lundi 28 novembre 2011

2 films politiques qui montrent des problèmes sans solution... De bon matin et L'exercice de l'État

De bon matin : excellent film, interprétation de Daroussin si finement ciselée humble extérieure et pas du tout psychodrame comme le demandait au théâtre Brecht ou Kantor, c'est beau comme un tableau qu'on découvrirait pour la 1ère fois, abstrait  et quelle fiction... plus criante que la vérité...  Pourquoi se suicide t-on en France à la différence des États Unis ou des pays nordiques où l'on tire dans le tas.... C'est tiré d'un fait réèl, surement mais là n'est jamais la question. Ce que j'aime encore plus c'est le rôle des psys, dans le monde du travail. Tout ce que je dénonce c'est leur rôle normalisateur, au même titre que tous les syndicats sans exception. Tous avec leur Iphone, Ipad.... c'est plus cher qu'un bijou de valeur !? chevalière et gourmette, pour le même prix on peut rajouter la chaîne.
Je préfère la 2 ème critique que la 1 ère .
L'exercice de l'État : avec le non moins talentueux Olivier Gourmet qui forme avec ses coch et chef communicant Zabou et Michel Blanc un trio détonnant. La musique, les scènes frappantes, la construction comme un thriller. Je suis sortie après avoir pris une claque un peu titubante dans le monde réel. La critique du Monde parle aussi et compare le film de Clooney : Les Marches du pouvoir, que je verrais plus tard...;

Jean-Pierre Darroussin dans un film deJean-Marc Moutout, "De bon matin"FILMS DU LOSANGEhttp://www.lemonde.fr/cinema/article/2011/10/04/de-bon-matin-l-enfer-de-la-vie-de-bureau-sans-echappatoire_1581675_3476.html
Rue 89 Critique de Louis Lepron
Olivier Gourmet Zabou Breitman et Michel Blanc dans un fim de Pierre Scholler

http://www.marianne2.fr/L-exercice-de-l-Etat-a-le-vent-en-poupe-au-cinema_a211913.html 
http://www.lemonde.fr/cinema/article/2011/10/25/l-exercice-de-l-etat-et-les-marches-du-pouvoir-la-politique-cet-obscur-objet-du-desir_1593544_3476.html 
Rue 89

samedi 26 novembre 2011

Lectures simples, écoute d'un atelier s/ France-Culture, une passion simple d'Annie Ernaux par Dominique Rémond

Sur le FB de cet ami, j'ose cette fière adresse, un lecteur infatigable et un futur écrivain... la gestation de son 1er roman est terminée, mais l'édition prend quelques temps, ne vous inquiétez pas, le contrat est signé chez Gallimard dans la collection blanche. Je suis tombée en écoute d'un atelier radiophonique de la Lecture d'un roman que j'ai adoré, secrètement, comme l'analyse non pas de mon sang mais comme celle de toutes mes pensées d'alors, dédicacées à plusieurs hommes de ma vie. Mes passions furent plus rôties, grillées à point  que la sienne, car plus courtes et quelquefois plus imaginaires avec des intervalles, des espaces de retrouvailles charnelles incommensurables, voire illusoires, désertiques...
J'ai retranscrit toute une partie sur FB de mon écoute, de ses mots d'Annie Ernaux, une écrivaine genre une double de ma vie, sans pouvoir aller plus loin, dans "le résidu"de cette passion, si proche. Le temps ne fait pas disparaitre les passions, il n'édulcore rien, à moins de problèmes neurologiques, il les enfouit sous des couches de sédiments, et dire qu'il y a des gens qui s'effacent les rides d'expressions...
Mes plus inattendues passions sont quelquefois venues à repousser en arbre fruitier, en espalier auprès d'un mur, pour faire de l'eau de vie, c'est à dire de l'amitié et du théâtre...
http://www.oliviersteiner.fr
"le temps de l'écriture n'a rien à voir avec le temps de la passion..." lettres mortes
Olivier Steiner ; Absolument sublime, nécessaire, précis, cru et délicat. "C'est fatal, animal". Il serait vraiment dommage de rater cette magnifique lecture de Dominique Reymond. Quant au texte... je n'ai pas les mots. http://www.franceculture.fr/emission-l-atelier-fiction-passion-simple-de-annie-ernaux-2011-11-23 Passion simple de Annie Ernaux - Création Radiophonique - France Culture www.franceculture.fr Pendant de longs mois, Annie Ernaux vit une relation passionnelle avec A. Tout dans sa vie tourne alors autour de cet homme étranger et marié. Peu de temps après la fin de cette histoire, comme si elle pouvait ainsi la faire durer encore un peu, l’auteure prend la plume pour raconter, simplement,
  • Nathalie Feyt c'est le moment d'après la passion, et avec la radio, on peut le réécouter.... Dominique Rémond est une des voix les plus singulières de la vie comme un naufrage à toutes les ondes sonores sans sentiments, passant sur sa voix, les mots simples d'une passion, d'une voix humaine... "une voix et l'importance démesurée de cette voix" dans une passion simple.... les pensées dédicacées dans l'attente de A, de son désir... car du sien du notre de désir, nul doute.... Il n'y a rien de plus simple, que l'écoute des bruits de voiture dans la nuit pour détecter sa venue.... "Je n'étais plus que du temps passant à travers moi" "naturellement je me lavais pas le lendemain pour garder son sperme" "la sensation de dormir en lui" dans ma rêverie j'ai laissé passer la rame que je devais prendre"
    Il y a 38 minutes · 

  • Nathalie Feyt ‎"L'inutilité des fringues devant le désir qu'il pourrait avoir pour une autre femme"
    Il y a 37 minutes · 

  • Nathalie Feyt j'avais peur de paraître anormale si je disais : je vis une passion, ....j'avais envie de me livrer quelquefois.... je m'en voulais... j'aurais voulu tenir secrète vis à vis de mes enfants.... durant cette période je n'ai pas écouté un seule morceau de musique classique je préférais les chansons je donnais de l'argent aux femmes dans le métro en faisant le voeu de le voir prochainement...
    Il y a 32 minutes · 

  • Nathalie Feyt je comprenais les marginaux allongés sur des bancs une voyageuse lisant Arlequin
    Il y a 31 minutes · 

  • Nathalie Feyt Je ne connaissais que la présence ou l'absence.... oscillant sans cesse entre toujours et un jour... Je ne veux pas expédier ma passion mais simplement l'exposer....
    Il y a 24 minutes · 

  • Nathalie Feyt Cet homme continue à vivre quelque part dans le monde, cette passion simple par "La voix humaine"
    Il y a 21 minutes · 

jeudi 24 novembre 2011

Houellebecq qui a remis le prix littéraire 30 millions d'amis et j'ai pensé à Philippe Person

.....juste ce matin entendu à la Radio Houellebecq qui a remis le prix littéraire 30 millions d'amis et j'ai pensé à Philippe Person quand il a dit mon chien a partagé ma vie et surtout après quand il a rajouté je ne regarde pas les informations ça ne m'intéresse pas.
Et je me suis dit ces hommes sont des loups solitaires ou des dandys, ou alors peut-être des poètes. La grande différence c'est que sa chienne  à Philippe va très bien, mais c'est la juste expression, elle partage sa vie. Comme d'ailleurs une féline partage la mienne.


http://www.lefigaro.fr/livres/2011/11/23/03005-20111123ARTFIG00674-houellebecq-mon-chien-a-partage-ma-vie.php

Michel Houellebecq et le lauréat du Prix 30 Millions d'Amis 2011, Erwann Créac'h

Juré du Prix littéraire 30 millions d'amis, l'auteur de La Carte et le territoire, prix Goncourt 2010, parle de son chien disparu et explique pourquoi il aime les animaux.




Le Figaro - Vous avez la réputation d ‘être quelqu'un de farouche. Pourquoi avez-vous accepté de rejoindre ce jury littéraire?



Michel Houellebecq - (Il réfléchit) Parce que j'aime vraiment les animaux. Et puis ça m'intéressait de lire des livres animaliers. Ça ne me serait jamais venu à l'idée avant.



-Qu'avez-vous pensé du livre d'Erwann Créac'h qui a reçu le prix?



-C'est une série de nouvelles avec un personnage récurrent, un vétérinaire urgentiste qui intervient chez les gens. Il découvre l'animal et en même temps son contexte familial. C'est une traversée de la société vue par le filtre de l'animal. Chaque personnage a une relation particulière avec son animal. Mais leur réaction face à la maladie est identique. La maladie et la mort nous égalisent.



-Vous-même, vous avez perdu votre chien Clément au printemps…



-Clément a partagé ma vie. C'était un animal assez timide. Parfois, il restait enfermé derrière une porte pendant des heures sans appeler. Un humain ne ferait jamais ça, il crierait. Je trouve ça très émouvant, cette façon d'attendre, cette confiance. Le chien dépose sa vie entre vos mains. Il vous rend totalement responsable de sa survie. L'enfant aussi. Mais l'enfant n'a pas le choix. Le chien se donne librement. Il a une confiance totale. Les humains ne font pas ça. Mais on a aussi des points communs avec les animaux, sexuellement par exemple. Nous sommes des animaux.



-Est-ce que vous pourriez adopter un autre chien?



-Le temps de deuil peut-être plus ou moins long. Pour le moment, c'est hors de question. Mais je changerai dans quelques années sans doute, comme tout le monde. Il n'y a pas de raison que je fasse exception.



-Avez-vous déjà pensé écrire un roman dont le narrateur serait un animal?



-Quand je vois les chiens attachés à l'entrée des supermarchés et qui attendent leur maître, je me demande comment ils voient les passants qui entrent et sortent. C'est difficile à faire mais c'est intéressant de s'entraîner à avoir leur regard, à éprouver ce qu'ils ressentent en voyant les humains s'agiter. Il y a beaucoup de choses que les animaux ne comprennent pas. Pour écrire, il faut être comme ça, dans un état de semi compréhension. C'est un état d'esprit poétique. En étant séparé, on voit les choses de façon un peu étrange. Dans le meilleur des cas, je me sens comme ça, loin de l'humanité.



-Quels sont vos animaux préférés?



-J'aime beaucoup d'animaux. Mais il n'y en a pas beaucoup qui peuvent être des animaux domestiques. Par exemple, j'aime beaucoup les cochons mais ce serait trop compliqué d'adopter un cochon. Pourtant, ce sont des animaux qui gagnent à être connus.

>http://www.houellebecq.info/bio.php

mardi 22 novembre 2011

HOMMAGE à LAURENT TERZIEFF au Lucernaire avec Monsieur le ministre de la Culture, LE LENDEMAIN DE LA 1ére de Nos Femmes Savantes




Ce fut à l'image du Lucernaire, une soirée comme un voyage initiatique, et une bonne bouffe fine et généreuse en saveurs et bons vins gouleyants, quoi ? oui je n'ai pas peur d'écrire cela car Laurent Terzieff (plus un nom ou plus un prénom ? ) était un acteur Cassandre, oracle de son vivant, comme un peu revenu du Royaume des Morts. Il avait quelque chose de christique, de vampirique, j'ai tout regardé percluse de fatigue, c'est un bon au delà pour sentir  la sublimation des êtres,  que la fatigue. Il était là, sur l'écran au Théâtre rouge, avec sa peau "cette guenille" comme dit Philaminte dans les femmes savantes, "une guenille qui m'est chère" lui rétorque Chrysale et ses yeux sublimement beaux jusqu'au bout comme l' a fait remarquer dans un discours sensuel et littéraire Monsieur Frédéric Mitterrand.  Et par sa voix au Théâtre Noir, sa voix du dedans entre le monde intérieur et le monde extérieur comme il aime à répéter, dans tous ces poèmes de Neruda Edgar Allan Poe Aragon Rilke et  par l'image, les images, tant d'images, les montages audios, les textes recopiés à l'exposition que vous verrez chaque jour sur le grand palier du Lucernaire, avec les maquettes, avec toutes les photos de sa tête d'or osseuse jusqu'à l'indécence à la fin de sa vie.
C'était avec Alain Cuny par exemple dans Tête d'Or de Claudel, des voix avec échos ce ne sont que des phrasés rocailleux pour passer l'émerveillement Ah ce sont des lyriques, pas des rigolos, des inspirés, la voix des poètes ? Ont-ils pris le temps d'aimer la vie, autre chose que "la poésie avec entêtement"(toujours les femmes savantes). Ils attendaient que le public se pâme, comme dit encore Bélise dans les femmes savantes.
Mais pourquoi je parle sans arrêt des "Femmes savantes" car j'ai le texte dans la tête nous l'avons travaillé pendant plus d'un an en atelier comme je l'ai dit ici et la veille au Lucernaire ce fut leur représentation, et ce fut d'une joie d'un partage avec le public incroyable car si simple....
Et oui c'est cela l'image du Lucernaire un lieu presque circulaire comme un monastère et facile d'accès comme le jardin du curé de campagne.
Les discours il ya eu celui de Philippe Person tenu et simple qui a fait remarquer que jamais à sa connaissance un Ministre de la Culture n'était venu au Lucernaire. Son discours était simple empreint de l'impact que c'était de côtoyer dans la modestie des coulisses du Lucernaire, au café Laurent Terzieff autant que celui de sa sœur d'âme à Laurent ou à Terzieff que la directrice de sa Cie : il y eut les remerciements et dedans, forcément des loupés, des oubliés qui se croiront rejetés. Alors que non mais c'est cela un hommage dans un petit lieu on est obligés de limiter de clôturer. Il y avait pour une autre lecture d'un texte aussi sublime que peu critique sur Terzieff, le charmeur sans âge : Philippe Laudenbach un compagnon des années d'avant 80.
Terzieff a t'il risqué d'être un Trissotin ? oui non car il n'a jamais lu, osé lire ses propres poèmes et il a eu le risque de se frotter, se dénuder à toutes sortes de grands textes et d'autres  comment dire très ramassés de modernité, comme Schissgall avec Lonsdale sur le banc dans une mise en scène d'Emilfork.
Était-il humble ou indéboulonable comme une sorte de pape du Théâtre. Il était proche de tous et très sauvage, aussi. Il n'est pas sorti de sa ligne comme un Piccoli, qui a joué autant au cinéma qu'au théâtre.
c'était un autodicdate qui est venu là pour l'aventure comme un marin passe le quai pour franchir la passerelle qui le sépare d'un rafiot puis bateau pour partir à l'aventure. Il a eu des maîtres au théâtre un seul Roger Blin et pas des moindres...
C'était aussi quelqu'un qui déchiffrait la dimension politique comme dans la Cité grecque du théâtre.
Il n'a jamais joué la Cage aux folles ni Oscar, ce n'est pas non plus un Michel Galabru....
C'est quoi qui t'a toujours gêné ?
-tu sais comme je suis j'ai pas d'attirance immédiate pour les distorsions fascinantes et sérieuses. Son anorexie pour moi est une forme d'armure, c'est un peu nous condamner à vous voyez ce que vous avez fait de moi....
Mais hier soir ce fut une porte étroite qui s'ouvrait.... grâce à la fête à l'hommage aux absents aussi et à mon ami Philippe Person le plus digne qui soit et beau dans son costume gris anthracite avec comme des lignes dessinées à la craie , comme les lignes au sol du carré du décor des Femmes savantes .
Et vous aussi si vous voulez glaner la série des hommages est démarrée. Celle du Lucernaire : Laurent Terzieff, du visible à l'invisible.
La dernière image que je garde celles que je chéris le plus ce sont celles du cinéma, et donc sa dernière apparition dans le film de Benchetrit j'ai toujours rêvé d'être un gangster.
Ah j'oubliais de rapporter en fidèle reporter que le ministre de la Culture a promis de revenir au Lucernaire.....

lundi 14 novembre 2011

UN MANIPULATEUR AU LUCERNAIRE Luc Apers



J'AI REÇU CE MESSAGE  : UN MANIPULATEUR AU LUCERNAIRE
de la part de son directeur Philippe Person,


"Bon, voilà, je ne force pas souvent les gens à venir au théâtre.
je préfère qu'ils y viennent par curiosité, par envie ...

Mais le spectacle de Luc Apers, VOUS NE POUVEZ PAS, NE PAS Y ALLER

C'est un manipulateur ...
 ... de cartes, il a des tours extraordinaires et il les exécute en toute simplicité,
sans roulement de tambour, sans prétention.
1h05 de spectacle et quand vous ressortez, vous êtes émerveillés comme quand vous aviez cinq ans ...

C'est un artiste qui vient de Belgique,
il est donc forcément sympathique.
C'est à 18h30 du mardi au samedi.
Je compte sur votre présence, pour une fois qu'au Lucernaire il y a un spectacle qui est du théâtre, sans être vraiment du théâtre
en étant de la magie sans être de la magie, enfin, ça ne ressemble à rien de ce que j'ai programmé jusqu'à présent, c'est donc à découvrir

Philippe Person"

dimanche 13 novembre 2011

The Artist & Les Neiges du Kilimandjaro & Daroussin ce matin à France-Inter, chez Rebecca

THE ARTIST, http://www.premiere.fr/film/The-Artist-2619734
c'est décevant : le titre +racoleur tu meurs, non ?! à part 3 scènes : dont 2 qu'on a déjà vues dans la Bande Annonce, le NOIR & BLANC, même le chien est moins bien que Milou... on lui fait inlassablement répéter les mêmes gags, l'interprétation, d'accord mais on n'arrive pas à croire au mélodrame amoureux ?!
-Mince si tu n'aimes pas dis rien...
-C'est une entourloupe qui consacre le spectateur dans le rôle d'Idiot, ça m'a mise en colère....
SUR FB, je suis une enfant en colère, alors je partage, je raconte ma vie... je ne veux pas être dépassée par un égoïsme "incroyable" celui qui se donne bonne conscience... le cinéma n'évite pas l'engagement politique...
Je vais aller voir Guédiguian, "Pour moi, dit Guédiguian, l'une des choses les plus graves dans la société actuelle est qu'il n'y a plus de conscience de classe. Il n'y a plus de "classe ouvrière", il y a des "pauvres gens". Hier, on pouvait être ensemble, avec des intérêts communs. Aujourd'hui, il y a deux peuples, l'un autochtone, salarié, syndiqué, pavillonnaire, l'autre chômeur, immigré, délinquant, banlieusard. Je veux démasquer cette imposture intellectuelle."
"Les Neiges du Kilimandjaro" http://www.lemonde.fr/festival-de-cannes/article/2011/04/15/les-neiges-du-kilimandjaro-de-robert-guediguian_1507879_766360.html

www.lemonde.fr
Le Monde.fr - Le réalisateur marseillais met en scène l'histoire d'un couple face aux injustices. Un délice.
 Sur FB j'ai écrit aussi
 Vous pouviez écouter ce matin, Eclectik sur France-Inter Rebecca Manzoni avec Daroussin, Merci "Mastroiani est un des acteurs qui écoute le mieux.. quelle leçon limpide d'acteur, qui reparle de cet excellent film / De bon matin, ça c'est de l'interprétation poétique et politique alors ça vous dépasse... -sois gentille ?! "en attendant... - en attendant un autre monde.....

l'humilité, le meilleur comédien passe par l'écoute, ne pas penser qu'à soi, son jeu....
les extraits sont tellement bien choisis, les meilleurs copains, De bon matin...
Daroussin : un des acteurs qui me font rêver avec le plus de cohérence lui et Dupontel... 
et JP Bacri bien-sûr... 

vendredi 11 novembre 2011

Noces éphémères film iranien à voir/ Ceci n'est pas un film de Panahi vu au Lucernaire

Bonjour à tous
NOCES EPHEMERES sort en salle le mercredi 9 novembre. Dans quelques jours ! Après bientôt 4 ans d'efforts, de patience, de sueur et quelques larmes, enfin !

Comme tous les films d'auteur, Noces Ephémères a besoin d'être vu dès la première semaine, et même dès le 1er jour !
(le 2ème jour, d'affreux comptables évaluent déjà son potentiel, et le gardent en salle ou pas...)
Je vous invite donc à venir le voir, mais aussi à en parler, à inviter des amis, leurs amis, leurs ennemis, leurs enfants, parents, cousins, ... (merci à ceux qui ont déjà fait un groupe).
Si vous êtes un petit groupe, je suis disponible pour venir vous rejoindre à la sortie de la salle. (Dans ce cas-là prévenez-moi !)

-Les salles (à Paris) : Les 7 Parnassiens - Le Lincoln - Le Reflet Médicis - (à Montreuil) Meliès
-Les horaires (Paris, Province) sur Allociné : http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=188460.html
-Liste des salles de cinéma + Liste des avant-premières en présence du réalisateur sur le site du distributeur : http://www.jupiter-films.com/index.php
-Facebook : http://www.facebook.com/profile.php?id=100001346957592

Merci de faire suivre à la France entière (et merci à tous les soutiens que vous êtes déjà jusqu'à aujourd'hui).
Amitiés
Reza Serkanian


Et donc ce film nous a été recommandé à la séance du Lucernaire par Xavier Leherpeur. La séance était consacrée au film de Panahi présenté et débattu, après avec les quelques... spectateurs
http://www.lemonde.fr/cinema/article/2011/09/27/ceci-n-est-pas-un-film-ceci-n-est-pas-un-cineaste-iranien-menace_1578364_3476.html
allez-voir de ma part au minimum s/ce site Le Monde, la bande annonce, ah bien-sûr vous n'aurez pas pour dessiller vos yeux pour en parler après, Xavier Leherpeur
C'est de la Joie que ce cinéma là que Xavier Leherpeur qui parle des films, qu'il aime, apprendre en étant joyeux et sans aucun rapport de hiérarchie, c'est moi qui sait c'est toi qui sait pas... comme c'est bon, avec l'âge il faut ne pas le dire, je reconnais la Joie, elle me fait venir les larmes d'un coup au coin de l'oeil et de la voix....
Alors manifestez, soutenez les artistes et Dieu qui n'existe pas comme l'affublent certains religieux, ça c'est sûr, et Dieu qui soit disant sait et voit tout, comment supporte t-il la censure et l'emprisonnement d'artistes tels que Jafar Panahi, une poésie un cinéma qui se crée presqu'avec rien soit disant et qui brosse tout le monde extérieur avec l'Iphone centrifuge et la télé... ça va tellement plus loin qu'il n'y parait.... que les censeurs ont peur de cette poésie persane. J'ai vu un autre film de Lui : Hors Jeu et je compte bien voir très vite les autres...
Merci Xavier merci Jafar merci Le Lucernaire et tout particlièrement les directeurs des programmes ciné théâtre du Lucernaire.... Jafar c'est les mille et une nuits....

mercredi 9 novembre 2011

En direct du Lucernaire / L'importance d'être Wilde : critique

Et Oscar Wilde au Lucernaire c'est pour aujourd'hui ou pour demain ?
En attendant votre venue ou votre retour, pardon pour ce ton impératif.... mais quelquefois....
une critique où se reflètent les multiples facettes du spectacle.... Le théâtre est un "transport en commun" pour le plaisir, mais je vous assure qu'en cette période pour relativiser c'est aussi une nécessité...
 

La critique de la rédaction

"La grande force des spectacles de la compagnie Philippe Person, c'est d'allier la finesse au ludique. On avait déjà beaucoup applaudi son travail sur Proust ou sur Hugo la saison dernière. Rendre « Les Misérables » en moins d'une heure et demie était une gageure ! Cette fois encore, pas la moindre déception ne vient poindre le bout de son nez. L'humour fin et raffiné d'Oscar Wilde est toujours une merveille à entendre. Vous ne serez donc pas frustrés, puisque, incapable d'y résister, la compagnie le célèbre joyeusement en nous offrant deux salves d'aphorismes plus délicieux les uns que les autres… Rassurez-vous, le spectacle ne se limite pas à un collage de citations et d'extraits de son roman ou de ses pièces. Ni d'ailleurs à une biographie théâtralisée qui nous aurait profondément ennuyés… Philippe Honoré, à l'écriture, et Philippe Person à la mise en scène, ont choisi de nous mixer tout cela à leur sauce et de nous présenter une douzaine de tableaux indépendants les uns des autres. Ils n'ont bien sûr pas omis de mettre en lumière le procès du dandy et les deux années de prison et de travaux forcés auxquelles il fut condamné. La belle idée, c'est aussi d'être allé chercher un témoignage d'un autre homme de lettres, André Gide. On quitte alors l'humour noir et ravageur de Wilde pour quelque chose de beaucoup plus sérieux, son combat pour la liberté de l'être et des mœurs. Les ingrédients subtilement dosés, le résultat est plus que plaisant. Côté jeu, on garde le sourire puisque la distribution est impeccable. Ils sont trois comédiens sur scène. Avec générosité et talent, tour à tour, ils endossent la figure de Wilde et des autres protagonistes. Comme toujours, Anne Priol fait preuve d'un tempérament comique. Ses deux complices, Emmanuel Barrouyer et Pascal Thoreau ne sont pas en reste. Tous trois manient avec bonheur l'art de la mimique : des épaules qui se haussent, des yeux levés au ciel, ou encore un mouvement d'exaspération bien senti suffisent à faire sourire la salle. Ce spectacle se voit avec infiniment de plaisir, alors ne perdez pas une minute, à vos billets!"

Dimitri Denorme

Nathalie Feyt  sur FB : Hier soir il y a eu spontanément un aphorisme de plus, les photographes au théâtre sont assommants.... vous imaginez- pourquoi ?! de la mutine Anne Priol aux yeux de braise...
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mardi 8 novembre 2011

UN AUTRE FILM : POULET AUX PRUNES

J'aime infiniment ce film, pour moi, plus que Persepolis,  avec une inspiration de la BD oui mais aussi de la poésie persane, des miniatures. Une première fois où je vois une enfant gober la neige au ralenti. La neige qui tombe comme au ralenti, qui met un peu de silence et de lenteur. -C'est drôle ? Pas forcément. Pas uniquement. Pas du tout, par longs moments, j'ai pleuré.
Y a tellement d'amour, c'est un "In the Mood for love" iranien. Je connais le Liban et j'aime l'Iran mais je n'y suis jamais allée, que par l'art des amis réfugiés, un peu comme l'Italie, j'ai attendu longtemps avant d'y aller pour de vrai, c'est d'une évidence pour moi... la différence n'est que de dictatures.

http://www.lemonde.fr/cinema/article/2011/10/25/poulet-aux-prunes-marjane-satrapi-rate-son-poulet_1593547_3476.html 
http://www.charentelibre.fr/2011/10/26/le-nouveau-conte-de-marjane-satrapi,1061794.php

lundi 7 novembre 2011

samedi 5 novembre 2011

La vraie vie de Bengui ça y est 1er épisode est lancé depuis dimanche dernier... le 6/11


http://www.dailymotion.com/video/xm6c8b_la-vraie-vie-de-bengui-le-sudoku-a-l-unite-ep-1_fun#hp-b-l
http://www.facebook.com/lavraieviedebengui 
http://www.lavraieviedebengui.com/ 
http://www.twitter.com/benguibengui
et sur http://www.kominout.fr/
"un bel hommage aux gens bizarres"
car quelquefois on se sent fondre, on a envie de faire disparaître toutes ses étrangetés, on se rabote , on rêve de devenir invisible, de prendre un métro vide qui nous emmènerait dans un autre monde parallèle....alors que c'est là où réside notre singularité à... comment dire, chérir ! c'est avec elle que nous pouvons trouver notre Joie... et rencontrer des larrons, des complices, des amoureux comme par magie, une famille....
 Interview de la mère : interprétée par Nathalie Feyt
-Oui alors tu y tiens à ce film, tu peux nous dire pourquoi ?
-Parce que c'est "une étrange affaire" dans le très bon sens du mot qui s'est réglée simplement.... sans renoncement et dureté. Et puis c'est une série, j'adore les séries....
C'est une vie rêvée par un petit bonhomme excellent comédien, qui me fait rire et ne prend la tête à personne.
-Une filiation ?
-Dans la folie douce, je le connais depuis des années et c'est quelqu'un qui s'invente au fur et à mesure et qui est si vivant et à la fois secret pudique. Nous nous voyons à intervalles réguliers puisqu'il participe depuis des années à l'atelier de Philippe Person où chaque année nous entreprenons un nouveau défi, l'an passé Feydeau, cette année Molière, vous voyez, tu vois de grands projets. J'aime beaucoup cela le travail en atelier, c'est plus léger et porteur que le cours de théâtre amateur. Et puis voyez-vous, vois tu ce qui est formidable c'est le point de bascule de chacun, vers l'engagement, et à ce moment là... c'est comme un bout de ciel qu'on attrape dans ses mains et qui repart vers le haut... Le déclic...
-c'est sans moyens
-oui c'est toujours comme cela au début. Les séries comme les feuilletons, les journaux de bords, on n'en voit pas la fin et cela me plait infiniment en vieillissant....
Et si vous voulez le voir dans Les Femmes savantes se reporter à l'Art. du blog, concerné, avec photos entre autres de Grégory Guillotin dans Trissotin. Sérieusement c'est une inspiration filiation très éloignée, des Deschiens, un Mr Bean "gentil" de "Mon Oncle" (Jacques Tati), il serait un neveu éloigné...
Instinctivement, il est de la même famille que Tati ou Deschamps. Car c'est un passant qui prend un vrai risque, celui de ne pas se laisser enfermer... par le style caméras cachées, ou interviews genre Mezrahi. Il a lu aussi les BD-histoires, autour d'un personnage principal, contées pour tout-petits : les Oui-oui, plus que le Petit Nicolas ou Mickey....

jeudi 3 novembre 2011

L’importance d’être Wilde de Philippe Honoré



http://publikart.net/limportance-detre-wilde-de-philippe-honore

L’importance d’être Wilde de Philippe Honoré

Théâtre du Lucernaire à partir du 26 octobre 2011

Ce spectacle de Philippe Honoré dont nous avions chroniqué sur Publik’Art ici son adaptation de « L’amie ou des journées entières avec Marguerite Duras » nous plonge dans l’esprit so british et la vie du brillantissime Oscar Wilde. il ne s’agit pas d’une biographie savante théâtralisée mais d’une immersion désopilante dans la pensée aiguisée de l’écrivain, empreinte d’ironie et de provocation mais aussi d’un goût immodéré pour l’esthétique : un vrai régal.

Le dandy magnifique n’ayant eu cesse de revendiquer une liberté d’être et de combattre les préjugés rétrogrades de la haute société victorienne à laquelle il appartenait.

Dans un savoureux ballet qui ouvre la danse à grand renfort d’aphorismes, de situations biens senties, de piques et de paradoxes se cristallise avec finesse la personnalité imprévisible, subtile, et anticonformiste, d’une rare élégance, de Wilde.



Anne Priol, Emmanuel Barrouyer, et Pascal Thoreau sont les trois comédiens formidables et facétieux qui s’emparent avec allégresse et virtuosité de la parole de l’esthète.

Elle s’entrecoupe notamment de musique et d’extraits de ses oeuvres : « Le portrait de Dorian Gray » en passant par « L’importance d’être constant » ou la tragédie de « Salomé » ainsi que des lettres à Bosie dont nous avions chroniqué ici le texte « De profundis » et du réquisitoire implacable à son procès pour homosexualité qui le conduira deux ans en prison puis rapidement vers la mort, brisé et ruiné.

La mise en scène rythmée et très inspirée du directeur du Lucernaire, Philippe Person, réussit à imprimer un ton pétillant, irrévérencieux, excentrique, mais aussi tragique à l’instar de la vérité d’un homme dont le sceau du politiquement incorrect était aussi visionnaire que chevaleresque.

Un portait enlevé qui ne manque ni de folie ni d’audace car comme le disait Wilde « Les folies sont les seules choses que l’on ne regrette jamais »…

-Amaury Jacquet-


Vous y allez quand .... ça sert à quoi le théâtre ? si vous vous renfrognez, vous vous caparaçonner.... chez vous ! sous prétexte que c'est la crise !
je vous attends......

mardi 1 novembre 2011

Les aventures de Tintin : le secret c'est Milou...






Les critiques sont assez aveugles pour ne pas se laisser guider par le chien.
C'est pour moi le Milou que j'attendais qui me relie à l'univers aventureux et affectueux de la BD et comme un peu étrange et désabusé. C'est beau et construit telle une cathédrale, les actions se succèdent sans hiérarchie. On se laisse emporter. Personne n'est pommé, c'est bien mieux que Pirate des Caraïbes et ça a la tenue de la BD belge. Ah on l'a vu en VO et en 3D. Merci de tout mon cœur devenu vieux rajeuni pour l'occasion. C'est surtout jamais bêtifiant Tintin.