mardi 31 mars 2015

Les Aveugles de Maeterlinck au TQI(reprise)/Le phenomène Lucchini/ et Voyage en Chine avec une si belle fin...et une si vraie femme Yolande Moreau



Video sonore 2010 : "je viens de Saturne et pas à cause des anneaux je n'en ai aucun au doigt... Uranus on dirait un avion qui décolle et la voix de la Terre comme celle d'une maison hantée... Belle proposition pour une musique de spectacle, comme celle des Aveugles de Maeterlinck  reprise au TQI
MAURICE MAETERLINCK | DANIEL JEANNETEAU
26 MAR > 05 AVR 2015 / Studio Casanova
J'ai aimé mais après, sur le moment j'étais comme décontenancée du passage à un autre univers que celui du théâtre... entre le théâtre et le passage des ombres d'avant la mort, d'avant : le plus d'images du tout... Sur place, le dépouillé des chaises blanches dans un sens insensé, c'est à dire tous les sens face de dos... avec un brouillard lumineux d'au dessus des nuages. -Nathalie il n'y a pas de brouillard au dessus des nuages !
voilà j'étais comme revenu au film de... avec... mon ami n'est pas là, où tout est presque blanc d'au dessus de la terre et d'où une femme doit se sortir pour revenir sur terre à la vie malgré une mort annoncée comme recherchée à l'écoute des voix comme en elle de sa petite fille morte bêtement dans un accident... elle rencontre Georges Clooney en fantôme... Gravity

"Il y a dans notre âme une mer intérieure, une effrayante et véritable mare tenebrarum où sévissent les étranges tempêtes de l’inarticulé et de l’inexprimable, et ce que nous parvenons à émettre en allume parfois quelque reflet d’étoile dans l’ébullition des vagues sombres.
Je me sens avant tout attiré par les gestes inconscients de l’être, qui passent leurs mains lumineuses à travers les créneaux de cette enceinte d’artifice où nous sommes enfermés.
Je voudrais étudier tout ce qui est informulé dans une existence, tout ce qui n’a pas d’expression dans la mort ou dans la vie, tout ce qui cherche une voix dans un cœur. "
Maurice Maeterlinck - Confessions d’un poète
j'ai assisté après la représentation, à la rencontre avec le metteur en scène ensuite et j'ai parlé de Maeterlinck qui avait perdu lui aussi un enfant très gentiment il m'a répondu qu'il ne savait pas... j'ai confondu Mallarmé et Maeterlinck ; en vieillissant on mélange par l'essentiel... la poésie la mort et les enfants...
mais c'est cela qui m'a redonné vie... après des jours et des nuits je sais que j'y ai pensé en ait discuté beaucoup...
plus une critique éclairée si complète de passeur et d'ouverture de JP Thibaudat
cinéma *****Voyage en Chine, de Zoltan Meyer. Avec Yolande Moreau et Qu Jing Jing. 1h36
Yolande Moreau la retrouver avec toute sa folie en mère calmée
et puis la fin je ne vous dis rien mais la fin est si belle et si simple
et ce n'est pas un film de photographe,  la photo, le cadre, c'est un élément une sorte de trame comme pour les foulards chinois en soi, mais pas l'essentiel.
sur FB
je suis allée voir Voyage en Chine, c'est très bien pour moi avec Yolande/ Liliane, je me suis dit qu'une fille qui perd son père c'est un peu comme cette mère qui perd son fils -même si c'est beaucoup moins cruel, on est pas là pour faire des échelles de valeurs de chagrins à tout bout de champ ni des expertises- c'est un peu pareil car ils risquent de s'être manqués, pas rencontrés longtemps, perdus, alors que la mère pour une fille et la fille pour une mère, elles sont plus, comme déjà, toujours en elles. Pères et fils : cela doit être encore différent avec la pudeur et l'orgueil, ça les éloigne de plus en plus une fois adultes.
sur Libé
Faire de ces deux femmes l'une avec ses foulards d’années et l'autre avec le décolleté de sa jeunesse  des beautés cueillies par la grâce, ce n'est pas seulement de la photographie, elles sont égales dans le chagrin, la perte de celui qui est mort, alors que vivant elle ne le voyait plus. La Chine le Sichuan, c'est comme les Pouilles en Italie, des dieux s'y sont arrêtés.

Le phénomène Lucchini, j'y reviendrais de l'extérieur puisqu'il n'est qu'extérieur....
sur FB j'ai répondu à un ami : Tu l'adores parce qu'il est hypnotique mais son problème c'est qu'il  pourrait l'être avec l'annuaire comme Jouvet d'ailleurs. Il n'est pas très sûr de lui et se fout de pas mal de gens, il est revenu de tout sauf de lui-même et là où Aymeric Caron a été très fort c'est qu'il s'est joué de lui en lui disant qu'on ne pouvait pas être nietzschéen et de droite donc il était de gauche... Etc il est cartésien et ne s'occupe que du nombre de téléspectateurs et de faire son show. Assez en confiance après le Paris Villette il a zappé le Lucernaire pour jouer aux Mathurins, c'est un vengeur masqué? à peine. Il me fait rire mais ne me touche pas comme Depardieu dans Cyrano par exemple. Il ne risque pas de se prendre pour un étendard ! Il n'est pas au service d'un texte, il l'obscurcit plutôt que de le rendre limpide comme l'eau d'une source. Mais il l'embellit quand-même, le rend rocailleux, rapproche la focale ce que beaucoup ne savent pas faire. Il a quand même le culot de dire qu'il pourrait ne faire qu'un film par an, c'est un curé, un confusionnel, pas du tout à l'écoute.... il aurait pu comme les autres, assister à toute l'émission, non il est venu que pour son show comme Françoise Hardy et pas pour des raisons de santé puisqu'il rejoue tous les soirs. Je comprends qu'on l'aime  mais moi je lui en préfère d'autres.....

vendredi 27 mars 2015

Je ne suis pas Nina Myers Laurent Herrou

 j'aime bien-sûr particulièrement l'angle où est placée la caméra

"je ne m'habille pas pour être belle mais pour être opérationnelle" "Cassandre peut-être" "la trahison"
"je ne suis qu'une femme" "une femme atypique" je souhaite que vous me ressembliez
Laurent Herrou
c'est un ami d'un ami c'est un ami virtuel invité envoyé par FB né pour moi pour être aimé c'est quelqu'un d'inconnu et qui le restera, mais sans comprendre pourquoi, il y a comme un pont de "vertiges possibles" entre nous...  mais c'est pour cela qu'on reste si loin...et c'est par hasard que j'ai rapporté trouvé cela sur son mur, ça et son journal.
Il est associé, membre à part entière -en groupe je suis sûre que je ne les aime pas-, du mouvement littéraire qui s'appelle, qui ne s'appelle pas : l'autofiction.  
Comment s'appelle les dieux , bien grand mot, les esprits enchanteurs des forêts, les  elfes ? le Léchi chez les Russes
"Les esprits malicieux Korrigans ou poulpiquets en Bretagne, farfadets en Vendée, feltens en Champagne, lutons en Franche-Comté, sotrés dans les Vosges, sautereux en Lorraine... Chaque terroir était habité de ces petits êtres malicieux et excentriques, émanation de la nature, qui incarnaient l'esprit du lieu sur lequel ils exerçaient une invisible surveillance. Ils trahissaient toutefois leur présence par un insolite et inquiétant remue-ménage, par un rire aigrelet qui tombait des branches en cascade ou jaillissait des fourrés."
 
J'ai échangé quelques mots en messagerie privée, avec ce jeune homme écrivain comédien, à propos de ce "relais" sur mon blog et je crois être allée un peu trop loin. Avec mon père, on a toujours partagé cette maladresse des mots, comme une histoire drôle dont on ne se souvient pas de la chute...
L'interprétation, la métaphore, n'échappent pas au cliché, et pourtant, je voulais rester légère discrète, et puis quelquefois toutes ces précautions font rire mes amis, et ils me disent mais non mais non tu ne m'as pas vexé ni heurté ma pudeur.... ce n'est rien Nathalie oui mais sous prétexte de me croire délicate je m'approche trop loin ou trop au bord du fossé et je tombe... et je me réveille.

Il m'a expliqué qu'il m'avait vue une fois sur l'estrade pour une Lecture c'était celle des Lucioles pour le Refuge organisée par Olivier Steiner
"Merci, tu es un peu pour moi, aussi à travers l'émotion admirative d'Olivier, sûr que cela m'influence, et ce que tu écris  : surtout cette Nina Myers qui trahit tout le temps subrepticement, comme par devoir de fiction, l'homme dont, si j'arrivais à rester tranquille et silencieuse, l'homme dont, j'aimerais qu'il vienne poser sa tête sur mon épaule, dans les bois -à cause de la photo-. J'étais sûre qu'on s'était rencontrés une fois, pour de vrai, mais pas comme cela, moi, en lectrice c'est très bien, j'adore tellement lire beaucoup plus que jouer. c'était donc grâce à Olivier : un homme aussi dont j'entends la voix intérieure. Amitiés aussi.  Nathalie "

Hier lors de l'atelier cours au Lucernaire j'ai dirigé trois acteurs -le metteur en scène professeur principal- devait arriver exceptionnellement en retard,  pour une scène que j'adore dans Cyrano quand Christian décide de parler qu'en son nom à Roxane et de ne plus utiliser les mots de Cyrano, et c'est un fiasco, total.... je me suis passionnée pour  cette scène cela vient surement de la générosité des personnes à jouer cette scène mais cela venait aussi d'ailleurs...
Merci à Laurent de ce travail de forgeron ciseleur de l'indicible...

jeudi 26 mars 2015

L'homme de paille Feydeau au Lucernaire : EXTRA/Michel Fau en septembre avec Catherine Frot dans : Fleur de Cactus au Théâtre Antoine/ Guignol avec les enfants... les acteurs sont des enfants : pourquoi ?/j'ai fait un rêve... via Mathieu Simonet

L'homme de paille Feydeau au Lucernaire : EXTRA

Note d’intention de Benjamin Moreau, metteur en scène
Homme de paille, homme de néant Homme de paille, se dit aussi de celui qui ne fait que prêter son nom dans une affaire. Littré
Feydeau écrit cette pièce à 23 ans. Une œuvre de jeunesse, longtemps inédite, et qui donne un éclairage fort sur un des ressorts de son œuvre. La mécanique de Feydeau mise à part (on a déjà trop écrit dessus), c’est plutôt quelque chose du fond de l’œuvre qui apparait ici : l’homme y éteint sa féminité. Strindberg n’est pas loin de là. L’argument de la pièce tient pourtant dans un mouchoir de poche ; tout comme une vérité à ne pas oublier pour la suite de son œuvre : le nœud est là.
C’est quasiment une pièce surréaliste, étonnamment actuelle par ses échos. Bien sûr et en premier lieu le paysage politique comme toile de fond, bien sûr l’avarice, l’avidité, la cupidité... Les vices moraux comme horizon. Mais avant tout l’ambivalence continuelle des sexes. L’homme vacille dans sa posture virile. Tout paraît possible, tout devient possible : on assiste à un carnaval. Aucun n’est à sauver : c’est la tragédie sous le masque de grimace.

Benjamin Moreau, metteur en scène Il fonde en 2003 à Grenoble L’ATELIER [Compagnie Théâtrale] au sein de laquelle il a mis en scène, entre autres, Escurial de Michel de Ghelderode (2003), Sept pièces en un acte de Anton Tchekhov (2004), Un message pour les cœurs brisés de Gregory Motton, (2007), Une Saison en Enfer d’Arthur Rimbaud (2008), L’Affaire de la rue de Lourcine d’Eugène Labiche (2009), Amphitryon de Heinrich von Kleist (2010), Un homme de paille de Georges Feydeau (2012), Brand de Benjamin Moreau (2012), Péguy-Jaurès d’Evelyne Loew (2014), Choco Bé de Laura Tirandaz (2015).

Bruno Blairet, comédien Diplômé du CNSAD, il a joué entre autre avec Clément Poirée (Hanoch Levin, Bertolt Brecht, William Shakespeare), Philippe Adrien (William Shakespeare), Joël Jouanneau (Martin Crimp, Jean-Luc Lagarce), Olivier Py (Jean-Luc Lagarce, Olivier Py), Alain Françon (Anton Tchekhov), Piotr Fomenko (Alexandre Pouchkine), Damien Bigourdan (Jean Genet), Renaud Cojo (Daniel Keene, Pavel Hak) Michèle Foucher (Roland Schimmelpfennig), Thierry Bédard (Reza Baraheni) ; Sandrine Lanno (Jean Racine) ; Daniel Géry (Eschyle), Volodia Serre (Nicolaï Erdman), Jérôme Deschamps (Prosper Mérimée), Benjamin Moreau (Evelyne Loew)... Au Cinéma avec Marion Laine, Pierre Schoeller, Nicolas Saada, ...

Frédéric Giroutru dit Frederic Le Sacripan, comédien Formé au CNSAD, on a pu le voir notamment dans des mises en scène de Philippe Sire (Dostoïevski), Michel Fau (Mozart, Molière), Jean-Michel Rabeux (William Shakespeare), Jacques Vincey (Arn Lygre), Benjamin Moreau (Arthur Rimbaud, Heinrich von Kleist, Georges Feydeau), et dans de nombreux spectacles d’Olivier Py (Olivier Py, Paul Claudel, William Shakespeare, Eschyle)... Il joue actuellement dans Le Misanthrope de Molière mis en scène par Michel Fau au Théâtre de l’Œuvre en 2014 (tournée 2015).

http://www.billetreduc.com/134631/evt.htm
http://www.billetreduc.com/134631/evtcrit.htm








"Allez voir l'homme de paille de Feydeau à 18h30 a Le Lucernaire c'est totalement drôle et ça nous reflète tant de nos jours. C'est plus fort que ce qu'on connaît de l'auteur. Pourquoi cette pièce est si peu montée me demandait l'acteur, un des deux acteurs, tout aussi bon, l'un que l'autre ? parce que, lui ai-je répondu, il faut de sacrées pointures... Entre Don Juan Knock et Richard III."
 
Quel Feydeau désopilant Acteurs géants

"On n'a pas cessé de rire avec un public plutôt jeune, ce qui fait du bien, un grand bien, cela fait cette pièce de jeunesse, du Grand Feydeau. J'ai passé une excellente soirée je n'en reviens pas de la justesse du propos qui reflète à point nommé toute notre époque : de la manifestation pour tous, au libéralisme,  à la fabrication des discours politiques -homme/femme prendre le train passer le balai- Bravo ce que c'est fort ce théâtre là.... En sortant c'est difficile de retourner à la réalité, de retrouver le goût du jeu, de l'hypocrisie, du ridicule qui ne tue pas...."


sur Billet reduc, sur FB mais aussi sur mon blog...

Michel Fau en septembre avec Catherine Frot dans : Fleur de Cactus au Théâtre Antoine chez Ruquier
ah ce que j'aime, ça !
http://www.canalplus.fr/c-divertissement/c-le-supplement/pid7648-eldin-reporter.html?vid=1235838
Cyrille Eldin, est un esprit provocateur qui décrypte les politiques, un doux très drôle et excellent comédien, meilleur que Lucchini qu'il imite très bien, il est comme Michel Fau un dénicheur de sous-textes : interviews etc... Sur Canal +. Et alors ! Michel Fau en a cure des familles, des chapelles, des genres, des modes, des styles, il aime et fait-ce qu'il aime, ne se laisse pas piller, il joue d'immenses rôles car c'est un immense acteur et met en scène des gens de talent avec qui il s'entend bien. Autodidacte, il en connaît bien plus que la plupart, des théseux en littérature, tous les répertoires classiques, contemporains, boulevard et opéra. Diplômé oui du Conservatoire d'Art dramatique, il y a été professeur . Il n'a pas le temps de faire des courbettes, la vie passe vite. Je me souviens l'avoir vu jouer un Molière dans la classe de Pierre Vial j'y venais en auditeur libre et j'ai dit à mon amie, qui était dans sa classe : Mais lui il faut le connaître....
http://www.theatre-antoine.com/fleur-de-cactus
Je me suis toujours demandée pourquoi je répétais sans comprendre cette phrase : " les acteurs sont des enfants", parce que lorsqu'on ne fait pas partie de leurs très proches : parents pour les enfants et conjoint pour les acteurs, on les perd en pleine ascension.  Quand on les voit, on passe un merveilleux moment, où ils vous ouvrent leur cœur, leur art de vivre, leur art de jouer, de rire, de vous aimer dont peut-être il ne restera rien, il faut savoir l'accepter, pour eux. Moi j'ai du mal, mais je ne peux m'empêcher d'y retourner comme à la première table pour enfants des grands repas de famille. Je demandais d'y aller toutes les années de mon célibat c'est à dire, jusqu'à 50 ans...
Guignol avec les enfants... 
















Ce dimanche j'ai passé notre après midi avec deux petits garçons au Square Saint-Lambert. L'un a 4 ans et l'autre presque 6 ans. L'un est plus affectueux, charmeur, en confiance directe avec les gens. L'autre on ne sait pas bien ce qu'il pense comme s'il préférait rester en retrait pour en entendre davantage. À part ses parents, il ne veut pas non plus, embrasser à tout bout de champ, qui, il ne connaît pas. L'un voit tout de suite ce que deux petits animaux en peluche placés l'un à côté de l'autre peuvent se raconter à l'oreille. Il voulait aller voir Guignol dès que le petit théâtre du square a été ouvert. L'autre non, il préférait rester aux jeux d'escalade en plein air. Mais au bout de 5 mn, il a demandé où était son petit frère, "mais je te l'ai dit avec Pascal, au Guignol. -Alors je veux y aller aussi !". On a couru, on n'était pas loin, on s'est installé à côté d'eux, ils nous avaient comme déjà laissé la place. Leur mère m'a dit que l'un aimait beaucoup les petits animaux et qu'il pleurait quand son frère écrasait les fourmis. Mais l'autre, quand il sent son petit frère hors champ, il m'appelle : Nathalie, et court très vite pour le retrouver. Ce que j'ai aimé c'est que tous les 4 assis sur le petit banc pour voir Guignol, nous avions le même âge. Et que d'affection en affection, les petits animaux, un jour viendra, seront sauvés.

http://ileauxreves.blogspot.fr/2015/03/reve-n165.html
j'ai fait un rêve...  via Mathieu Simonet

J'ai fait un rêve qui avait l'apparence de la vie, j'allais au théâtre voir une lecture-audition, par des amis, une adaptation du roman d'un auteur inconnu et ils lisaient ma vie et avaient donné mon rôle à une autre comédienne (pas du tout mon double) et je criais mais c'est moi là....

vendredi 20 mars 2015

les stages de Paques l'écriture contemporaine : comment jouer ? (sans élisions : c'est possible !)avec Sylvie Vancleven/ la rupture, la chute, la gifle avec Philippe Person, un plaisir...

LES ATELIERS ET STAGES DE THÉÂTRE 2014/2015
Focus : Les stages de pâques !

Le Lucernaire, c’est aussi une école de théâtre pour tous ceux qui souhaitent monter sur les planches quelque soit leur âge et leur niveau !

Stage "Comment aborder les écritures contemporaines " par Sylvie Van Cleven

Est-ce que les nouvelles écritures demandent aux comédiens une nouvelle approche, une nouvelle façon d'aborder le jeu théâtral ? Comment "jouer" avec les mots d'aujourd'hui ?

Expérimentez les textes des auteurs et des autrices contemporain-es, qui font preuve d'un talent certain pour nous raconter des histoires d'aujourd'hui... et de toujours !




Dates et horaires :
Du 20 au 25 avril 2015 (volume horaire : 18h)
> Du 20 avril au 24 avril de 14h à 17h
> Le 25 avril de 10h à 13h

Tarif 270€


Stage " L'art de la chute, de la gifle et de la rupture de jeu " par Philippe Person

Comment gifler ou recevoir une gifle ?
Comment tomber sur scène ?
Techniques simples ? En apparence...


L'art de la chute et de la gifle, ces deux techniques paraissent simples et évidentes en tant que spectateurs et pourtant elles demandent une grande maîtrise et précision de la part de l'acteur.
Après un minutieux travail technique, jouez avec des textes et des émotions.

L'art de la rupture ? Faire rire en passant rapidement d'une intention à une autre dans une même phrase.

Jubilatoire !

Dates et horaires :
Du 27 avril au 2 mai 2015 (volume horaire : 18h)
> du 27 avril au 1er mai : de 14h à 17h
> le 2 mai : de 10h à 13h
Tarif 270€

Rappel librairie : Dédicace 20/03 Elise Fontenaille-N'Diaye et bien-sûr d'autres livres Salon du livre Claire Barré Baudelaire, le diable et moi/ un petit livre a mettre dans toutes les mains de Brahim Metiba ma mère et moi.

Chers Amis,
Je voulais juste vous dire à nouveau qu'une rencontre-dédicace se tiendra à la librairie ce samedi 21 mars à17H avec Elise Fontenaille-N'Diaye

De nombreux livres vous seront présentés, pour enfants,ados et adultes dans des univers variés et sensibles.

Les deux derniers étant simultanées

Eben ou les yeux clairs

le Blue Book


Mais il y a aussi cet album joliment illustré 
Des poings sur les îles dont vous pouvez voir l'animation sur youtube (c'est sur Vimeo et en langue imaginaire ou chinois...)

et mon coup de cœur à moi bien particulier: La Cité des Filles-choisies qui se déroule au Pérou au moment du déclin de l'Empire Inca. Un joli récit fait par une jeune Inca d'une quinzaine d'années : Nina qui se sacrifie pour sauver son peuple...

Bien sûr cette rencontre serra accompagnée comme toujours de mets de toutes sortes.


Je vous dis donc à bientôt.

l'adresse: librairie "Au plaisir des yeux"

120 rue Raymond Losserand

75014 Paris


métro Plaisance ou bus 62 arrêt "Hôpital st Joseph"


un autre livre dont une phrase m' a rendu tout l'émail de ma vie
Résumé : Demain Les Filles On Va Tuer Papa
Elles sont belles les naïades, bonnes et douces, et gaies, elles rient, l'eau jaillit de leur gorge, elles ne jouissent pas du malheur, elles sont vertes et bleutées, je les aime d'amour les quatre sœurs émaillées. Celles que l'on pourrait être.

Ma sœur ne vient jamais à Nancy Thermal.

Un jour, j'y arriverai, je l'entraînerai, elle deviendra naïade au bord du bassin.

E.F.

Autour d'une héroïne si fragile, la sœur aimée, perdue, solaire et obscure à la fois, Elise Fontenaille compose la ronde des jeunes filles. Aux quatre coins du monde, de Vancouver à Nancy, de la place Pigalle à la place du Capitole, elles se confessent, rient entre deux larmes, fuguent et parlent même de tuer leur papa.

Comme dit Blanche, la narratrice On se tue et après on regrette.

Biographie:
Elise Fontenaille est née à Nancy. Romancière elle est l'auteur chez Grasset de La gommeuse (1997) et du Palais de la femme (1999).


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alors moi j'ai lu et acheté pour ma nièce Anouch la Reine des chats et j'ai beaucoup aimé c'est un petit livre qui console de l'inexprimable des enfants face à leur amour des chats, personne ne l'a compris comme l'auteur et les dessins en sont légers...Illustrations Céline Le Gouail
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AU SALON DU LIVRE : CLAIRE BARRE, on se connait de loin en loin, mais de près, une femme que j'aime bien, mais que je n'ai point lu(e) encore... et qui aime Nerval, Baudelaire, Rimbaud, Verlaine, Wilde, Roger-Gilbert Lecomte, la nostalgie ne doit pas être un frein, la littérature un anti dépresseur dit sa consoeur Cécile Palusinski dans un long entretien,  invitées de l'écrivain Youcef Zirem dans son émission Graffiti à BRTV.
Elle dédicace ses livres à 16h30 ce jour au Salon du Livre avec Jérôme Attal...

Vendredi 20 mars :
À partir de 16h30 : Jérôme Attal, Claire Barré, France Cavalié.
Dimanche 22 mars :
À partir de 15h : Jérôme Attal, Jean Teulé, Frédéric Mitterand, Arnaud Le Guilcher.

allez en savoir plus sur sa page FB : https://www.facebook.com/claire.barre?fref=photo




un autre livre conseillé par un autre libraire, si loin si proche que j'en écrirais presque un roman... Philippe Honoré Ma mère et moi de Brahim Metiba

"Très riche, très intense, ce petit récit est absolument à mettre entre toutes les mains, car il aborde avec une force incroyable des thèmes universels !"
http://leschroniquesculturelles.com/2015/03/19/ma-mere-et-moi-de-brahim-metiba/

jeudi 19 mars 2015

Tête de broussailles théâtre pour tous, à voir absolument mercredi prochain au Théâtre Astral/Le dernier coup de marteau film d'Alix Delaporte inoubliable/Cinéma encore : Masques blancs peaux noires dans les Alpes à une fête africaine/L'homme de Paille de Feydeau avec Bruno Blairet bientôt au Lucernaire

Je recopie ici quelquefois à peine modifié ce que je sème aux quatre coins du mur FB ; pourquoi pas ?
Tête de broussailles théâtre pour tous, à voir absolument mercredi prochain au Théâtre Astral : Théâtre pour enfants, je l'ai vue enfin cette pièce, ce petit bijou de broussailles, qui ne trouve pas encore tout le public qu'il mérite,  avec une petite Louise que je ne connaissais pas avant et sa Maman....

Pas loin du champ de jonquilles.
http://www.theatreastral.com/les-spectacles/pieces-du-theatre-astral/tete-de-broussailles/
"ça se redonne en ce moment au Théâtre Astral(mercredi prochain à 15h)au milieu des jonquilles du Parc Floral, pas loin il y a des attractions des jeux pour les enfants et c'est vraiment un don que de voir ce spectacle, avec des enfants, tout le monde comprend est ému et apaisé chacun selon la singularité de ses chagrins et tout à coup on ouvre ses bagages on redécouvre la couleur la fête foraine les arbres qui murmurent des berceuses et la mer pour naviguer au fur et à mesure selon la grandeur de son petit navire.... et puis c'est l'amitié d'un jour qui passe hors le temps entre une petite fille et un vieux monsieur qui déménage du chapeau... Ilse et Armando, c'est poétique oui et pas seulement."



un peu sage l'affiche....
 

pour regarder la video du spectacle je n'ai pu l'intégrer ici je vous laisse un lien, vous verrez ce sont de grandes marionnettes poupées chiffon manipulées par des mimes comédiens acrobates cinéastes : des manipulateurs ? pas eux non puisqu'ils nous sortent de nos cordes. Et il y a de la musique pour bercer charmer le temps...
https://www.youtube.com/watch?v=5MIu9k6emDo&feature=share

Le dernier coup de marteau film d'Alix Delaporte inoubliable


 http://www.premiere.fr/film/Le-Dernier-Coup-de-Marteau-3831534/(affichage)/press

 "J'ai vu ce film et je savais que quelqu'un dirait que ce film avait trop de non dits et qu'on ne croirait pas au chef d'orchestre, et que je garderais mon calme malgré tout. J'ai bien fait d'écouter le conseil de Bertrand Tavernier,à France-Inter, il s'y connaît lui en matière de cinéma, c'est un très beau film qui m'a fait chavirer et quand je chavire un peu seule comme cela au cinéma après je reprends du dessert au restaurant, mais je sens subrepticement à cet endroit entre réalité et cinéma, vous allez rire : je me suis rencontrée dans une petite caravane sur la plage pour pauvres de Montpellier et aussi dans les coulisses de l’Opéra de Montpellier, à prendre une photo de celui que j'appelais mon père.... Quoi, qu'est-ce ? le mien n'était pas chef d'orchestre mais il aimait presque toujours être pris en photo, ça le faisait sourire... le gosse, les gosses sont extras mais les gens adultes aussi. Dont UNE SCÈNE où les enfants s'endorment dans la petite caravane : "arrête de me regarder !" Et c'est aussi un film dialogué et quand il parle, il le fait, de musique, de football, la vie quoi mais qui nous regarde, qui nous aide à voir mais qui ne s'écoute pas.... qui n'appuie sur rien, qui fait le moindre mal pour supporter les grands mots..."

Masques blancs peaux noires dans les Alpes à une fête africaine

un film en Afrique - des films en Afrique
Page aimée ··
 https://www.facebook.com/pages/un-film-en-Afrique-des-films-en-Afrique/519390264800183?fref=nf

Chers tous,

samedi 21 mars à 16h, notre film "peaux noires, masques blancs" sera projeté en présence de Lise Bellynck dans le cadre d'une " Grande Fête Africaine ! "

Anséra, Lumassan-France et Alterégaux-Isère vous invitent à prendre la route, direction le Burkina Faso à la ferme Heurard, Avenue de Grenoble - 38180 Seyssins // Terminus Tram C – Arrêt Le Prisme.

Au programme :
> 10h : Présentation et vente d’objets artisanaux du Burkina Faso
> 16h : projections "peaux noires, masques blancs"
> 19h : Repas africain.
> Soirée spectacle : Musique, percussions, danse, contes…
> 22h30 : Bal poussière – entrée libre.

Repas (sur réservation à partir du 2 mars).
Réservation et information : 04 76 49 79 98 / 06 76 81 98 34 / association@ansera.fr / nicole.clapie@wanadoo.fr

Bilifou 



L'homme de Paille de Feydeau avec Bruno Blairet et bientôt au LUCERNAIRE même si ce n'est plus tout à fait le même
http://www.lucernaire.fr/beta1/index.php?option=com_content&task=view&id=1892&Itemid=56#.VQrvcCjQnjA
avec Bruno Blairet un autre de très grand comédien

vendredi 6 mars 2015

Only lovers believe never : Jarmush *****/cent ans c'est passé si vite ..Gisele Casadesus/ lettre Baudelaire/Wagner/ L'abri ***** film documentaire de Fernand Melgar/ Homeland saison IV mieux encore

http://www.les-lectures-de-cachou.com/tag/vampires/
le film de Jarmush sur des vampires
est beau si beau dans "les restes" de ce qui resterait de l'amour
de toutes nos humanités, nos civilisations de gaspilleurs : de zombies
il y a une phrase sur la reconnaissance et le talent.
un des deux : l'homme vampire musicien romantique bipolaire ganté tout de noir vêtu
dit d'une chanteuse libanaise qu'il entend dans un bar de TANGER
qu'elle a un immense talent
la femme l'amour de "sa vie" éternelle, toute de blanc vêtue, vampire ganté, elle aussi,
lui répond qu'elle va avoir beaucoup de succès et lui,  sa répartie, j'espère que non !
Les décors, les lumières sont si belles tout le temps comme un mélange de toutes les fins,
d'abolition des saisons intermèdes et toujours la nuit,
de tous les brouillards, de toutes les poussières….
et dans leurs antres,
de toutes les brocantes du son, des instruments, des tissus, tapis, de tous les temps, vêtements,
portraits, livres…. elle lit en aveugle en touchant pour sentir l'âge de tous les signes

c'est si beau en eux et chez eux que cela donnerait l'envie de boire du sang O+....


http://www.deslettres.fr/lettre-de-charles-baudelaire-richard-wagner-je-veux-vous-dire-que-je-vous-dois-la-plus-grande-jouissance-musicale-que-jaie-jamais-eprouvee/
"[Paris.] Vendredi 17 février 1860

Monsieur,
Je me suis toujours figuré que si accoutumé à la gloire que fût un grand artiste, il n’était pas insensible à un compliment sincère, quand ce compliment était comme un cri de reconnaissance, et enfin que ce pouvait avoir une valeur d’un genre singulier quand il venait d’un Français, c’est-à-dire d’un homme peu fait pour l’enthousiasme et né dans un pays où l’on ne s’entend guère plus à la poésie et à la peinture qu’à la musique. Avant tout, je veux vous dire que je vous dois la plus grande jouissance musicale que j’aie jamais éprouvée. Je suis d’un âge où on ne s’amuse plus guère à écrire aux hommes célèbres, et j’aurais hésité longtemps encore à vous témoigner par lettre mon admiration, si tous les jours mes yeux ne tombaient sur des articles indignes, ridicules, où on fait tous les efforts possibles pour diffamer votre génie. Vous n’êtes pas le premier homme, Monsieur, à l’occasion duquel j’ai eu à souffrir et à rougir de mon pays. Enfin l’indignation m’a poussé à vous témoigner ma reconnaissance ; je me suis dit : je veux être distingué de tous ces imbéciles.

La première fois que je suis allé aux Italiens pour entendre vos ouvrages, j’étais assez mal disposé, et même je l’avouerai, plein de mauvais préjugés ; mais je suis excusable ; j’ai été si souvent dupe ; j’ai entendu tant de musique de charlatans à grandes prétentions. Par vous j’ai été vaincu tout de suite. Ce que j’ai éprouvé est indescriptible, et si vous daignez ne pas rire, j’essaierai de vous le traduire. D’abord il m’a semblé que je connaissais cette musique, et plus tard en y réfléchissant, j’ai compris d’où venait ce mirage ; il me semblait que cette musique était la mienne, et je la reconnaissais comme tout homme reconnaît les choses qu’il est destiné à aimer. Pour tout autre que pour un homme d’esprit, cette phrase serait immensément ridicule, surtout écrite par quelqu’un qui, comme moi, ne sait pas la musique, et dont toute l’éducation se borne à avoir (avec grand plaisir, il est vrai) quelques beaux morceaux de Weber et de Beethoven.

Ensuite le caractère qui m’a principalement frappé, ç’a été la grandeur. Cela représente le grand, et cela pousse au grand. J’ai retrouvé partout dans vos ouvrages la solennité des grands bruits, des grands aspects de la Nature, et la solennité des grandes passions de l’homme. On se sent tout de suite enlevé et subjugué. L’un des morceaux les plus étranges et qui m’ont apporté une sensation musicale nouvelle est celui qui est destiné à peindre une extase religieuse. L’effet produit par l’introduction des invités et par la fête nuptiale est immense. J’ai senti toute la majesté d’une vie plus large que la nôtre. Autre chose encore : j’ai éprouvé souvent un sentiment d’une nature assez bizarre, c’est l’orgueil et la jouissance de comprendre, de me laisser pénétrer, envahir, volupté vraiment sensuelle, et qui ressemble à celle de monter dans l’air ou de rouler sur la mer. Et la musique en même temps respirait quelquefois l’orgueil de la vie. Généralement ces profondes harmonies me paraissaient ressembler à ces excitants qui accélèrent le pouls de l’imagination. Enfin j’ai éprouvé aussi, et je vous supplie de ne pas rire, des sensations qui dérivent probablement de la tournure de mon esprit et de mes préoccupations fréquentes. Il y a partout quelque chose d’enlevé et d’enlevant, quelque chose aspirant à monter plus haut, quelque chose d’excessif et de superlatif. Par exemple, pour me servir de comparaisons empruntées à la peinture, je suppose devant mes yeux une vaste étendue d’un rouge sombre. Si ce rouge représente la passion, je le vois arriver graduellement, par toutes les transitions de rouge et de rose, à l’incandescence de la fournaise. Il semblerait difficile, impossible même d’arriver à quelque chose de plus ardent ; et cependant une dernière fusée vient tracer un sillon plus blanc sur le blanc qui lui sert de fond. Ce sera, si vous voulez, le cri suprême de l’âme montée à son paroxysme.

J’avais commencé à écrire quelques méditations sur les morceaux de Tannhäuser et de Lohengrin que nous ]avons entendus ; mais j’ai reconnu l’impossibilité de tout dire.

Ainsi je pourrais continuer cette lettre interminablement. Si vous avez pu me lire, je vous en remercie. Il ne me reste plus à ajouter que quelques mots. Depuis le jour où j’ai entendu votre musique, je me dis sans cesse, surtout dans les mauvaises heures : Si, au moins, je pouvais entendre ce soir un peu de Wagner ! Il y a sans doute d’autres hommes faits comme moi. En somme vous avez dû être satisfait du public dont l’instinct a été bien supérieur à la mauvaise science des journalistes. Pourquoi ne donneriez-vous pas quelques concerts encore en y ajoutant des morceaux nouveaux ? Vous nous avez fait connaître un avant-goût de jouissances nouvelles ; avez-vous le droit de nous priver du reste ? – Une fois encore, Monsieur, je vous remercie ; vous m’avez rappelé à moi-même et au grand, dans de mauvaises heures

CH. BAUDELAIRE.

Je n’ajoute pas mon adresse, parce que vous croiriez peut-être que j’ai quelque chose à vous demander."




"l'amour de mon mari était merveilleux, fait de passion, d'admiration, de respect, de protection. Il avait une parfaite connaissance de ce qui me convenait. Sur le plan professionnel, il était une oreille attentive et un œil perçant. J'avais alors totalement confiance en son jugement. Il voulait pour moi le meilleur et était sans doute le mieux placé pour le discerner. Son amour n'avait rien d'aveugle. Il était vigilant pour moi et assez humble pour s'effacer. Il ne voulait pas courir le risque d'être une entrave à ma carrière. Il n'a jamais été jaloux de mon succès et bien souvent il me poussait pour que je sois en avant dans la lumière qu'il avait repérée pour moi. Son plaisir était que je me réalise. À une époque où le développement personnel et l'accomplissement de soi gênerait un égoïsme narcissique malsain, il opposait le don qui ne peut naitre que dans l'amour et la confiance."
ce texte c'est le mode d'emploi, perdu par tant d'artistes en couple pour peu de temps, si souvent.
cette époque c'était en 1933... là sur la photo avec son mari, Lucien Pascal
Photo du livre : Cent ans c'est passé si vite... livre de Gisèle Casadesus,


L'abri film documentaire plus au bord du monde qu'au bord du monde(un autre film lui tourné à Paris), une critique sur France-Musique et pourtant c'est un suisse(le pays des Rollex) qui l'a réalisé... film documentaire à voir absolument sur les SDF. C'est un film qui dure au delà, de toutes les rigueurs de notre temps. 
je me suis dit avec une amie que dans ce film tout était si réel et sans jugement aucun, qu'on allait réaliser, mais en tout les cas,ce film de vrai cinéma redonnait comme une dignité naturelle à tous ceux qu'ils touchent. Et je peux vous dire qu'après la projection, sans débat organisé, les gens débattent. Certes un film ne suffit en rien à changer le regard de ceux qui ne le verront jamais mais quand même le Nu bleu de Matisse tout le monde ne l'a pas vu et pourtant il en atteint des gens...

Mon Homeland ne m'a pas décue il y va creshendo.... à la fin j'attendais un coup de théâtre un coup de feu un mort alors que tout est suggéré. J'attends tellement la suite, déjà.(critique des Inrocks)
Juste vous faire remarquer que le bébé de Carrie, Frannie, ressemble tellement à son père Brody (mort à la saison précédente) précisions Metronews sur le meilleur casting enfant.


La suite est bien prévue (selon L'internaute)

mercredi 4 mars 2015

Ma lettre à mon avis en retard.... pour faire partie du Jury du Livre inter

 
Chers,

Je ne veux pas dépasser mais je n'arrive pas, c'est peut-être pour cela que j'ai retrouvé le goût de la lecture. Oui j'ai attendu de lire un livre en deux jours avant que de vous écrire. Comme si une page se retournait.

A la retraite depuis plus de 3 mois ayant perdu mon père aussi, depuis...

Le goût des livres, des romans de toutes espèces, se reprend mieux que le vélo ou le sport, comme le goût des bonnes choses de la vie, par la volonté ou la mode ou par la non volonté, la non-adéquation la survie ou la vie.... cela relie les générations.

Mon père aimait lire des romans historiques, de la poésie, des essais politiques.

des biographies aussi, comme moi.

Sinon je lis tout en sachant qu'il me faudrait relire ce que j'ai dévoré plus jeune, Colette, Yourcenar Duras et pour les hommes Maupassant, Stendhal Flaubert, Camus, Sartre, Roth, Harisson mais hors cela, j'ai beaucoup lu de théâtre. Car j'en ai joué et j'en fais toujours un peu en aidant des groupes amateurs, à des cours en assistant, remplaçant un ami, leur professeur metteur en scène.

Il faut des amis nombreux pour parler des livres, se les passer, se les raconter et des bibliothèques et des librairies pour se les procurer. Car les lecteurs connaissent la saveur des conversations et goutent aussi l'épaisseur du silence.

Les derniers livres que j'ai lus : -Un an après, d'Anne Wasiemsky pour cette impression d'y être un peu à cette époque de 1968, avec les cinéastes de la Nouvelle Vague, j'ai lu ces autres livres, je la suis on se suit… et je ne la confonds avec personne.

-Les bijoux de pacotille de Céline Millat-Baumgartner, un 1er roman bouleversant et tellement digne, d’une jeune femme de 31 ans, qui m'a touché et éloigné à la fois de la peur, de l'abandon, la maladie, la mort.

Jean-Jacques Rousseau/Henriette correspondances 1764-1770. À Henriette Rousseau ne lui a répondu que deux lettres alors qu'elle lui a écrit si sensiblement intelligemment pour égrener tout le bien ressenti à sa lecture, à sa philosophie au bien-être de l'étude pour réduire l'emprise de la mélancolie. J'aime infiniment l'épistolaire.

-Ça s'est fait comme ça : de Lionel Duroy, biographie de Gérard Depardieu si bien écrite, quelle imprégnation des morts en lui, quelles forces de vie, provocantes comme pour cacher des méchantes morsures, quel cheminement de la totale inculture à toute la complexité de monstres de la littérature et du cinéma. Il a été pillé lui aussi...

Si je veux faire partie de ce jury là c'est parce que je change de période de ma vie, c’est parce que je lis écris et écoute beaucoup la radio, c’est parce que je vais au cinéma, c’est parce que j'aime bien Monsieur Ruffin, une sorte de Stefan Zweig de nos jours. Parce que c'est la 2ème fois que je vous écris. Parce qu'il y a danger, et c’est parce que je crois qu’il y a urgence…. de rassembler le plus de puristes et de touristes à la culture et à la littérature. Parce que j'aime aimer les gens et que nous sommes tous dans l'aile du temps des éphémères.



Bien à vous.



Nathalie Feyt






Un an après d'Anne Wasiemsky/Festival Transpantin/ Lignes de Faille bientôt au théâtre du Rond-Point

"Le livre d'Anne Wasiemsky :"un an après" et pourtant... Godard Antoine Gallimard François Mauriac Dany 68, sont dans ce récit/roman : plage frontière si étroite et tellement bien redonnée ; oui elle a joué dirigée par Bresson et ensuite Pasolini dans Théorème... Qui ça ?! La romancière Anne Wasiemsky et elle a été mariée à Godard et draguée par Daniel Cohn-Bendit..." j'ai écrit sur FB
je précise...
Mais ce n'est pas pour ce croquant là, en savoir davantage sur ces personnages artistes  hommes femmes, que j'aime à lire cette auteur(e) c'est parce qu'elle me donne la chance exceptionnelle de m'infiltrer entre l’épistolaire le récit et l'intime, par ses yeux sa sensibilité sa dignité sa jeunesse je vois tout, sens tout, je me redresse dans l'envie de continuer à vivre et à aimer...c'est précis reconnaissable pour tous et sans le souligner, exigeant. Merci chère Anne, c'est jamais voyeur, vengeur voire même en noir et blanc ou en sépia, c'est comme si on y était, en entier et à l'aise dans nos chaussures et bas nylon.

Festival Transpantin : je vais y aller car j'ai tout envie de voir, les pendant et les afters. Rabeux Ostrowsky Sauger Degliame Arto, avec un pass ça revient à 8 €, le spectacle avec un minimum de 4 spectacles du 3 au 14 mars.

Du 6 au 8 mars, Peau d'âne, c'est à Pantin, Au fil de l'eau, dans le cadre du festival Transpantin du 3 au 14 mars.

Mais je suis aussi un acteur professionnel.
 et un théâtre nomade ? il y a aussi allez faire un tour sur le site de la Cie JM Rabeux




‪#‎TRANSPantin‬, c'est parti ! Venez découvrir et griffonner nos murs de post-it, de votre plus beau stylo bic, vos envies, vos états d'âmes, vos mots d'amour et de haine : ils sont là pour ça ! Et vous, sinon, comment ça se passe avec votre mère ?
 Lignes de faille 12 mars - 11 avr., 19:00 adaptation du roman de Nancy Houston mise en scène de Catherine Marnas, Cie Parnas salle Renaud-Barrault

 c'est à voir ou à revoir ce n'est pas long c'est une saga/une série, vous n'allez pas me dire que cela ne dure pas 4h30 une série et au théâtre on est hors la mesure du temps surtout dans ce théâtre là et c'est avec mon amie Catharina, Catherine Piétri.
nos voisins suisses à ce propos fort à propos ici et maintenant aussi : "Les sujets de la Comédie sont sérieux. Abordés sans doute de manière inventive et insolente, mais graves dans cette idée de responsabilité. Lignes de faille, roman de Nancy Houston adapté par la Française Catherine Marnas, ne déroge pas à la règle. Déjà présenté au public romand par les Vaudoises Véronique Reymond et Stéphanie Chuat, Lignes de faille remonte sur quatre générations pour comprendre le trouble d’un petit garçon aux Etats-Unis, en 2011. Un retour en arrière qui passe par Israël et se termine dans l’Allemagne nazie. «C’est un spectacle formidable», s’est enthousiasmé hier Hervé Loichemol, saluant spécialement la prestation des acteurs."
Mon amie Catherine Piétri


J'y suis retournée avec mon Chéri, lui c'était pour la 1ère fois, une des meilleures soirées de notre vie et dimanche prochain on y envoie nos meilleurs amis : qui ? pendant tout le temps de la pièce, on gardera leurs enfants.... et après on les accueille tous pour diner et se refaire la pièce.
 http://2014-2015.theatredurondpoint.fr/saison/fiche_spectacle.cfm/183774-lignes_de_faille.html?touteladistrib

ARLETTY par LAETITIA CASTA le 4/03 sur la 2 à la Télé avec Michel Fau dans Sacha Guitry

http://www.leblogtvnews.com/2015/03/laetitia-casta-est-arletty-ce-mercredi-soir-sur-france-2.html

et c'est avec Michel Fau dans le rôle de Sacha Guitry*, le 03/03/2015 sur France 2.

*Pourquoi cela me marque autant car c'est une rencontre Michel Fau et Sacha Guitry, comme lorsqu'il a monté Nono au Théâtre de la Madeleine, les murs de l'ancien théâtre de Sacha Guitry semblaient l'avoir reconnu.
Mais là dans cette distribution, pour cette adaptation télé autour d'Arletty,  il y a aussi Marcel Carné et Pierre Brasseur. Pour moi c'est aussi une étrange coïncidence entre les deux. Pas la voix certes, quoique dans l'étrangeté, la souplesse, l'élégance, le port de tête, la liberté, le talent, le plaisir du jeu.