On .... m'en a dit le plus grand bien et du théâtre et du texte... et du jeu........
CREATION COLLECTIVE DE LA CIE DES TREIZIEMES
LE CABARET DU QUOTIDIEN
MISE EN SCENE THIBAULT AMORFINI
AVEC LUDOVIC LAMAUD
FABIEN FLORIS
ou ERWAN DAOUPHARS
Production compagnie des Treizièmes avec le soutien de la Maison ouverte de Montreuil
Contact cie des Treizièmes
17, rue Hoche 93100 Montreuil
T/06 63 76 12 50 - lestreiziemes@gmail.com
http://lestreiziemes.free.fr/
LE CABARET DU QUOTIDIEN
Au départ de cette aventure, une enquête édifiante : au Japon, il y aurait près d'un million de
hikikomori, un jeune sur dix, soit presque 1 % de la population. Ces jeunes, pour la plupart des fils
aînés, se sentent accablés par la société. Ils ont le sentiment de ne pas pouvoir accomplir leurs
objectifs de vie et réagissent en s’isolant.
Nous avons choisi la forme du cabaret pour raconter l'histoire d'un homme seul, miné par son
incapacité à regarder en face sa situation, aussi bien professionnelle que sociale. Taux de
chômage et problématiques l'accompagnant : le besoin de changer de voie, de métier, de cumuler
les emplois… Se retrouver confronté au mur de l'impossible. A travers une succession de
différents numéros en musique et en dialogue avec les spectateurs, nous allons suivre cet homme
dans son réapprentissage du rapport à l'autre.
Le cabaret, du genre performatif, en interaction avec le public, bouscule les codes du théâtre pour
mettre en éveil le sens critique de chacun.
Une pièce sombre, petite. Un lit, une table. Sur la table un ordinateur une imprimante. Sur le sol un vieux téléphone. Un
tourne disque qui joue en 45 tours un 33 tours ou l'inverse. Des câbles ça et là. Une ou plusieurs bouteilles de vodka à
moitié vide ou/et vide. Une vieille lampe rafistolée allumée. Au fond un grand rideau rouge. Sur le lit un homme en slip
pleure, une guitare aussi. (1ère didascalie de la pièce)
Le texte du cabaret est direct, brutal. Du quotidien, nous essayons de transmettre la poésie de ce
monde ainsi que son absurdité. D'où cette apparente violence dans ce texte brut. Un langage qui
cache sa peur, sa haine.
VIDEO : Lien pour entrer dans l'univers du spectacle
http://vimeo.com/58634299code13
Mis en espace à La Maison Ouverte de Montreuil, durée 15 min.
Contact cie des Treizièmes
17, rue Hoche 93100 Montreuil
T/06 63 76 12 50 - lestreiziemes@gmail.com
L’EQUIPE
Créée en mars 2007, la compagnie des Treizièmes réunit auteurs, acteurs, musiciennes, vidéastes,
photographes et metteurs en scène. Elle s’interroge sur la place de l’artiste aujourd’hui : comment mettre en
forme ses paroles pour faire entendre l’humain sur un plateau ?
LUDOVIC LAMAUD, Comédien et auteur
Formé à la classe libre de l'école Florent, promotion XXII, il approfondit son expérience en
participant à divers stage sous la direction de Philippe Adrien, Michel Fau, Jean-Michel
Rabeux, Walter Thompson. Il est mis en scène par Jean-Pierre Garnier, Gilles Bouillon,
Thomas Matalou, Avela Guilloux... Depuis 2005 il travaille régulièrement à Théâtre Ouvert
sous la direction d'Edouard Signolet sur des textes de l'auteur suédoise Sofia Freden et
l'auteur catalan Pau Miro. Il est également metteur en scène d'un spectacle de poésie
d'après Lord Byron et Percy Shelley puis Vladimir Maïakovski.
On peut le voir en tournée actuellement dans Bérénice de Racine par la cie KAEL. Depuis
septembre 2005 il est animateur permanent à La Maison Ouverte de Montreuil. En mars
2007 il est artiste associé pour la compagnie des Treizièmes. Il y met en scène Le
Treizième de Thibault Amorfini. Il est à l'origine du texte Le Cabaret du quotidien et
concepteur de la manifestation Les Impromptus #.
THIBAULT AMORFINI, Metteur en scène
En apportant son texte Le Treizième (2007), Thibault Amorfini lance l'aventure de la
compagnie des Treizièmes. A la fois auteur, metteur en scène et comédien, on le retrouve à
la mise en scène de Cirques (2009) à la Maison des Métallos ainsi que du Cabaret du
quotidien (2011) au théâtre des Cinq Diamants. Depuis il travaille sur la transdisciplinarité
au sein de la compagnie avec Les Impromptus # dont il est le directeur artistique.
Il mène également sa carrière d'acteur au théâtre avec d'autres compagnies à travers la
France et endosse occasionnellement pour le cinéma différents rôles.
FABIEN FLORIS, Comédien
Issu de l'école Florent et du conservatoire du 5e arrondissement, il s'illustre dans des rôles
du répertoire classique : Le Misanthrope mise en scène par Laurent Orry, Ruy Blas mise en
scène par Manuel Ollinger, A qui ma femme ? De Georges Feydeau mise en scène par
Ludovic Lamaud – aussi bien que dans des écritures contemporaines : Roberto Zucco mise
en scène Tony le Guern, Deux frères de Fausto Paravidino mise en scène Jean-Romain
Vesperini, Nous les héros de Jean-Luc Lagarce mise en scène Sophie Saada.
On a pu l'apercevoir dans de nombreux courts-métrages et entendre sa voix dans des films
comme Zodiac de David Fincher et Mémoires de nos pères de Clint Eastwood.
ERWAN DAOUPHARS, Comédien
Formé à l'ENSSAT, élève d'Aurélien Recoing, Redjep Mitrovitsa, Niels Arestrup et Pascal
Elso, il joue depuis 1995 dans une trentaine de pièce et travaille avec Thierry Lavat, Xavier
Durringer, Hans Peter Cloos, Benoit Lavigne… En 2007, il met en scène Imagine Toi de et
avec Julien Cottereau (Molière de la révélation théâtrale). Il assiste Jacques Weber à la
mise en scène de Le vieux juif blonde. En 2008, il fonde sa compagnie avec Quentin Baillot
et met en scène Colloque sentimental création inspirée de l'oeuvre poétique de Paul
Verlaine et de la musique de Debussy (théâtre du Chêne Noir à Avignon), puis Van Gogh, le
suicidé de la société à la scène nationale de Cherbourg. En 2011, il devient artiste associé des Impromptus #. En 2012,
il crée le collectif Denisyak avec l'auteure Solenn Denis. Une collaboration débute avec la compagnie du Soleil Bleu de
Laurent Laffargue au sein de la pépinière du Soleil Bleu. La même année, il joue dans Femme de chambre de Markus
Orths mise en scène par Sarah Capony (Prix théâtre 13). Il aborde à présent le cinéma avec l'écriture et la réalisation de
son premier film en collaboration avec Solenn Denis.
Contact cie des Treizièmes
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PRESSE
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Un cabaret du quotidien en or au Théâtre des Cinq Diamants
Le tout neuf Théâtre des Cinq Diamants, repensé comme un lieu de résidence pour les jeunes
compagnies accueille pour quatre jours bien trop courts « Le cabaret du quotidien », un spectacle
faussement joyeux sur les errements de l’âme.
L’histoire tient dans la scénographie. Une porte à ouvrir nous enjoint de « frapper avant d’entrer »,
un plateau qui déborde dans le public dont les sièges sont jonchés de romans Arlequins et une
tonne de fringues jetées en pagaille sur les dossiers. Sur un lit une place, un trentenaire se laisse
aller à bouquiner en peignoir. Il se présentera plus tard » Ludovic Lamaud », « 32 ans », « Cours
Florent ». En partant de l’histoire vraie des Hikikomori, ces jeunes japonais qui choisissent de vivre
isolés, plusieurs mois, dans leur chambre, n’en sortant que pour leurs besoins corporels, le
comédien raconte son histoire.
Cette peur de passer le pallier, d’affronter les « mots », le jeune homme y est confronté. La réalité
fait irruption dans cette pièce aux détails orange seventie’s par le biais d’une facture d’électricité à
payer. Si si Ludovic Lamaud, cette lettre là, elle n’est pas pour les spectateurs, elle est bien pour
vous. Conscient de la gravité des dettes accumulées, il se met à chercher du travail, plus
précisément, des cachets, l’occasion de retrouvailles tendance SM avec un ancien pote. Merci
Facebook !
Dans ce « Cabaret du quotidien » les numéros s’enchaînent avec comme fil conducteur la solitude.
Ludovic Lamaud glisse vers le genre performatif dans un affrontement bluffant face à lui-même,
face au miroir. Le public est partie prenante de l’affaire dans une interaction bien menée. En
faisant des spectateurs des acteurs de la pièce, Ludovic Lamaud arrive à créer une cohésion entre
les individus. Le sujet de ce spectacle ne serait-il pas au fond l’apprentissage du vivre ensemble?
Le texte est livré au couperet avec vitesse et acidité dans une mise en scène surprenante où les
codes du théâtre sont bouleversés. Le Rideau ne tombe pas au moment où on le croit. Laissezvous
surprendre !
Le 20 mai 2011 Par Amelie Blaustein Niddam
http://toutelaculture.com/2011/05/un-cabaret-du-quotidien-en-or-au-theatre-des-cinq-diamants/
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