sur FB Pour ceux qui n’y étaient pas ils ont eu tort certes Sapho n’est pas Barbara elle n’a ni son chanter-parler ni son épure de jeu, ni sa voix, mais elle a son propre tempérament et sa joie, sa grâce du partage, sa chaleur veloutée, du coup on a tous chanté : « Pierre » et bien-sûr « la petite cantate » avec elle... L’accompagnateur au piano était un orfèvre avec ses longs cheveux. Tous les deux étaient habillés de noir... Bien-sûr j’ai préféré Depardieu aux Bouffes du Nord car hier soir je n’étais pas en lévitation en sortant du New Morning, eh oui ce n’est pas la même salle. Celle-là, du New-Morning, avec la porte de la loge qui ouvre directement sur scène, d’ailleurs Sapho en a profité pour nous faire une intro off de sa loge, c’était bien cela, aussi ! Ma chanson préférée interprétée par Sapho et sa nature de femme c’a été le Perlimpinpin. Bravo chère vous, grande dame de la chanson...et brune.
Après réflexion, je me dis que pour ce concert, j'étais très mal placée, trop sur le côté, à Jardin, mais ce que j'ai entendu et reconnu c'est la compréhension profonde de Sapho pour les textes de Barbara, moi aussi je viens du théâtre....
Le cinéma serait fait pour les fainéants de la lecture, écrire ne serait pas fait pour trouver des amours des amis, mais la lumière sur des idées des sentiments des émotions la vie et pour retenir le passé.... Entendu à la radio vaguement, le mauvais cinéma ? celui qui justement n'éclaire pas un peu comme un tableau ou un roman. Le cinéma qui vous laisse passif et non avenu.
Je, nous sommes en train de regarder sur Canal + une amie prodigieuse et contrairement à beaucoup de gens je n'ai pas lu le roman les romans la saga de romans et pourtant avec un titre pareil, moi qui disait sans arrêt que rien n'a été écrit sur l'amitié ou si peu... j'aurais du dévorer les livres mais le début m'a éloignée, son amie n'était pas la mienne... Recherche t-on tant d'identification à travers la lecture ?
J'ai ramené ou rapporté de la maison de mes parents, les livres de mon enfance et j'essaie de les relire déjà pour lire à deux et à voix haute quand je m'occupe d'un petit garçon, une fois tous les quinze jours et pour essayer de comprendre pourquoi maintenant j'ai tant de mal à lire. J'ai rapporté donc Crin Blanc et les mémoires d'un âne, et leurs passages sur l'amitié avec un individu de l'espèce animale le petit garçon Falco et Crin Blanc et la petite fille Pauline et son Cadichon sont tellement forts qu'ils préfèrent mourir ces enfants que de continuer à vivre sans...Et par conséquent, je me suis dit y aurait il comme une pudibonderie de l'amitié entre humains ?L'amitié répare du rejet du manque des jalousies subies ou éprouvées vis à vis des fratries ou des parents ou de l'uniquat.
La réalisation cinématographique l'image de cette série la reconstitution des années 50-60 est très réussie cad les 5/6 premiers épisodes, je savoure et n'en suis pas plus loin, est très belle la lumière aussi. C'est co-produit par Sorrentino, cela ne m'étonne pas.
Sinon nous avons vu et beaucoup aimé Hippocrate aussi sur Canal + et Élite sur Netflix mais j'en ai déjà parlé sur ce blog... non ? ah non c'était sur FB, et cette série est annoncée pour les ados, comme avant on essayait de tout faire passer pour des ménagères de plus de 50 ans...
À la télé, avons vu sur Netflix la série « Élite ! » Et avons beaucoup aimé les personnages... tous sans exception c’est une série espagnole, avec un deux trois acteurs de la Casa de Papel. Sur Canal + nous avons vu aussi Les gardiennes le dernier film de Xavier Beauvois certes il y a des longueurs mais comme je disais à Pascal, elles sont belles. Donnez-si vous le voulez-bien, des titres de séries à voir sur Netflix ou sur Canal+ (j’ai regardé Hippocrate les 2 premiers épisodes étaient bien mais ensuite cela s’essouffle un peu). les séries font oublier la vraie vie et par moments ça fait un bien fou même si à la fin d’une série le retour dans le grand bain est froid très froid !!! Je n'ai reçu aucune réponse à mon post mieux vaut discuter avec ses nièces, ses amis, des séries à voir. Pour Hippocrate après l'avoir vue en entier je vous gomme mes réticences et je peux vous déclarer que c'est c'était très bien, nous nous sommes pris d'affection pour les personnages extrêmement humains, par le rythme aussi on mord à l'hameçon, malgré les piqures les ponctions les opérations qui pour une fois à l'écran semblent utiles... sans complaisance du malaise attractif que cela peut causer à l'image comme pour quelquefois se venger de l'indifférence générale peu généreuse pour l'isolement des malades... http://www.allocine.fr/series/ficheserie_gen_cserie=22373.html?fbclid=IwAR13ocLPpnA7RcBOqZqjKrDBjSojWLoZiQwNukZ_rdcKjRgd7jX7_rd_dFY
https://www.telerama.fr/cinema/films/pupille,n5701611.php Émotion c’est un film d’émotion tout en délicatesse car tout y est vrai enfin un film de fiction meilleur pour rendre le monde meilleur que tous les documentaires, car il n’y a aucune complaisance et alors les plumes d’anges se placent sur la balance de nos vies. J’ai pleuré doucement sans discontinuer. Jeanne Herry casse toutes les conventions dans un pays convenu mais attachant dans ses volontés de protéger les nouveaux nés abandonnés et bien sûr c’est tellement finement amené qu’on s’identifie à tous ces bébés et bravo à la direction d’acteurs au casting dans tous les personnages. Il y a des ellipses on s’imagine ce qui se passe entre les êtres quand la caméra les quitte quand on les entend respirer derrière les portes fermées et pendant les silences... Merci beaucoup à tous !
via Gregory Bec sur FB Maria Pacôme s'est envolée cet après-midi(1er décembre 2018 au pays des étoiles à l'âge de 95 ans. Elle écrivait dans son autobiographie : " Drôle de carrière: tout le monde me connaît et personne ne parle de moi!..."J'espère que nous serons quelques un(e)s à la saluer, à ne pas l'oublier et à savourer longtemps son talent et son humour.. .
Le Noir te va si bien avec Jean Le Poulain, une pièce sans frontières qui faisait rire tous les milieux sociaux....
C’est parce qu’elle avait du talent dont certains sont exempts et jaloux, même si je pense un peu comme Fanny Ardant (entendu au Cercle, sur Canal+ en clair) qu’il n’y a pas de mauvais acteurs il y a des acteurs qu’on aime et d’autres qu’on n’aime pas, elle je l’aimais infiniment.
« Tu pleureras l’heure où tu pleures Qui passera trop vitement Comme passent toutes les heures » Guillaume Apollinaire Alcools et l’exposition du Musée d’Orsay (merci a Anne qui m’a demandé de l’accompagner à cette visite d’expo) Pierre-Auguste Renoir le peintre et Jean Renoir le 2 ème fils cinéaste qui est passé du muet noir et blanc au parlant et au Technicolor. Son dernier film le fleuve sur le Gange tourné en Inde en extérieur dont le premier objet est la couleur et aussi la disposition des corps à l’image comme dans les buissons la verdure c’est comme aussi un tableau de peintre. Ce proverbe qu’il reprend « qui trop embrasse mal étreint » il dit que les richesses techniques cinéma appauvrissent l’objet artistique, rien ne vaut la relation solitaire du peintre à sa toile. Deux ou trois choses encore que j’ai retenues le fils a vendu presque tous les tableaux du père pour faire ses films et à la fin de sa vie il les a rachetés pour recomposer la maison de son enfance. Il a aussi fait du cinéma pour mettre dans son lit le dernier modèle de son père et en faire l’héroïne de ses premiers films. Jean fut aussi un céramiste https://m.musee-orsay.fr/…/renoir-pere-et-fils-peinture-et-…
le dernier tableau de Pierre, Jean et ses frères en firent donation au Louvre un peu frileux vu la masse de nus....
Paul Meurisse dans une Partie de campagne inoubliable comédien
Cette phrase d’Antonin Artaud est en haut du verso du programme signé par Jérémie Le Louet(Hamlet): « Tout ce qui est dans l’amour, dans le crime, dans la guerre ou dans la folie, il faut que le théâtre nous le rende s’il veut retrouver sa nécessité. » Le théâtre et son double.
Samedi 1er/12/2018 Sur BilletReduc ma critique Une fête ! un mariage qui tourne mal....le beau-père, la mère, l’enfant puis un fantôme et le pouvoir congestionné qui doit se purger... et l’amour dans tout ça....Les acteurs en sont issus, passionnés et touchants. Cet Hamlet nous rend complices de ce désespoir éclairé. La mise en scène, mise en abîme de toutes les cours, les familles, les théâtres, nous fait ressortir, ressentir, la poésie essentielle de Shakespeare. Allez-y, vite la dernière à Chatillon c’est cet après-midi à 16h et puis en tournée dans toutes nos banlieues et ailleurs. Une autre critique de la veille... Exceptionnel Hier à 09h39 - écrit par emmadup Que l'on connaisse la pièce de Shakespeare ou pas, on rit, on frissonne, on sursaute, on jubile et on en ressort bouleversé. Avec une seule envie, la lire ou relire... Du théâtre absolu, complet, une mise en scène brillante et jamais gratuite, un jeu de comédiens entre cris et chuchotements dans un tempo parfait. Ce spectacle est une pépite. critique de la Terrasse https://www.journal-laterrasse.fr/hamlet-10/
Ça, ce n’est pas seulement un aller voir mais un aller voir retours car c’est toujours tellement compliqué de dialoguer avec les artistes auteurs interprètes qu’on aime, comme s’ils étaient personnages de bandes dessinées ou de dessins animés, là, grâce à sa générosité à sa présence sur les réseaux à ses réponses, ses making-off sur ses cameras cachées ; ses choix, ses manques, ses exigences, ses faiblesses, sa sincérité... c’est comme un ami plus tu en sais sur lui, plus tu reconnais les détails de son travail de forcené pour nous divertir, plus tu ris et plus tu l’aimes.... c'est un peu comme le Grand Bain à chaque fois, les piégés sont heureux d'avoir été fière un tour derrière l'écran, après avoir joué.... sous les projecteurs, d'avoir osé nager dans le Grand Bain et quelle préparation pour que ce soit réussi.
Sinon vous pouvez aller voir sur You Tube la chaine Nou avec toutes les caméras cachées
Vu à la télévision numéro Une avec Emmanuelle Devos Francine Bergé....
Ce film m’a beaucoup plu, rares sont les films crédibles dans cet univers là. et ce qui est réussi ce sont tous les personnages, le rythme, le suspense, on s’attache à cette pionnière, on déteste Richard Berry, Biolay, on s’imagine à sa place et suivre aisément le même chemin. Tous ont une épaisseur incarnée, j’aime ce mot ? J’aime sa valeur au théâtre et l’utilise rarement au cinéma. Tonie Marshall est la digne fille de sa mère Micheline Presle, un trait d’union entre tous les arts d’interprétation au théâtre et au cinéma .
Et Sami Frey dans le rôle de son père à Emmanuelle Devos est irremplaçable....
Le vendredi 23/11/2018 nous étions au théâtre du rond point des Champs Elysées la veille de la manifestation des Gilets jaunes, pour voir un spectacle qui n’en était pas un : éloquence à l’assemblée par Joey Starr, sa démarche est inattaquable, la salle était comble et visiblement ravie de l’exercice. La mise en scène était inappropriée, un mélange de théâtre, de show et comme décor concret, une poubelle site de bidon en métal comme pupitre tambour et un coin de loges représenté avec un canapé club anglais, sur toute la vaste scène. Des lumières, avec bruitages et sons agressifs et des vidéos qui projettent les textes écrits, tout cela manquait de sobriété. Certaines accroches des discours étaient apprises par coeur, la plupart des textes étaient lus et vociférés, d’autres enregistrés... En général ils étaient coupés pour pas dire saucissonnés, dont celui d’Hugo sur la misère ou celui de l’abbé Grégoire, sur la langue française. Les mots les plus justes étaient ses apartés, ses adresses au public. Le discours le plus fort dit par Joey Starr était pour moi celui d’Aimé Césaire. Joey Starr n'est pas, n'était pas enclin à accepter cette gageure, mais il l'a tentée, sa peur est touchante et il a quand même bien fait car c'est tout un autre public que celui habitué des théâtres qui vient le voir et adhère et se lève à la fin de l'exercice, un public populaire...
Vivianne Perelmuter De Rome, elle m'envoie une image humide comme ce jour de novembre. Je l'imagine ralentir le pas dans la rue pavée, se pencher, observer avant de viser avec son appareil, puis viser parce qu'elle a ressenti ce mélange inconfortable et puissant entre beauté et outrage, entre grandeur et défaite Clic ! Son geste à Elle vient réparer, ou plutôt “repriser” celui du passant.e qui, par négligence ou dédain, a laissé tomber dans le caniveau une reproduction du Caravage Et voilà que sa photographie refuse le dernier mot au chagrin et à la nostalgie – révélant les correspondances entre la somptuosité des fruits sur le tableau et celles des feuilles mortes dans le caniveau. L'automne est une leçon de choses et d'histoire Encore faut-il qu'un être ralentisse son pas pour nous le donner à voir et à penser Cet être, aujourd'hui – Isabelle Ingold
Nathalie FeytCe sont les chagrins évaporés qui donnent vie aux pensées je crois quelque chose comme cela ou bien "Il automne dans mon cœur...."
Ah le cinéma italien le temps où émouvoir au cinéma n’était pas un pêché ! Ce cinéma me donne le réveil et le frisson immédiatement comme si c’était ma première langue, ma langue maternelle de cinéma. Un film qui coule de source : Malinconico Autumno(son dernier film) de Raffaello Matarazzo("C'est Matarazzo qui persuada le compositeur Nino Rota de travailler pour le cinéma, et la musique de Treno popolare fut la première qu'il ait signée."). Vidéo disponible en replay pendant plus de 30 jours : Cinéma de minuit - Émission du lundi 19 novembre 2018