vendredi 26 novembre 2021

De son vivant, Delphine Seyrig, Le jeune acteur

Ce film m’a lavé de larmes en retard, comment de son vivant pouvoir dire du’un service de soins palliatifs « c’est chez moi ». Je n’ai pas toujours suivi les films d’Emmanuelle Bercot je n’ai pas aimé son Ubu roi !  Pardon : mon roi(exact c’était un film de Maïwenn avec Emmanuelle Bercot actrice……et j’ai aimé Elle s’en va et la Tête haute.
 C’est un rêve aussi de tant d’implication d’un service d’un médecin. Quoique pour avoir depuis 2017 pas mal vu de soignants je peux vous dire que les rencontres y sont essentielles pour passer le cap et accepter la vérité. Revenons au cinéma au théâtre aux acteurs car dans ce film Benoit Magimel est exceptionnel comme dans la pianiste et Catherine Deneuve aussi dévastée que possible. Il y a une scène incroyable où elle… je ne spolie pas ? Oui. Ce film est important aussi pour tous les apprentis de la vérité sur eux-mêmes en eux-mêmes qui ont aussi besoin de solitude et de ne pas s’écouter surtout, pour avancer aller plus loin…et ne pas trop attendre la salve d’applaudissements…. Le théâtre c’est aussi un apprentissage de la solitude derrière l’émulation du groupe. Donc allez-y, apprendre à mourir à accepter le réel est si difficile qu’il faut répéter…. Certes ce film n’est pas une comédie mais c’est un film profondément humain qui donne un monde meilleur comme possible.
Il tient un livre « le comédien raté » le prof de théâtre : c’est Roméo et Juliette, la présence, qu’est-ce ? Cela reste un mystère dans ce film… je devrais écrire : reste-t’elle un mystère ? Chacun en soi avec ses propres fantômes et ceux aussi des rôles incarnés par d’autres acteurs….




Le professeur qui a appris que pour jouer ça ne suffit pas d’être comme dans la vie est lui aussi prodigieux. Je ne sais si son service fonctionne avé autant d’implication personnalisée selon chaque personne et aussi avec la musique, pour l’indicible. 
Je voulais vous dire que pour avoir confiance en soi il faut s’aimer de soi à soi mais ne pas tomber dans la mégalomanie ne penser à ca ne faire que cela ne fréquenter que des gens artistes comédiens ou alors comme dit Riad Satouf à Vincent Lacoste tu prends la grosse tête ….
Voir et lire la BD le jeune acteur 



Critique de Fans du masque et la plume Franck Lgr

De son vivant est un beau film, un mélo poignant, vibrant, qui ne laisse pas indemne. 
Il y a l’histoire et ceux qui l’incarnent : un fils, Benoit Magimel, est atteint d’un cancer qui va l’emporter. Sa mère, Catherine Deneuve, le couve, le protège, aime son fils à sa façon. Un médecin aux méthodes originales, Gabriel Sara, essaie de faire en sorte que ce qui doit se passer se déroule de la meilleure façon. 
Il y a une mise en scène, celle d’Emmanuelle Bercot qui a excellé, notamment avec Deneuve dans « Elle s’en va » qui reste à mon sens un petit bijou, dans la lignée de ce que Deneuve a tourné avec ses réalisateurs fétiches : Demy, Téchiné…
Sur ce coup, je ne suis pas convaincu à 100%. Le trait est parfois un peu appuyé, trop démonstratif. Le film gagnerait à être un plus allusif, à faire preuve de plus de retenue face au drame dont la force se suffit à soi-même. 
Mais il y a des acteurs aussi. Clairement, Magimel dont on sait les fragilités tient là un rôle dans lequel il fait montre d’un remarquable talent et d’une authenticité assez stupéfiante. Deneuve qui durant le tournage de ce film a connu un souci de santé majeur est présente, tout à tout pilier solide et mater dolorosa désarmée face à cette insoutenable tragédie qu’est la disparition d’un enfant. Le Dr Sara joue son rôle, entre admirable humanité et sympathique cabotinage. Cecile de France est comme toujours parfaite même si son rôle aurait pu ne pas figurer au scénario, permettant sans doute de gagner en précision du trait qui guide ce beau long métrage. 
Enfin il y a comme toujours dans les films de Bercot beaucoup de musiques. De la variété chaleureuse, du Bach qui swingue, une musique qui parfois envahit l’écran voire tient lieu d’action. 
Quoi qu’il en soit, au final, c’est fort, c’est beau, c’est tout à la fois d’une infinie tristesse et plein de chaleur humaine. Et surtout, De son vivant réunit des acteurs remarquables avec une mention spéciale pour Benoit Magimel.
DELPHINE SEYRIG
A propos des fantômes qui ont interprété les rôles je vous livre le lien d’une émission de Augustin Trapenard émission fantôme consacrée vouée à Delphine Seyrig. Elle y dit le féminisme le pourquoi de sa voix grave sur la beauté et qu’elle n’a travaillé qu’après l’année dernière à Marienbad 

France Inter -  "Prodigue Delphine Seyrig "  







https://www.franceinter.fr/emissions/boomerang/boomerang-du-vendredi-26-novembre-2021

jeudi 25 novembre 2021

NOIRE, L’ÉVÈNEMENT






L’ÉVÈNEMENT Ce film est sans autre effet que le réel.  O je ne suis pas prête de l’oublier c’est l’adaptation d’un livre pourtant ? Et c’est daté, non ? L’étau de l’échéance,  12 ans avant la loi Simone Weil…..o comme les comédiens sont étonnants J’ai regarde quelques scènes avec ma main sur les yeux et pourtant aucune image appuyée….. allez-y pour déjà voir comment c’était impossible et pourtant……



NOIRE au théâtre de l’Oeuvre un moment de partage la mise en scène la limpidité du propos et la douceur du jeu comme si In nous racontait une histoire mais ce n’est pas un conte c’est la triste réalité……https://www.theatre-contemporain.net/video/Noire-presentation-par-Tania-De-Montaigne
Quelle belle soirée allez-y vite il y avait des groupes de jeunes gens convaincus qui ont crié bravo on était tous d’accord farouchement contre la ségrégation aux États Unis ou ailleurs entre noir(e)s et blanc(he}s

https://www.theatre-contemporain.net/video/Noire-presentation-par-Tania-De-Montaignehttps://www.theatre-contemporain.net/video/Noire-presentation-par-Tania-De-Montaigne


Pourquoi j’ai relié ces deux spectacle film évènement culturels, car ils m’ont fait peur que reviennent comme normales ces incroyables normes du passé…. Quelqu’un a dit qu’il avait pleuré pour le film l’évènement, moi j’ai fait surtout silence je suis restée sans bouger comme revivez à mon siège axée au fait d’avoir été enceinte la toute première fois après avoir fait l’amour en douce avec un ami dont bien sûr j’étais follement amoureuse…..
A la radio on a parlé à propos des films qui impressionnent en profondeur, inondent de silence « De battre mon cœur s’est arrêté » Exact voilà !

lundi 22 novembre 2021

Là, MC93

Le spectacle que j’ai vu hier à la MC 93 « Là » Baro d’Evel qui est mis dans la catégorie « cirque » alors que tout y est, danse,arts, beaux arts,chant et avec la présence sur le plateau blanc d’un corbeau-pie noir et blanc. C’était magique, l’aube d’un jour nouveau, sans texte ou presque sur ce pas de deux clowns, burlesque  mélancolie ;  ils savent tout faire et au fur et à mesure ils noircissent les trois murs blancs du plateau et le redessine complètement. Gus l’oiseau n’est pas là tout le temps mais une bonne part du temps et il revient sur la main de la jeune femme et baisse la tête pour saluer pour attester de la complicité entre lui et ses maîtres compagnons. Ils vont revenir au mois de février sur Paris. Dans la grande salle pleine il y avait des tas de jeunes et des enfants tellement contents.  Pascal n’a pas pu voir le spectacle car en voiture il m’a déposé, nous sommes arrivés déjà en retard, ils m’ont fait rentrer mais lui m’a attendu car le temps de garer la voiture c’était trop tard. Autre raison pour y retourner….



Je tiens à remercier Mickael Delis pour m’avoir dit et conseillé de prendre un peu de « beau » renaissant à la source.






dimanche 21 novembre 2021

Pédagogie de l’échec

C’est jusqu’au 27/11 à 19h au Théâtre des Déchargeurs quelle excellence,quelle science et conscience des rapports humains et là dans cette forme, mise en abîme des rapports humains dans le travail, vous serez comme tous épinglés et puis dans la tragédie on rit toujours. Ah merci Pierre Notte ce que cela m’a rappelé mes années de bureau et d’ailleurs à l’aube de ma retraite j’ai développé une intuition celle de savoir sentir désormais avec qui je pourrais travailler, comme quoi il y a toujours qqchose de positif….. je déteste cette phrase mais tant qu’il y a des routes des chemins  et des escaliers ça permet d’avancer…pour déchiffrer la vie et les rapports humais 
Merci infiniment, les bravos et les applaudissements qui duraient, duraient n’auraient jamais dû finir…… et cela m’a donné comme une force supplémentaire d’empathie.



samedi 20 novembre 2021

Horvàth : Théâtre dernière le 20-11-21

HORVATH Courez y c’est la dernière ce soir. J’aime vraiment beaucoup ce petit théâtre Comedie-nation, ou la dame la propriétaire aux cheveux blancs nous accueille pour le pass le masque pour nous dire de fermer nos téléphones pour ne pas briser la magie de ce tres beau spectacle.Ne faites pas attention à la coquille au dos du programme : « le destin exceptionnelle » pour une fois qu’un genre masculin est féminisé. Ce n’est pas « un biopic »puisque c’est au théâtre ce n’est pas une pièce où l’on parle que de la vie d’un auteur et de comment il se décide à écrire des pièces, c’est une époque où se mire la nôtre. C’est un jeu qui n’a pas peur du public, leur jeu nous est adressé pas un seul du public, n’a pas été fixé par les acteurs pour que tous nous regardions dans le même sens… La mise en scène a un rythme d’enfer, on ne s’ 
« emmerderesse » a aucun moment car les femmes aussi ont le beau role : onirique comme réaliste surtout celle qui joue plusieurs rôles. C est un travail difficile que d’enfiler divers costumes même à vue du public, pour passer d’un personnage à l’autre. A la fin, elle joue une jeune fille qui attend à la gare qu’on la fasse disparaître…. Elle est drôle aussi dans d’autres rôles de journalistes reporters commentateurs  et terrible dans celle, non celui, de Kapo policier interrogeant sous le pouvoir nazi Horvàth et sa compagne très belle femme actrice de cinéma féministe en devenir et amoureuse qu’est ce qu’on y croie à leur danse amoureuse dans leur chambre de bohème avant le grand « chavirage » alors qu’Horvàth ne défend lui que le théâtre où se partagent transpirent dérangent les idées la vérité parce que… on est bien d’accord un jour le monde va changer……

vendredi 19 novembre 2021

Mes cinémas, MUBI

 Tre Piani : mon avis, je ne comprends pas aucune de ces restrictions sur ce film ou aucun des enfants n’est mauvais comédien, aucun élément des décors de ces appartements est faux. Ce n’est pas froid c’est un constat sur ce que nous ne comprenons pas chacun de nous et des autres…. La fin quelle fin mais c’est tout je ne spolie pas….
Comme ils sont bons les italiens, lui et tous je me disais que c’était entre Guediguian et Visconti…. Et puis si tu ne veux pas voir ce film c’est que t’en as vu aucun des autres. De la messe est finie à  Habemus papam.
Critique de la Bande à part 
« Nanni Moretti n’a jamais été un grand optimiste, mais cette fois sa radiographie de la société italienne est plus désenchantée que jamais. La mélancolie a toujours imprégné ses films, mais au moins, la famille, le couple, même quand il y avait mort ou séparation, parvenait à subsister. Avec Tre piani, il adapte pour la première fois un roman, qui plus est non italien, et s’éloigne de sa matière habituelle pour mieux y revenir. Soit un accident qui propage sa malédiction comme un venin fatal dans les vies de quatre familles. La mort, la culpabilité, la justice, tous ces thèmes sont ceux du réalisateur du Caïman et de Palombella Rossa, mais ici, il n’y a pas du tout matière à rire. Plutôt le constat politique que la « cellule familiale » s’est refermée sur elle-même, est devenue imperméable à toutes les interactions extérieures : bien que vivant les uns à côté — ou au dessus — des autres, tous ces gens ne se connaissent pas plus qu’ils ne communiquent. Idées reçues, comportements tyranniques et surtout principes qui s’appliquent aux autres, mais pas à soi-même. Sur cette trame, Moretti tisse des scènes fluides et non spectaculaires (en dehors de celle, inaugurale, de l’accident), quotidiennes et dérangeantes. Il charge la gent masculine (et il en fait partie, en juge irascible), laisse le beau rôle aux femmes, et notamment à Margherita Buy, sa muse, qui se délivre ici peu à peu d’un carcan dont elle n’avait pas conscience. Que le film ne soit ni aimable, ni agréable est un fait. Mais ses qualités narratives sont réelles, et son empreinte est tenace. Que leur est-il arrivé pour qu’à ce point la vie d’autrui si proche soit-il leur demeure étrangère ? Que nous est-il arrivé ?
Isabelle Danel

Une autre bonne critique je ne peux en mettre d’autres




La réalisatrice Ariane Labed.
Photo : Yorgos Lanthimos son mari et réalisateur de la série The Favorite et le film The Lobster

« Grande, rousse, jupe très courte et bottines à talons aiguilles, elle sort du brouillard, venant d’un pays étranger en traînant une valise. Olla, c’est son prénom. Elle arrive dans un pavillon de province, chez un faux gentil qui vit avec sa mère impotente. Ignorant le français mais décidée à l’apprendre, elle a été recrutée par Internet pour servir à bien des choses, y compris pourquoi pas de proie sexuelle. Olla décrit des rapports socio-économiques de dominant à dominé, sur le mode allégorique, en recourant à l’absurde, au grotesque, à une forme d’humour très sardonique. C’est à la fois cru, dérangeant et distancié, par le principe du collage et du ballet – les déplacements dans le salon sur les patins d’appartement valent leur pesant de cacahuètes. Le piment du film vient de la force insoupçonnée de son héroïne, conquérante en mouvement davantage que victime. Ariane Labed – une actrice qu’on aime beaucoup par ailleurs pour l’avoir vue dans Attenberg et Fidelio, l’odyssée d’Alice – démontre largement avec ce premier court métrage qu’elle est aussi faite pour la réalisation. »

-Votre parcours avant ce film ?
-J’ai étudié le théâtre et ai cocréé ma compagnie de théâtre à la fin de mes études. J’ai commencé à faire du cinéma il y a dix ans en Grèce en tant qu’actrice.
-Pourquoi ce court aujourd’hui ?
-Cela fait longtemps que je veux écrire et réaliser. Olla, mon premier film, a mis deux ans à voir le jour. Je voulais faire le portrait d’une héroïne. Olla est une femme qui est guidée par ses désirs et son instinct. Elle est entière et sans compromis. J’espère que Olla pose des questions que nous ne sommes pas toujours prêts à vouloir nous poser. Notre rapport à l’étranger, au désir, à la prostitution, au consentement…
Je voulais aussi travailler sur une forme et un ton qui poussent le spectateur à suivre une histoire sans savoir dans quel registre il se trouve. S’il doit rire ou pleurer, si les situations sont réalistes ou décalées. J’ai cherché à être en équilibre sur un fil entre un univers reconnaissable et une étrangeté.
-Citez trois cinéastes ou trois films qui vous ont donné envie de faire du cinéma / qui vous ont influencé ?
-Robert Bresson, Chantal Akerman, Jean-Luc Godard.
-C’est quoi votre profession, court métragiste ?
-J’ai plusieurs professions mais même si je change de place, je fait toujours la même chose. J’essaie de faire des films.
Après le court, forcément le long ?
Forcément non, mais j’en ai le désir. Je veux pouvoir tourner plus de 5 jours ! Écrire un court métrage dans lequel on veut développer un personnage (c’était mon désir), est un exercice très difficile que j’ai adoré faire mais je veux essayer de multiplier les possibles sur la durée.


VU sur MUBI
J’ai vu ce film sur NewYork askinase par les yeux d’une très jeune réalisatrice lors d’une shiva, réunion « festive » après la mort d’un proche 
J’ai beaucoup aimé l’extravagance des conversations boulimiques à cette occasion et surtout aussi le personnage principal une jeune bisexuelle Danielle 
Vu sur MUBI  Merci


Nous découvrons rapidement beaucoup de choses sur qui est Danielle par rapport à tout le monde à la shiva: une fille qui étudie le commerce du genre, une ex-petite amie, un bébé en sucre, un naufrageur, etc. se concentrer sur sa bisexualité et sur le fait que le film est l'une des meilleures histoires bisexuelles les plus amusantes et stressantes que j'ai vues.
……
Shiva Baby (2021)
Danielle est prise entre son ex-petite amie et son papa de sucre dans une shiva de tous les lieux. Il y a une scène où Danielle et son ex, Maya, créent la tension la plus sexuelle que l'on puisse ressentir en nettoyant le vomi de bébé. Cette interaction déclenche des doubles prises et des regards inquiets de la part des mères respectives des deux. C'est bref, mais cela ajoute au frisson toujours grandissant de dépasser cette shiva. Danielle se dirige également vers la salle de bain et décide de sextos avec Sugar Daddy Matt, ajoutant une autre dose de stress au mélange. Je pense que c'est une excellente écriture pour une histoire bisexuelle d'avoir l'une ou l'autre voie d'attraction dangereuse à explorer…

https://youtu.be/8ZXJijki9ik
Aline de Valérie Lemercier ça vous fera comme cette chanson 
Ziggy 

Regardez cette vidéo sur YouTube :




Mais le film  j’ai ri, 
J’ai pleuré oui ne craignez rien j’y suis allée seule … je n’en ai pas eu marre parce que ce film sur une des plus grandes stars est très humain par le jeu exceptionnel de Valérie Lemercier et des acteurs canadiens pas un mot ne nous échappe(avec l’accent canadien). Oui merci. Il y a Yves Jacques les autres je n’en connais aucun. Et je vous le dis tout passe oui même « le mauvais » enfant comédien sur une réplique… c’est un grain de sable et qui ponctue le propos. On se dit c’est son caractère, seul dans cette immense maison….jamais je pourrais vivre là-dedans…..chaque détail semble compter. Le sac à main, la rencontre avec le maquilleur puis la relation en toute amitié comme pourZiggy. !? Je ne vous dis rien…….
Ce film fait partie des films que j’aurais voulu qui ne s’arrête jamais et j’ai hâte de bientôt pouvoir acheter le disque de la BO avec cette chanson que j’ai toujours beaucoup aimée de Charlebois  je suis un chanteur(se)  populaire,  moi aussi
j’ai été une actrice populaire à chaque fois que j’ai joué certes pas plus que devant plusieurs centaines de spectateurs mais je ne lâchais pas ni dans le jeu ni dans l’écoute, l’écoute, ce dont tous nous avons le plus besoin…. Ziggy où es-tu ?
Ça y est je l’ai acheté je l’écoute en boucle « Ordinaire » réécrite donc par Robert Charlebois. 

Je suis une chanteuse populaire 

Plus on en donne plus le monde en veut

J’aime mon prochain j’aime mon public
Tout ee que je veux c’est que ça clique
Je me fous pas mal de la critique 
Quand je chante c’est pour le public 

Ma vie à moi c’est la musique 

Si je chante c’est pour qu’on m’entende

Autour de moi il y a la guerre la peur la faim et la misère
Je voudrais qu’on soit tous frères 

Je ne suis pas qu’une chanteuse populaire
Je suis rien qu’ une femme bien ordinaire 


Une autre bonne critique fort juste 

lundi 15 novembre 2021

La soif et le parfum

C’était à 16h je me suis presque trompée de cinéma je ne voulais pas revenir sur les traces de ma quasi dernière lecture  en public du temps où j’étais avant tout comédienne, lecture pour le si beau film de Viviane Vivianne Perelmuter : le vertige des possibles,,,,
Comme c’était un autre beau film : la soif et le parfum…. Je ne voudrais en rien divulger,  vous laisser y venir comme j’y suis allée, je peux vous en faire un inventaire minimaliste : un grain de peau sur un fond de ciel bleu…. De la pudeur poésie, ne pas s’attendre à rien  et savoir que plus rien n’existe de la réalité de ce tournage car la maison d’André Derain a été restaurée, est devenue musée, mais du moment du film avant la restauration, il n’y a plus rien, que le trouble du film ces voiles du film le texte et le jeu des participants….. c’était un beau moment qui m’a rassérénée   ai-je dit à Julien Cendres un des auteurs mais aussi un des acteurs et comme on dit souvent d’après son histoire vraie de petit garçon avec sa grand-mère ; comme je me suis laissée glisser pour m’insinuer entre les lignes, dans la descente de l’escalier à chaque fois recommencée et la musique et le rythme.  Ça se passe à Chambourcy près de St Germain en Laye…. Comment s’attirer le beau, et s’en servir comme d’une rosée à chaque matin d’été…, quel film délicatement épousant le silence d’après la pluie ….


Je viens d’aller sur les sites de la ville de Chambourcy et bien-sûr je me dis irais- je voir la maison défaite du film comme lorsqu’on est surpris de voir un comédien dans la file d’attente des caisses d’un magasin : il est moins beau, il n’a pas l’air sympa….elle est snob, il n’a pas envie de parler….
Puis je suis allée voir les peintures de Derain je n’en est mis aucune ici parce qu’elles sont protégées il faut demander les droits etc… et je me suis demandée pourquoi j’aimais autant Matisse et bcp moins Derain parce que vraiment certains tableaux sont si beaux des nus des paysages des portraits parce que je n’ai pas été à des expos yet surtout parce qu’il fait partie des réprouvés après la seconde guerre mondiale des révisionnistes des collaborateurs des pronazis…:
Et donc la vie et l’Oeuvre….En littérature n’ai-je pas lu Voyage au bout de la nuit….

.hier rue St Andre des arts je suis allée voir un si beau film et dans la rue des jeunes femmes enlacées marchaient libres des regards du passé….. alors qu’à leur âge dans ce quartier rien ne ressemblait à cette liberté… 


Andréa Hervé Julien Jean-Michel Jaan-Denis…



Pas exactement l’amour : Théâtre et une photo

Pas exactement l’amour ,vous aurez le temps d’y aller, c’est jusqu’après Noel à 19h, à la Manufacture des Abbesses, 7 rue Germain Pillon, les comédiens, les jeunes comédiens, sont des opiniâtres qui jouent leur vie à chaque intention, adresse au public, puis qui se rhabillent, sortent de là, fument ou pas une clope et repartent différents, divergents du personnage (certains ont horreur de cela de parler du personnage, mais il y a une source un mystère à chercher vers (le)laquelle aller à chaque mot pendant toutes les répétitions avec les autres coller, s’insérer, s’enduire… écouter  puis se démaquiller…)
Et ils le font tous très bien et j’ai crié Bravo parce que je le criais 
En sortant de là, j’ai écris cela  pour le premier soir où leur metteuse en scène n’était pas là 

« Tout est bon chez eux, on n’en perd pas une miette de ce qui fait la singularite du verbe aimer décliné par chaque individu. On est touché par tous, on s’identifie, on est tenu tout le long de cette pièce si bien menée, ciselée  avant tout au texte et à l’amour profond quand il n’est plus ou que d’un seul côté….. j’ai, moi et mon amie, nous avons beaucoup aimé leurs incarnations délicates et fortes à la fois. J’ai tout entendu et ressenti hors le temps extra-lucide. Merci et j’ai ri aussi.. »
Une critique sous le soleil  exactement de la véritable observation compréhension…..



Cette photo qui pour moi a connu depuis peu les services hospitaliers psychiatriques est un symbole.