranienne qui peint aussi que tout le monde aime même le Figaro... Marjane Satrapi et qui expose dans une galerie en même temps que va sortir son film.
des toiles de cinéma comme Hopper... des portraits de femmes.
Cie du grand Magasin au théâtre de la Cité U avec un titre comme cela je pense à l'univers des Marx Brothers/ allez sur leur page, vous comprendrez pourquoi ils exercent sur moi une attraction terrestre et... lunaire
un docu vu sur les jumeaux de Nils Tavernier à la Télé : quelle merveille, sur le mystère... un mystère tellement que c'est beau !
Et le grand évènement qui a rendu heureux tout le In d'Avignon pour si peu de représentations....
le maître et Marguerite de Bougalkov à la MC93
1 commentaire:
Inventaires , Judith Magre, Marjane Satrapi, le Maître et Marguerite,.... Tout cela donne envie car ce sont des textes, des comédiennes, des artistes que j'admire !
Thierry
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