dimanche 31 août 2014

Le récital emphatique de Michel Fau en DVD/Bertrand Blier à France-Inter pour le nouveau créneau à 10h de l'émission remède à la mélancolie....

J'écrivais hier samedi
Ce matin à France-Inter  il y avait cette journaliste que j’aime bien Rebecca Manzoni  qui tient une chronique quotidienne : Tubes and Co qui a passé bien-sûr un extrait de l’imitation qui n’en est pas une de : y a quelqu’un qui m’a dit, j’ai cru mourir de rire… le nez dans mon thé en entendant tous les journalistes rire.
Le tube c’était I will survived pour moi toute notre grande époque !
http://www.franceinter.fr/emission-tubes-co-i-will-survive
http://www.copat.fr/recital-emphatique.html

cliquez sur la photo même, deux visuels pour 6 DVD "nouveautés"

se succèdent :
j'écrivais ce  dimanche matin
http://www.franceinter.fr/emission-remede-a-la-melancolie-bertrand-blier
ça remplace Eclectik et sue le créneau du dimanche 10h, ce matin c'était avec Bertrand Blier un frère, un père, mais j'ai appris encore, apprécié, ri.... Des images et des propos sur la poésie qui échappe  la charcuterie... les femmes, car s'il reste qu'un seul homme qui aimerait les femmes ce serait celui-là.... Il m'a tellement accompagné cet homme bcp plus que Godart car peut être que lui ne se force pas à la poésie et qu'il est surréaliste éclectique justement par pudeur et pour nous désennuyer, oui il parle de Gérard Depardieu, il le connaît lui.... mieux beaucoup mieux que d'autres et il aime aussi les acteurs. J'ai entendu aussi sur ces ondes que c'est Romain Gary qui a dit à propos de Jean Seberg que les acteurs font partie des êtres en fait les plus méprisés, car les plus enviés, non ce n'est pas Bertrand Blier mais c'aurait pu. Et ah oui l'émission vous pouvez la podcaster à partir de demain sinon c'est rediffusé par ex cette nuit à 1h du matin. La jeune femme elle est pudique, pratique l'ellipse, j'adore ça l'ellipse à la radio, elle est inattendue dans ses choix et semble tout connaître quand elle prépare une telle rencontre. Merci à tous les deux....Il parle aussi de son père, de la psychanalyse... ah les extraits étaient trop bien.
Toute l'émission sera racontée en détails décrite en mots sur le site à partir de lundi, l'art de la patience, vous avez raison Eva Bester.

vendredi 22 août 2014

Auto-interviews : suite Philippe Person : Le Lucernaire, les origines

 
S'interroger au travers des personnes qui ont donné leur vie à l'expression : théâtre cinéma sortir de soi rencontrer apprendre intégrer incarner réunir une équipe un groupe de gens motivés passer se dépasser échouer retrouver des années de galères des moments où tout est à reconstruire, dont la survie. Être ou ne pas être intermittent le nombre d'heures qu'on n'atteint pas...
Et attendre le client, le public...
-->
-Philippe Person votre interview fiction s’est vite interrompue, j’avais bien-sûr encore plein de questions à vous poser…

Philippe Person, je vous vois comme une sorte d’Ulysse qui extermine tous les prétendants qui cherchent à le supprimer pour acquérir son titre sa femme et son palais, roi d’une île, et je pense à l’épisode du chien, seul son chien le reconnait quand il revient déguisé en mendiant. Aimez-vous les chiens ?

Est-ce que mes questions vous indisposent ?

Vous méfiez-vous de la célébrité, votre rapport à l’argent, aimez-vous le jeu, le sport ? Comment en tant que directeur de théâtre choisissez-vous vos spectacles, votre expérience d’Avignon vous est-elle très utile ? Le Lucernaire est un lieu qui semble vous ressembler, en fait vous donnez la même chance à tous et pour les recettes c’est 50/50 ?

Vos parents étaient commerçants ?
-oui
-à quoi ?
-à toutes vos questions. Oui j’aime les chiens, je me méfie de la célébrité, j’aime le jeu le sport comme tous les petits garçons j’aurais voulu être footballeur puis ensuite champion de Formule 1, chanteur de rock… mais j’ai un souffle au cœur.
-chanteur de rock : ce n’est pas du sport ?
-pas seulement mais si vous êtes allé à un concert des Stones : Mick Jagger par exemple. Vos questions m’indisposent bien-sûr.
Oui j’aimerais bien ressembler au Lucernaire, j’ai connu mon sulfureux prédécesseur Christian le Guillochet vidéo José Artur l'interviewe
mais qui a quand même fait une grève de la faim, pour qu’on ne transforme pas en parking son théâtre.
-il n’était pas acteur ?
-Bien-sûr que oui il était acteur, et il aimait les petits chiens
-comme Belmondo ?
-Je me demande si dans la politique ou dans les entreprises on compare les gens sur des critères dirons-nous sans vous vexer, un peu aléatoires.
-Ça m’a échappé
Mais c’est ce qui échappe qui est le plus blessant, les comparaisons par exemple qui accentuent que l’un est célèbre et l’autre pas. Pour revenir au théâtre et à l’acteur il était comme moi très timide à la base. Il y a eu un bel article d’Armelle Héliot à sa mort qui raconte son parcours.
-Est-ce que dans vos mises en scène vous cédez à la démagogie, au cliché ?
-Tout le théâtre et même le plus intelligent, comme par ailleurs la poésie cèdent au cliché. Tous les publics me concernent et le OFF, pour moi est plus ouvert c’est comme si en France on donnait un peu plus de possibilités de périodes d’essai aux gens qui n’ont pas de diplômes. Sinon j’aime observer et aller dans tous les milieux.
-Et avec les femmes ?
Mes parents étaient commerçants dans le 16ème arrondissement, mais pour vendre des primeurs, des fruits et légumes que mon père allait chercher aux Halles très tôt le matin.
Le petit-commerce et le théâtre ne sont pas si éloignés, c’est un peu comme ma boutique, Le Lucernaire on est propriétaire de rien que du fonds de commerce, et encore beaucoup ne sont que gérants. Au Lucernaire je veux que mes clients aient le meilleur choix, le meilleur accueil bar restaurant, j’écoute tout ce qui se dit, surveille ce qui se fait chez les concurrents.
-Allez-vous au théâtre lorsque vous êtes à l’étranger ?
-Si c’est dans le cadre d’une tournée bien-sûr.
-… j’ai oublié pourtant je l’avais bien noté que vous êtes aussi… fils unique d’où une certaine mégalomanie que vous essayez-de cacher par une gentillesse et largeur d’esprit.
-pourquoi vous, vous avez des frères et sœurs : journaliste, écriture, vous avez écrit plusieurs romans radio et même joué dans un film non ?
-ah, je vois que vous aussi vous ne laissez rien passer à la légère, c’est bien cela l’expression ?
-mais je ne suis pas un adepte du sacrifice, et donc comme vous, je ne vois pas pourquoi on devrait se restreindre ou sous prétexte qu’on est derrière la caméra ne pas y être : devant !
-et les femmes, on dit que vous les aimez…
-je crois que vous m’avez déjà posé cette question dans la première partie de l’interview, vous relirez vos notes ou repasserez l’enregistrement…  

jeudi 21 août 2014

Mes amis... un, deux vieux CV/élucubrations... ZELDA FITZGERALD/au LUCERNAIRE rentrée : spectacle musical qui l'eut cru ! les élans ne sont pas des animaux toujours faciles....mais eux sont de nouveaux frères Jacques

@ propos des artistes
Mes amis sont comme des bulles de savons,
mes amis sont comme des papillons,
un jour ils  vous donnent tous leurs costumes et l’autre ils annulent tous les RDV possibles,
ils préfèrent la nuit à cause de la lumière des projecteurs,
mes amis ne viennent ni aux enterrements ni aux déménagements

Ils passent du trop vite au plus rien du tout
Donc, les nouvelles quand elles sont bonnes tout le monde les connait
et quand elles sont mauvaises personne ne les demande.

Mes amis ont des couleurs de lucioles
quand on les voit il faut tout prendre et tout garder car c'est pas dit que le lendemain on se répète

Mes amis ils se sont tous brûlés et leur mort est le plus souvent brutale.
On en est inconsolable car on ne se remet jamais à l'idée du peu de temps qu'on a passé avec eux.

Mes amis sont comme des bulles de savon,
ils vous ont fait cadeau d'un peu de votre enfance, et de sacrés bons moments, uniques
à crier
Mes amis ont rarement d'enfants, l’un pour l’autre c'est déjà trop.

Mes amis sont comme des papillons aux couleurs de fête même leur dernière nuit,
élégants ils se perdent sans bruit  ou se plaignent tout le temps.


Ils gardent un secret celui de savoir voler sur les planches
et de tenir à leurs rêves exprimés au moins juste une fois, et « à chaque fois ...
comme la première fois ».
ces amis-là,  sont des artistes professionnels.
Nathalie Feyt  à propos de ses amis fugitifs fugaces éphémères, des saltimbanques.

*Extraits de l’unique roman de Zelda Fitzgerald : accordez-moi cette valse et dont s’est inspiré Christian Siméon pour son adaptation : Brûlez-la ! création au festival de Figeac mise en scène de Michel Fau et interprété par Claude Perron et Bertrand Schol, le décor et le costume sont irracontables
Poche Robert Laffont 9,90 € traduit de l’anglais(états unis) par Jacqueline Rémillet
Conversation entre David et Alabama mari et femme depuis peu(transposition du couple Scott et Zelda Fitzgerald)
« -Oui… mais, oh ! David, c’est très difficile d’être tout à coup deux personnes en une seule ; une Alabama qui veut n’en faire qu’à sa tête et suivre sa propre loi, et puis une autre qui veut conserver toutes les chères vieilles choses, continuer d’être aimée, se sentir en sécurité et protégée comme avant.
-Beaucoup de gens ont découvert cela avant toi, j’ai l’impression. La seule chose que nous puissions réellement partager avec les autres, c’est un goût pour le même genre de climat. »

« Il n’y a pas plus matérialiste qu’un artiste qui exige de la vie qu’elle lui rembourse avec intérêts le double de ce qu’il a dépensé et gaspillé en usure émotionnelle. »

 un acteur une maquilleuse un frère une sœur 1ères pages 1995/96

2 vieux CV,  premières pages, expériences conjuguées et différentes...

au LUCERNAIRE rentrée : spectacle musical qui l'eut cru !
Je ne voulais pas trop aller au théâtre pas tout de suite après Figeac, et j'ai été cueillie comme un bébé faon minuscule au creux de deux mains et toute la salle suivait de concert.... ces trois olibrius, quels acteurs magiciens musiciens et drôles subtils ces élans qui eux ne sont pas des animaux toujours faciles....mais eux sont de nouveaux frères Jacques. Trois rappels...
http://toutelaculture.com/spectacles/les-elans-ne-sont-pas-toujours-des-animaux-faciles-entre-aphorisme-et-valisophone/
 et il y a la reprise au Lucernaire d'un spectacle que j'aime  beaucoup avec Étienne Coquereau...
les amnésiques n'ont rien vécu d'inoubliable.

lundi 18 août 2014

Cinéma : Dernière séance du Vertige des possibles/le procès de Viviane Amsalem... et ciné à la télé/Elucubrations : modus vivendi du couple, 60 ème anniversaire, retraite : l'un travaille encore l'autre pas...


"I write fiction and I’m told it’s autobiography, I write autobiography and I’m told it’s fiction, so since I’m so dim and they’re so smart, let them decide what it is or it isn’t."
--Deception: A Novel (1990) Philip Roth
cette citation qui dit à peu près que la fiction et l'autobiographie, les lecteurs savent mieux, ils sont tellement intelligents,  que l'auteur, si c'est de la fiction ou de l'autobiographie...
Mon écrivain préféré, un de mes écrivains américains préférés...

Ma soirée mon 60 ème anniversaire impressions suites...

Le 14 août un verre de champagne déjà avec mes collègues les plus proches qui dit collègues dit cette proximité qui fait, qu'on peut du jour au lendemain, s'aimer se détester, tout se dire, ne rien se dire, tout faire pour l'autre alors que rien d’essentiel ne nous rapproche. C'est un curieux voisinage pas aussi brulant que  celui des loges car à plus long terme, comme le couple ou la famille en quelque sorte avec ces zones d'ombre qui me font me répéter sans cesse cette phrase entendue dans un film : Le vertige des possibles, "c'est pas parce que ça va mal que c'est fini..".

Après les messages d'amis si forts que j'ai passé une partie de la journée d'après à leur répondre et la nuit à y penser, comme après avoir trempé trop longtemps dans un bain chaud. Trop de fausse présence et de véritable absence... Le téléphone est plus rapprochant. C'est comme lorsqu'on passait une annonce et on recevait poste restante après une cinquantaine de réponses... d'inconnus. C'est à la fois des émotions de joie de curiosité et de pressenti d'une part de déception à venir forcément....Des bulles grosses aux couleurs d'arc en ciel qui pètent disparaissent quand même. Un chaud et froid ? Oui et donc aussi l'espoir d'un temps meilleur de relations plus tendres plus encourageantes plus accompagnatrices amicales rieuses pleines de désirs de découvertes aussi. Et accepter enfin aussi que la vie s'en va.

1er message de ma part : le 14 août
Merci c'est trop d'honneur, je vous promets qu'à partir de demain je ne cours plus, eh oui voilà 60 ans qu'on me demande d'aller plus vite !? et que je résiste. 10 heures pour naitre déjà !;) Tout va m'arrêter désormais :un papillon, un enfant qui veut jouer, un SDF tous...la vie en train de se faire et qui demande un peu d'attention.... Y en a auxquels je pense et qui vont dire : ah parce que jusque-là tu courrais ? Je freinais juste à l'amorce des virages....

2 ème message de ma part : le 17 août
Voilà un reportage direct du Square (après mes résolutions pour mes 60 ans) où je suis allée chercher le soleil -timide- et les fleurs. Et j'ai trouvé l'automne. Mon arbre, aussi, le banc le plus proche est occupé par deux jeunes noirs africains, qui se parlent. Un jeune japonais (très grand) m'a demandé de le prendre en photo avec son petit garçon. J'ai fait deux cadres le 1er étant à contre jour.
Jardin égal : Tour de Babel en paix.
Une femme presque âgée de mon âge dans un coin retiré avec un sabre rutilant répéte ses enchaînements. Des jumelles petites filles de 3/4 ans mangent au même rythme leur petits-beurres. Les papas à l'écart discutent et dès qu'il y a des cris des pleurs se rapprochent illico, on échange un sourire, ils projettent, avant leurs pas, les mots. Ils n'ont eu de cesse d'observer la scène de loin. Les repères sont à nouveau donnés, ils se ré-éloignent  et reprennent leur conversation juste où ils l'avaient laissée. Les grands parents aussi sont là, ils promènent leurs petits enfants comme des trophées dans un landau mode.
Un SDF qu'on laisse habiter dans sa tente Quechua.
Les enfants s'ennuient rapidement et viennent chercher un ballon. J'ai pas entendu ? Merci Papa. Un des plus jeunes tombe avec ce ballon. Le père à la voix si sonore et calme, comme au théâtre quand on joue vrai et que rien ne se précipite, conclut : C'est pas grave !
Les cloches sonnent midi, je vais passer au G20, c'est là qu'ils ont la bonne litière du chat, et je vais rentrer...
Les squares c'est aussi fait pour laisser les autres libres un peu chez eux. Pendant que je vous écrivais une petite fille noire de 18 mois pas plus, est venue se cacher dans mes jupes. Elle m'a surprise sa maman plus sombre que son bébé, est venue elle, très vite pour la récupérer. Mais bon une fois  dans ses bras elle s'est retournée longtemps encore vers moi, en agitant sa toute petite main. Je suis myope certes, mais ces mouvements là on les devine toujours. Je lui ai envoyé un baiser avant qu'elle ne disparaisse du champ. Sa mère n'a rien vu.
Là, 12h15 beaucoup se sont rapprochés des sorties du square. Mais non messieurs dames les pigeons je n'ai rien pour vous, je n'ai pas encore l'âge de vous envoyer des graines.... j'ai encore d'autres lettres à écrire de ma nouvelle vie amorcée, forcément avec une petite larme versée comme les lendemains de fêtes.
Des photos de mon square et moi, au temps pour moi, les fleurs ce sont des dahlias :





le petit garçon là s'était arrêté sur son petit vélo seul à regarder longtemps les modulation du rythme des jets d'eau. Dès que j'ai voulu prendre la photo il s'est remis en route....






mon arbre me garde les courses pendant la photo et retient la pluie jusqu'à ce que je rentre !
A la télé
je voulais dire ici, que même s'il n'y a rien a la télé, leitmotiv repris en crescendo l'été, j'ai vu et non revu, j'aime garder des lacunes à combler, pour les étés pluvieux justement : Secret Défense, de Philippe Haïm, Les fraises sauvages, d'Ingmar Bergman, Le dernier jour sur terre, d'Abel Ferrara et le Bannissement d'Andreï Zviaguntsev. Je les ai tous chacun dans leur genre et éclectisme bcp aimés ils étaient réparateurs réconciliants sur l'avant, l'après, le pardon, l'amitié entre tous les âges, le flirt d'âmes... pourquoi continuer parce que les rencontres éphémères sont belles...et les lacunes : à combler...

Au cinéma
Mon film number one demain dernière séance Mardi 19 août à 13h au St André des Arts : le Vertige des possibles, encore et encore mais je ne pourrais pas y retourner et tout ce qui m'en empêche est "clôture".
Conte / Compte du Mardi
Mardi, c'est une date anniversaire et c'est une boucle qui se boucle parfaitement.
Le 19 août, c'est la dernière séance du film alors que 19 mars fut sa première
5 mois à l'affiche exactement !
Nous n’oublions rien de ce qui fut vécu avec et grâce à vous.
C'est à 13 heures au cinéma Saint-André des Arts !
Un ami viendra accueillir et vous lire une lettre que Vivianne Perelmuter(la réalisatrice) vous écrira depuis la Réserve indienne où nous campons en ce moment.
Un autre ami sera là pour vous échanger avec vous à l'issue de la projection. — avec Vincent Dieutre et 7 autres personnes.





*UN FILM le procès de Viviane Amsalem époustouflant les réalisateurs sont frère et sœur Ronit(l'actrice principale) et Shiomi Elkabetz, du point de vue des acteurs déjà, tout le temps, j'ai pensé seulement que Catherine Piétri aurait pu le jouer aussi bien, et j'étais avec un ami qui la connait, et qui pensait la même chose...


Couple et justement au sujet de ce film j'ai écrit déjà là sur FB :
J'ai vu hier un excellent film qui ne dresse pas seulement un constat sur Israël sa JUSTICE, et combien leur société reste verrouillée par les hommes... C'est un film subtil admirable de la mise en jeu des personnages, c'est un film de procès haletant sur les méandres du couple quand ce qu'on voudrait de bien pour l'autre : la femme qu'on aime, quand le meilleur devient le pire, ce subtil glissement sadique : de rendre malheureux l'autre, pour qui sait ? qu'il ne parte pas .... Ne plus lui parler, ne plus s'intéresser à quoique ce soit d'elle, ne plus rien lui offrir, la cantonner aux taches domestiques et la critiquer et ne plus jamais lui faire le moindre compliment.... car tout ce qu'elle fait pour lui et leurs enfants est devenu : NORMAL, QUOTIDIEN. Et malgré les essais successifs, c'est la mise en abîme. Pas la moindre fleur... Ainsi peu à peu elle est gommée dans sa singularité n'a plus aucune confiance en elle...

*- Excellent modus vivendi
- A lire pourquoi pas essayer ?
Vous vous êtes déjà demandé pourquoi certains couples se séparent alors que d'autres assurent grave ?

Moi, oui. Et je me le demande encore.

À présent que je suis mariée, cette question semble d'autant plus vitale. J'y pense depuis le divorce de mes parents et de beaucoup de mes amis.

J'ai donc cherché des réponses en observant mes amis et mes clients, en faisant des recherches approfondies et -- ce qui est le plus important -- en étant honnête avec moi-même.

J'ai fait une liste des dix qualités indispensables pour être bien dans son couple. Vous en trouverez sûrement d'autres.

La bonne nouvelle, c'est qu'elles ne sont pas innées. On peut les travailler.

1. Ils arrivent à faire le deuil du passé sans le laisser définir leur relation actuelle

Les ruptures, ça arrive. Et parfois, ça fait vraiment mal. Mais l'essentiel, c'est de se rendre compte qu'elles ne déterminent pas forcément ce qui se passera dans vos prochaines relations. Ceux qui sont bien dans leur couple ont réussi à passer à autre chose. Quand survient un problème, ils n'oublient pas que leur partenaire n'est pas leur ex, et ils gèrent au mieux, sans compliquer les choses avec de vieux réflexes.

2. Ils reçoivent mais n'oublient pas de donner

Ils savent que toute relation durable fonctionne sur le donnant-donnant. J'ai mis beaucoup de temps à accepter de me livrer. Je voulais bien recevoir, mais je me disais que si je donnais trop, l'autre en profiterait ou me ferait du mal. Pour mon mari, ça a longtemps été le contraire. Avant moi, il ne faisait que donner dans l'espoir de se faire aimer, parce qu'il pensait ne pas mériter cet amour. C'est peut-être pour ça qu'on s'est plu, mais nous avons conscience de cette dynamique et nous faisons des efforts pour trouver un juste équilibre.

3. Ils savent prendre du temps pour eux-mêmes


Il y a des gens qui s'effacent complètement quand ils sont en couple. Je suis sûre que vous voyez ce que je veux dire, ou que vous avez vous-même été comme ça. Dès le moment où ils sont en couple, ils arrêtent de voir leurs amis, leur famille, ou de faire ce qu'ils aimaient. Ça a été mon cas. Mais voilà, dans une relation saine, il est important de faire des choses de son côté, pour se retrouver un peu. Il faut simplement accepter que l'autre en fasse de même !

4. Ils apprennent à vraiment communiquer

Une véritable communication, c'est quelque chose qui se travaille constamment. Les gens qui n'ont jamais eu l'impression d'être écoutés quand ils étaient enfant, ou qui ont peur d'exprimer leur ressenti, auront peut-être un peu de mal. Le secret, c'est de créer une atmosphère tendre et rassurante où chacun peut s'exprimer. Dire ce que vous avez sur le cœur peut être stressant, mais pas autant que de tout garder pour soi.

5. Ils découvrent le langage de leur partenaire et l'utilisent régulièrement


Vous avez lu Les 5 langages de l'amour de Gary Chapman ? Si vous souhaitez mieux vous entendre, je le recommande fortement. En gros, l'auteur explique qu'il existe cinq façons d'exprimer l'amour : les encouragements, les caresses, le temps passé en tête-à-tête, les petits coups de main et les cadeaux. Une fois que vous aurez compris la façon dont chacun s'exprime dans le couple, vous pourrez répondre aux attentes de l'autre.

6. Ils se font rire

Mieux vaut parfois en rire que de monter sur ses grands chevaux. Quand mon mari et moi nous disputons, et que je suis vraiment en colère, il me sort quelque chose qui finit par me faire éclater de rire. Tout à coup, ce qui semblait si grave une minute auparavant n'a plus aucune importance.

7. Ils ne sont pas trop exigeants envers l'autre

Personne n'est parfait, et nous les premiers. Si vous avez déjà vécu plus de quelques semaines avec quelqu'un, vous le savez bien. Évitez de trop attendre de l'autre : il ou elle a ses défauts, ses complexes et ses faiblesses, comme tout le monde. Et c'est justement ça qui le ou la rend attachant(e). C'est valable pour votre couple dans son ensemble.

8. Ils ont arrêté de tout interpréter


Ce point permet à lui seul de résoudre 90% des problèmes de couple. Nous projetons nos complexes et nos défauts sur l'autre sans même nous en rendre compte, parce que notre ego refuse de les assumer. Nous sommes souvent attirés par des gens qui ont des qualités que nous aimerions avoir. Mais si nous n'arrivons pas à prendre exemple sur eux, cette attirance peut vite susciter de la récrimination. Quand vous l'avez rencontré(e), votre partenaire était peut-être "super drôle et très spontané(e)", alors qu'aujourd'hui, sa personnalité vous embarrasse. Comprenez que le couple vous aide à évoluer.

9. Ils sont positifs

Les prémonitions ne se réalisent que si vous y croyez. Un point c'est tout. Si vous êtes sûr(e) que votre couple ne va pas durer, il y a des chances pour que cela se produise effectivement. Quand nous croyons quelque chose pendant suffisamment longtemps, nous finissons par tout faire pour que cela arrive. Ça marche pour le couple, et dans la vie en général. Alors, pourquoi ne pas visualiser des choses positives ? Croyez-moi... il y a autant de chances que cela se réalise.

10. Avant tout, ils aiment


Ils s'aiment eux-mêmes, ils aiment leur partenaire, ils aiment les gens. Ils savent qu'ils n'ont besoin de personne pour valoir quelque chose, mais que l'autre les complète. Ils ont appris à ouvrir leur cœur, lentement mais sûrement, et à s'ouvrir à l'amour.

J’aime sur le statut FB de Jean-Marie Prouteau



*décidément couple mode d'emploi....
"Pour qu'un vin soit bon, il doit être composé d'acide et d'alcool. Deux ingrédients pourtant imbuvables. Un vin sans acide est un vin plat, sans saveur, sans relief. L'acide et l'alcool servent d'exhausteur aux goûts, ils en transportent le bouquet.

De même, une relation est composée d'amour et de haine, ou, pour employer des termes plus édulcorés, de bienveillance, de reconnaissance et d'agressivité. L'agressivité est une forme diluée de haine.

Un amour sans agressivité est un amour schizoïde, une relation où les sentiments ne fonctionnent que dans un sens est une relation clivée et toxique. L'un se remplit d'acide et l'autre d'alcool, deux ingrédients imbuvables."

Jean-Charles Bouchoux, psychanalyste.
"Dans le champ de Narcisse" - Editions Ovadia.
1er extrait.

J’aime Nathalie Feyt

Laurence Biava Il ne s'agit pas d'un livre sur le couplé mais sur le narcissisme !


Nathalie Feyt au temps pour moi, quoique ! NARCISSE à lui seul n'est-il pas un couple...
 · J’aime · 1 Laurence Biava

dimanche 10 août 2014

Mes festivals "estivals" Avignon et Figeac... photos... messages et l'histoire de Didi, puis enfin des nouvelles de Undy

 AVIGNON

 Les carrières Boulbon





 Fountainhead







 Texto du 25/07
"du Off je te conseille à la Manufacture : Retour Reims que je n'ai pas pu voir et à la Conditon   des soies Les visages et les corps /Rester vivant/ Sur la Route etc... Dans ceux que j'ai pu voir avec Pascal et son frère : La Peur au Petit Louvre Les Enfants du Paradis au Théâtre des Carmes et l'Homme qui a tué  Don Quichotte au Girasole Affreux bêtes et pédants. Je suis chez mes parents la mon père se remet mais ce n'est pas terrible et la semaine prochaine Figeac Michel Fau et d'autres, Ça va me faire renaître. Comme j'aurais aimé te donner RDV â la Civette.... Bon In et Off cher Didier".

FIGEAC et dans le Lot











Avant de partir de Figeac : 2 spectacles on a vu et revu, c'était bien d'attendre ce crescendo final. En 1er Diderot bagarre, (dire que nous avions vu un Diderot à Avignon si lourd didactique mis en scène sans progression limpidité) là c'était comme si on parlait avec les étoiles.
http://spectacles.premiere.fr/Salle-de-Spectacle/Spectacle/Diderot-bagarre-3688354/(affichage)/press
PUIS Le Misanthrope dans cette salle immense complexe François Mitterrand les personnages avec chacun leur différence et les costumes maquillage quand ils entraient à jardin sur les pendrillons tendus noirs ils semblaient débarquer du passé, d'une autre planète, petits comme venus de loin en quête de metteur en scène, puis grandis, vivants.
Michel Fau je vous énerve un peu avec mon admiration sans bornes (que vous croyez sans bornes) plus il est loin de moi dans la vie, plus il est proche sur scène...
Péguy / Jaurès
c'est l'un des spectacles les plus politiques et intéressants et vivants, -
drôle !? parce que oui c'est connu tout est si drôle dans la vie... et la politique l'amitié l'idéal le pourquoi des lois, de faire de la politique et comment tomber dans l'absurdité totale du pouvoir... de la guerre c'est toujours aussi parlant et confus à la fois. Mais oui, j'ai ri car j'ai vu imaginé à travers le jeu des 2 comédiens exceptionnel : Jaurès s'épongeant le front pendant un discours avec une paire de chaussettes qu'il avait placé dans sa poche ; chaussettes à la place de son mouchoir. Pascal et moi on adore et on est restés bouche ouverte à bien des moments. Ça n'empêche pas d'ouvrir les livres d'historiens, mais au cas où comme moi, vous en auriez perdu le chemin, momentanément.....

http://festival-saint-cere.com/
Le Voyage dans la lune(photo ci-dessus) et Cabaret ont été pour moi de très beaux et inattendus spectacles.
"Que ce soit Lucia , Cabaret ou le voyage dans la lune, comme dans le cochon, tout était bon ! Bravo !"

 Chat des champs
 Chat des villes

Une vie de chien : l'histoire de Didi
Dans l'ombre derrière la femme à gauche, il y a le petit chien  Didi
-->
Je voulais raconter l’histoire d’une vie de chien entraperçue et disparue en 2 jours. C’est toujours en deux jours : l’un avec, l’autre sans. Quand nous sommes arrivés au gîte à Laval de Cère dans le Lot, mon amie la propriétaire, m’a raconté comment sa mère était morte il y a deux mois : Fracture du col du fémur, elle a fait une chute, elle allait pour ouvrir sa porte d’appartement à Châtenay-Malabry dans les Hauts de Seine, à 93 ans rien d’extraordinaire. Elle s’est faite opérer et n’a pas survécu. Comme tout le monde, selon les médecins, cette mère de 5 enfants a appelé ses parents dans un état de semi-conscience et de souffrance.

Avec mon amie nous sommes allés au sous-sol, dans un des deux garages de la grande maison gite table et chambre d’hôtes. Elle m’a présenté Didi, une petite chienne bichon ronde, courte sur pattes « blanche » de 11 ans qui sortait du toilettage, alors que ses grands yeux noirs globes, semblaient rendus opaques par sa peur et la quasi obscurité, du fond du garage. Tapie dans un coussin en forme de panier, vert écossais avec 2 jouets caoutchouc qui visiblement les quelques jours où je l’ai encore vue, n’avaient pas bougé : un poulet, et un père-noël.

Maryse me dit : c’est mon seul héritage, en riant, comme gênée, j’avais promis à ma mère que je lui garderais, s’il lui arrivait quelque chose. Elle continua, à m’expliquer que sa mère, il y a quelques années, voulait reprendre un chien mais était très inquiète vu son âge, du sort de sa bête. Elle était allée la chercher à la SPA, rassurée par la promesse d’une de ses filles. Cette petite chienne n’a jamais réussi à être « propre ». Comme sa mère ne pouvait plus aller promener Andy surnommée Didi, et comme cette bête sensible n’avait pas réussi à passer l’examen de la 1ère partie de l’apprentissage du devoir d’un chien, à être « propre », elle faisait ses besoins sur des papiers journaux.

Sa précédente maitresse, cette vieille dame que je ne connaitrais donc jamais plus, n’en avait plus cure du ménage. Elle ne pouvait plus aller se promener, restait chez elle avec Didi qui trônait sur le canapé du salon-salle à manger, avec plus ou moins des papiers journaux disposés sur le sol dans la cuisine, pour qu’elle y fasse ses besoins. Avant sa chute la vieille dame qui montrait comme d’autres beaucoup de rigueur et de dignité dans l’exercice du ménage était « comme en vacances » depuis quelques années grâce à Didi. Une chanson d’Anne Sylvestre : « Clémence est en vacances » me revient. Ça puait me disait sa fille. Je n’ai pas demandé à mon amie le prénom de sa maman.

J’ai bien compris ses arguments à mon amie Maryse, qu’avec la clientèle et l’activité de cette grande maison presque cubique de 3 étages : Didi devait rester dans le garage. Pour amener la chaleur et la lumière dans ce sous-sol humide, encavé d’un côté, la porte du garage reste ouverte par un des deux battants. Le portail du jardin parking qui donne sur la route lui n’était fermé que la nuit à cause du va et vient des bagnoles de la clientèle.
Didi m’a-t-elle précisé redoutait tout particulièrement les bâtons et les voix d’homme, surement liés à la 1ère partie de son apprentissage du devoir du chien, à être « propre ». Après "abandonnée" elle est restée surement en chenil à la SPA, ce qui n'est pas plus éducatif pour l’apprentissage du devoir d’un chien, à être « propre ».


Son mari qui l’aide bien-sûr à l’exploitation du gîte n’a pas une voix autoritaire, mais comme il le remarquait lui-même un peu désolé : « de moi elle a peur. »
Le 1er jour avec mon amie, nous avons essayé de promener la Didi ensemble, car aimant bien les chiens je m’apprêtais à prendre l’engagement de l’emmener en ballade une fois par jour. Mais ce ne fut pas possible, elle entortillait la fine courroie de sa laisse dans nos jambes, car elle ne voulait pas quitter de plus d’un pied, les talons de sa nouvelle maitresse la fille de sa mère, la fille de sa précédente maîtresse. Dès que nous l’avons détachée sur le retour, elle a couru de ses courtes pattes au garage et ensuite à son panier.

Son mari, Patrick, que nous aimons aussi vraiment bien, un autre jour m’a montré l’effet produit de sa voix sur Didi. Il lui proposait d’aller au moins faire un tour sur la pelouse, c’est alors que de son coussin, du fond sombre du garage, du dessous de la table repliée de ping–pong, elle a jailli pour courir et essayer d’aller rejoindre par les escaliers extérieurs, sa dernière maîtresse, la fille de la précédente.

Et la disposition des journaux sur le sol en terre battue, changés quotidiennement, dans le garage, montraient bien la non-volonté de nos amis, d’en rajouter dans le rôle du maitre-chien qui s’ignore, à recommencer son apprentissage du devoir du chien, à être « propre ».

Pour finir 2 jours après, Patrick, essayait de ranger son garage, il lui a lancé la même proposition, celle d’aller faire un tour, qu’est-ce qui s’est passé dans sa tête de chien ? Cette fois comme déjà une autre fois, elle s’est sauvée en courant par la porte du garage puis par le portail extérieur sur la route. Le temps qu’il remonte chercher ses clefs de voiture pour essayer de la rattraper dans la direction où il l’avait vue partir, il ne l’a pas retrouvée, cette fois-ci.

Ensuite sa maitresse, mon amie, a prévenu les voisins, le village, les vétérinaires du coin et la gendarmerie et la SPA mais jusque-là, cela fait plus d’une semaine, on n’a eu aucune nouvelle de Didi, la bichonne ronde courte sur pattes, plutôt beige ? Non, « blanche ».
Je me dis qu’elle aussi a eu un accident, une chute dans un fossé, ses petits pas étaient si désordonnés et sa course si affolée.

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le 7 oct je viens de recevoir de bonnes nouvelles de celle que j'appelais Didi, cela a  comme écarté le rideau de pluie, dans sa nouvelle vie, j'ai appris qu'elle s'appelait Undy.
"Hier j' ai eu des nouvelles de Undy (chienne de ma maman) .... Par l' association où Maman est allée la chercher,  donc quand elle s'est sauvée de chez moi fin juillet quelqu'un l'a emmenée à notre camping de Laval de Cère qui se trouve à l'opposé de la direction où elle s'est sauvée, ils l'on gardée un moment puis un couple de Hollandais l'a adoptée et ils l'on emmenée en Hollande, fin août .... cela me rassure qu' elle ne soit pas morte et qu'elle soit adoptée par des gens charmants apparemment!"