mardi 27 mars 2018
Black Panther
dimanche 25 mars 2018
Rien ne vaut l’espoir, tiens ferme ta couronne Yannick Haenel, Céline Milliat Baumgartner : Bijoux de pacotille Théâtre
si je voulais offrir un livre à partager j’offrirai celui-là Tiens ferme ta couronne de Yannick Haenel
En marchant dans la rue l’amour ou l’espoir de dos !
Olivier Steiner et moi au Théâtre du Rond Point
Je suis retournée voir avec mon ami, mon enfant, mon étoile, mon espoir, mon grand fils adoptif...
- les trois de ceux qui se sont dits mes enfants adoptifs, vivent au lieu de survivre et j’en suis tellement fière, car toute ligne est obligée de se briser, pour devenir lumière... toute vie est résilience a écrit Olivier.
samedi 24 mars 2018
La double inconstance (ou presque) au TGP à Saint-Denis
Il faut gagner l’endroit : Le TGP, mais une fois arrivé tout se déroule comme dans une bulle et vous pouvez les fermer vos yeux pour les ouvrir sur ce spectacle beau, mélangé, accueillant, drôle intelligent, chaque personnage vous agrippe, vous les aimez immédiatement tous et il faudrait prendre partie pour Arlequin et/ou Sylvia quoique le prince « la prince » Lelio qui cache sa couronne dans sa poche et Flaminia et le beau fort homme majordome Trivelin et la lutine dame d’atours, de cour, courtisane : Lisette sont aussi beaux dans le désir de convaincre que leur amour est le meilleur... Les pauvres et les riches ne se rencontrent-ils que par cette « porte étroite » et rarement empruntée : l’amour qui gomme la balourdise en subtil pincement du désir et qui durerait !? Arlequin n’a pas dit son dernier mot, mais la fin ici est singulière
comme dans un jeu qui ne serait pas réel, tout le monde ne mourrait il pas ? avec ou sans révolution.
Après un tonnerre d’applaudissements et de vivas nous n’avions aucune envie de partir et sommes allés remercier tous les différents protagonistes de cette histoire : des acteurs : ouf ! car sinon en fait cette histoire est doublement cruelle et d’apprendre, mais est-ce si triste, qu’ils le sont tous « inconstants »?
Le restaurant sur place est très bon, très sympa, pas trop cher, même si avec le retour en voiture (uber)le repas les places tout cela était une soirée un peu folle pour nos bourses.
C’est cher le théâtre -le théâtre « intelligent » « intellectuel » n’est pas le plus cher !- avons nous discuté avec notre chauffeur Yassine (et pas tant qu’un match de football) c’est plutôt comme un petit voyage ça renouvelle l’imaginaire et l’on est content de se retrouver chez soi...après avoir discuté entre amis nous étions 4 et aussi avec les comédiens le metteur en scène car c’est souvent possible, après de discuter avec eux, contrairement, après les matchs, avec les joueurs et le coach, ils sont accueillants.Le théâtre mis en scène par Jean-Michel Rabeux est accueillant... et pour tous.
https://m.aubalcon.fr/pieces/fiche/la-double-inconstance-2
https://www.rabeux.fr/spectacles/la-double-inconstance.html
Yassine notre chauffeur Uber : Arlequin dans le réel
Sylvia et Flaminia au théâtre
mardi 20 mars 2018
Pour mon amie Anne et ses trois hommes qui n'ont pas pu venir : Concert de Jérémie Droulers le 17/03//2018 au bar La Liberté Paris 12 ème
Ils ont chanté bien-sûr les chansons de Jérémie en français en anglais avec Flavie et puis sinon ont entonné des reprises avec Thomas puis Pierre des reprises Neil Young les Beatles les Stones les Pink Floyd, Frank Zappa, Neil Young, et Aznavour : emmenez-moi au pays du soleil il me semble que ma misère serait moins pénible au soleil.
Ah quand tout le monde chante bouge les petits, les grands, ça parait facile, il faudrait cela des Jérémie dans tous les bars pour dire chanter jouer avec tous et nous faire croire au moins à nouveau que nous avons tous l'âme musicienne pour que les humains se ré-humanisent.
lundi 19 mars 2018
Vous n’aurez pas ma haine
Elle s'en sort toujours la mort, pourquoi ?
Il vaut mieux écouter du plus profond, mais de toutes les façons, cela ne s’effacera pas, c’est tellement bien cette histoire d’amour qui aurait dû continuer, d’autant qu’ils étaient 3 et puis... Non.
Le vol d'un papillon de nuit on l'entendrait, au Théâtre de l'Oeuvre, car rien ne peut nous séparer, hein ! de ce moment pur de théâtre, de vie au théâtre, on le retrouvera, dis... après, derrière les cintres de la nuit...
jeudi 15 mars 2018
Getting attention à l’étoile du Nord
Ce sont les dernières c’est un spectacle subtil et comment dire,
de grande importance !
non c’est pas le mot,
de grande répercussion, c’est plus ça ! sur nos vies !
C’est éprouvant comme théâtre ? -oui, non ! c’est intelligent et spectaculaire avec rien d’autre que nos vies ordinaires dans un immeuble dans les années 90 où le portable ne nous rendait pas à chaque instant avant d’être vivant : virtuel. L’époque où seul le micro-ondes semblait une révolution : les années 90. La mise en scène est subtile, les lumières extraordinaires pour distordre le temps. Les acteurs sont tous très bons, ils chantent certains... comme au karaoké. C’est un peu comme « faute d’amour »: le film, au début j’ai rejeté, éjecté le contexte de froideur et puis après c’est comme si tout me réapparaissait : précisément décrit avec des personnages tellement crédibles, hélas!
L’espace scénique et Dieu sait ?! pourtant si je connais ce théâtre, ne m’a jamais paru aussi grand, aussi haut, aussi profond, je me croyais au Festival In d’Avignon, mais à la différence, c’est que le prix des places est inférieur à 20€ et que plein de jeunes étaient dans la salle, qui parlaient volontiers avec nous, en plus.
C’est un spectacle à imprégnation lente et d’aucune complaisance avec la pièce elle-même. Comme je le dis de Michel Fau, Sophie Mourousi rend son théâtre limpide !
dimanche 11 mars 2018
Antigone Cie des électrons libres d’Anouilh encore les vendredis 16, 23 mars 2018 à 21h
La dernière fois le vendredi 9 mars 2016, deuxième fois que j’ai donc revu cette Antigone de Anouilh dans un autre lieu avec d’autres comédiens pour certains rôles notamment
samedi 10 mars 2018
Ngugi wa Tiong'o : Décoloniser l'esprit; un des livres les plus censés que j'ai lu de ma vie sur la colonisation en Afrique et le théâtre... au Kenya
Exilé aux États-Unis. Ngugi continue d'écrire en kikuyu."
p 42
il cite Hegel, "pour qui l'Afrique est pareille à une terre restée en enfance et encore enveloppée, du point de vue du développement la conscience historique, de ténèbres excluant que rien de profitable à l'humanité ait la moindre chance d'y être jamais découvert."
p 50-51-52
Ces langues, cet héritage des nations d’Afrique, la paysannerie les maintint en vie. Aux yeux des paysans, rien n’opposait le fait de parler sa langue maternelle à celui d’appartenir à un ensemble géographique national ou continental plus vaste. Il n’y avait nulle contradiction entre l’appartenance communautaire immédiate, la nationalité dictée par les frontières de 1885 et l’identité africaine en général. Ils parlaient joyeusement le wolof, le haoussa, le yoruba, l’ibo, l’arabe, l’amharique, le kiswahili, le kikiyu, le luo, le luhya, le shona, le ndebele, le kimbundu, le zoulou ou le lingala, sans pour autant vouloir écarteler les États multinationaux. À l’époque de la lutte anticoloniale, il firent preuve d’une capacité sans bornes à s’unir autour du meilleur chef de fil ou partie, de quelque bord qu’il fût, pourvu qu’il incarnât de façon consistante l’anti-impérialisme. Et s’il y eut bien une faction qui plus d’une fois provoqua des divisions qui faillirent tourner au conflit ouvert, ce fut au contraire la petite bourgeoisie, en particulier les compradors, avec leur culte du français, de l’anglais et du portugais, leurs rivalités mesquines, leurs chauvinisme ethnique. Non, la paysannerie n’avait pas la moindre honte des langues qu’elle parlait, pas plus que des cultures transmises par ces langues ! »
p 94-95
« Un tel théâtre participe d’un système plus global, celui de l’éducation bourgeoise, qui revient presque toujours à affaiblir les gens, à leur donner l’impression qu’il seraient incapables de faire telle ou telle chose –oh ! quelle intelligence il doit falloir pour ça ! Un système qui revient au fond à mystifier le savoir et le réel. Cette éducation-là, loin de donner confiance aux gens, loin de leur apprendre à croire en leurs capacité à s’affranchir des obstacles et à maîtriser leur rapport au monde et aux autres hommes, leur fait constamment sentir leurs inaptitudes, leurs faiblesses leurs insuffisances - leur incapacité de rien changer aux circonstances régissent leur existence. Elle les aliène en les coupant toujours plus d’eux-mêmes et de leur environnement, pour aboutir à une société scindée en deux : d’un côté une galerie de stars, de l’autre une masse indifférenciée d’admirateurs passifs. Les dieux de l’Olympe et les bouillants chevalier du Moyen-Âge sont de retour, avec les hommes politiques, les savants, les sportifs et les acteurs vedettes dans le rôle des héros, béatement admirés par la foule des gens ordinaires. »
mercredi 7 mars 2018
Les heures sombres film de Joe Wright
mardi 6 mars 2018
Féminin Plurielles cinéma courts métrages
après avoir vu le film
OBLIQUES -Entretien avec Sébastien BAILLY autour de "FÉMININ PLURIELLES"par Pierre GAFFIÉ
C'est tellement vertigineux l'analyse d'un film une mise en relief et en abime à la fois de la personnalité du réalisateur.
sur Télérama
Synopsis
Critique lors de la sortie en salle le 06/03/2018
avant d’avoir vu le film
Les Inrockuptibles