lundi 30 avril 2018

Affiches de 10 films marquants : commence alors un jeu infini j'en ai retiré plus de 10 et du monde entier... Et alors vos séries préférées ? La Casa de Papel

Chaque jour sur FB, je le marque avec une affiche de film et je voudrais bien savoir quand j'aurais comme essoré mes souvenirs de cinéma, c'est plus important en nombre que j'aurais cru, presque comme une vie parallèle qui revient dans le détail avec seulement comme point d'ancrage : l'affiche. Je crois que ce serait pour moi si je perdais la mémoire comme des petits cailloux pour retrouver tout mon chemin...

Jour X/ 10

Challengé par Didier Duplenne

Je vais mettre chaque jour l´affiche d'un film qui m'a particulièrement marqué, sans besoin de commenter.
Je tagge celles et ceux qui likent, à eux de jouer le jeu s'ils le souhaitent.


La présentation de ce jeu, est de mettre l'affiche sans autre commentaire et de passer cet appel ce rappel à notre imaginaire, à d'autres voyageurs des réseaux internet, s'ils le désirent et pour le nombre de films qu'ils voudront. Bien-sûr ceux qui jouent avec moi choisissent des films qui en appellent d'autres et cela me semble comme inépuisable. On a plus de films que d'amis, on a plus vu de films que lu de livres. Régis Debray disait ce matin que le gout de la lecture avait été divisée par trois au profit de l'écoute et de la vision qui eux ont été multipliés par trois. 
Une de nos nièces m'a dit qu'elle avait remplacé les livres réels par les livres audio, et que dans les transports elles les écoutait, déjà parce qu'ils étaient lus par d'excellents comédiens. Ainsi on pourrait substituer sa voix intérieure, sa vie réelle en version intégrale, par les spectacles qu'on voit comme d'autres les voyages qu'ils font dans d"autres pays; à leur vie de reste... à leur base. Imaginez un seul instant disait Françoise Fabien sans bagages culturels...
C'est comme un vertige, certains films évoqués sont irrésistibles et l'on n'arrive pas à se taire, à ne pas déposer de commentaires.
J'en ai encore 22 en réserve aujourd'hui :
23 je viens de rajouter un film d'animation, allez 24 car j'oubliais les Indestructibles et Wallace et Gromit et l'Ile aux chiens et le mouton...et Babe ....
là ce sont des touches légères mais je n'ai pas encore cité Bad Lieutenant,
Le mépris, India song,  Hiroshima mon amour, Le dernier métro, Domicile conjugal...
c'est incroyable ce qu'on lit vite et intensément quand on parcourt on embarque pour un film...
Le phénomène des séries pourquoi fonctionne t'il si bien parce qu'il nous attache plus profond, nous embarque plus loin, pour plus de temps.
sur FB j'en ai parlé d'une... La Casa de Papel


Comment résister ? tout y est même Almodovar et son amour des femmes... les personnages sont tous attrayants, attachants, même les moins, les plus pervers, personne n'est cadré bon ou méchant. Mon compagnon après avoir vu 10 épisodes avec moi a dit STOP, y a t'il une jalousie des amours passagères, addictives, de la série plus encore que celle des films, des acteurs, lorsque vous montrez trop que vous aimez ? cet agacement ne serait-il pas une nouvelle variation de la jalousie, vous savez quand on "casse" votre film et à la fin, cela évolue toujours de la même façon, on va au ciné tout seul, on regarde ses programmes dans une autre pièce, on écoute sa musique etc... alors qu'à l'origine on s'était reconnus pour avoir des goûts communs. Ma mère est totalement comme cela, après toutes ces années, elle n'aime plus rien de ce que j'aime, ne lit pas, ne regarde aucun film "moderne" et même dans les goûts alimentaires me poursuit : "écoute-moi tu devrais achèter un artichaut..." Et moi la semaine d'après : j'ai pensé à toi, j'ai mangé un artichaut et quand elle entend mon ton mi figue-mi raisin, tu ne l'as pas bien fait cuire, il ne faut pas les mettre à l'auto-cuiseur et puis je t'ai dit cela en passant,mais tu n'étais pas obligée.. j'entends derrière ses mots son amusement... Ça ne va jamais ! 
Mon compagnon, c'est plutôt parce que le dimanche, il y a les matches de foot et bien lui en a pris, car le match Guingamp PSG était passionnant... le PSG a failli perdre... 


avec l'incommensurable Michael Lonsdale, eh oui on dirait presque Star Wars j'y allais au Prado à Aulnay sous bois avec mon père seulement, ma mère détestait, plus rien d'autre n'existait au monde, quelle intacte sensation.


Nathalie Feyt pourquoi ai-je tant aimé le cinéma italien car il m’a fait aimer l’Italie passionnément. Je suis allée en Italie jusque dans le Sud parce que j’avais vu des films des pièces de théâtre et lu des livres et entendu des chansons italiennes qui me sont devenues comme familières : o bella ciao. Le christ s’est arrêté à Eboli... Pasolini Erri de Luca ....Paolo Conte et puis c’est l’Opera italien que j’aimais le plus petite avec ma grand-mère

Très dérangeant... mais avant de changer le monde il faut être dérangé dans ses rêves et ses à priori que l'on veut imposer aux autres.


le film qui m’a aidé à les comprendre et a accepter ma déploration quand j’ai aimé des hommes qui préféraient des hommes... et Marcelo Mastroianni capable de tout jouer intensément avec légèreté. La scène sur la terrasse, de la
cueillette des
draps une
 des plus belles scènes de cinéma pour moi. La chanson de Brassens les passantes aussi a été un bon remède comme
l’île aux chiens dans un sens...
« sans besoin de commenter » oui c’est bien l’énoncé mais moi j’ai besoin d’écrire comme de parler chaque jour et beaucoup plus que de faire du « fitness »


Heureusement ce film ressort  et Philippe Rouyer critique du Cercle-émission de Canal + cinéma- avec Marie Sauvion, il adore ce film, il l’a commenté et présenté au "tableau" du Cercle en précisant qu’il était quasi impossible de voir Mischka sans pleurer, émission où l’invitée était l’étonnante et merveilleuse actrice Léa Drucker. La semaine d'après (27 avril 2018)c'était Jean-François Stévenin justement, l'invité du Cercle.
le film avec Colombo... sur l’affiche française
Série de deux films et autres films avec Colombo...

samedi 28 avril 2018

Un de mes films préférés : Place publique

À la question « comment vous voyez-vous dans 10 ans ? » la réponse de Bacri ?... Je vous laisse l’effet de surprise, j’ai ri à pleurer. Et à la fin sur le générique ... j’ai pleuré en douceur. J’espère que vous irez avec ou sans moi. Ces films là, quand je sens la fin, arriver, j’ai déjà hâte de les revoir... J’espère que je rêverai de lui bientôt. Quel merveilleux acteur-auteur que Jean-Pierre Bacri. La tendresse, la pudeur, y culminent dans ce film avec l’intelligence de notre époque et ça fait tellement plaisir, comme de rentrer chez soi guérie.
Le début du film a été pour moi libérateur de cette période "critique" de ma vie mais tellement banale et fréquente : le cancer par laquelle je viens de passer, il est vrai que le rire vous fait bondir des positions de replis. Comme celle de se dire, maintenant je ne m’engage plus... je suis trop vieille et fragile et puis surtout : à quoi bon!?
Mais revenons au film, il y a des idées qui ne sont pas forcément originales, elles sont fugaces et pas claires dans nos échanges même avec les amis, et tout d’un coup par le dialogue d’un film, ces idées ressortent comme éclairées, comme dans les bulles BD, quand elles sont figurées par une loupiote électrique.


Tous les autres acteurs sont excellents et notamment les femmes dont cette si fine d'esprit et de traits et blonde... Léa Drucker.  Elle fut invitée à l’émission cinéma de Canal +, le Cercle, en écoutant ses réponses au fameux questionnaire et après l’avoir vue jouer au théâtre, je me disais qu’elle était comme les héroïnes de Lubitsh jolie, légère et tellement drôle à côté de tant d’autres "stars" qui ne le sont pas.

mardi 24 avril 2018

Concert au Réservoir Mercredi 25 avril 2018 à 20h30



on a préféré vivre écouter regarder au lieu de  filmer (cad voir seulement par le très petit écran moniteur de notre portable) et puis nous étions dans des fauteuils, on nous a servi un très bon repas... il y avait une émotion, un suspends, ils paraissaient plus beaux que dans la vie plus épanouis comme entre parenthèses par la musique si on pouvait tous avoir cette faculté d’émotion de lâcher prise à l’égard d’autrui et regarder la ligne d’horizon même quand on est loin de « la mer qui monte, monte ». Oui on entendait tout le bon du son.
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Que ceux qui nous aiment, pardon, qui aiment le bon son, la belle lumière, la bonne musique, viennent avec nous mercredi 25 à 20h(j'ai réservé une table pour dîner pour 2) au Réservoir (salle mythique où est passé Radio Head...) Je me sens proche de sa voix intérieure et extérieure à ce musicien chanteur Jeremie Droulers partageant à tous azimuts des reprises ou ses propres chansons en français en anglais avec sa « bassister » Flavie, il est partagé entre la France et le Canada capable d’improvisation avec d’autres musiciens, bien-sûr moi qui ne suis pas musicienne ça me parait magique. Je pense à ma petite soeur  Evelynemes beaux frères Setrak, Eric,  Pierre, Alain à nos nièces Virginie Chouchanel’entrée est libre... ça permet de presque tout oublier, un temps.

jeudi 19 avril 2018

Suzanne la vie étrange de Paul Grappe au Lucernaire

J’ai bien aimé, allez-y, car vous serez touchés par le jeu sincère et engagé de ces jeunes comédiens. La mise en scène pour moi est très bien adaptée aux propos, on se transporte ainsi dans toutes les particularités de genre, d’époque. On aime plus Pablo que Suzanne et la concierge Madame Massin  que Lucie à certains moments mais la sincère Louise reste ma préférée ; certes on se projette plus aisément dans ce personnage, puisqu’elle joue le même rôle tout au long du spectacle(ce sont les identifications aux personnages car sinon ils sont tous très bons). IIs transforment tout l’espace,  c’est bien pensé jusque dans les détails. Ils jouent tous la même quête, celle d’un monde sans guerre et sans discriminations et sans violences faites aux femmes. Les spectateurs en sortant sont souriants attendris et ont envie de parler avec les comédiens qui se proposent de vous retrouver en bas au bar-restau du Lucernaire, après avoir rangé le décor. Une brise chaude est passée d’enthousiasme, de théâtre, de jeunesse, 

comme lors du Festival off à Avignon.

Et si tous les hommes-femmes et les femmes-hommes se donnaient la main pour élargir le champ des possibles aux hommes-hommes et aux femmes-femmes... 
oui mais ça dérape si c'est une figure imposée oh bah depuis le temps que c'est un genre imposé comme à l'étriqué... les discussions auraient pu fuser dans ce sens mais on a parlé après de tout autre chose, des histoires de famille, la mémoire, la transmission, les secrets d'après les guerres, c'était bien aussi et qu'entre amis  ? qu'entre amis sans chagrin, j'ai entendu cela ce matin ou hier à la radio, que l'on pouvait avoir des chagrins d'amitié mais c'est évitable comme les chagrins d'amour... c'était à propos de l'adolescence, l'émission de radio,
sur mon blog je peux digresser.






J’ai acheté le texte à mon cher libraire du Lucernaire qui répond à toutes sortes de questions : -j’ai réservé deux places pour ce soir.... -Bonjour Madame, allez demander à la caisse, vos places vous y attendent...
Pourquoi ? parce que je sentais que j’avais envie d’en relire le déroulé, relire à voix haute, certains passages pour me refaire la pièce. Nous étions 4, deux très enthousiastes et deux très contents, dont moi, même si je préfère voir Xavier Gallais dans le guérisseur ou Michel Fau dans Douce amère : le théâtre que l’on ne trouve pas dans le Festival off d’Avignon. -Mais ça n’a rien à voir ... -oui je sais
comme le Casanova de Fellini et la messe est finie de Nanni Moretti, même si j’aime les deux. Ils ne se jalousent pas ils cosignent l’engagement politique artistique du cinéma italien d’il y a quelques temps.... Depuis que j'ai eu cette maladie qui vous rapproche de la réalité et de la solitude face à la mort, j'aime bien les pièces de théâtre qui me tournent la page et renouvellent mon champ de pensées...
Vous saviez que les jambes des hommes sont très belles aussi...

Si vous êtes comme moi allés voir nos années folles avec entre autres Céline Salette, Michel Fau, Pierre Deladonchamps, la part laissée à Paul Suzanne, à l'homme femme, est plus belle... dans le film d'André Téchiné.



sur FB notre amie a écrit :

Anne Guyot pour ma part j'ai bien aimé le jeu de chacun des personnages y compris celui de Paul vs Suzanne qui est un rôle très difficile. Le jeu notamment de ce comédien quand il commence à perdre la tête puis redevient si attentionné auprès de sa femme est si juste. Les chansons qui, ponctuent la pièce ne sont pas juste accessoires (changement du décor) mais bien porteuses.

lundi 16 avril 2018

On purge bébé de Feydeau, un dimanche après midi au Lucernaire

les personnages d'On purge bébé, le génie du choix des noms de Feydeau
  • Bastien Follavoine
  • Julie Follavoine, l'épouse de Follavoine
  • Rose, la domestique des Follavoine
  • Toto, de son prénom Hervé, âgé de sept ans, fils des Follavoine
  • Adhéaume Chouilloux
  • Horace Truchet, amant de Clémence Chouilloux mais présenté comme le cousin de madame
  • Clémence Chouilloux, l'épouse d'Adhéaume Chouilloux
Oui l'affiche m'a attirée car elle est décalée ce bébé contemporain en cache forcément un autre celui de Feydeau. Cette pièce je l'aime tellement et aussi l'ayant vue plusieurs fois pour sa cruauté son burlesque et sa lucidité qui fait mal sur le couple et le phénomène toujours actuel des parvenus ou nouveaux riches et des dessous des appels d'offres. 
L'amour lui se perpétue parce qu'il n'évolue pas vraiment. 
Bon étant comme un peu familière du texte, car je l'ai beaucoup vue et aussi faite travailler en cours, je dois inconsciemment m'arroger le droit de m'approprier un peu les adaptations et je critique d'autant plus facilement.
J'étais avec une amie qui m'a dit,  à l'époque "évoluée" où nous sommes et où les femmes s'arrogent enfin la parité de leurs droits dans tous les domaines, ne pas trop aimer que ce soit une jeune femme qui joue le rôle de Toto, du bébé de Feydeau. Et comme la jeune femme en question joue adroitement plusieurs rôles, moi j'étais prête à dire que son costume dans le rôle de Mme Chouilloux, n'allait pas car on reconnaissait quand elle trébuche sous son imperméable que ces dessous ne sont pas les siens(ceux du personnage de Mme Chouilloux) mais la sorte de pantalon court de Toto...
je l'ai quand même écrit là, non...
Cette pièce garde toute la folie du comique de situations, de répétition, de caractères des personnages en faisant très bien entendre le texte. Cela nous parait comme facilité, donne éventuellement envie si vous voulez faire du théâtre de choisir cette pièce, mais ne vous y trompez pas, c'est pas le plus facile que de jouer cette pièce, l'une des plus déjantées de Feydeau.
Ils s'en sortent bien même si les costumes ceux de Toto et Mme Follavoine ainsi que le seau d'aisances et/ou de nuit font trop "cheap..."  ça y est c'est reparti ! la critique est aisée sur les détails. Allez-y vous passerez un bon moment et surtout vous vous ferez votre idée
et aussi cette pièce, vous tiendra compagnie encore longtemps après l'avoir vue...

critiques du site "au balcon" d'un ressenti assez juste en général.
https://www.aubalcon.fr/pieces/fiche/on-purge-bebe-1

petit à petit, signe de ma meilleure santé  je réintègre le Lucernaire et je m'y retrouve bien dans cet endroit "entrepôt" de théâtre et de cinéma avec sa librairie et son bar restaurant. La preuve je vais aller voir : Suzanne la vie étrange de Paul Grappe, mercredi...
http://www.lucernaire.fr/theatre/2298-suzanne-la-vie-etrange-de-paul-grappe.html

samedi 14 avril 2018

L’île aux chiens de Wes Anderson

Allez y vite et avec vos enfants *(à partir de 6-7-8 ans pour tous ceux qui ont vu Coco, par exemple car d'égale qualité...) c’est envoûtant comme un kaléidoscope et propice à la réflexion comme après l’écoute d’un conteur d’aikus ou de contes, à chaque image on pense qu’on a de la chance de voir un tel film et on rit aussi et on a 6 ans et on a 20 ans et on a 100 ans on se dit que... qui sait ça va tourner la page de la torture imposée aux animaux et ou/arrêter le retour aux démocraties qui s’envolent vers une dictature du politiquement correct.... n’aimez plus les chiens ils sont contagieux. L’histoire est trop forte c’est beau cela nous ballade dans tous les sens, dans tous les genres de cinéma, c’est vrai qu’il y a un chien qui ressemble au Clochard de Disney mais faut voir comment il le sublime, Wes Anderson.
 Et le maître, à la peau de plastique aussi belle que du cristal opaque mais transparente légèrement en surface et la petite étudiante étrangère originaire de l’ohio blonde frisée à la Angela Davis. J’ai pleuré avec le maître et les chiens j’ai ri sur les bagarres comme dans un western réfléchi rafraîchi et puis c’est japonais  -ah non! bon je le dis dans le sens de tout ce qui nous fascine du Japon. Je viens d’apprendre la mort de Milos Forman comme c’est triste, aussi il faut se souvenir de l’île aux chiens comme d’Amadeus et Valmont de Milos Forman 




écrit sur FB
Je crois que depuis que je suis allée voir l’île aux chiens je regarde tous les chiens pour vérifier s’ils ne parlent pas japonais entre eux ! ou chien, c’est pareil ! j’ai littéralement adoré sauf toujours ce présupposé antagonisme entre les chats et les chiens mais le film n’est pas là dessus o non il est sur.... la poésie, l’amour, la ligne pure du graphe japonais sur  l’île aux chiens « on sera sauvé  soit par des fous des généraux ou des enfants » Eustache ou Truffaut je ne sais plus ! j’adorerais remplacer Huppert dans les voix de ce film d’animation-caption, elle est trop sage ! JP Léaud est mieux hahaha !!!

Wes Anderson le réalisateur est texan, écoutez à son propos on aura tout vu et Boomerang sur France-Inter et le Cercle sur Canal +.
https://www.franceinter.fr/emissions/on-aura-tout-vu/on-aura-tout-vu-14-avril-2018
https://www.franceinter.fr/emissions/boomerang/boomerang-06-avril-2018

Il y a la chasse aux chats en Australie !!!
Pascal vient de se lever et il me dit tu sais qu'ils ont bombardé la Syrie les américains...
pas seulement les américains, la coalition avec les français...
Je préfère parler du film en sortant je savais que je le reverrais déjà en version originale avec Harvey Keitel...
* le début, la scène d’opération de transplantation du rein, la première fois qu’une opération hospitalière à l'écran ne me fait pas peur, au contraire elle me rassure.








jeudi 12 avril 2018

Le guérisseur au Lucernaire

C’était complet et comme dit mon Chéri, c’est incroyable comme toutes les images surgissaient, le spectacle de la guérison dans une arrière salle, le plancher de la fourgonnette, le pub irlandais, les êtres évoqués, leur consistance, leur désespoir, leurs maux, avec quelques chaises, quelques lumières(magiques : le mot n'est là pas trop grand), quelques ruptures, où hirsute la violence peut nous saisir, nous faire sortir de nous mêmes,  qu’est ce qu’on saisit de la vie même arrosée au whisky ?  Comment en partir pour ne plus en pâtir de nos vies, quand on a respiré l’inexplicable à un moment en présence de ceux qu’on a guéri....François Hardy guérisseur franc et hardi pas tout à fait un Don Quichotte, ni un magicien et pourtant.....si contemporain et intemporel « fantastique, pour ce soir seulement ».Je modifie mon commentaire après une nuit où j’ai rêvé, continué la pièce : j’ai revu la bannière,
comment s’attacher et rester toute une vie auprès de quelqu’un qui vous a fait vivre quelques moments inoubliables, incompréhensibles, simples et limpides. S’arrêter de penser pour vivre, s’arrêter de vivre pour penser, quel choix ?! 
Je ne suis pas tout à fait guérie, l'est-on un jour, mais je vais...
J'ai compris enfin pourquoi je lisais moins depuis que je m'étais vouée au théâtre parce qu'en une soirée au théâtre, on lit un livre vivant tout entier, en une soirée et avec d'autres gens on en partage la découverte et le futur souvenir et ça ! ça vaut toutes les lectures solitaires...



mardi 10 avril 2018

Théâtre : Faust et le paradoxe amoureux Cinéma à la Télé et au cinéclub : Three billboards et Happy feet




Le paradoxe amoureux, j'adore déjà le titre, je suis une éternelle amoureuse émergeant d'une foule de paradoxes... vu (enfin) hier à une représentation exceptionnelle dans un immense beau site : Le Carreau du Temple.
Une représentation exceptionnelle cela veut dire quoi ?
- que c'était exceptionnel et que dans ce lieu cela ne se reproduira pas...
- que c'était exceptionnel et que nous en étions conscients le public (des amis des donateurs des élèves, enfin des parisiens pour la plupart, ceux disponibles à cette heure 19h30), par l'effet de la représentation, les acteurs interprétant une foule de personnages, conversant sur leurs troubles, leurs différends, leurs émotions mais ce n'est pas tout, il y a des textes qui nous parviennent d'auteurs enragés tel Proust... des extraits sonores tels celui de Deleuze dans son abécédaire, sur le désir, de dérouler tout le paysage de cette femme qu'il désire... qui restent en suspends, au dessus de notre obscurité, de notre  terrain amoureux loué, laissé en jachère ou à l'abandon ou prêté à de multiples occupants. et puis la voix de Piccoli : c'était dans quoi déjà, je retrouverais, je demanderais : Truffaut ou Godard ?Le mépris de Godard : "je suis en pleine catastrophe" ça se rejouera, j'ai demandé : on aimerait bien. Et la conclusion qui lyrique parachève l'intense moment dédié aux mots d'amour,  et juste avant je me souviens aussi de l'amour touchant, celui de l'analyste analysé, confronté à la mort, à la maladie, et alors ?
C'était déjà fini, ça se rejouera, je vous dis car il n'y a que l'amour... qui progresse et reste intense comme le théâtre. Au théâtre on peut tout adapter quand c'est extrêmement élégant et/ou drôle et/ou dramatique, un mélimélo de liens et d'intentions éclairées et éclairantes.
Ce théâtre là, c'est vraiment embrasser l'éphémère
- vu le sujet ? vu les acteurs ?
- pas seulement, vu que cela touche à bien des mystères et des liens entre les amants, entre le psy et ses patients, entre l'auteur et ses lecteurs, avec aussi l'adaptateur et le metteur en scène et de cet entrelacs, il y a encore plus de mystère renaissant, pour toujours....

Faust :
https://culturebox.francetvinfo.fr/theatre/comedie-francaise-un-faust-de-cabaret-a-la-magie-20-pas-si-envoutante-271325
je voulais le voir ce Faust et Allianz mécénat nous l’offre, ils ont organisé un concours et mon Chéri a gagné ! quel kiffe ce doit être de travailler dans ce théâtre.






sur FB Nathalie Feyt oui ce fut super entre rêve, magie, réalité, poésie, lévitation... Christian Hecq est exceptionnel, la scénographie nous contient, nous entoure, nous permet presque de rêver d’aller dans leur monde ; Pascal a dit on ne s’ennuie pas une seconde même après l’entracte et j’ai approuvé même si j’ai ponctué sur le jeu de la demoiselle ; la jalousie sûrement. Enfant Valentin le frère de Marguerite dans l'Opéra, me faisait rêver, j’ai enfin compris pourquoi ? je flashais sur tous les frères...



Three Billboards : ***** 5/5 au ciné club le Chaplin St Lambert 
J’ai été aspirée par le film et mon Chéri aussi, quels acteurs les américains et donc je n’ai vu aucun des défauts soit disant très visibles...

Happy feet numéro 1 ****4/5 vu sur Canal plus http://www.telerama.fr/cinema/films/happy-feet,284797,critique.php
-Et dans Happy feet ? -la scène où il croit le petit manchot devenu adulte parler aux Aliens de derrière la vitre : les humains dans le Maryland... cette scène m'a bouleversée.