Je suis comme renouvelée chaque rentrée d'autant plus que j'ai l'impression de répéter ma future vie retraite non pas sentimentale, mais laborieuse alimentaire, mon cher Watson?
La rentrée je vous parlerai de Monsieur André Antoine directeur de théâtre sur le tard autodidacte, fin du XIX, sur un blog de Poésie... de son Théâtre-Libre
et puis encore de comment je me suis faite épinglée à propos de Facebook, par des amis qui m'en veulent et n'en veulent soit disant à aucun prix de leur image sur ce support, mais qui y sont INSCRITS... sur Facebook
de ce que j'ai retenu de nos chers élèves pendant ce stage, d'autres textes dont "Lucienne et le Boucher" de Marcel Aymé, de ce que j'écris sur mon petit cahier... pendant les cours stages de Philippe Person, le cahier de l'assistante...
de la rentrée avec "les Enfants de Saturne" à l'Odéon
sur France-Inter avec le retour de Pascale Clark
et de mon cher Bateau-Phare, le Lucernaire où j'ai vu et aimé différemment "Le Mariage de Figaro" et "La vie va où ?" des pépites à leur façon avec encore du sable autour...
Je vous envoie tous les mots de réconfort à vous chers amoureux de l'humanité du théâtre et des mots, mots textes en bouteille jetés à la multitude, à la mer d'Internet...
pour la rentrée laborieuse après les vacances les stages la lumière
pour la rentrée sans fenêtres au moins tout le 1er matin par exemple "en réunion"
et de ces fans qui se retrouvent pour spontanément danser leur deuil de Michael Jackson
et de la suite pour Jack Bauer suite de 24H CHRONO et entretemps j'aurais vu le dernier film de Tarantino : "Inglorious Basterds"
ce que j'ai écris à notre nièce
Il faut absolument aller voir le dernier film de Tarantino, ton oncle et moi sommes absolument d'accord, c'est son meilleur !!!
c'est déconcertant tant.... et si beau si bien filmé !
Un scénario, des interprètes au TOP, je te le dis......"
Je ne vous en dirais pas plus car il faut se laisser y aller et le découvrir...
Merci, Monsieur Tarantino
lundi 31 août 2009
mercredi 26 août 2009
Un long article recopié sur RAPPELS : ANNE CONSIGNY
J'ai bien aimé le lire car il parle des théâtres de leur odeur et des acteurs et du travail pour le plaisir...
-Qu'est-ce que t'as avec les longs articles, bientôt ce sera des livres ?
-Parce que je n'aime pas plus l'audimat, que l'élitisme culturel, alors je mélange, pour tous les enragés autodidactes solitaires, les encyclopédistes de comptoir, les ceux qui n'ont pas été appréciés par les réseaux scolaires... les lents les bordéliques mais les ceux qui aiment le public les autres le théâtre le ciné les livres les voyages les boulimiques
du genre humain et de ...
Le sport comme l'art c'est à l'origine à cause du sexe a dit Monsieur d'Ormesson à la radio quelque chose comme cela en présentant à Vincent Josse sa bibliothèque très très bordélique...
C'est mon chéri qui l'a scanné et transformé en format Texte...
ANNE CONSIGNY
"En quelques années, et autant de rôles étrangement puissants, Anne Consigny s'est discrètement imposée comme une figure du cinéma indépendant. Comédienne à la joie de vivre communicative, elle s'ouvre aujourd'hui à des registres très différents. Un bonheur dont elle se délecte après bien des années de doute.
Rappels. Votre parcours théâtral a été très précoce. Vous avez débuté sur scène à seulement 9 ans. Comment en êtes-vous venue à jouer si tôt au théâtre ?
J'ai le sentiment que le théâtre a toujours été ma maison, je suis née avec ce sentiment. Je ne pensais pas forcément pouvoir être comédienne, je voulais y vivre.
Aujourd'hui j'ai la chance d'avoir un très bon ami, Daniel Darès, qui possède son propre théâtre. Je me sens chez moi chez lui. Et, chez lui, c'est le Théâtre Antoine, Son appartement privé est au "paradis", au dernier étage de la salle. J'ai réalisé mon rêve de petite fille : je peux entrer comme " chez moi " dans un théâtre ! Et pas n'importe lequel !
Je passe la porte de "rentrée des artistes", Patricia, la gardienne, m'ouvre : "il vous attend"! Je connais le chemin, j'adore ce chemin qui mène chez lui. Ce couloir vers la scène, cette scène que je contourne. Cette porte secrète qui rallie les coulisses à la salle. Cette salle... je la hume, j'écoute son silence. Je sens l'âme du public encore présente, l'âme du metteur en scène, l'âme des acteurs et celles de l'auteur.
Comme le silence d'un temple ou d'une église, un lieu de culte " spirituel et sans dieu ni loi". Enfant, si j'assistais à une représentation, j'aimais rester après, pour entendre ce silence. Aujourd'hui, je suis chez moi dans cette salle vide et je l'écoute tant que je veux. Je peux m'en détacher, je reviendrai : je n'ai plus qu'à monter au paradis, toquer à la porte "dérobée". Daniel m'ouvre, joyeux, toujours joyeux ! Comment ne serait-il pas joyeux, il habite au paradis?!
Cette "entrée des artistes", au fond d'une impasse de la rue du faubourg
Saint-Martin... Suis-je une artiste ? J'en doute toujours, j'y aspire. Mais quoi qu'il en soit je peux entrer!... Ce théâtre est un des plus beaux de Paris, mais toutes les salles de théâtre m'émeuvent, les plus belles, les plus riches, les plus discrètes, les plus humbles, les plus simples. Quelles qu'elles soient, elles ont toujours des chaises ou des bancs, une scène et des coulisses. La juxtaposition de ce qui est montré et ce qui est caché me fascine.
" Le théâtre est mon époux, le cinéma mon amant".
Le Théâtre Antoine est en bois. Cette odeur du bois sur le plateau... je me demande si ce n'est pas juste pour cette odeur que je fais ce métier. Comme un souvenir d'enfance rassurant et rare. Une odeur qui porte son histoire avec elle comme celle de la laque de ma grand-mère ou de sa poudre. Je n'avais jamais mis les pieds dans un théâtre et déjà ce parfum faisait partie de ma vie. Si je tombais amoureuse d'un homme pour son parfum, le théâtre serait mon époux. Le cinéma, lui, est mon amant. Je prends beaucoup de plaisir avec mon amant ces temps-ci, mais j'espère que mon mari sera toujours là quand je reviendrais à la maison!!!
Comment avez-vous abordé cette première expérience scénique, alors que vous découvriez l'univers du théâtre ?
J'ai l'image de deux fillettes de 15 et 9 ans lisant ensemble "La Formation de l'Acteur" de Stanislavski. Elles veulent essayer de comprendre l'art du jeu. La petite c'est moi, la grande c'était ma sœur aînée.
Elle m'a dit : " Sur scène tu ne dois plus être toi, "Anne ", mais tu dois devenir " elle ", le personnage ". Alors j'ai essayé, de toutes mes petites forces d'imagination et avec toute mon honnêteté de petite fille de 9 ans.
Mais non ! Pendant la représentation, la magie que j'espérais n'arrivait pas ! Je restais moi-même, désespérément moi ! La bonne blague, c'est que mon personnage devait aussi être désespérée : je recevais des félicitations que je savais ne pas mériter! Premier sentiment d'usurpatrice !!
La suite vous a-t-elle rassurée sur votre capacité à entrer dans un personnage ?
Trois ans plus tard, en 1975, j'ai entendu Romy Schneider à l'occasion de la promotion du Vieux Fusil de Robert Enrico. Elle commentait son travail sur la scène terrible où elle découvrait que son fils avait été brûlé par les allemands. Après que la prise ait été coupée elle n'avait pas su ni pu s'arrêter de hurler, de pleurer et de courir faisant tout tomber sur son passage. Elle racontait qu'elle n'était plus elle-même mais cette maman là ! Comment atteindre une telle perte de soi...?
Cette expérience extrêmement précoce a ouvert la voie. La suite de votre apprentissage a-t-il été aussi étonnant ?
J'avais une rage de jouer très tenace. Je ne pensais qu'à ça ! La nuit, le jour, à l'école, en vacances, avec mes amis, avec ma famille ! J'apprenais des textes
ou bien je lisais des textes sur le théâtre mais je me refusais à ce que je considérais comme les futilités de la jeunesse, pas de flirt, pas trop de ce qui pourrait me distraire de ce but unique: pouvoir me dire le jour de ma mort que "si je ne suis pas comédienne ce n'est pas faute d'avoir tout fait pour y arriver".
J'avais la sensation d'avoir vécu déjà plusieurs vies et que j'avais en moi l'expérience de tout ce qu'il fallait faire ou pas pour y arriver. Que cette vie était ma dernière vie, ma dernière chance et, même si je ne me souvenais plus de rien, il fallait que j'ai confiance, qu'au fond de moi quelque chose connaissait le chemin. C'est comme ça que j’ai eu l’idée de commencer très tôt: "si je me présente sur le marché du travail à 16, 17 ou 18 ans il y aura moins de concurrentes qu'à 20, donc j’aurai plus de chance."J'ai commencé les cours à 13 ans. Aujourd'hui, si je voyais sur scène à un cours une petite jeune fille aussi inhibée et engourdie que moi, je ne suis pas sûre que je l’encouragerais I... Mais j'avais la foi ! A 16 ans, mes parents m'ont permis de consacrer toutes mes "grandes vacances " à faire des stages de théâtre chez Florent. Il y avait du beau monde, je me souviens de Christophe Lambert et de Dominique Blanc, super impressionnante de vérité et de puissance ...Peut-être pour essayer de rompre avec ce sentiment d'usurpatrice cueilli trop tôt, ou pour progresser tout simplement, et par pur plaisir, je travaillais plus que tous les autres. Je n'allais pas au café après les cours avec les autres élèves. Je fonçais à vélo à la maison. Seule. J'apprenais une nouvelle scène tous les jours. Manger et dormir, pour pouvoir la passer le lendemain au meilleur de ma forme, c'est tout ! C'était fort, je sentais la passion grandir et un peu de progrès venir! Je dévorais tout, j'étais affamée et pressée. Un pur plaisir, sans angoisse ! Florent et Huster ont dû remarquer quelque chose. Sans que j'y ai jamais songé, ils ont convoqué mes parents pour me permettre de me présenter au Conservatoire et arrêter mes études en cas de succès !
J'ai été reçue sans doute parce que j'étais la plus jeune à me présenter... Dominique Blanc par exemple n'avait pas été reçue cette année là. Elle, elle était magnifiquement douée ! La voir jouer c'était fabuleux ! Le jury lui a dit qu'elle n'avait rien à faire au Conservatoire, qu'elle était prête pour jouer professionnellement. Elle était en larmes au fond du café du coin, moi je me sentais tellement peu douée, tellement usurnstrice...
Vous n'êtes pas douée, vous êtes quoi ?
Persévérante ! Et laborieuse ! (rires)...
Pour en revenir à votre parcours, comment avez-vous retrouvé le chemin de la scène ?
Avant d'entrer à 18 ans à la Comédie-Française, j'ai joué dans La Cerisaie mise en scène par Péter Brook au Théâtre des Bouffes du Nord avec Michel Piccoli, Niels Arestrup, Catherine Frot, Maurice Bénichou, Natasha Parry, Nathalie Nell...
Un rôle dans la plus prestigieuse pièce de Tchékhov dirigée par Peter Brook, avant même de sortir du Conservatoire. Aviez-vous conscience de ce que cela représentait ?
Le jour de la dernière représentation Robert Murzeau, le plus ancien acteur de la distribution, m'a dit : " Moi j'ai de la chance, je termine avec ça. C'est l'apothéose de ma vie ! Toi, tu risques d'être déçue toute ta vie ". Pourtant, la vie m'a réservée tant de surprises magnifiques je ne suis jamais déçue !!
Cette Cerisaie reste comme l'un des plus grands succès de Peter Brook...
Aux saluts les gens tapaient des pieds en hurlant "bravo", on avait la sensation que le théâtre allait casser! Certains soirs, on pleurait de joie devant un enthousiasme aussi fort. Ce que ressentait le public restera un mystère pour moi pour toujours.
Débuter avec Jean-Louis Barrault et Peter Brook, ce sont deux premières expériences exceptionnelles...
On ne peut pas dire que j'ai "débuté" avec Jean-Louis Barrault. Ce n'était qu'une expérience de petite fille, même si pour moi c'était important ! En revanche, avec Peter Brook, oui, bien sûr. Pour la première fois, je travaillais professionnellement. Et avec quelqu'un que tous considéraient comme le plus grand metteur en scène du monde ! Ça a provoqué en moi une question qui s'avérera déterminante pour la suite de ma vie. Jusque là, j'avais toujours travaillé seule ! A l'école, à la maison, au cours, même au Conservatoire, je décidais seule de l'interprétation. Tout à coup, je me suis demandé si je ne devais pas plutôt faire ce que Péter Brook espérait ou indiquait et donc "obéir" plutôt que de laisser aller mon inspiration. Entre les deux je ne voyais pas de solution intermédiaire. J'ai décidé d'obéir. Si j'avais croisé quelqu'un qui avait pu percevoir l'importance de ma question et ses répercutions sur mon avenir. Si cet ami imaginaire m'avait aidée à trouver cettetroisième solution qui rallie les deux, je crois sincèrement aujourd'hui que mon parcours aurait été différent. Je n'ai su trouver cet ami là que 20 ans après... Aujourd'hui j'adore servir le projet d'un metteur en scène, son intuition et ses visions, mais sans jamais oublier ce que je veux moi aussi raconter...
On dirait que cette sensation ternit le souvenir que vous gardez de cette aventure...
Un peu. Je n'avais plus ce délice secret du jeu : c'était devenu du travail, de la recherche, sans plaisir ludique.
Vous avez traversé vos années de Comédie-Française, sans aucun plaisir ?
Plaisir ludique du jeu, non. Mais plaisir du travail, de la recherche, si tout de même !
Et un bonheur affectif très grand. J'étais très bien, très dorlotée par les membres de la troupe, mais, artistiquement, non : je jouais de moins en moins bien et j'en étais consciente. Je suis partie pour
enrayer ce phénomène !
Je préfère faire confiance au désir des autres
Si la notion de plaisir avait disparu, qu'est-ce qui vous guidait pendant ces années ?
Je le cherchais. Visiblement pas dans la bonne direction et pas avec les bons outils. Mais je crois que plus la recherche est longue, plus elle est enrichissante.
Pendant plusieurs années, au milieu des années 1990, vous n'avez plus joué. Vous avez même abandonné le théâtre pour reprendre des études de droit. Est-ce parce que vous aviez perdu le plaisir de jouer?
Je n'avais plus d'engagements, plus de quoi vivre. Alors j'ai cherché un autre métier. C'était comme un suicide d'une partie de moi. Comme une ablation de moi-même pour laisser vivre ce qui pouvait rester de moi. C'était douloureux, je vivais en me disant "je survis". Pour ne pas avoir trop mal, je pensais ne plus aller au théâtre, ne plus lire la presse "théâtrale", ni cinématographique, ni rien qui puisse me rappeler que d'autres étaient en train de "jouer"! Ça a duré plusieurs années. J'ai fait une capacité en Droit.
Vous n'êtes finalement pas devenue avocate, comment avez-vous retrouvé le chemin de la scène ?
C'est Brigitte Jacques qui m'a appelée un jour pour remplacer Marianne Basier dans La place royale de Corneille en tournée. J'ai fait beaucoup de tournées en province comme ça, pour remplacer des actrices qui ne voulaient pas partir. J'adore partir !
Qu'est-ce qu'une période comme celle-ci peut susciter comme inquiétudes et comme interrogations? Vous étiez en plein doute ou vous aviez le sentiment d'une terrible injustice ?
Je ne sais même pas si j'ai eu le courage de vraiment me poser la question. Je me souviens que j'avais un mal fou à supporter l'absence d'existence sociale. Je n'avais plus le droit de dire que J'étais comédienne, je n'étais plus rien. Mais je n'ai jamais trouvé la situation injuste. Je méritais de vivre ça. J'en suis encore persuadée. Et je
suis certaine que la perte du plaisir est pour beaucoup là-dedans. Sans plaisir, c'est une catastrophe. On arrive vaguement à faire tenir quelque chose, mais ça n'est pas profond, ça ne tient pas longtemps. C'est un château de cartes.
Comment le plaisir de jouer est-il revenu ?
Ça a été un processus très long. Pendant la tournée de La place royale, je me souviens d'avoir passé quelques après-midi dans le décor pour retravailler certaines scènes. Je m'obligeais à reprendre les choses comme j'en avais envie, sans contrainte. Ça exigeait un courage que je n'atteignais que très douloureusement. Pourquoi? Pour finalement m'apercevoir qu'entre mon plaisir et
ce qu'on me demandait de faire, la distance était minuscule. J'ai vu de la lumière au bout du tunnel.
Aujourd'hui le plaisir est-il redevenu évident ?
Il faut être vigilant. Il est la force principale du comédien. C'est grâce à lui qu'on peut braver les salles les plus compliquées et les caméras les plus intimidantes. Mais on ne peut pas avoir ce plaisir sans avoir accompli le bon travail.
Ce travail, en quoi consiste-t-il? Il n'est jamais tout à fait le même ?
Quelles sont les bonnes questions? C'est toute la beauté du travail artistique il est indicible, complexe, paradoxal. On ne sait jamais auparavant quelles sont les bonnes questions Heureux, puissant, le travail est peut-être une sorte de spirale de questions qui vous emmène à l'intérieur de vous-même. Quand elle touche au plus profond, c'est extrêmement joyeux. On le sait au moment où on joue on se sent libre.
Y a-t-il des rôles que vous aimeriez absolument jouer ?
Quand j'étais jeune je faisais des rêves mais je n'ai jamais réussi à les concrétiser. Mais est-ce bien de s'accrocher à un rôle à tout prix? Les rôles dont je pourrais avoir envie seraient certainement trop proches de moi. Ou beaucoup trop éloignés. C'est très difficile d'être lucide sur soi-même. En fait, je préfère faire confiance au désir des autres c'est plus stimulant.
Depuis quelques années, vous tournez beaucoup au cinéma. On vous a vu dans des films exigeants avec Desplechin, Schnabel ou Resnais, mais aussi dans des films plus populaires, quel est votre registre de prédilection ?
Je ne suis pas sûre d'en avoir un, mais si je devais choisir, ce serait sans hésiter le rire. J'aimerais être capable de monter sur une scène et faire rire. Je serais vraiment triste si je ne le faisais pas au moins une fois dans ma vie. D'ailleurs je suis ravie d'être le clown blanc de Didier Bourdon dans son prochain film, Bambou qui sort le 8 juillet.
Au milieu de ces tournages, vous n'avez pas encore trouvé le temps de revenir au théâtre. Votre retour sur les planches est-il en vue ?
Ça fait six ans que je n'ai pas joué au théâtre. J'en ai très envie Le théâtre c'est ma vie, c'est mes fondations.
Propos recueillis par David Roux.
BIO EXPRESS
Anne Consigny fut l'une des comédiennes les plus précoces de sa génération : à une première expérience dès 9 ans avec Jean-louis Barrault a succédée une seconde, à 16 ans, dans me Cerisie mythique mise en scène par Péter Brook. Son parcours jusque-là est impeccable : cours Florent, puis Conservatoire de Paris. Il se poursuit tout naturellement par la Comédie-Française qu'Anne Consigny rejoint en 1982. Elle y joue sous la direction de Jean-Paul Roussillon, Jacques Lassalle, Philippe Adrien et Jean-Pierre Vincent.
Deux ans plus tard, elle obtient son premier rôle au cinéma dans une adaptation du Soulier de satin de Paul Claudel par Manoel de Oliveira. Malgré ces débuts tonitruants, la comédienne connaît au milieu des années 1990 une période de doute : elle se tourne vers des études de droit. Le théâtre la rattrape finalement, grâce à Brigitte Jacques et une tournée de La place royale de Corneille. Petit à petit, Anne Consigny aborde des auteurs plus contemporains : Edward Albee (Délicate balance, 1999 au Théâtre Antoine), Eric-Emmanuel Schmitt (Hôtel des deux mondes, 2000) et surtout David Auburn dont La preuve, en 2002, lui vaut une nomination au Molière de la meilleure actrice. Au cinéma, sa carrière prend un nouveau tour au début des années 2000, d'abord avec Le bison d'Isabelle Nanty puis Léo, en jouant Dans la compagnie des hommes d'Arnaud Desplechin, en 2003.
En 2005, Stéphane Brizé lui offre un premier rôle dans Je ne suis pas là pour être aimé au côté de Patrick Chesnais. Depuis elle a joué aussi bien pour Michel Spinosa ou Julian Schnabel que Laetitia Masson, Pascal Bonitzer et Alain Resnais. Anne Consigny a retrouvé Arnaud Desplechin pour Un conte de Noël en 2007 et sera à l'affiche du premier film de Didier Bourdon, Bambou."
Dans Un conte de Noel, avec Emmanuelle Devos, le dernier film de Jean-Paul Roussillon...
-Qu'est-ce que t'as avec les longs articles, bientôt ce sera des livres ?
-Parce que je n'aime pas plus l'audimat, que l'élitisme culturel, alors je mélange, pour tous les enragés autodidactes solitaires, les encyclopédistes de comptoir, les ceux qui n'ont pas été appréciés par les réseaux scolaires... les lents les bordéliques mais les ceux qui aiment le public les autres le théâtre le ciné les livres les voyages les boulimiques
du genre humain et de ...
Le sport comme l'art c'est à l'origine à cause du sexe a dit Monsieur d'Ormesson à la radio quelque chose comme cela en présentant à Vincent Josse sa bibliothèque très très bordélique...
C'est mon chéri qui l'a scanné et transformé en format Texte...
ANNE CONSIGNY
"En quelques années, et autant de rôles étrangement puissants, Anne Consigny s'est discrètement imposée comme une figure du cinéma indépendant. Comédienne à la joie de vivre communicative, elle s'ouvre aujourd'hui à des registres très différents. Un bonheur dont elle se délecte après bien des années de doute.
Rappels. Votre parcours théâtral a été très précoce. Vous avez débuté sur scène à seulement 9 ans. Comment en êtes-vous venue à jouer si tôt au théâtre ?
J'ai le sentiment que le théâtre a toujours été ma maison, je suis née avec ce sentiment. Je ne pensais pas forcément pouvoir être comédienne, je voulais y vivre.
Aujourd'hui j'ai la chance d'avoir un très bon ami, Daniel Darès, qui possède son propre théâtre. Je me sens chez moi chez lui. Et, chez lui, c'est le Théâtre Antoine, Son appartement privé est au "paradis", au dernier étage de la salle. J'ai réalisé mon rêve de petite fille : je peux entrer comme " chez moi " dans un théâtre ! Et pas n'importe lequel !
Je passe la porte de "rentrée des artistes", Patricia, la gardienne, m'ouvre : "il vous attend"! Je connais le chemin, j'adore ce chemin qui mène chez lui. Ce couloir vers la scène, cette scène que je contourne. Cette porte secrète qui rallie les coulisses à la salle. Cette salle... je la hume, j'écoute son silence. Je sens l'âme du public encore présente, l'âme du metteur en scène, l'âme des acteurs et celles de l'auteur.
Comme le silence d'un temple ou d'une église, un lieu de culte " spirituel et sans dieu ni loi". Enfant, si j'assistais à une représentation, j'aimais rester après, pour entendre ce silence. Aujourd'hui, je suis chez moi dans cette salle vide et je l'écoute tant que je veux. Je peux m'en détacher, je reviendrai : je n'ai plus qu'à monter au paradis, toquer à la porte "dérobée". Daniel m'ouvre, joyeux, toujours joyeux ! Comment ne serait-il pas joyeux, il habite au paradis?!
Cette "entrée des artistes", au fond d'une impasse de la rue du faubourg
Saint-Martin... Suis-je une artiste ? J'en doute toujours, j'y aspire. Mais quoi qu'il en soit je peux entrer!... Ce théâtre est un des plus beaux de Paris, mais toutes les salles de théâtre m'émeuvent, les plus belles, les plus riches, les plus discrètes, les plus humbles, les plus simples. Quelles qu'elles soient, elles ont toujours des chaises ou des bancs, une scène et des coulisses. La juxtaposition de ce qui est montré et ce qui est caché me fascine.
" Le théâtre est mon époux, le cinéma mon amant".
Le Théâtre Antoine est en bois. Cette odeur du bois sur le plateau... je me demande si ce n'est pas juste pour cette odeur que je fais ce métier. Comme un souvenir d'enfance rassurant et rare. Une odeur qui porte son histoire avec elle comme celle de la laque de ma grand-mère ou de sa poudre. Je n'avais jamais mis les pieds dans un théâtre et déjà ce parfum faisait partie de ma vie. Si je tombais amoureuse d'un homme pour son parfum, le théâtre serait mon époux. Le cinéma, lui, est mon amant. Je prends beaucoup de plaisir avec mon amant ces temps-ci, mais j'espère que mon mari sera toujours là quand je reviendrais à la maison!!!
Comment avez-vous abordé cette première expérience scénique, alors que vous découvriez l'univers du théâtre ?
J'ai l'image de deux fillettes de 15 et 9 ans lisant ensemble "La Formation de l'Acteur" de Stanislavski. Elles veulent essayer de comprendre l'art du jeu. La petite c'est moi, la grande c'était ma sœur aînée.
Elle m'a dit : " Sur scène tu ne dois plus être toi, "Anne ", mais tu dois devenir " elle ", le personnage ". Alors j'ai essayé, de toutes mes petites forces d'imagination et avec toute mon honnêteté de petite fille de 9 ans.
Mais non ! Pendant la représentation, la magie que j'espérais n'arrivait pas ! Je restais moi-même, désespérément moi ! La bonne blague, c'est que mon personnage devait aussi être désespérée : je recevais des félicitations que je savais ne pas mériter! Premier sentiment d'usurpatrice !!
La suite vous a-t-elle rassurée sur votre capacité à entrer dans un personnage ?
Trois ans plus tard, en 1975, j'ai entendu Romy Schneider à l'occasion de la promotion du Vieux Fusil de Robert Enrico. Elle commentait son travail sur la scène terrible où elle découvrait que son fils avait été brûlé par les allemands. Après que la prise ait été coupée elle n'avait pas su ni pu s'arrêter de hurler, de pleurer et de courir faisant tout tomber sur son passage. Elle racontait qu'elle n'était plus elle-même mais cette maman là ! Comment atteindre une telle perte de soi...?
Cette expérience extrêmement précoce a ouvert la voie. La suite de votre apprentissage a-t-il été aussi étonnant ?
J'avais une rage de jouer très tenace. Je ne pensais qu'à ça ! La nuit, le jour, à l'école, en vacances, avec mes amis, avec ma famille ! J'apprenais des textes
ou bien je lisais des textes sur le théâtre mais je me refusais à ce que je considérais comme les futilités de la jeunesse, pas de flirt, pas trop de ce qui pourrait me distraire de ce but unique: pouvoir me dire le jour de ma mort que "si je ne suis pas comédienne ce n'est pas faute d'avoir tout fait pour y arriver".
J'avais la sensation d'avoir vécu déjà plusieurs vies et que j'avais en moi l'expérience de tout ce qu'il fallait faire ou pas pour y arriver. Que cette vie était ma dernière vie, ma dernière chance et, même si je ne me souvenais plus de rien, il fallait que j'ai confiance, qu'au fond de moi quelque chose connaissait le chemin. C'est comme ça que j’ai eu l’idée de commencer très tôt: "si je me présente sur le marché du travail à 16, 17 ou 18 ans il y aura moins de concurrentes qu'à 20, donc j’aurai plus de chance."J'ai commencé les cours à 13 ans. Aujourd'hui, si je voyais sur scène à un cours une petite jeune fille aussi inhibée et engourdie que moi, je ne suis pas sûre que je l’encouragerais I... Mais j'avais la foi ! A 16 ans, mes parents m'ont permis de consacrer toutes mes "grandes vacances " à faire des stages de théâtre chez Florent. Il y avait du beau monde, je me souviens de Christophe Lambert et de Dominique Blanc, super impressionnante de vérité et de puissance ...Peut-être pour essayer de rompre avec ce sentiment d'usurpatrice cueilli trop tôt, ou pour progresser tout simplement, et par pur plaisir, je travaillais plus que tous les autres. Je n'allais pas au café après les cours avec les autres élèves. Je fonçais à vélo à la maison. Seule. J'apprenais une nouvelle scène tous les jours. Manger et dormir, pour pouvoir la passer le lendemain au meilleur de ma forme, c'est tout ! C'était fort, je sentais la passion grandir et un peu de progrès venir! Je dévorais tout, j'étais affamée et pressée. Un pur plaisir, sans angoisse ! Florent et Huster ont dû remarquer quelque chose. Sans que j'y ai jamais songé, ils ont convoqué mes parents pour me permettre de me présenter au Conservatoire et arrêter mes études en cas de succès !
J'ai été reçue sans doute parce que j'étais la plus jeune à me présenter... Dominique Blanc par exemple n'avait pas été reçue cette année là. Elle, elle était magnifiquement douée ! La voir jouer c'était fabuleux ! Le jury lui a dit qu'elle n'avait rien à faire au Conservatoire, qu'elle était prête pour jouer professionnellement. Elle était en larmes au fond du café du coin, moi je me sentais tellement peu douée, tellement usurnstrice...
Vous n'êtes pas douée, vous êtes quoi ?
Persévérante ! Et laborieuse ! (rires)...
Pour en revenir à votre parcours, comment avez-vous retrouvé le chemin de la scène ?
Avant d'entrer à 18 ans à la Comédie-Française, j'ai joué dans La Cerisaie mise en scène par Péter Brook au Théâtre des Bouffes du Nord avec Michel Piccoli, Niels Arestrup, Catherine Frot, Maurice Bénichou, Natasha Parry, Nathalie Nell...
Un rôle dans la plus prestigieuse pièce de Tchékhov dirigée par Peter Brook, avant même de sortir du Conservatoire. Aviez-vous conscience de ce que cela représentait ?
Le jour de la dernière représentation Robert Murzeau, le plus ancien acteur de la distribution, m'a dit : " Moi j'ai de la chance, je termine avec ça. C'est l'apothéose de ma vie ! Toi, tu risques d'être déçue toute ta vie ". Pourtant, la vie m'a réservée tant de surprises magnifiques je ne suis jamais déçue !!
Cette Cerisaie reste comme l'un des plus grands succès de Peter Brook...
Aux saluts les gens tapaient des pieds en hurlant "bravo", on avait la sensation que le théâtre allait casser! Certains soirs, on pleurait de joie devant un enthousiasme aussi fort. Ce que ressentait le public restera un mystère pour moi pour toujours.
Débuter avec Jean-Louis Barrault et Peter Brook, ce sont deux premières expériences exceptionnelles...
On ne peut pas dire que j'ai "débuté" avec Jean-Louis Barrault. Ce n'était qu'une expérience de petite fille, même si pour moi c'était important ! En revanche, avec Peter Brook, oui, bien sûr. Pour la première fois, je travaillais professionnellement. Et avec quelqu'un que tous considéraient comme le plus grand metteur en scène du monde ! Ça a provoqué en moi une question qui s'avérera déterminante pour la suite de ma vie. Jusque là, j'avais toujours travaillé seule ! A l'école, à la maison, au cours, même au Conservatoire, je décidais seule de l'interprétation. Tout à coup, je me suis demandé si je ne devais pas plutôt faire ce que Péter Brook espérait ou indiquait et donc "obéir" plutôt que de laisser aller mon inspiration. Entre les deux je ne voyais pas de solution intermédiaire. J'ai décidé d'obéir. Si j'avais croisé quelqu'un qui avait pu percevoir l'importance de ma question et ses répercutions sur mon avenir. Si cet ami imaginaire m'avait aidée à trouver cettetroisième solution qui rallie les deux, je crois sincèrement aujourd'hui que mon parcours aurait été différent. Je n'ai su trouver cet ami là que 20 ans après... Aujourd'hui j'adore servir le projet d'un metteur en scène, son intuition et ses visions, mais sans jamais oublier ce que je veux moi aussi raconter...
On dirait que cette sensation ternit le souvenir que vous gardez de cette aventure...
Un peu. Je n'avais plus ce délice secret du jeu : c'était devenu du travail, de la recherche, sans plaisir ludique.
Vous avez traversé vos années de Comédie-Française, sans aucun plaisir ?
Plaisir ludique du jeu, non. Mais plaisir du travail, de la recherche, si tout de même !
Et un bonheur affectif très grand. J'étais très bien, très dorlotée par les membres de la troupe, mais, artistiquement, non : je jouais de moins en moins bien et j'en étais consciente. Je suis partie pour
enrayer ce phénomène !
Je préfère faire confiance au désir des autres
Si la notion de plaisir avait disparu, qu'est-ce qui vous guidait pendant ces années ?
Je le cherchais. Visiblement pas dans la bonne direction et pas avec les bons outils. Mais je crois que plus la recherche est longue, plus elle est enrichissante.
Pendant plusieurs années, au milieu des années 1990, vous n'avez plus joué. Vous avez même abandonné le théâtre pour reprendre des études de droit. Est-ce parce que vous aviez perdu le plaisir de jouer?
Je n'avais plus d'engagements, plus de quoi vivre. Alors j'ai cherché un autre métier. C'était comme un suicide d'une partie de moi. Comme une ablation de moi-même pour laisser vivre ce qui pouvait rester de moi. C'était douloureux, je vivais en me disant "je survis". Pour ne pas avoir trop mal, je pensais ne plus aller au théâtre, ne plus lire la presse "théâtrale", ni cinématographique, ni rien qui puisse me rappeler que d'autres étaient en train de "jouer"! Ça a duré plusieurs années. J'ai fait une capacité en Droit.
Vous n'êtes finalement pas devenue avocate, comment avez-vous retrouvé le chemin de la scène ?
C'est Brigitte Jacques qui m'a appelée un jour pour remplacer Marianne Basier dans La place royale de Corneille en tournée. J'ai fait beaucoup de tournées en province comme ça, pour remplacer des actrices qui ne voulaient pas partir. J'adore partir !
Qu'est-ce qu'une période comme celle-ci peut susciter comme inquiétudes et comme interrogations? Vous étiez en plein doute ou vous aviez le sentiment d'une terrible injustice ?
Je ne sais même pas si j'ai eu le courage de vraiment me poser la question. Je me souviens que j'avais un mal fou à supporter l'absence d'existence sociale. Je n'avais plus le droit de dire que J'étais comédienne, je n'étais plus rien. Mais je n'ai jamais trouvé la situation injuste. Je méritais de vivre ça. J'en suis encore persuadée. Et je
suis certaine que la perte du plaisir est pour beaucoup là-dedans. Sans plaisir, c'est une catastrophe. On arrive vaguement à faire tenir quelque chose, mais ça n'est pas profond, ça ne tient pas longtemps. C'est un château de cartes.
Comment le plaisir de jouer est-il revenu ?
Ça a été un processus très long. Pendant la tournée de La place royale, je me souviens d'avoir passé quelques après-midi dans le décor pour retravailler certaines scènes. Je m'obligeais à reprendre les choses comme j'en avais envie, sans contrainte. Ça exigeait un courage que je n'atteignais que très douloureusement. Pourquoi? Pour finalement m'apercevoir qu'entre mon plaisir et
ce qu'on me demandait de faire, la distance était minuscule. J'ai vu de la lumière au bout du tunnel.
Aujourd'hui le plaisir est-il redevenu évident ?
Il faut être vigilant. Il est la force principale du comédien. C'est grâce à lui qu'on peut braver les salles les plus compliquées et les caméras les plus intimidantes. Mais on ne peut pas avoir ce plaisir sans avoir accompli le bon travail.
Ce travail, en quoi consiste-t-il? Il n'est jamais tout à fait le même ?
Quelles sont les bonnes questions? C'est toute la beauté du travail artistique il est indicible, complexe, paradoxal. On ne sait jamais auparavant quelles sont les bonnes questions Heureux, puissant, le travail est peut-être une sorte de spirale de questions qui vous emmène à l'intérieur de vous-même. Quand elle touche au plus profond, c'est extrêmement joyeux. On le sait au moment où on joue on se sent libre.
Y a-t-il des rôles que vous aimeriez absolument jouer ?
Quand j'étais jeune je faisais des rêves mais je n'ai jamais réussi à les concrétiser. Mais est-ce bien de s'accrocher à un rôle à tout prix? Les rôles dont je pourrais avoir envie seraient certainement trop proches de moi. Ou beaucoup trop éloignés. C'est très difficile d'être lucide sur soi-même. En fait, je préfère faire confiance au désir des autres c'est plus stimulant.
Depuis quelques années, vous tournez beaucoup au cinéma. On vous a vu dans des films exigeants avec Desplechin, Schnabel ou Resnais, mais aussi dans des films plus populaires, quel est votre registre de prédilection ?
Je ne suis pas sûre d'en avoir un, mais si je devais choisir, ce serait sans hésiter le rire. J'aimerais être capable de monter sur une scène et faire rire. Je serais vraiment triste si je ne le faisais pas au moins une fois dans ma vie. D'ailleurs je suis ravie d'être le clown blanc de Didier Bourdon dans son prochain film, Bambou qui sort le 8 juillet.
Au milieu de ces tournages, vous n'avez pas encore trouvé le temps de revenir au théâtre. Votre retour sur les planches est-il en vue ?
Ça fait six ans que je n'ai pas joué au théâtre. J'en ai très envie Le théâtre c'est ma vie, c'est mes fondations.
Propos recueillis par David Roux.
BIO EXPRESS
Anne Consigny fut l'une des comédiennes les plus précoces de sa génération : à une première expérience dès 9 ans avec Jean-louis Barrault a succédée une seconde, à 16 ans, dans me Cerisie mythique mise en scène par Péter Brook. Son parcours jusque-là est impeccable : cours Florent, puis Conservatoire de Paris. Il se poursuit tout naturellement par la Comédie-Française qu'Anne Consigny rejoint en 1982. Elle y joue sous la direction de Jean-Paul Roussillon, Jacques Lassalle, Philippe Adrien et Jean-Pierre Vincent.
Deux ans plus tard, elle obtient son premier rôle au cinéma dans une adaptation du Soulier de satin de Paul Claudel par Manoel de Oliveira. Malgré ces débuts tonitruants, la comédienne connaît au milieu des années 1990 une période de doute : elle se tourne vers des études de droit. Le théâtre la rattrape finalement, grâce à Brigitte Jacques et une tournée de La place royale de Corneille. Petit à petit, Anne Consigny aborde des auteurs plus contemporains : Edward Albee (Délicate balance, 1999 au Théâtre Antoine), Eric-Emmanuel Schmitt (Hôtel des deux mondes, 2000) et surtout David Auburn dont La preuve, en 2002, lui vaut une nomination au Molière de la meilleure actrice. Au cinéma, sa carrière prend un nouveau tour au début des années 2000, d'abord avec Le bison d'Isabelle Nanty puis Léo, en jouant Dans la compagnie des hommes d'Arnaud Desplechin, en 2003.
En 2005, Stéphane Brizé lui offre un premier rôle dans Je ne suis pas là pour être aimé au côté de Patrick Chesnais. Depuis elle a joué aussi bien pour Michel Spinosa ou Julian Schnabel que Laetitia Masson, Pascal Bonitzer et Alain Resnais. Anne Consigny a retrouvé Arnaud Desplechin pour Un conte de Noël en 2007 et sera à l'affiche du premier film de Didier Bourdon, Bambou."
Dans Un conte de Noel, avec Emmanuelle Devos, le dernier film de Jean-Paul Roussillon...
mardi 25 août 2009
Le Théâtre et les Prisons, un article du New York Times, j'espère que ce sujet en intéresse certains...
"Alice in Wonderland, a Theatrical Essay on the End of a Civilization" is loosely based on Lewis Carroll’s masterwork More Photos >
By ELISABETTA POVOLEDO
Published: July 22, 2009
VOLTERRA, ITALY — As a sound-system blasted a cha-cha-cha, the men began to dance. Wearing outlandish costumes with oversize hats and wigs, and boots with 15-centimeter heels from a Milanese store that caters to drag queens, they strutted and pranced.
Alice Behind Bars
But this was no ordinary cast of actors. The performers were convicted criminals serving anywhere from five years to life in a maximum-security prison for crimes as varied as armed robbery and murder.
“Theater is surreal, it’s all fiction,” one inmate, Dorjan Cenka, originally from Albania, later mused. Dressed completely in white with heart-shaped red lips, Mr. Cenka was trying on his costume for the latest show by the Compagnia della Fortezza, the theater company named after the Medici-era fortress that houses the Volterra jail where the convicts are imprisoned. It would be his first time on stage and he confessed to being a little nervous. “I’m shy, I don’t like to speak in public,” he said. With a sway of his hips, he swished his Marie Antoinette-era skirt, the powdered wig on his head tottering. “I’m doing this to get over my resistance.”
The current show — “Alice in Wonderland, a Theatrical Essay on the End of a Civilization” — is loosely based on Lewis Carroll’s masterwork, but the text weaves in soliloquies from other authors, in this case Shakespeare (predominantly Hamlet) but also Genet, Pinter, Chekhov and Heiner Müller.
It is an intellectually challenging performance that Armando Punzo, the company’s director, calls a “tragedy of power” in which the characters try to break free of the roles imposed on them by their playwrights. In the show he plays the part of Carroll, and on a sweltering hot day last week he was adjusting chains around his neck that will tie him to prison bars during one scene. “Underneath it all we are all in prison if you think that we spend our lives inside a role,” Mr. Punzo said. “That condemnation is taken to its extreme in prison.”
Mr. Punzo, who worked as an actor with avant-garde troupes before his stint at Volterra, has chosen to live his life on the inside. For the past 21 years, working five hours a day, six days a week, he has built up a challenging repertoire for the company, including plays based on works by Brecht, Peter Handke, and even the tale of Pinocchio. Around 50 inmates are involved on a regular basis, some as actors, others behind the scenes.
Mr. Punzo said he has never been “driven by notions of psychological assistance or therapy or social reform, it’s always been about theater.” He added, “It’s not about giving the inmates an outlet or a recreational break. It’s work.”
What the program has done, however, is build self-respect, and a love for the stage.
Miming holding a skull in his hand, Antonino Mammino said that when he acts the part of Hamlet, as he does in this show, he feels like the character. During the day he is a sanitation worker, cleaning toilets, and in the evenings he rehearses his part and sleeps in the prison. (The prison and inmates declined to give information about what crimes the prisoners committed and the length of their sentences.) Once he has served his time, he said he wants his identity documents to list his profession as “actor.” “Theater gets into your blood, and then you can’t do without it,” he said.
After more than two decades, “the company has come to represent the history of this prison, which has grown with it,” said Maria Grazia Giampiccolo, since 2003 the director of the Volterra Prison, which also runs a gourmet restaurant. “What they do is real theater. It’s not just an activity for inmates, but good theater.”
Of Italy’s 205 prisons, about half have theater programs, but none is as renowned as the Compagnia della Fortezza, which has won some of Italy’s most prestigious theater awards. “It’s been very successful,” said Franco Quadri, a theater critic for the Rome daily La Repubblica and founder of the Ubu Prize, a national theater prize that the company has won for best show twice. “The public goes into a frenzy,” he said.
The company’s productions can take years to morph into their definitive form. There are no auditions. The actors grow into their roles, creating them with Mr. Punzo over many rehearsals. Though “Alice” had its debut this week, Mr. Punzo said the show was still a work in progress.
Fame for the Compagnia della Fortezza reverberates both outside and inside prison walls.
“Alice’s” Ophelia, François Kanouté, a soft-spoken trilingual former tennis player, asked to be transferred to Volterra from another prison so he could participate in the program. “Everyone knows this is the place to do theater,” he said.
Jamel Soltani, from Tunisia, recently starred in another show co-produced by Carte Blanche, the association that runs the theater activities in the prison, headed by Mr. Punzo. That show, “Elisabetta and Limone,” toured to Naples, where Mr. Soltani slept in the local jail. He is now in a work-release program and could be out during the day, but he prefers to spend his days in the jail, working on his part in “Alice.” “I’m sacrificing my freedom. I should be out, but I chose to be here,” he said. “People tell me I am crazy, but I am an actor.”
Mr. Punzo’s dream is to create a stable repertory company, with a winter season and a permanent theater, which would allow him to pay the actors. But this draws on different legislation and would require agreements with government ministries and local administrations, and the future is still uncertain.
It’s partly a matter of money. Italy’s prison population, as of last week, was 63,710 in structures designed to hold about 43,000. The overcrowding is making it difficult to fund and carry out many of the alternative programs offered to inmates, said a spokeswoman for the Justice Ministry, who was not authorized to give her name.
The company produces a new show every July as part of the VolterraTeatro Festival, which showcases “experimental, impossible theater,” said Cinzia De Felice, the festival’s chief organizer and Mr. Punzo’s wife. Prospective audience members have to apply to the Justice Ministry weeks in advance for a seat inside the prison. The waiting list tends to be long.
Several past shows have toured Italy, but not everyone gets to participate. “It depends on a number of factors,” including time left to serve, potential danger to society and a psychological evaluation, said Domenico Netti, a coordinator with the Carte Blanche Association.
There’s been some trouble in the past. During one tour in 1995, several inmate-actors were charged with robbing banks in between shows. They were quickly ostracized by fellow inmates and sentenced to more prison time. Since then there have been no criminal performances.
Mr. Punzo said that the prison authorities trust the inmates enough to allow them to build sets using chainsaws, or use ropes for props. “We explain to the guards what we need to make theater,” he said. “The inmates know that if they cross any lines it’s all over.”
“It’s all been a bit of a miracle,” Mr. Punzo added. But he doesn’t take anything for granted. “Just one gust of wind and this could all topple,” he said. “And that would be a real shame.”
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La traduction est d'un ami Balthazar D'Apocalypso
j'ai remis les accents c'est tout, car mon anglais laisse à désirer heureusement j'ai beaucoup d'amis bilingues...
je vous donne aussi quelques extraits d'échanges à ce sujet
Balthazar d'Apocalypso
6 août, à 14:53
Quand tu penses que les États-Unis n'ont jamais eu de ministre (secrétaire) de la culture, ça en dit long. Je t'embrasse très fort ainsi que ton ami, et je te fais la traduction ce soir sans problème,
Bisous
Nathalie Feyt
7 août, à 08:18
Prends ton temps je suis encore un peu entre deux eaux...
Merci.
Tu sais les ministres même quand ils ont un nom ne peuvent ou ne veulent pas changer grand chose... ils gèrent...
La photo de l'article me fait penser à Pipo Delbono (que nous sommes allés voir en Avignon) ou à ce tant regretté Fellini,
et là avec un autre ami avec qui nous étions syncopés par les réformes pénitencières annoncées au cœur de l'été....
Olivier Steiner : -"Cette conne d'Alliot marie va équiper les prisons de couvertures et draps indéchirables, ainsi les prisonniers ne pourront plus se suicider. Ben, oui m'dame, vous avez trouvé la source du pb, bravo!
18 août, à 19:56 ·
Nathalie Feyt : -et les co-détenus auront la responsabilité d'être leur psy, en échange d'heures de parloir et d'heures de travail ; les suicidaires les désespérés auront en plus un mouchard un maton assistant, bientôt on va leur demander d'être autant motivé à la paix en soi et à une vie bio que le directeur de leur prison, avec un stage de formation pour trier leurs ordures et comment participer à l'évolution de l'entreprise en donnant des idées d'innovation...
l'humain devenu un accessoire à jeter
20 août, à 08:14 ·
Olivier Steiner : -tu as raison Nathalie, et toutes ces trouvailles viennent d'un ministère donc on peut imaginer qu'ils ont les meilleurs conseillers, spécialistes, etc... La réalité, le résultat est affligeant...
20 août, à 14:50
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Sécurité maximum et un rôle de vedette/star
(c'est une allusion à la controverse ici qui a fait beaucoup de bruit aux USA, sur la volonté d'Obama de fermer la prison de Cuba, Guatanamo, et de ramener les prisonniers, dit terroristes, sur les terres américaines dans les prisons appelées " Maximum Security Prisons". Cela a créé la frayeur du peuple Américains et du coup une absence totale d'adhésion de la part des sénateurs des deux partis, refusant du coup le budget dont on a besoin pour le faire. Cet article du New York Times est aussi une provocation du public américain montrant des grands criminels, des "terrorists", habillés en femmes, et lâchés libres dans le public comme le loup dans la bergerie. Voilà, pour donner un contexte et une part de l'humour noir du journal)
Photo: "Alice au pays des merveilles, un essai théâtral sur la fin d'une civilisation" est adapté d'une façon libre sur le chef d'œuvre de Lewis caroll.
Volterra, Italie - Dès que le son retentit en cha-cha-cha, les hommes commencent à danser(il n'y a pas de différence en anglais entre le passé simple et l'imparfait, doncle traducteur a improvisé).
Portant des costumes bizarres/extravagants avec des chapeaux démesurés et des perruques, et des bottes avec des talons de 15 cm, provenant d'un magasin Milanais fréquenté par les drag queens (travestis), ils(ça peut être aussi bien elles, l'anglais est neutre au pluriel) se pavanent et racolent.
Mais cela n'était pas une distribution d'acteurs ordinaires. Les artistes de scène sont des criminels condamnés entre 5 ans de prison ou à perpétuité, dans cette prison à sécurité maximum pour des crimes aussi variés que vol à main armée et meurtre.
"Le Théâtre, c'est surréel, "tout est fiction"commenta (l'air songeur) un détenu, Dorjan Cenka, d'origine albanaise . Habillé entièrement de blanc avec des lèvres rouges en forme de cœur, monsieur Cenka était en train d'essayer son costume pour le tout dernier spectacle par la compagnie della Fortezza, la companie de théâtre nommée d'après la forteresse de l'époque Médicis qui abrite la prison Volterra ou les condamnés sont emprisonnés. Cela serait sa première fois sur scène et il avouait (confessait) être un peu nerveux (trac). "Je suis timide, je n'aime pas parler en public", disait-il. Avec un balancement de ses hanches, il fit bruire sa robe de l'époque Marie-Antoinette, la perruque poudrée sur sa tête chancelant. "Je fais cela pour depasser mes résistances/ limites".
Le spectacle en cours, "Alice au pays des Merveilles, un essai théâtral, sur la fin d'une Civilisation" - est librement adapté du chef d'œuvre de Lewis Caroll, mais le texte mélange ensemble des soliloques provenant d'autres auteurs, dans le cas présent : Shakespeare (principalement Hamlet) mais aussi Genet, Pinter, Tchekhov et Heiner Muller.
C'est une performance intellectuelle difficile et stimulante (challenge) qu'Armando Punzo, le directeur de la compagnie, appelle une "tragédie de pouvoir" dans laquelle les caractères essaient de se libérer (s'échapper) des rôles imposés sur eux par les auteurs dramatiques. Dans le spectacle, il joue le rôle de Caroll, et une journée d'une chaleur accablante, la semaine dernière il était en train d'ajuster des chaines autour de son cou qui l'attacheront aux barres de la prison pendant une scène. " En dessous c'est tout ce que nous sommes tous en prison, si vous pensez que nous passons nos vies à l'intérieur d'un rôle",disait Monsieur Punzo." Cette condamnation est (com)prise a son extrême en prison".
Monsieur Punzo, qui travaillait avec des troupes d'avant-garde avant son travail a Voltera, a choisi de vivre sa vie de l'intérieur. Pour les 21 dernières années, travaillant 5 heures par jour, 6 jours par semaine, il a construit un répertoire difficile/stimulant (challenge) pour la compagnie, comprenant (inclus) des pièces basées sur des travaux de Brecht, Peter Handke et même le conte de Pinocchio. Environ 50 détenus sont engagés de façon régulière, certains comme acteurs, d'autres derrière les rideaux.
Monsieur Punzo disait qu'il n'a jamais été "conduit/inspiré par des notions d'assistance psychologique, ou de thérapie ou bien de réforme sociale, ça a toujours été a propos du théâtre". Il ajouta, " il ne s'agit pas de donner aux détenus une sortie ou une recréation. C'est du boulot (travail)."
Ce que le programme a donné (reussi/offert), en tout cas, c'est construire un respect de soi-même, et un amour de la scène.
Mimant comme de tenirr un crâne dans sa main, Antonimo Mammino disait que quand il joue la partie de Hamlet, comme il le fait dans ce spectacle, il se sent comme le caractère/personnage. Pendant la journée, il est un ouvrier des sanitaires, nettoyant les toilettes, et dans la soirée, il répète son rôle et il dort dans la prison. ( la prison et les détenus ont refusé de nous donner les infos sur les crimes perpétrés par les prisonniers et la durée de leurs peines.) Une fois qu'il aura purgé sa peine, il disait qu'il veut que ses papiers d'identité mentionnent comme profession "acteur". " Le théâtre vous rentre dans le sang, et après vous ne pouvez plus faire sans," disait-il.
Après plus de 20 ans, " la compagnie en est venue a représenter/ faire partie de l'histoire de cette prison, qui a grandi avec", disait Maria Grazia Giampiccolo, la directrice de la prison Volterra depuis 2003, qui aussi fait tourner un restaurant de cuisine fine (gourmet). " Ce qu'ils font c'est du vrai théâtre. Ca n'est pas juste une activité pour detenus, mais du bon théâtre."
Si l'Italie a 205 prisons, a peu près la moitié ont un programme de théâtre, mais aucune n'est aussi célèbre que la compagnie della Fortezza, qui a gagné certains des awards/ prix du théâtre les plus prestigieux." ça a été une très grande réussite/succès" disait Franco Quadri, un critique de théâtre du journal quotidien romain La Republica et fondateur du prix Ubu, un prix nationnal de théâtre que la compagnie a gagné deux fois pour meilleur spectacle. " Le public va dans un plein delire/ exaltation" disait-il.
Les productions de la compagnie peuvent prendre des années pour prendre leur forme définitive. Il n'y a pas d'auditions. Les acteurs grandissent dans leur rôle, le créant avec monsieur Punzo à travers nombreuses répétitions. Bien qu'"Alice" a fait ses débuts cette semaine, monsieur Punzo disait que le spectacle était encore un travail en cours (en progrès).
La gloire/renommée/celebrite de la compagnie della Fortezza résonne à la fois à l'intérieur et en dehors des murs de la prison.
L'Ophelia d'"Alice", François Kanoute, trilingue au parler délicat, ancien joueur de tennis, a demandé d'être transféré à Volterra afin qu'il puisse participer au programme. " Chacun sait que c'est le lieu pour faire du théâtre", disait-il.
Jamel Soltani, de Tunisie, récemment a eu un rôle principal/vedette dans un autre spectacle coproduit par Carte blanche, l'association qui fait rouler les activités théâtrales dans les prisons, dirigée par Monsieur Punzo. Ce spectacle, "Elisabetta et Limone", fut en tournée à Naples, ou Mr Soltani dormit dans une prison locale. Il est maintenant dans un programme travail-libération et pourrait être dehors durant le journée, mais il préfère passer ses journées en prison, travaillant sur son rôle dans "Alice". " Je sacrifie ma liberté. Je devrais être dehors, mais je choisi d'être là," disait-il. "Les gens me disent que je suis fou, mais je suis un acteur."
Le rêve de Mr Punzo est de créer un compagnie solide/stable avec un répertoire, avec une saison d'hiver et un théâtre permanent, ce qui lui permettrait de payer les acteurs. Mais cela touche d'autres législations et demanderait des accords des ministères du gouvernement et des administrations locales, et le futur est encore incertain.
C'est en partie une question d'argent. La population des prisons italiennes recensée d'après les comptes de la semaine dernière, était de 63 710 dans des structures construites pour en contenir 43 000. La surpopulation rend difficile de subventionner et de mettre en place des programmes parallèles offerts aux détenus, disait une représentante du ministère de la Justice, qui n'etait pas autorisée a donner son nom.
La compagnie produit une nouveau spectacle chaque mois de Juillet dans le cadre du festival Volterra teatro, qui présente "du théâtre impossible, expérimental", disait Cinzia De Felice, l'organisatrice en chef du festival et l'épouse de Mr Punzo. Les spectateurs potentiels doivent faire une demande au ministère de la justice des semaines à l'avance pour une place à l'intérieur de la prison. La liste d'attente a tendance a être longue.
Plusieurs spectacles passés ont tourné à travers l'Italie, mais tous n'obtiennent pas l'autorisation. "Cela dépend de plusieurs facteurs", dont le temps qu'il leur reste à faire, le danger potentiel pour la société et d'une évaluation psychologique , disait Domenico Netti, un coordinateur avec l'association Carte blanche.
Il y a eu quelques problèmes dans le passé. Pendant une tournée en 1995, plusieurs détenus-acteurs ont été condamnés pour vol de banques entre les spectacles. Ils furent vite mis au ban par des collègues détenus et condamnés à plus de temps de prison. Depuis il n'y a jamais plus eu de performances criminelles.
Mr Punzo disait que les autorités de la prison font suffisamment confiance aux détenus pour leur permettre de construire des décors utilisant des tronçonneuses, ou des cordes pour les accessoires. "Nous expliquons aux gardes ce que nous avons besoin pour faire du théâtre," disait-il. " Les détenus savent que s'ils dépassent les limites, tout est fini."
" Cela tient un peu du miracle" ajouta Mr Punzo. Mais il ne prend rien comme allant de soi. "Juste une rafale de vent et tout cela pourrait s'effondrer", disait-il. " Et cela serait une vraie honte (vraiment dommage)".
mardi 18 août 2009
"on ne nait pas femme on le devient" La rentrée abrégée face au vedettariat...
"on ne nait pas femme on le devient" S de Beauvoir
La loi évolue et repousse ce principe indigne comme quoi la transsexualité est folie...
voir sur France Inter le quartier libre... Gilles Deleuze disait qu'on "n'a pas besoin d'un vagin"
Il y avait aussi la biblio de Luchini, cela vaut le détour... à la radio
La rentrée abrégée face au vedettariat...
L'article du Figaro
"Pluie de stars sur les planches de la rentrée 2009"
Armelle Héliot
17/08/2009
Le sagace Fabrice Luchini revient à l'Espace Pierre Cardin avec Le Point sur Robert. Crédits photo : Abaca
La rentrée théâtrale s'annonce sous les meilleurs auspices. Outre le spectacle d'Anne Roumanoff, qui ouvre les festivités, l'événement sera inévitablement la reprise de la célèbre Cage aux Folles.
Des festivals commencent et vous parlez déjà de la rentrée ? C'est qu'Anne Roumanoff, Bien plus que 20 ans , est d'attaque depuis le 6 août ! Toujours pétillante, elle a ouvert les festivités aux Bouffes Parisiens (01 42 96 92 42), sa maison… Et cette «rentrée» se poursuit avec le fin Pierre Notte, auteur très talentueux, trois ans durant secrétaire général de la Comédie-Française, et qui propose à partir de mardi, 18 août, Les Couteaux dans le dos, les ailes dans la gueule aux Déchargeurs (08 92 70 12 28).
La concurrence étant rude, les «torchons» se lèvent de plus en plus tôt… Comment faire ? On ne saurait, ici, citer chacun, les spectacles sont nombreux, divers, brillants *.
Le grand art du théâtre, ce sera sans doute L'Opéra de quat'sous, de Brecht, mis en scène par Robert Wilson, du 15 au 18 septembre au Théâtre de la Ville (Festival d'automne, 01 53 45 17 17) et le seul en scène de Georges Wilson, qui joue à partir du 16 septembre Simplement compliqué, de Thomas Bernhard, aux Bouffes du Nord (01 46 07 34 50). Ou, à partir du 24 septembre, Laurent Terzieff dirigé par Christian Schiaretti dans Philoctète, de Jean-Pierre Siméon, à l'Odéon (01 44 85 40 40). C'est du lourd, comme dirait le sagace Fabrice Luchini, qui, lui, revient à l'Espace Pierre Cardin avec Le Point sur Robert, mais pas avant le 22 décembre (0 892 707 705).
Plus léger, La Serva amorosa, de Goldoni, ou encore, évidemment, dans un tout autre registre La Cage aux folles. Irrésistibles, Cyrielle Claire et Marie Le Cam dans Grasse Matinée, de René de Obaldia, aux Petits Mathurins à partir du 9 septembre (01 42 65 90 00). Plus farcesque Les Insatiables, de Hanokh Levin, au Studio des Champs-Élysées avec Marianne James, Patrick Braoudé, Lionel Abelanski à partir du 4 septembre (01 53 23 99 19). Plus ambigu, Sentiments provisoires, plus caustique, Elles, de Jean-Jacques Vanier et François Rollin, à la Pépinière à partir du 24 août (01 42 61 44 16), comme Les Autres, de Jean-Claude Grumberg, aux Mathurins à partir du 18 septembre, avec Daniel Russo et Évelyne Buyle (01 42 65 90 00).
Michel Leeb, magistral huitième juré
Plus souriant, Les Hommes préfèrent mentir d'Éric Assous, à partir du 4 septembre au Saint-Georges,avec François-Éric Gendron et Ariel Wizman dans une mise en scène de Jean-Luc Moreau (01 48 78 63 47). Ce dernier joue dans L'Illusion conjugale à l'Œuvre, avec José Paul et Isabelle Gélinas, à partir du 22 septembre (01 44 53 88 88). Et José Paul met en scène Il est passé par ici, de Marc Fayet, avec l'auteur et Stéphane Hillel au Petit Théâtre de Paris dès le 1er septembre (01 42 80 01 81). Plus sérieux, à propos de la psychanalyse, Parole et Guérison, de Christopher Hampton, adapté et monté par Didier Long avec Samuel Le Bihan, Barbara Schulz, Bruno Abraham-Kremer au Montparnasse à partir du 2 septembre (01 43 22 77 74).
Plus cocasse, Les Diablogues, de Dubillard, avec Muriel Robin et Annie Grégorio, à partir du 8 octobre à Marigny (01 53 96 70 00). Déjà classique, Douze Hommes en colère, de Reginald Rose, avec Michel Leeb, magistral huitième juré, à partir du 8 octobre au Théâtre de Paris (0148 74 25 37). Pièce de théâtre et grand film aussi, Vie privée, de Philip Barry, qui inspira The Philadelphia Story (Indiscrétions), de George Cukor, adaptation et mise en scène de Pierre Laville avec Anne Brochet et Julien Boisselier, très bien entourés, au Théâtre Antoine (01 43 26 20 22). En solo, Michèle Laroque dans Mon brillantissime divorce au Palais-Royal à partir du 22 septembre (01 42 97 40 00) et, pour rire beaucoup, en groupe, Marie-Anne Chazel à la Michodière dans Goodbye Charlie, avec notamment Éric Laugérias (01 47 42 95 22).
Et plus tard, en automne, Nathalie Baye, Guy Bedos, Sami Frey, Jérôme Anger, Marie Laforêt et tant d'autres…
* Les informations complémentaires et reprises seront données au fur et à mesure et notamment sur le blog théâtre du figaro.fr.
Richard Berry bascule dans l'absurde
Dans Qui est M. Schmitt, un étrange coup de téléphone transporte le paisible personnage interprété par Richard Berry dans un univers proche de la folie.
Didier Bourdon dans la Cage aux folles
L'évènement de la rentrée sera la reprise de la célèbre pièce de Jean Poiret, La Cage aux Folles, au théâtre de la Porte Saint-Martin.
Marina Hands à nouveau dans Partage de Midi
Une œuvre immense, reprise au Théâtre Marigny quelques saisons après sa représentation à la Comédie Française
Sylvie Testud dans une comédie douce-amère
La pétillante comédienne partagera l'affiche de Sentiments provisoires avec Pierre Arditi et François Berléand.
Robert Hirsch, le retour
Ce grand maître de l'art théâtral sera l'interprète d'Ottavio dans La Serva amorosa de Carlo Goldoni.
La loi évolue et repousse ce principe indigne comme quoi la transsexualité est folie...
voir sur France Inter le quartier libre... Gilles Deleuze disait qu'on "n'a pas besoin d'un vagin"
Il y avait aussi la biblio de Luchini, cela vaut le détour... à la radio
La rentrée abrégée face au vedettariat...
L'article du Figaro
"Pluie de stars sur les planches de la rentrée 2009"
Armelle Héliot
17/08/2009
Le sagace Fabrice Luchini revient à l'Espace Pierre Cardin avec Le Point sur Robert. Crédits photo : Abaca
La rentrée théâtrale s'annonce sous les meilleurs auspices. Outre le spectacle d'Anne Roumanoff, qui ouvre les festivités, l'événement sera inévitablement la reprise de la célèbre Cage aux Folles.
Des festivals commencent et vous parlez déjà de la rentrée ? C'est qu'Anne Roumanoff, Bien plus que 20 ans , est d'attaque depuis le 6 août ! Toujours pétillante, elle a ouvert les festivités aux Bouffes Parisiens (01 42 96 92 42), sa maison… Et cette «rentrée» se poursuit avec le fin Pierre Notte, auteur très talentueux, trois ans durant secrétaire général de la Comédie-Française, et qui propose à partir de mardi, 18 août, Les Couteaux dans le dos, les ailes dans la gueule aux Déchargeurs (08 92 70 12 28).
La concurrence étant rude, les «torchons» se lèvent de plus en plus tôt… Comment faire ? On ne saurait, ici, citer chacun, les spectacles sont nombreux, divers, brillants *.
Le grand art du théâtre, ce sera sans doute L'Opéra de quat'sous, de Brecht, mis en scène par Robert Wilson, du 15 au 18 septembre au Théâtre de la Ville (Festival d'automne, 01 53 45 17 17) et le seul en scène de Georges Wilson, qui joue à partir du 16 septembre Simplement compliqué, de Thomas Bernhard, aux Bouffes du Nord (01 46 07 34 50). Ou, à partir du 24 septembre, Laurent Terzieff dirigé par Christian Schiaretti dans Philoctète, de Jean-Pierre Siméon, à l'Odéon (01 44 85 40 40). C'est du lourd, comme dirait le sagace Fabrice Luchini, qui, lui, revient à l'Espace Pierre Cardin avec Le Point sur Robert, mais pas avant le 22 décembre (0 892 707 705).
Plus léger, La Serva amorosa, de Goldoni, ou encore, évidemment, dans un tout autre registre La Cage aux folles. Irrésistibles, Cyrielle Claire et Marie Le Cam dans Grasse Matinée, de René de Obaldia, aux Petits Mathurins à partir du 9 septembre (01 42 65 90 00). Plus farcesque Les Insatiables, de Hanokh Levin, au Studio des Champs-Élysées avec Marianne James, Patrick Braoudé, Lionel Abelanski à partir du 4 septembre (01 53 23 99 19). Plus ambigu, Sentiments provisoires, plus caustique, Elles, de Jean-Jacques Vanier et François Rollin, à la Pépinière à partir du 24 août (01 42 61 44 16), comme Les Autres, de Jean-Claude Grumberg, aux Mathurins à partir du 18 septembre, avec Daniel Russo et Évelyne Buyle (01 42 65 90 00).
Michel Leeb, magistral huitième juré
Plus souriant, Les Hommes préfèrent mentir d'Éric Assous, à partir du 4 septembre au Saint-Georges,avec François-Éric Gendron et Ariel Wizman dans une mise en scène de Jean-Luc Moreau (01 48 78 63 47). Ce dernier joue dans L'Illusion conjugale à l'Œuvre, avec José Paul et Isabelle Gélinas, à partir du 22 septembre (01 44 53 88 88). Et José Paul met en scène Il est passé par ici, de Marc Fayet, avec l'auteur et Stéphane Hillel au Petit Théâtre de Paris dès le 1er septembre (01 42 80 01 81). Plus sérieux, à propos de la psychanalyse, Parole et Guérison, de Christopher Hampton, adapté et monté par Didier Long avec Samuel Le Bihan, Barbara Schulz, Bruno Abraham-Kremer au Montparnasse à partir du 2 septembre (01 43 22 77 74).
Plus cocasse, Les Diablogues, de Dubillard, avec Muriel Robin et Annie Grégorio, à partir du 8 octobre à Marigny (01 53 96 70 00). Déjà classique, Douze Hommes en colère, de Reginald Rose, avec Michel Leeb, magistral huitième juré, à partir du 8 octobre au Théâtre de Paris (0148 74 25 37). Pièce de théâtre et grand film aussi, Vie privée, de Philip Barry, qui inspira The Philadelphia Story (Indiscrétions), de George Cukor, adaptation et mise en scène de Pierre Laville avec Anne Brochet et Julien Boisselier, très bien entourés, au Théâtre Antoine (01 43 26 20 22). En solo, Michèle Laroque dans Mon brillantissime divorce au Palais-Royal à partir du 22 septembre (01 42 97 40 00) et, pour rire beaucoup, en groupe, Marie-Anne Chazel à la Michodière dans Goodbye Charlie, avec notamment Éric Laugérias (01 47 42 95 22).
Et plus tard, en automne, Nathalie Baye, Guy Bedos, Sami Frey, Jérôme Anger, Marie Laforêt et tant d'autres…
* Les informations complémentaires et reprises seront données au fur et à mesure et notamment sur le blog théâtre du figaro.fr.
Richard Berry bascule dans l'absurde
Dans Qui est M. Schmitt, un étrange coup de téléphone transporte le paisible personnage interprété par Richard Berry dans un univers proche de la folie.
Didier Bourdon dans la Cage aux folles
L'évènement de la rentrée sera la reprise de la célèbre pièce de Jean Poiret, La Cage aux Folles, au théâtre de la Porte Saint-Martin.
Marina Hands à nouveau dans Partage de Midi
Une œuvre immense, reprise au Théâtre Marigny quelques saisons après sa représentation à la Comédie Française
Sylvie Testud dans une comédie douce-amère
La pétillante comédienne partagera l'affiche de Sentiments provisoires avec Pierre Arditi et François Berléand.
Robert Hirsch, le retour
Ce grand maître de l'art théâtral sera l'interprète d'Ottavio dans La Serva amorosa de Carlo Goldoni.
lundi 17 août 2009
Rénovation Comédie Française en 2011, la remplacer par un chapiteau place du Palais-Royal ou aux Tuileries. Affaire à suivre.
"L'une des solutions envisagées seraient d'installer un chapiteau place du Palais-Royal ou aux Tuileries. Affaire à suivre."
Il y a des phrases des photos des images qui vous mettent dans un état de mensonge...
un état de jeu d'entre deux : conscience instinct inconscient créativité inspiration
de rêverie assistée ou pas... par l'alcool ou autre...
Ces expédients sont comme pour des sauts à l'élastique, le stress, la mise au défi, mais il faut des répétitions et des représentations
l'accélération la vitesse toujours synonymes d'amélioration des records, addictives d'enfermement vers la fuite et non pas le devenir
je rêve ce matin d'un être transformé d'un non être qu'on aurait le temps de voir se démultiplier en ralentissement comme l'éclosion d'une fleur ou la poussée à un monde d'une germination
et s'il y avait des records d'immobilité de mise en apesanteur lenteur malgré le principe d'Archimède...
Comme certains danseurs ou artistes de cirques rénovés.
Je reviens de Normandie Rouen Honfleur Le Havre,
d'un pont américain sur l'estuaire de la Seine
Merci à vous tous de vos souhaits... forces indistinctes et groupées et de substitution
à l'incompréhensible.
Le quotidien avec l'autre l'acceptation d'un autre qui soit (au moins un) dans chacun.
Un et plusieurs : l'enfant sauvage, le plouc, le timide , l'élitiste, le distingué, l'homme la femme le vieillard, le travesti, l'idiot, le fou, le chercheur, le casanier, le dormeur
un moins les sept nains, les sept pêchés capitaux, le tout et son contraire au fur et à mesure des jours chacun a sa page blanche
Une foule de possibles des temps de soi à chacun et à l'autre et à chaque moment qui n'est pas forcément une répétition ou à contrario une aventure de l'impossible...
jeudi 13 août 2009
POESIE c'est pas souvent !
ces trois photos sont de nos vacances dans le Lot :
la cascade de Hautoire, le château de Hautoire, un arc en ciel là en Dordogne dans les champs derrière la maison de mes parents... à 5 KM des Eyzies de Tayac
C'est un hasard de blog en blog de bouteille jetée à la mer en insert de chauds et de froids
je suis arrivée là et j'ai choisi ces quelques mots en pensant aux absents amis instants mémoires espoirs foi,
première note de poésie d'Olivier Py, une citation sur le blog d'Érica
il y a des blogs qui ressemblent à des personnes singulières, avec qui on aimerait converser à l'aube ou au couchant, échanger de longues lettres d'exilés...
CITATION : OLIVIER PY : LE POÈTE
"Le poète devient en quelques heures le prophète et le héros qui peut répondre à tous les désarrois du temps et à toutes les inquiétudes éternelles. Il sort de son rôle de contradicteur et d'exilé, il n'est plus excentrique, il est le centre. On remet dans ses mains le pouvoir suprême de changer le monde, on laisse son théâtre agir sur le réel et non plus sur le symbolique. Le pape lui-même vient lui demander conseil. Lui seul est à même de donner ce qui est plus précieux que l'égalité sociale, le sens de la vie." (Olivier Py, Illusions comiques, Actes Sud - Papiers, 2006)
CONCÉDER L'OR ET LE BLEU
de Éméric de Monteynard
Contempler
Lentement
Le temps qui déboule
Et le fait
Qu'on fait corps
Et puise à ce qui pousse
Et l'aboulie
De l'eau
Bien avant qu'on la brise
Tous les mots
Qu'on écime
Et ces faits qui
S'essoufflent
Contempler
Lentement
Le temps qui déboule.
------------------
Il est des lieux
Où le temps
Nous éclaire
Où massives
Les pierres
Se taisent
Où le cœur
À l’étroit
Entend
S'ouvre
Et compose.
---------------
J'en appelle au silence
Aux semis
À l'enclos
Au corps appesanti
J'en appelle
À la chair
Qui veille et qui résiste
J'en appelle au toucher
Que j'enserre
À l’abri
À ses eaux
Dans la main
J'en appelle à l'éclat.
mercredi 12 août 2009
Analogies-pense-bêtes
Il m'est venu plusieurs sujets
je vous les esquisse avant qu'ils ne m'échappent
La rentrée au théâtres de L'Oeuvre avec les 2 Michel Duchaussoy et Aumont, à l'Odéon avec Olivier Py et Michel Fau, au Rond Point avec Bashung (comme tu me manques) au Lucernaire avec Philippe Person, les programmes de l'été à Paris, pourquoi n'y suis-je pas encore allée
les autres spectacles que j'ai vus à Avignon
la vidéo au théâtre, occurrences sur le rythme d'un spectacle
le voyeurisme- Face bouc (Face Book) et les autres... et au théâtre ex : Pippo Delbono
le partage des confidences sur l'intimité...
un spectacle MINISTÈRE
la frustration : ex : le régime alimentaire en permanence ou le yoyo
les animaux de compagnie, les animaux à l'origine de toutes les épidémies : la vie nous aligne sans arrêt contre les mêmes "murs" allusion au "Fesses de bouc" que j'utilise... autant les aménager
qu'est ce qui fait un bon roman dont on ne peut quitter le fil , exemples...
Pennac à la radio qui part sur le sujet de ses préférences l'analogique aux synonymes...
comme je suis d'accord souvent avec cet homme là...
je vous les esquisse avant qu'ils ne m'échappent
La rentrée au théâtres de L'Oeuvre avec les 2 Michel Duchaussoy et Aumont, à l'Odéon avec Olivier Py et Michel Fau, au Rond Point avec Bashung (comme tu me manques) au Lucernaire avec Philippe Person, les programmes de l'été à Paris, pourquoi n'y suis-je pas encore allée
les autres spectacles que j'ai vus à Avignon
la vidéo au théâtre, occurrences sur le rythme d'un spectacle
le voyeurisme- Face bouc (Face Book) et les autres... et au théâtre ex : Pippo Delbono
le partage des confidences sur l'intimité...
un spectacle MINISTÈRE
la frustration : ex : le régime alimentaire en permanence ou le yoyo
les animaux de compagnie, les animaux à l'origine de toutes les épidémies : la vie nous aligne sans arrêt contre les mêmes "murs" allusion au "Fesses de bouc" que j'utilise... autant les aménager
qu'est ce qui fait un bon roman dont on ne peut quitter le fil , exemples...
Pennac à la radio qui part sur le sujet de ses préférences l'analogique aux synonymes...
comme je suis d'accord souvent avec cet homme là...
lundi 10 août 2009
Laval de Cère dans le LOT, notre Gite
Comme cela on aurait pu y rester plus longtemps dans ce Lot là, à Laval de Cère
dans notre chambre d'hôtes
|
Clint Eastwood a-t-il vraiment changé ? Par Philippe Person/autres blogs défoulatoirs...
Philippe PERSON
Un article d'une platitude et d'une fatuité intellectuelle d'un certain Philippe Person sur Clint Eastwood, qui ne nous apprend rien sur les choix et/ou opinions politiques de Clint Eastwood
c'est un homonyme à Philippe Person , l'homme de théâtre, que je vous, que nous, que vous connaissez par ce blog, très bien...
Celui-là est comme certains philosophes toujours à la recherche soit des années 70 soit d'une polémique attrape tout public et je me suis laissée prendre. Il écrit bien ceci-dit surtout à l'étranger comme chante Mireille Mathieu mais le plus drôle c'est qu'il semble comme jaloux de tout ce qui s'appelle succès, grand succès.
Je ne le recopie pas IN EXTENSO...
Je voudrais rectifier car ce n'est pas du tout juste d'assimiler les deux Philippe Person, le dramaturge français n'a rien à voir avec le critique de cinéma....
En plus je me demande même si ce n'est pas toi Philippe qui m'a passé les premiers DVD de ses plus vieux films... à Clint Eastwoodt
Car vous verrez sur un blog d'aficionados plus francofrançais réactionnaires, des réactions d'assimilations...
« Philippe Person est un dramaturge français contemporain. A défaut de rencontrer un large public, ses pièces bénéficient d’un succès d’estime. » HA ! HA ! HA ! HA ! HA ! ROFL ! Tu m’étonnes qu’il déverse son fiel sur le grabd Clint. Insecte ! « Aller, dépèche-toi de passer ta tête là-dedans Person !»
c'est le même registre que certains films "gores" plus extrêmes tu meurs, alors on ne s'en fout pas pour moi, quand même des vérités ?
et j'ai une profonde envie désespérée sensible une propension à me laisser mourir sur tige, quand je vois entends lis cela
cela déclenche donc la même violence...
C'est en lisant de tels blogs que j'ai envie d'arrêter tout de suite d'aimer
de continuer à écrire sur ces supports
la pluralité toute la pluralité...
l'écriture d'autres journalistes blogueurs tjrs sur le même sujet
l'écriture d'un humain sur le blog de Guy après avoir vu un des spectacles du Philippe Person que nous connaissons ici
l'écriture de l'intellectuel cinéphile est quand même plus élégante, non ? Quoique !
"Au fond, le malentendu d’Eastwood avec la critique se poursuit : jadis extrémiste raciste, le voilà maintenant, à son corps défendant, porteur de valeurs universelles humanistes. Or, où est la fable humaniste dans le destin brisé de la boxeuse de Million Dollar Baby ? Au contraire, Eastwood délivre un message ambigu : qu’importe les coups reçus, puisqu’elle est allée « au bout de son rêve ». Dans la description peu flatteuse de la famille de son héroïne affleure également la haine des pauvres, si typique des « anarchistes de droite (2) ». Elitaire et antipopulaire, Eastwood n’a vanté que les extrêmes, marginaux ou « aristocrates », délaissant les autres, ceux qui se laissent duper par les politiciens ou les bureaucrates et, pis encore, qui n’ont pas la volonté d’user de leur « liberté ».
Il ne s’est jamais confronté
aux réalités de son temps "
***************************************************************************
Je reprends la plume !?
Écrire jouer ne peut-être pour moi un défoulement...
faudrait-il revenir au temps des duels... à la première goutte de sang,
ah sombre monde qui sombre de tous temps et tangue sur sa vieille coque avec toutes ces noix, à l'intérieur, quel ramdam, sans fin et pourtant de mourir nous en finirons tous ? seuls et nus.
Vanités !
"être ou ne pas être"
salut à toi, Philippe, si tu passes par là...
Suite Avignon, comment supporter la solitude, lecture : Douglas Kennedy, cinéma : JOUEUSE, ADIEU GARY et Jean-Paul ROUSILLON
ces 2 dessins japonais, petites pochettes me font penser à Mme Butterfly
2 dessins rapprochés de notre petite nièce
une carte postale reçue de Rome, que je vous aurais bien envoyée
Pourquoi scanner ces images peu ou pas vraiment culturelles...
parce que j'écris non pas seulement pour l'écriture
non pas seulement pour le culturel mais surtout pour ne pas se désespérer
résister comme disait Pascal(le philosophe) à rester seulement dans sa chambre et vaincre les tristes revanches
qui écaillent ne se cicatrisent pas marquent la peau de chagrin du passé.
Des larmes pas versées et qui devraient grâce au "culturel" se verser se dire se dissiper comme la rosée dans les paysages les plus verdoyants...
Il faut s'appesantir sans être complaisant pour enfin flotter ne pas tomber comme une pierre à la surface de l'océan sans fond de la réalité, pour ne pas devenir des monstres.
J'ai lu sans interruption le bouquin, un bouquin oublié trouvé par hasard dans un gîte de nos vacances, sur la double vie, de Douglas Kennedy : L’homme qui voulait vivre sa vie.
Un roman de vacances, quelle jouissance ! cela et deux très bons melons au porto et un baba au rhum(en fait 2babas avec plein de RHUM) dans un restaurant du 10 ième appelé : LES CHARBONNIERS, la veille un autre restau kabyle dans le XVème une tagine et une salade d'orange et un vin rouge marocain d'une douceur semée d'épices... comme notre conversation avec mon Chéri.Les Chéris tous les Chéris à partir à penser à celui de Colette, les amours sont aussi un peu forcément beaucoup perverses, cruelles.
Les vacances ne s'éteignent pas facilement
Mes meilleurs spectacles du In et du Off
IN Sous l'oeil d'Oedipe : Bonnaffé avant tout... et Pippo Delbono, La Menzogna : allons allez je suis prête à discuter et à affronter toutes les polémiques
Words words words, un spectacle difficile sur Léo Ferré et qui me reste ancré et qui a resurgi comme le plus le mieux
Au bord de l'eau : Yves Hunstad et Eve Bonfanti
ces spectacles je les fais resurgir, car mon théâtre ma singularité ma chambre désormais en est tapissée, les autres spectacles du OFF que j'ai intégrés en quasi totalité dans mon matelas de plumes, les clowns blancs russes : WHITE SIDE STORY,
la danse : Rien que cette ampoule dans l'obscurité du théâtre de Georges Appaix
Le théâtre des Doms , lieu de la culture belge : "L'héroisme aux temps de la grippe aviaire" de Thomas Gunzig.
Les spectacles que j'ai détestés...
dans le IN
ISRAEL GALVAN :El final de este estado de cosas, redux
dans le OFF au Théâtre belge... des DOMS : Hamelin
mais je ne suis pas du tout prête à assumer les réactions opposées
les haines comme les amours ne s'expliquent pas entièrement et ils doivent se fondre, comme la rosée... devant d'autres confrontations devant d'autres connaissances et jouissances et félicités
les haines comme les amours révèlent un intérêt
je crois qu'avant tout je me mets en vieillissant à refouler à rejeter l'univers macho mégalo qui m'a tant attiré et meurtri, et puis j'aime tout simplement mieux le sensuel des danses arabes que le sexuel du flamenco, cela me fatigue.
Quant à Hamelin c'est grotesque.
J'ai commencé à crier en sortant, à parler d'entourloupe, d'objet scandaleux, pour le théâtre surtout...
je n'ai jamais enlevé le courage à créer un spectacle sur ce texte et ce sujet, mais ce côté on est au dessus de toutes les émotions mais on sait faire, regardez-nous... m'a interloqué
et en fait je parlais fort et à côté assis il y avait le metteur en scène ou un ami des comédiens qui a dit en se tournant vers nous, j'avais senti un moment comme une écoute très présente, allez-y, on se croirait "au masque et la plume",
compliment ou critique sur ma prétention à donner comme ici un tel avis ?!
Et comme disent les critiques quand ils donnent leurs avis, leurs coups de griffes et leurs colères, "je vais me faire des amis..." ces spectacles ont fait la UNE et affichaient complets non stop...
***************************************************
CINÉMA
J'y suis enfin retournée pour commencer par le dernier Woody Allen, car il me réconcilierait avec le cinéma après la dernière visite vision d'ennui sur
Jeux de pouvoirs Réalisé par Kevin Macdonald. C'est long et clinique... Un film blanc (!) à blanc sans action ni suspense, tout est bien fait bien joué et cela ne décolle pas...
Avec Russell Crowe, Ben Affleck, Jason Bateman ...
Et l'effet attendu fut remarquable, un film de thalasso, d'humour de regain à vivre avec des acteurs époustouflants Whatever works
Par contre je n'ai pas du tout accroché (quel terme) à BANCS PUBLICS (quel ennui, et pourtant question acteurs et puis j'ai aimé toutes leurs précédentes comédies... je préférais regarder le public, dont certains très étranges à mes yeux car secoués d'éclats de rire incessants)
et beaucoup plus pour tout le film à JOUEUSE(pour les acteurs immenses, le sujet l'épaisse solitude qui entoure les personnages, la relation de soi à soi dans un couple assez ordinaire, le rythme et le déroulement : un peu attendus, mais je n'ai pas envie de chercher des noises à ce premier film...) et ADIEU GARY ( je suis une fan inexplicale de Monsieur Bacri, et j'aime l'esthétique le rythme la lenteur du film, j'en oterais quelques facilités mais il y a tant d'âpretés et de difficultés d'abordées, et ce sont là aussi des gens ordinaires, ni vus par Ken Loach ou Guediguian
Et puis des personnes grands acteurs de théâtre nous ont faussé compagnie pendant l'été, ils en ont profité pour mourir... le plus discrètement possible
Jean-Paul ROUSSILLON
... -toi, tu l'aimais beaucoup !
-oui je l'aimais beaucoup.
Il était extraordinaire, je me suis surprise à le regarder jouer au théâtre et à ne plus voir que lui...
C'était aussi un metteur en scène. Il était au dessus toutes les séparations étriquées théâtre privé/ public, théâtre/cinéma, j'ai eu besoin de lui, de la savoir au nombre des acteurs rares encore vivants...
samedi 8 août 2009
De retour : AVIGNON, ST CERE, tout d'abord la Compagnie Philippe Person et l'Opéra Éclaté... "voilà, c'est fini"...
Aquoibonistes, je suis de retour. A quoi servent les vacances si elles ne sont pas l'occasion de voir, quelle serait sa vie autre et ailleurs. Un aperçu partiel qui vous donne comme l'envie, au retour d'élargir les voies qui sont celles du passé, marqué et marquant à partir juste là, de ce changement de décor et de fond et de distribution. Immédiatement comme attendre un miracle.
Au retour, les discussions, les images plein la tête et le cœur vous amènent à résister mieux à accomplir, à renouer, à vous relier passeuse et passante à d'autres écueils, accueils..
A Avignon j'ai vu, nous avons vus, nous étions quatre du théâtre IN et OFF, de la Danse et un One man show...
A Saint-Céré et dans plusieurs lieux environ, nous étions deux, et nous avons écouté et vu de l'Opéra : la Flûte enchantée et la Traviata et une création Cabaret music-hall : Berlin des Années 20 mises en scène ô combien réussies éblouissantes, de l'Opéra Éclaté d'Olivier Desbordes et Éric Pérez .
La semaine passée, celle du retour à la réalité : bureau voir désert, nous nous sommes querellés enterrés, nous étions fâchés de nous retrouver dans notre étroit quotidien ;
et cette fin de semaine, depuis vendredi soir, nous sommes bien, comme déployés quelque soit la terre même urbaine mégapolesque, terre d'achoppement et non d'enlisement. Ce n'est pas encore la Rentrée : tant mieux, nous repartirons, nous pourrons attendre et nous entendre...
À tous les comédiens apprentis amateurs et autres... je vous en prie allez à St Céré voir de près comment l'Opéra se fait se chante et se joue, et vous serez surpris par une qualité d'écoute un amusement et une profondeur à jouer en choeur en collectif, rare si rare dans les distributions de théâtre. Les chanteurs sont comme transfigurés par le bonheur d'avoir à chanter dans un aussi beau lieu devant un public (même si pour la majorité, ce public, ce sont de beaux petits vieux sensibles élégants riches ou un peu moins riches. Les places sont de deux catégories, les moins chères sont à 25 voir 34 EUROS, dans des sites naturels extérieurs, châteaux, intimes et beaux tels les château de Montal et de Castelnau ou à l'Usine, le théâtre de St Céré, donc installé dans un ancien entrepôt de St Céré.
Les chanteurs est-ce le fait de chanter et d'écouter de tous leurs sens ne sont plus des divas égocentriques mais des artistes meneurs de rêves par contre au théâtre quelquefois...
Mais revenons au théâtre que j'aime avant tout, pour tous spectateurs et public averti, voir connaisseur, le succès grand et généreux de la Cie Philippe PERSON avec : Beaucoup de Bruit pour Rien, à Avignon. La pièce avec ses acteurs fut comme renouvelée réveillée telle une belle au Théâtre dormant. Philippe Person l'a modifiée, dans sa longueur et sa mise en scène (depuis la précédente mouture représentée à Paris au Théâtre du Lucernaire) comme imperceptiblement : 5 minutes de plus, mais quel ensemble devenu pétulant d'intelligence et de joie multipliées. Le théâtre du Balcon devenait ainsi son lieu et son théâtre d'élection, son écrin de prédilection. Ah ! comme c'était beau bon et bien à voir, la salle était pleine, le public s'y pressait, les désirs de voir cette pièce en étaient ainsi plusqu'accrus de part et d'autre et c'était une communion d'espoir d'amour de chaleur et d'aboutissement, comme si tout pouvait recommencer depuis Shakespeare en passant par l'époque des années 50 aux États Unis jusqu'à nos jours, ici. Tous en sortaient comme réconciliés à l'autre sexe et à l'humanité.
ce qu'en dit la critique sur Artistik réso
"Beaucoup de bruit pour rien" au théâtre du Balcon à Avignon.
JEUDI, 23 JUILLET 2009 23:05 MORGANE GUIMIER THÉÂTRE - THÉÂTRE CLASSIQUE
Jusqu’au 31 juillet 2009.
Festival off d'Avignon.
Théâtre du Balcon.
En tournée en France à la rentrée 2009.
Philippe Person transporte la formidable comédie shakespearienne "Beaucoup de Bruit pour rien" dans les années 50 où les mots gaité et liberté prennent tout leur sens. Créée en 2008 au théâtre du Lucernaire à Paris où elle avait rencontré un large succès, la pièce vient distiller sa fraîcheur au théâtre du Balcon dans le cadre du Off d’Avignon pour le plus grand plaisir des zygomatiques.
"Beaucoup de Bruit pour rien", comédie écrite par Shakespeare en 1598 met en scène deux couples d’un côté les romantiques Claudio et Hero, de l’autre Bénédicte et Béatrice tout deux fervents opposés à l’amour à une époque où société rime avec superficialité.
Philippe Person plante très vite le décor, un rideau en toile de fond et deux fauteuils orange tournants dans lesquels les protagonistes s’isolent pour réfléchir, surprendre des conversations ou se faire conter fleurette… La véritable surprise de la pièce est évidemment le changement d’époque par rapport à la pièce originale. Philippe Person a en effet pris le parti de basculer l’intrigue dans les années 50, Claudio et Bénédict deviennent deux GI’s revenant de la guerre pendant que ces dames, Héro, Béatrice et Marguerite se libèrent des conventions et ne souhaitent que s’amuser.
Philippe Person souhaitait garder le génie du texte tout en le transposant dans une période d’insouciance où la jeunesse se sent libérée. Ainsi, Béatrice est l’image même de la femme féministe affichant des valeurs qui sonnent le glas de la soumission de la femme à son cher et tendre. Désormais, la femme aimera et choisira le parfait conjoint ou ne se mariera pas. Au milieu de ce joyeux charivari, Dom Juan, le frère de Leonato devenu invalide durant la guerre s’illustre comme l’homme torturé marqué par les années de combat, cette insouciance constante lui est insupportable et il cherche à assouvir sa vengeance en compromettant les plans de mariages entre Claudio et Hero. Philippe Person a opté pour une musique tiré d’un des films de David Lynch recréant une atmosphère lourde, à l’inverse les autres scènes virevoltent au rythme du rock et du swing entraînant les comédiens dans des chorégraphies délirantes.
Les comédiens Emmanuel Barouyer et Anne Priol incarnant Bénédict et Béatrice sont absolument réjouissants et leur présence sur scène en fait un gage de drôlerie assurée quitte à parfois laisser dans l’ombre leurs partenaires. Les amateurs de Roméo et Juliette version Baz Luhrmann reconnaitront la douce voix française de Claire Danes en la personne de Caroline Victoria alias Héro la virginale et ingénue fille de Léonato.
Philippe Person a réussit son pari, "Beaucoup de Bruit pour rien" est sans aucun doute un petit bijou et l'une des réussites flagrantes du Off !
Morgane Guimier.
Beaucoup de bruit pour rien
De William Shakespeare
Librement adapté par Philippe Honoré
Mise en scène Philippe Person
Avec Anne Priol, Caroline Victoria, Sylvie Van Cleven, Michel Baladi, Emmanuel Barrouyer et Olivier Guilbert
Du 8 au 31 juillet 2009
Tous les jours à 12h30
Renseignements et réservations 04 90 85 00 80
Théâtre du Balcon
38, rue Guillaume Puy
84 000 Avignon
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