Je n'ai pas parlé de Chabrol comme je ne parlerai pas de Woody Allen (heureusement contemporain et vivant) ou j'aurai parlé de Jacques Tati, car leurs films leur œuvre compte avant tout...
Chabrol mon oncle à film Sombre avec une petite lumière toujours dans la prunelle...
Chabrol mon décortiqueur de mensonges. Mon livre de recettes...
Je suis d'un autre temps, on est tous d'un autre temps puisque tout s'entasse et se répercute en kit en glamour en kitsch en hypertrophie en désertitude
et on en a tant parlé de Chabrol... jusqu'à Gérard Depardieu qui l'a pris pour son chat... c'était bien cela !
et je ne suis pas à développement durable, ni cultivée, entre deux eaux certains me nomment dans la famille Je sais tout, je voudrais la fille...
Sur scène j'ai de la présence comme toutes les flammes.
On m'allume on m'évince. J'ai de la folie et je le sais.
Les entrées les sorties l'écoute il n'y a que cela...pour moi le jeu la mémoire des textes après le laisser aller courir au delà de toutes mesures ce qu'on apprend pas dans les cours de théâtres
Mon blog est devenu veilleuse, il est en exil, sans papier, évincé, rom, vieux dans la misère, travailleur sous pression, chômeur à bâillon, jeune dans la galère.... INTERMITTENT
Il est redevenu passéiste, nostalgique, imparfait, ces défauts, son incomplétude, ses choix, ses affinités ne conviennent à personne ou presque, 3 personnes par semaine.
Sa joie de vivre non plus.
Ses paroles échangées avec les morts non-plus.
Sa plainte singulière et chercheuse de : on ira où tu voudras quand tu voudras
tous ensemble changeons notre vie
Sa révolte : du respect pour toutes les différences de la culture imposée choisie certes mais pas comme une discipline subalterne
L'élévation et non pas l'élevage, tous semblables quel suicide collectif
Merci du conseil pour "digger" j'ai accepté Paperblog Culturofil et voilà j'ai changé d'apparence
et mon audience a crevé comme gonflée pour rien par personne
en effet ils vous piquent vos visiteurs ces rassembleurs à leur profit
mais le fond est resté
et je me sens portée par d'autres désirs travaux....
L'"épisodie" et le quotidien vont devenir plus hebdomadaires mensuels.
Introspectifs, qui sait pour reprendre toutes les relations épistolaires interrompues
Ce blog est une lettre à des inconnus que je préface prologue attend
le public c'est aussi un papillon une nouvelle feuille à la plante d'intérieur
Je lirai enfin plus de romans et jusqu'au bout du livre.
Le syndicalisme, l'amitié, l'art de vivre seront ne vous déplaise... mes premiers élans , mes activités comme ils disent, principales. Ma résidence.
Et je n'écouterai plus les matinales de France-Inter, trop c'est trop, comme si nous n'entendions plus que les communiqués du gouvernement.
Le théâtre ? on verra.... je vous en dirai plus qui sait...
Et ce blog l'abandonner qui sait un jour viendra... c'est la rentrée il faut s'aller retourner un peu en ennui introspection et "Dépressie" au moins 10 minutes de retard par jour. Bipolaires du quotidien, plus du lundi matin et après cela dégraisse digresse diminue... Àtous les "solitaires intempestifs" en couple ou pas, le couple est une hypocrisie en moins si c'est bien vécu, pas moins pas plus...
C'est irrépressible.
lundi 27 septembre 2010
samedi 25 septembre 2010
Michel, il a tout, Fau
II met en scène pièces et opéras, chante, joue, se travestit et se déshabille : bienvenue dans l'univers baroque et lyrique de Michel Fau.
Erreur que d'associer systématiquement Michel Fau à l'univers poético-épique d'Olivier Py, son ami pour la vie ; et au théâtre public davantage qu'aux planches du privé. La preuve par Nono. Surnom neuneu du personnage de Julie Depardieu dans la pièce éponyme de Sacha Guitry, comédie boulevardière à l'humour amer que Michel Fau met en scène au Théâtre de la Madeleine tout en y campant Robert, "un être lâche, égoïste, prétentieux, misanthrope...". Voici donc un homme de théâtre qui ne cherche pas à se donner le beau rôle. Il l'affirme, la quarantaine l'a apaisé mais pas assagi. Pour lui, le désir mène le jeu. Et il aime toujours autant se faire peur en s'attaquant à ce qui le terrifie : "Le raisonnable, la sensiblerie, le lisse, le politiquement correct." Ses meilleures armes (maniées au fleuret plutôt qu'au sabre) pour combattre ces démons artistiques sont la démesure, le burlesque, le grotesque, le satirique, le sublime, le tragique, le baroque, le lyrisme. Excusez du peu ! Ces armes, Michel Fau les a aiguisées de nombreuses manières. En allant vite, rappelons qu'il a aussi bien monté des opéras de Mozart, de Puccini ou de Verdi que des pièces de Zola, de Strinberg, d'Ibsen, de David Mamet. Ajoutons qu'il a joué dans Le Banquet, de Platon, comme dans Le Balcon, de Genêt ; dans Les Brigands, de Schiller, et Le Soulier de satin, de Claudel ; qu'il a interprété du Racine comme les textes d'Olivier Py ; incarné avec la même jubilation une tenancière de bordel, un perfide comploteur shakespearien, une bourgeoise vieillissante en tailleur rosé, un ange ; chanté aussi, travesti, dans un spectacle de son cru qui rend grâce, en grinçant, au music-hall... Orfèvre de la métamorphose, Michel Fau revendique son goût pour l'artifice, évoque le plaisir qu'il prend à se grimer. Lui qui n'hésite pas à se déshabiller - au propre comme au figuré - devant le public se montre, en interview, presque réservé. Vêtu avec une élégance piquetée excentricité, il parle doucement pour expliquer que la nudité est un costume, un geste artistique qui répond au texte, jamais une provocation, et encore moins une concession à la trivialité, qu'il pourfend. Et il puise volontiers dans un stock abondant de citations pour illustrer avec les mots des autres ses ressentis à lui. Loin d'un acte de pédanterie, le procédé se révèle un écran de modestie. Dans un bistrot de la rue de Surène, alors que plane la question des adjectifs dont usent les critiques pour définir son jeu et son théâtre ( "féroce, facétieux, effrayant, saisissant"), le peintre Jean Dubuffet est appelé en renfort. "Il a dit très justement : 'L'art doit toujours un peu faire rire et un peu faire peur.' La difficulté est de parvenir à ce double résultat en même temps. Il y a une réplique de Nono dans la pièce qui y invite." Notre interlocuteur l'a déjà en bouche : "C'est plus gai avec du bruit parce que ça fait un peu peur." Si Guitry a séduit Michel Fau, c'est par sa virtuosité de dialoguiste ; et son écriture "ornementée" ("C'est un poète à sa manière") qui fabrique du sens autant qu'elle nourrit des ambiances. "Je ne plaque pas un savoir-faire de metteur en scène sur un texte. Bien au contraire, c'est lui qui permet à mon imaginaire de rebondir." Autres précieux ressorts : des compagnons de planches qu'il sait ou sent prêts, comme lui, à toutes les "dingueries". Julie Depardieu et Michel Fau partagent ainsi de longue date une passion pour l'opéra mais n'avaient encore jamais travaillé ensemble. La comédienne s'approprie avec bonheur les costumes et les maquillages Belle Epoque. Surtout, elle imprime, selon le metteur en scène, l'ambiguïté qui sied à la jeune femme imaginée en 1905 par Guitry : immorale et fatale ou Loilita inconsciente de son pouvoir ? Une créature qui en interprète une autre, de quoi ravir Michel Fau pour qui "trop d'acteurs sont lisses, chics. De peur de ne pas rester dignes, ils ne pleurent pas, ils pleurnichent. Par créature, j'entends une personnalité, avec un univers capable d'agacer autant que de fasciner. Ce peut être Brigitte Bardot, Maria Casarès ou Jacqueline Maillan ! Les créatures font avec ce qu'elles ont, leurs névroses, leur fantaisie, leur noirceur et leur lumière". Lui-même se voit-il ainsi ? "Je compose avec ma folie, j'ose aussi mais je ne suis pas talentueux, plutôt besogneux." Cet érudit saisit l'occasion de citer Wagner : "L'émotion brute n'est pas encore de l'art." C'est pourquoi l'infatigable Fau travaille, encore et encore : "il ne suffit pas de mettre ses tripes sur la table, il faut ciseler. Je ne m'explique pas comment, à 10 ans, j'ai pu avoir l'intime conviction de vouloir devenir comédien alors que je n'avais pas le fameux don !" C'est ce qu'il dit. À 5 ans, pourtant, il se régale déjà de l'apprentissage du guignol à Agen, sa ville natale. Puis s'inscrit au conservatoire municipal junior, "où l'on apprend surtout à perdre l'accent !". Quand il arrive à Paris à 18 ans et se retrouve au Conservatoire des grands, il est confiant. Trop, analyse-t-il aujourd'hui : "C'était naïf de croire que beaucoup partageraient ma vision du théâtre : un lieu d'excès, celui où se côtoient, se heurtent, fusionnent le grotesque et le sublime. Ma chance ? Avoir eu comme professeurs Michel Bouquet, Gérard Desarthe et Pierre Vial. Eux ont compris qui j'étais." Olivier Py aussi. C'est parce ce qu'ils étaient tous deux cibles de moqueries ("Olivier parce qu'il se disait poète ; moi parce que j'étais grandiloquent, grimaçant, emphatique") qu'ils se sont serré les coudes et liés d'amitié. Pour autant, Michel Fau sait dire non à son prolifique complice. Par terreur de l'habitude. Pour la liberté de faire éclore dans le privé les envies que l'institution publique ne lui propose pas d'assouvir. Michel Fau se fend d'un hommage qui sonne juste à Frédéric Franck, le directeur du Théâtre de la Madeleine. "Il m'a accueilli royalement pour la Maison de poupée, de Ibsen, et a récidivé avec Nono." Le mot de la fin revient à Dubuffet : "Le vrai art est là où on ne l'attend pas. " Tellement vrai quand on parle de Michel Fau...
Sophie Berthier
et sur France-Culture ce matin...le spectacle du jour
mercredi 22 septembre 2010
Les Affinités Électives : allez-y vite "La Mouette" et une expo autour de Mickey et une toute consacrée à Pascal Briba une autre à Troyes et Céline -l'auteur- au Lucernaire etc...
Plus personne ne vient sur ce blog ou presque mais bon
moi je m'en balance
j'ai décidé ce matin de faire comme si
j'y tiens Hai Hai comme écrivait Molière, dans les femmes savantes
oui relisez Molière un peu une page ou deux si vous aimez c'est péchu
je pense à une ami qui triste en ce moment
n'a pas même car elle travaille loin de chez elle son chat pour la consoler...
qu'elle a appelé Trissotin
expo de mon frére ?! nous avons la même géographie de sensibilité mais pas les mêmes moyens d'expressions d'aimer et de nous reproduire avec art... avec pop baroque dans la vie... il est homme acrobate avec une boîte de crayons de couleurs dans ses deux mains.
expo à Montreuil de Pascal Briba
expo autour de MickeyLand à Paris
expo à Troyes de Alain Roy
et donc la Mouette de Tchekhov avec mon amie Catherine Piétri
avec comme un nouveau lieu pour un festival
où cela ?
quand ?
Les Affinités Electives
http/:www.lesaffiniteselectives.eu
Pontlevoy, le 4 septembre 2010
Chers amis,
Nous avons le plaisir de vous inviter aux premières
Rencontres Théâtrales de Pontlevoy* du 23 au 27 septembre 2010.
La compagnie présentera deux créations conçues pour être jouées dans les salles de spectacle comme sur les
places de villages :
LE PETIT OIGNON
d’après Les Frères Karamazov de Fédor Dostoïevski
Mise en scène Frédéric Constant
Avec : Catherine Pietri
A la veille de tout quitter pour entrer dans une vie nouvelle, Grouchenka nous convie à une cérémonie d’adieu.
Grouchenka est la “fille perdue” du roman de Dostoïevski et c’est par sa voix que nous entendrons l’histoire des Karamazov.
Submergée par le souvenir des événements récents, elle nous livre une bouleversante et fiévreuse confession.
Ici aussi la vie est un feu qui dévore.
Jeudi 23, Vendredi 24, Samedi 25 et Lundi 27 septembre à 21h00 et le dimanche 26 septembre à 18h00
Durée du spectacle 1h 00
ON NE MET PAS UN FUSIL CHARGE SUR LA SCENE SI PERSONNE NE VA S’EN SERVIR.
d’après La Mouette d’Anton Tchékhov
Mise en scène Frédéric Constant
Avec : Catherine Pietri, Frédéric Constant, Guillaume Junot
Deux ans après l’échec de sa première pièce, Tréplev nous présente son ultime spectacle. Il nous raconte ce qu’il s’est
passé deux ans plus tôt.
Composé d’éclats d’une œuvre majeure coupants comme du verre, le spectacle évoque les relations entre un fils et sa
mère, la difficulté de vivre, la fièvre des exaltés, le sentiment d’éloignement des campagnes, une maladie qui ne se soigne
pas, les aspirations étouffées, les trahisons, les compromis.
Vendredi 24 et Samedi 25 septembre à 18h00 et le dimanche 26 septembre à 15h00
Durée du spectacle 1h45
*L’Abbaye de Pontlevoy est située à 25 km de Blois sur la route de Montrichard.
Venez découvrir notre travail et ce lieu étonnant.
Nous pouvons vous loger dans des chambres monacales à prix réduit,
ou à la Cure pour des chambres de style à 75 € petit déjeuner compris.
Calendrier des spectacles et horaires SNCF, au verso de ce courrier.
En souhaitant vous retrouver à Pontlevoy
Jeudi Vendredi Samedi Dimanche Lundi Mardi
23 24 25 26 27 28
Lectures sous les arbres 16h 19h
On ne met pas un fusil
chargé sur la scène… 18h 18h 15h
Le petit oignon 21h 21h 21h 18h 21h
TRANSPORT
Voici les horaires de train, une navette vous attendra à la gare
Aller
Paris-Austerlitz 11h41 11h41
Onzain 13h45 13h45
Paris-Austerlitz 13h35 13h35
Onzain 15h40 15h40
Paris-Austerlitz 15h48 15h48 15h48 15h48 15h48
Onzain 17h38 17h38 17h38 17h38 17h38
Paris-Austerlitz 16h32 16h32 16h32 16h32
Onzain 18h40 18h40 18h40 18h40
Paris-Austerlitz 18h05 18h05 18h05 18h05
Onzain 20h12 20h12 20h12 20h12
Retour
Onzain 8h41 8h41 8h41 8h41 8h41
Paris-Austerlitz 10h44 10h44 10h44 10h44 10h44
Onzain 9H35 9H35 9H35 9H35 9H35
Paris-Austerlitz 11h42 11h42 11h42 11h42 11h42
Onzain 11h45 11h31 11h45
Paris-Austerlitz 13h38 13h38 13h38 13h38
Retour le soir même
Onzain 19h42
Paris-Austerlitz 21h50
Onzain 21h16
Paris-Austerlitz 23h21
*********************
et donc au Lucernaire ?
L.F Céline : Dieu, que les hommes sont lourds
qu"est-ce que l'émotion comment la distordre de la réalité il la compare à sa canne? il faut la tordre la casser pour qu'elle soit droite dans l'eau... sous l'eau, c'est le style.
Le moment est extrême l'acteur on le dirait son fantôme fantôme de l'auteur le temps du spectacle.
C'est un transport pur vers l'au delà, rien de la biographie, sur l'oeuvre seulement, une interview de Louis-Ferdinand Céline.
Un seul indice amoureux des plus belles femmes et de l'animal.
Sa femme était prof de danse de gymnastique des corps elle élevait des dizaines d'oiseaux dans leur salle de bains aux temps où ils en eurent une, pour allonger-étendre-libérer les corps jusques aux cieux. Leur chat s'appelait Bébert, sa femme et lui n'avaient plus rien à manger mais le chat est resté jusqu'à la fin avec eux. Ils le transportait lors de toutes les poursuites dans, vous savez, ces sacs en toile qui servent de besace, gibecière où l'on glissait le casse-croûte.
J'ai vu...
Mais ce n'est pas dans le spectacle ?
non, parce que le spectacle est avant tout une grande incarnation par l'auteur, son désir, son horreur du pillage des biographies.
Mes parents étaient commerçants et j'ai habité longtemps une chambre de bonne rue de Richelieu, pas très loin du Passage Choiseul....
C'est obscène de s'identifier à quelqu'un c'est justement asséné répété par L.F Céline
sauf si c'est pure projection comme papillon de nuit lancé sur la lampe comme la chute d'Icare tout en sachant que l'on va s'y perdre... un instant.
car bien sûr il n'y a pas de rencontre entre un auteur et son lecteur qu'un désir profond celui de manger un peu plus encore de la beauté
comme si La Terre la planète Mère voulait manger Le Soleil la planète Père Vie et Lumière
et à La Ferme du Buisson les filles de TOURNÉE ? Le cabaret New Burlesque DU SAMEDI 16 OCTOBRE AU DIMANCHE 17 OCTOBRE 2010
avec Mimi Le Meaux, la plus belle de toutes
"Depuis que Mathieu Amalric a co-monté et commenté, l’an dernier, dans les Petites fabriques d’images, son film Tournée coproduit par ARTE (prix de la mise en scène à Cannes), nul n’ignore plus rien du new burlesque. Cabaret de femmes qui se revendiquent comme auteures de leur numéro, sans autres atours que leurs faux cils et leur vraie nature, le new burlesque ne fait pas dans la retouche sur papier glacé, mais dans la mise en relief des corps. Sous leurs patronymes déclinant l’amour en bulles légères, les Mimi Le Meaux, Dirty Martini, Evie Lovelle, Julie Atlas Muz ou Kitten on the Keys cachent des griffes de lionnes. Elles font patte de velours sur les claviers en promettant des clefs qui n’ouvrent d’autre paradis que celui de la scène. Avec Roky Roulette, leur boy en Stetson, elles épinglent leurs spectateurs – et spectatrices –, en jeux de mots, jeux de hanches, du beuglant et du rentre-dedans, et ne cachent leur sexe que pour mieux chanter la chair. TEMPS D’IMAGES a prévu de traverser leur show par des images dites ou inédites de Tournée, alternant les basses pressions dans lesquelles se débat Zand, l’impresario dépressif incarné par Mathieu Amalric, avec les très hautes-pressions installées sur scène par les filles." Texte : Jean-Louis Perrier
Le film Tournée retrouve les écrans du cinéma de La Ferme du Buisson pendant le Festival.
*******************************************************************
Et le site d'Olivier Steiner pour lequel j'ai écrit ces mots sur FB : Le mot et la Chose
Pauvres de nous ! alors comment te dire, j'aime les portes étroites voir les œilletons et j'ai été transportée... "consciente" par ton "Je" le texte de Patrice Chéreau, par le thème (encore un mot réducteur) les images les degrés de citation. Dans la vie nous sommes tous des morts vivants à répéter, diluer les mêmes sentiments, sans y pouvoir apporter "le mot et la chose" juste ou en continuité. C'est pour cela que j'aime les gens qui quêtent, qui lucides dans "leur froc" comme disait Ferré, donnent accès par un fil, l'écriture, le roman, le théâtre, le ciné, le voyage, le geste suspendu. Donnent accès à la brièveté de leur joie, subliment la vie par intermittence. Quoi que faire d'autre car il y a des salopards des inconscients qui manipulent vers la réduction des têtes et des cœurs.
Alors peut-être que tout cela a un sens peut-être que nous sommes tous sur une fragile membrane de sons et de prières, qu'une seule âme ; mais j'en doute alors je grogne, je crache dans la soupe et je m...
Olivier est érudit averti artiste
et tout autre chose qu'il palpe les yeux bandés...
il à une soif absolue de connaître plus érudit et de faire jouer
créer de tout son organique et de son cerveau
Le Mot et la Chose d'Olivier Steiner
moi je m'en balance
j'ai décidé ce matin de faire comme si
j'y tiens Hai Hai comme écrivait Molière, dans les femmes savantes
oui relisez Molière un peu une page ou deux si vous aimez c'est péchu
je pense à une ami qui triste en ce moment
n'a pas même car elle travaille loin de chez elle son chat pour la consoler...
qu'elle a appelé Trissotin
expo de mon frére ?! nous avons la même géographie de sensibilité mais pas les mêmes moyens d'expressions d'aimer et de nous reproduire avec art... avec pop baroque dans la vie... il est homme acrobate avec une boîte de crayons de couleurs dans ses deux mains.
expo à Montreuil de Pascal Briba
expo autour de MickeyLand à Paris
expo à Troyes de Alain Roy
et donc la Mouette de Tchekhov avec mon amie Catherine Piétri
avec comme un nouveau lieu pour un festival
où cela ?
quand ?
Les Affinités Electives
http/:www.lesaffiniteselectives.eu
Pontlevoy, le 4 septembre 2010
Chers amis,
Nous avons le plaisir de vous inviter aux premières
Rencontres Théâtrales de Pontlevoy* du 23 au 27 septembre 2010.
La compagnie présentera deux créations conçues pour être jouées dans les salles de spectacle comme sur les
places de villages :
LE PETIT OIGNON
d’après Les Frères Karamazov de Fédor Dostoïevski
Mise en scène Frédéric Constant
Avec : Catherine Pietri
A la veille de tout quitter pour entrer dans une vie nouvelle, Grouchenka nous convie à une cérémonie d’adieu.
Grouchenka est la “fille perdue” du roman de Dostoïevski et c’est par sa voix que nous entendrons l’histoire des Karamazov.
Submergée par le souvenir des événements récents, elle nous livre une bouleversante et fiévreuse confession.
Ici aussi la vie est un feu qui dévore.
Jeudi 23, Vendredi 24, Samedi 25 et Lundi 27 septembre à 21h00 et le dimanche 26 septembre à 18h00
Durée du spectacle 1h 00
ON NE MET PAS UN FUSIL CHARGE SUR LA SCENE SI PERSONNE NE VA S’EN SERVIR.
d’après La Mouette d’Anton Tchékhov
Mise en scène Frédéric Constant
Avec : Catherine Pietri, Frédéric Constant, Guillaume Junot
Deux ans après l’échec de sa première pièce, Tréplev nous présente son ultime spectacle. Il nous raconte ce qu’il s’est
passé deux ans plus tôt.
Composé d’éclats d’une œuvre majeure coupants comme du verre, le spectacle évoque les relations entre un fils et sa
mère, la difficulté de vivre, la fièvre des exaltés, le sentiment d’éloignement des campagnes, une maladie qui ne se soigne
pas, les aspirations étouffées, les trahisons, les compromis.
Vendredi 24 et Samedi 25 septembre à 18h00 et le dimanche 26 septembre à 15h00
Durée du spectacle 1h45
*L’Abbaye de Pontlevoy est située à 25 km de Blois sur la route de Montrichard.
Venez découvrir notre travail et ce lieu étonnant.
Nous pouvons vous loger dans des chambres monacales à prix réduit,
ou à la Cure pour des chambres de style à 75 € petit déjeuner compris.
Calendrier des spectacles et horaires SNCF, au verso de ce courrier.
En souhaitant vous retrouver à Pontlevoy
Jeudi Vendredi Samedi Dimanche Lundi Mardi
23 24 25 26 27 28
Lectures sous les arbres 16h 19h
On ne met pas un fusil
chargé sur la scène… 18h 18h 15h
Le petit oignon 21h 21h 21h 18h 21h
TRANSPORT
Voici les horaires de train, une navette vous attendra à la gare
Aller
Paris-Austerlitz 11h41 11h41
Onzain 13h45 13h45
Paris-Austerlitz 13h35 13h35
Onzain 15h40 15h40
Paris-Austerlitz 15h48 15h48 15h48 15h48 15h48
Onzain 17h38 17h38 17h38 17h38 17h38
Paris-Austerlitz 16h32 16h32 16h32 16h32
Onzain 18h40 18h40 18h40 18h40
Paris-Austerlitz 18h05 18h05 18h05 18h05
Onzain 20h12 20h12 20h12 20h12
Retour
Onzain 8h41 8h41 8h41 8h41 8h41
Paris-Austerlitz 10h44 10h44 10h44 10h44 10h44
Onzain 9H35 9H35 9H35 9H35 9H35
Paris-Austerlitz 11h42 11h42 11h42 11h42 11h42
Onzain 11h45 11h31 11h45
Paris-Austerlitz 13h38 13h38 13h38 13h38
Retour le soir même
Onzain 19h42
Paris-Austerlitz 21h50
Onzain 21h16
Paris-Austerlitz 23h21
*********************
et donc au Lucernaire ?
L.F Céline : Dieu, que les hommes sont lourds
qu"est-ce que l'émotion comment la distordre de la réalité il la compare à sa canne? il faut la tordre la casser pour qu'elle soit droite dans l'eau... sous l'eau, c'est le style.
Le moment est extrême l'acteur on le dirait son fantôme fantôme de l'auteur le temps du spectacle.
C'est un transport pur vers l'au delà, rien de la biographie, sur l'oeuvre seulement, une interview de Louis-Ferdinand Céline.
Un seul indice amoureux des plus belles femmes et de l'animal.
Sa femme était prof de danse de gymnastique des corps elle élevait des dizaines d'oiseaux dans leur salle de bains aux temps où ils en eurent une, pour allonger-étendre-libérer les corps jusques aux cieux. Leur chat s'appelait Bébert, sa femme et lui n'avaient plus rien à manger mais le chat est resté jusqu'à la fin avec eux. Ils le transportait lors de toutes les poursuites dans, vous savez, ces sacs en toile qui servent de besace, gibecière où l'on glissait le casse-croûte.
J'ai vu...
Mais ce n'est pas dans le spectacle ?
non, parce que le spectacle est avant tout une grande incarnation par l'auteur, son désir, son horreur du pillage des biographies.
Mes parents étaient commerçants et j'ai habité longtemps une chambre de bonne rue de Richelieu, pas très loin du Passage Choiseul....
C'est obscène de s'identifier à quelqu'un c'est justement asséné répété par L.F Céline
sauf si c'est pure projection comme papillon de nuit lancé sur la lampe comme la chute d'Icare tout en sachant que l'on va s'y perdre... un instant.
car bien sûr il n'y a pas de rencontre entre un auteur et son lecteur qu'un désir profond celui de manger un peu plus encore de la beauté
comme si La Terre la planète Mère voulait manger Le Soleil la planète Père Vie et Lumière
et à La Ferme du Buisson les filles de TOURNÉE ? Le cabaret New Burlesque DU SAMEDI 16 OCTOBRE AU DIMANCHE 17 OCTOBRE 2010
avec Mimi Le Meaux, la plus belle de toutes
"Depuis que Mathieu Amalric a co-monté et commenté, l’an dernier, dans les Petites fabriques d’images, son film Tournée coproduit par ARTE (prix de la mise en scène à Cannes), nul n’ignore plus rien du new burlesque. Cabaret de femmes qui se revendiquent comme auteures de leur numéro, sans autres atours que leurs faux cils et leur vraie nature, le new burlesque ne fait pas dans la retouche sur papier glacé, mais dans la mise en relief des corps. Sous leurs patronymes déclinant l’amour en bulles légères, les Mimi Le Meaux, Dirty Martini, Evie Lovelle, Julie Atlas Muz ou Kitten on the Keys cachent des griffes de lionnes. Elles font patte de velours sur les claviers en promettant des clefs qui n’ouvrent d’autre paradis que celui de la scène. Avec Roky Roulette, leur boy en Stetson, elles épinglent leurs spectateurs – et spectatrices –, en jeux de mots, jeux de hanches, du beuglant et du rentre-dedans, et ne cachent leur sexe que pour mieux chanter la chair. TEMPS D’IMAGES a prévu de traverser leur show par des images dites ou inédites de Tournée, alternant les basses pressions dans lesquelles se débat Zand, l’impresario dépressif incarné par Mathieu Amalric, avec les très hautes-pressions installées sur scène par les filles." Texte : Jean-Louis Perrier
Le film Tournée retrouve les écrans du cinéma de La Ferme du Buisson pendant le Festival.
*******************************************************************
Et le site d'Olivier Steiner pour lequel j'ai écrit ces mots sur FB : Le mot et la Chose
Pauvres de nous ! alors comment te dire, j'aime les portes étroites voir les œilletons et j'ai été transportée... "consciente" par ton "Je" le texte de Patrice Chéreau, par le thème (encore un mot réducteur) les images les degrés de citation. Dans la vie nous sommes tous des morts vivants à répéter, diluer les mêmes sentiments, sans y pouvoir apporter "le mot et la chose" juste ou en continuité. C'est pour cela que j'aime les gens qui quêtent, qui lucides dans "leur froc" comme disait Ferré, donnent accès par un fil, l'écriture, le roman, le théâtre, le ciné, le voyage, le geste suspendu. Donnent accès à la brièveté de leur joie, subliment la vie par intermittence. Quoi que faire d'autre car il y a des salopards des inconscients qui manipulent vers la réduction des têtes et des cœurs.
Alors peut-être que tout cela a un sens peut-être que nous sommes tous sur une fragile membrane de sons et de prières, qu'une seule âme ; mais j'en doute alors je grogne, je crache dans la soupe et je m...
Olivier est érudit averti artiste
et tout autre chose qu'il palpe les yeux bandés...
il à une soif absolue de connaître plus érudit et de faire jouer
créer de tout son organique et de son cerveau
Le Mot et la Chose d'Olivier Steiner
vendredi 10 septembre 2010
AU LUCERNAIRE : 5 CLES
jeudi 9 septembre 2010
5 clés de Jean-Paul Wenzel par Joshka Schidlow sur Allegro Théâtre
sur France-Info
"Après le succès rencontré par Loin d'Hagondange, sa première pièce, Jean-Paul Wenzel connaît une gloire plutôt confidentielle. Pour la simple raison qu'il n'en a rien à battre du milieu qui fait et défait les carrières et qu'il prouve ici, une fois de plus, que la magie de son verbe procure une émotion que des auteurs dramatiques plus en vogue sont bien incapables de dispenser.
Le spectacle qui comporte quatre volets - et non cinq comme il était initialement prévu - met à nu la misère affective de personnages desquels on se sent d'emblée très proches. Telle cette jeune fille qui attend du garçon qui l'a entraîné dans un taudis où il prétend habiter, qu'il lui fasse découvrir les plaisirs de la sexualité. Mais son partenaire est aussi ignorant qu'elle des choses de l'amour. Tandis que celle qu'il convoitait prend la porte une détresse irrépressible s'empare de celui qui transformait en poèmes ses rêves étoilés.
Les pièces suivantes dépeignent des personnages qui se rencontrent inopinément tels un soldat peut être déserteur et une toute jeune femme qui a refusé de fuir devant l'avancée d'une armée d'envahisseurs. Ce que ces écrits par ailleurs si dissemblables ont en commun est qu'ils ne se situent jamais dans une époque précise et qu'un virage au noir empêche un climat qui allait devenir trivial de s'installer. Horizon incertain est d'une autre veine qu'on pourrait qualifier de durasienne. Une plage l'hiver. S'y croisent un homme aux funestes errances et la femme à laquelle il était autrefois lié. La peine qu'a provoqué en chacun d'eux leur séparation ne s'est jamais éteinte.
Grâce à des comédiens d'une saisissante intensité tels que Lou Wenzel et Thibault Vinçon, mais aussi une musique que Jean-Paul Wenzel - qui cumule les fonctions d'écrivain de metteur en scène et de comédien - utilise en orfèvre, cette soirée inclassable est de celle qu'il convient de recommander."
Juqu'au 9 octobre Théâtre Le Lucernaire tel 01 45 44 57 34
5 clés de Jean-Paul Wenzel par Joshka Schidlow sur Allegro Théâtre
sur France-Info
"Après le succès rencontré par Loin d'Hagondange, sa première pièce, Jean-Paul Wenzel connaît une gloire plutôt confidentielle. Pour la simple raison qu'il n'en a rien à battre du milieu qui fait et défait les carrières et qu'il prouve ici, une fois de plus, que la magie de son verbe procure une émotion que des auteurs dramatiques plus en vogue sont bien incapables de dispenser.
Le spectacle qui comporte quatre volets - et non cinq comme il était initialement prévu - met à nu la misère affective de personnages desquels on se sent d'emblée très proches. Telle cette jeune fille qui attend du garçon qui l'a entraîné dans un taudis où il prétend habiter, qu'il lui fasse découvrir les plaisirs de la sexualité. Mais son partenaire est aussi ignorant qu'elle des choses de l'amour. Tandis que celle qu'il convoitait prend la porte une détresse irrépressible s'empare de celui qui transformait en poèmes ses rêves étoilés.
Les pièces suivantes dépeignent des personnages qui se rencontrent inopinément tels un soldat peut être déserteur et une toute jeune femme qui a refusé de fuir devant l'avancée d'une armée d'envahisseurs. Ce que ces écrits par ailleurs si dissemblables ont en commun est qu'ils ne se situent jamais dans une époque précise et qu'un virage au noir empêche un climat qui allait devenir trivial de s'installer. Horizon incertain est d'une autre veine qu'on pourrait qualifier de durasienne. Une plage l'hiver. S'y croisent un homme aux funestes errances et la femme à laquelle il était autrefois lié. La peine qu'a provoqué en chacun d'eux leur séparation ne s'est jamais éteinte.
Grâce à des comédiens d'une saisissante intensité tels que Lou Wenzel et Thibault Vinçon, mais aussi une musique que Jean-Paul Wenzel - qui cumule les fonctions d'écrivain de metteur en scène et de comédien - utilise en orfèvre, cette soirée inclassable est de celle qu'il convient de recommander."
Juqu'au 9 octobre Théâtre Le Lucernaire tel 01 45 44 57 34
NONO AU THEATRE DE LA MADELEINE avant après pendant, urgente priorité....
Presque comme si vous y étiez et un article comment dire "parisien" des habitudes de Michel Fau.
C'est quelqu'un de vrai Michel Fau. Même là : je suis très casanier... Je suis sûre qu'à leur façon Sacha Guitry et Sarah Bernhardt l'étaient aussi...
Michel Aumont, Michel Bouquet aussi j'en mettrais ma main à couper au feu..
Ils ont deux amours avant tout : le Théâtre et Paris....et ce lien avec l'émission de France-Inter avec Laure Adler, la première était incroyable, tout le monde s'est levé. Nono Nana Lulu... émission du 11 septembre.
Je n'y suis pas encore allée mais je ne déborde plus d'impatience, je connais Michel Fau et je l'aime comme artiste et comme personne, c'est une "belle personne" dit Julie Depardieu....
Il est intelligent et sait comme personne soutenir et puis poser les gens là où ils doivent se sentir vivants. Écouter son rire.
Sur scène accompagner et faire de tout ce qui passe chez l'acteur son jeu, son miel.
Car c'est bien là, en tant que professeur ou metteur en scène le plus difficile, retrouver ses petits, prendre les rênes et faire que s'épanouissent les gens, tous les gens de l'esquif comme du paquebot jeté à l'eau, pour la rencontre avec le public. Certains ne savent pas choisir l'exigence à avoir, il en faut pour que les comédiens soient le mieux, et partir de leur beauté, virevoltante et toujours sensuelle pour incarner.
A voir Michel Fau jouer, à jouer avec lui, on se sent immensément fragile et humble et c'est là toute notre force qui nous est rendue de faire avec brio. Philippe Person mon ami mon metteur en scène préféré agit avec je dirais plus de douceur mais pas moins de patience. Il sait laisser venir l'acteur à son rôle et s'occuper de tout le reste...
Je comprends tellement aussi pour un comédien tel que lui qu'il joue dans toutes ses mises en scènes car c'est tellement frustrant de n'être que derrière, de se cacher derrière les comédiens.
Le metteur en scène est quasiment impuissant tout au long des représentations. Il ne peut plus aider personne. Qu'au contraire s'il joue avec eux il peut tout ressentir et accompagner ou presque et partager.
Et ses partenaires s'il ne restait qu'œil extérieur, quelle chance, quelle vitalité d'un lien in-discontinu leur serait ôtée : celle de jouer avec lui, de le mieux connaître aussi, du maquillage jusqu'au saluts.
***********************
Rares sont les pièces et les films (c'est encore plus difficile) qui vous bercent encore ou vous chavirent après avoir embarqué pour la traversée...
Nono s'ouvre un peu comme ces livres d'enfant avec illustrations et cartons de décors à tiroir : le restaurant le salon chambre du château. Un son et lumière avec de grands acteurs ça vous emporte loin si loin et si longtemps. "C'est du carton pâte on le sait mais c'est beau"...
-Tu l'aimes Michel Fau,
-oui car il dévide un fil par son jeu qui me fait tout comprendre.
-Illusion signes...
-Peut-être mais le théâtre, c'est le contraire de la manipulation, comme la lecture, la radio, tu sais.... quand tu es après comme démêlé.
Je me sens mieux après forte et belle comme avec lui sur les planches...
J'ai revu comme de plus loin que des films de Sacha Guitry
-????
-et c'est là où c'est subtil j'ai revu le fantôme de Sacha Guitry
-et pourtant Michel Fau n'a rien à voir ?
-oui, mais c'est comme s'il l'avait laissé le hanter, l'occuper.
Les acteurs sont tous différents et jouent la même pièce... les maigres sont en chair incarnée et les gros sont beaux élégants ils gambadent et réagissent de toute leur peau comme des chats c'est aussi cela le théâtre.
-Et Julie ?
-elle est belle elle est multi-dimensionnelle, mutante, ses costumes, ses chaussures, ses postures, gouailleuse et si légère, jamais vulgaire, elle a 18 ans, elle nous rappelle toutes les femmes avant qu'on prenne du plomb dans l'aile. C'est Lulu, Nana, Maya, la Môme Crevette....
-Tu vas rejouer toâ avec Michel Fau ?
-Je me le raconte avant de m'endormir... mais il m'en a parlé car c'est une possibilité pour lui, pour lui je n'ai jamais été qu'une amateure un peu folle, je suis comédienne et tournée vers ce théâtre là d'acteurs incarnés.
J'aime m'amuser et maîtriser tout ce don là que soi en jeu. J'aime répéter et travailler jusqu'à plus soif et rire. Michel sait faire rire même dans les coulisses et il sait être très discret sur tous nos défauts nos méchancetés mesquineries mais il les perce à jour. Il a tellement joué des méchants des monstres et sans trouille.
Des anges des femmes des fous et des maris et aussi un ou quelques amoureux fous...
voilà je vous rétablis tel quel ensuite
le message que j'ai envoyé sur les réseaux sociaux qui se nettoient d'eux-mêmes... font tout disparaître
FB sauf sur les MURS
FB me dit mon ami... c'est le seul endroit où l'on peut parler à un mur sans être ridicule....
nous sommes allés voir Nono au Théâtre de la Madeleine hier et que ça vaut tous les voyages
Parce que... déjà, on comprend la langue, on a plus à bouger et on reste éveillé
Parce qu' on "partage" comme ils disent ici la Totale : l'intemporel. Guitry c'est un autre Molière disait Léautaud, voilà on prend tout sur le grand écran avec toucher sens sciemment et inconsciemment avant et après en restant coi en riant et en pleurant un peu car c'est déjà fini ! le rideau tombe et quand c'est un festival de jeux de grâces et à même le cru et les paillettes d'un jour de notre jeunesse de notre désir de nos lâchetés de nos obsessions contradictions. Et en plus dans une salle comme celle là on voyage à plusieurs... bravo pour tout décor (Bernard Fau) costumes maquillages (Pascale Fau) ....
ah ! ces trois là...
Et donc mon site mis à branle bas de combat ce matin. Parce qu'il se pourrait que Michel Fau rejoue avec môa....
********************************
Nono c'est Nana, Lulu, Sonia ou Sofia de Crime et Châtiment, Éponine : la sœur de Gavroche et fille des Thénardier : "une rose dans la misère" qui aurait rencontré la Chance ! c'est à dire Dame Fortune. Elle a le même franc parler, elle n'est pas la Dame aux Camélias ni Madame Bovary mais c'est notre sœur à tous, même un peu notre petite sœur à tous, qui rafle tout par son sens de l'immédiateté, par son charme, par son goût et par sa joie... On lui donne tout et puis on la quitte qui sait pour ne pas la voir vieillir alors qu'elle pourrait devenir La Marseillaise ou Mère Courage...jeudi 9 septembre 2010
Hommage à Jenny Alpha, un oiseau du Paradis s'est endormi
Jenny Alpha notre voisine l'âme de cette maison (immeuble) est partie à l'âge de 100 ans, elle était fatiguée sage et espiègle. Dans ses yeux si bleus frisait toujours l'intelligence de relativiser et en attendant de sourire...
Elle nous appelait ses amis nous invitait à boire un Ti punch ou un vieux rhum et nous demandait jamais rien... Elle était au 2 ème et nous au 1er dans un petit appartement si beau et si plein de livres dessins beaux objets. Deux dames s'occupaient d'elle, discrètement, des amies aussi...
Elle a joué Duras et dans la Cerisaie ses dernières pièces.
Elle a, avait reçu l'ordre de Chevalière des Arts et des Lettres et pour une fois je trouvais cela juste et bien.
Une vidéo où l'on voit notre immeuble, elle est belle elle se ballade avec son neveu...
Jenny vous resterez auprès de moi !?
http://www.deezer.com/fr/music/jenny-alpha/la-serenade-du-muguet-100779#music/jenny-alpha/la-serenade-du-muguet-100779
Où il faut écouter la voix de Jenny Alpha ? en achetant son disque La Sérénade du Muguet ou flotte un colibri... entre ici et là-bas, qui ne doit pas peser plus de 41grammes....
Sur ce disque la merveille hormis la musique c'est d'écouter sa voix de 98 ans et sa voix en 1953.
Je ne sais pas si vous mais moi forcément vous allez me dire je préfère la voix que je connais, mais je ne crois pas que ce soit la seule raison.
Il y a un conte aussi de poésie pure, une amitié entre un chat Poutti et un petit garçon Philippe.
J'ai pleuré avec lenteur et amour, que c'est bon.
Merci Jenny, le colibri est l'autre nom de l'oiseau du Paradis.
Elle nous appelait ses amis nous invitait à boire un Ti punch ou un vieux rhum et nous demandait jamais rien... Elle était au 2 ème et nous au 1er dans un petit appartement si beau et si plein de livres dessins beaux objets. Deux dames s'occupaient d'elle, discrètement, des amies aussi...
Elle a joué Duras et dans la Cerisaie ses dernières pièces.
Elle a, avait reçu l'ordre de Chevalière des Arts et des Lettres et pour une fois je trouvais cela juste et bien.
Une vidéo où l'on voit notre immeuble, elle est belle elle se ballade avec son neveu...
Jenny vous resterez auprès de moi !?
http://www.deezer.com/fr/music/jenny-alpha/la-serenade-du-muguet-100779#music/jenny-alpha/la-serenade-du-muguet-100779
Où il faut écouter la voix de Jenny Alpha ? en achetant son disque La Sérénade du Muguet ou flotte un colibri... entre ici et là-bas, qui ne doit pas peser plus de 41grammes....
Sur ce disque la merveille hormis la musique c'est d'écouter sa voix de 98 ans et sa voix en 1953.
Je ne sais pas si vous mais moi forcément vous allez me dire je préfère la voix que je connais, mais je ne crois pas que ce soit la seule raison.
Il y a un conte aussi de poésie pure, une amitié entre un chat Poutti et un petit garçon Philippe.
J'ai pleuré avec lenteur et amour, que c'est bon.
Merci Jenny, le colibri est l'autre nom de l'oiseau du Paradis.
mercredi 8 septembre 2010
LA GRANDE MANIF du 07 septembre et ses répercussions
SANS COMMENTAIRES
Je danse sur La Carmagnole
.... "dansons la Carmagnole, vive le son,
des chansons."....
Réforme des retraites : les gestes de M. Sarkozy08.09.10
11h31 • Mis à jour le 08.09.10
"Mercredi matin en conseil des ministres, Nicolas Sarkozy a tiré les leçons de la forte mobilisation du mardi 7 septembre. Il a annoncé des assouplissements de la réforme des retraites dans trois domaines principaux : la pénibilité, les carrières longues et le cas des polypensionnés.
Rien en revanche sur l'âge du départ à la retraite et sur l'équilibre général d'un projet qui participe à l'assainissement des finances publiques de la France. "C'est une réforme essentielle… Nous devons assurer aux Français que leurs retraites et celles de leurs enfants seront payées", a déclaré M.Sarkozy.
Les propositions du président de la République
Carrières longues Le projet Woerth prévoit que les personnes ayant commencé à travailler avant leurs 18 ans et ayant les années de cotisations requises pourront continuer à partir à 60ans, voire avant. "Je demande au gouvernement d'améliorer le dispositif afin d'éviter tout effet de seuil", a annoncé M.Sarkozy. L'effort est chiffré à 350 millions d'euros.
Pénibilité Le projet de loi a prévu que pour tout assuré ayant un taux d'incapacité supérieur ou égal à 20%, l'âge de la retraite sera maintenu à 60 ans. M.Sarkozy veut étendre ce dispositif aux agriculteurs. Surtout, toute personne présentant un taux d'incapacité de 10% pourra faire valoir ses droits devant une commission, qui "pourra décider de lui accorder le bénéfice d'un départ à la retraite à 60ans", a assuré le chef de l'Etat.
Public-privé Le gouvernement veut supprimer le droit des fonctionnaires ayant 3 enfants et 15 ans de service, à liquider leur retraite. M.Sarkozy souhaite que les agents à cinq ans de la retraite puissent en bénéficier.
Les polypensionnés M.Sarkozy demande "de présenter dans les meilleurs délais au Parlement les amendements du gouvernement".
Sur le même sujet
L'Elysée a décidé de faire des ouvertures importantes à défaut d'être majeures en direction des syndicats, CFDT en tête : 350millions d'euros supplémentaires seront consacrés aux carrières longues. Le dispositif de la pénibilité est assoupli, 30 000 personnes en bénéficieraient au lieu de 10 000 initialement. Des gestes ont été également faits en direction de la fonction publique, notamment pour améliorer le sort des "titulaires sans droit" et en direction des polypensionnés.
Le gouvernement et les syndicats abordent une période délicate d'ajustement réciproque de leurs stratégies, où la moindre erreur d'appréciation, le moindre faux pas, la plus petite déclaration intempestive peut coûter cher.
La mobilisation de mardi, jugée "exceptionnelle" par Bernard Thibault et François Chérèque, a déjà conduit l'exécutif à revoir ces plans initiaux. Les cortèges de manifestants, très étoffés et pas seulement dans les grandes villes, ont réuni 2,7 millions de personnes selon la CGT et 1,12 million selon la police. Soit une hausse de 35% à 40% par rapport à la journée précédente du 24juin. L'ampleur de la mobilisation est comparable par le nombre des manifestants (pas par celui des grévistes) à celui du 13 mai 2003 en pleine réforme Fillon des retraites.
Il devenait difficile dans ces conditions pour l'exécutif de s'en tenir à ses projets initiaux: garder le silence, laisser passer la journée de mardi sans réagir, et rendre publics jeudi – François Fillon est l'invité de l'émission "A vous de juger" sur France 2 – les ajustements du projet de loi sur les carrières longues et la pénibilité, peut-être aussi sur les polypensionnés.
Un premier signe a donc été envoyé aux leaders des organisations syndicales qui, de Jacques Voisin (CFTC) à Alain Olive (UNSA) en passant par MM.Thibault et Chérèque, avaient tous demandé au gouvernement d'annoncer "rapidement" les éventuelles concessions qu'il était prêt à faire. "Que fait le gouvernement? Ils ont roupillé pendant l'été? Il nous faut des réponses demain matin", commentait mardi soir sur France 2 M.Chérèque.
FERME SANS ÊTRE AUTISTE
Mercredi à 9 heures, le chef de l'Etat a tenu une réunion d'arbitrage sur les trois thèmes encore ouverts à la discussion. Comme prévu, les modifications du projet de loi ne touchent pas le cœur d'une réforme que l'Elysée n'a pas l'intention de "mettre en lambeaux".
L'intervention du chef de l'Etat vise aussi à montrer aux syndicats et à l'opinion publique que le pouvoir peut être ferme sans être autiste. Depuis qu'il a ouvert le chantier des retraites, l'exécutif campe sur ses positions initiales.
A une question démographique (la dégradation du rapport actif-retraité), il faut, estime-t-il, apporter une réponse démographique, en reculant les bornes d'âge de la retraite de 60 à 62 ans pour l'âge légal et de 65 à 67 ans pour l'âge de la pension complète sans décote. Mardi à l'ouverture du débat parlementaire sur la réforme, MM. Fillon et Woerth l'ont redit sans aucune ambiguïté.
Or c'est sur ces mesures d'âge, censées couvrir 44% du besoin de financement des retraites en 2018 et contribuer à assainir les comptes publics, que se cristallise l'opposition des syndicats. Entre le désir de préserver sa réforme et la volonté de ne pas paraître fermé, les marges de manœuvre du pouvoir étaient limitées.
Celles des syndicats le sont tout autant. Après le succès de mardi, l'heure des difficultés a sonné. Quelle suite donner au mouvement? Comment l'organiser pour peser au maximum sur l'exécutif? Et jusqu'où aller? Telles sont quelques-unes des questions que doit régler mercredi après-midi l'intersyndicale. Sa tâche est d'autant moins facile que les divergences en son sein entre contestataires et réformistes n'ont pas disparu.
Les syndicats feront tout pour préserver la dynamique de l'unité d'action, bien rôdée depuis plus d'un an et demi, parce qu'ils la jugent positive. Mais s'ils sont tous d'accord pour juger "injuste" le projet gouvernemental, ils sont en désaccord sur ce qu'i l conviendrait de faire pour sauvegarder les retraites. Il y a un monde entre Force ouvrière et SUD, favorables au "retrait" du projet de loi, et la CFDT, qui réclame la mise en place d'une réforme "systémique" inspirée de ce qui s'est fait en Suède.
Il est probable que le pouvoir ne négligera aucune occasion pour enfoncer un coin entre les différents membres de l'intersyndicale.
Dans l'immédiat, tout est fait pour préserver la dynamique unitaire. A défaut de s'entendre sur l'opportunité de s'engager dans un scénario de grève générale, Sud d'un côté, la CFDT et la CGT de l'autre, devraient au moins s'accorder sur une série d'initiatives de nature et de portée différentes. La priorité pour les uns et les autres est d'entretenir la mobilisation et, si possible de l'élargir.
Mardi soir, parmi les hypothèses envisagées par les organisations, figurait l'idée d'une adresse commune des syndicats au Parlement et au gouvernement avant l'adoption, prévue le 15 septembre, du projet de loi par les députés. Les différentes composantes de l'intersyndicale semblent d'accord pour considérer que de nouvelles mobilisations s'imposent avant le 29 septembre, date d'une journée européenne d'action sur la croissance et sur l'emploi, et bien sûr avant la fin du débat parlementaire. Une journée de manifestations pourrait être organisée le 17 ou le 18 septembre, et des grèves ne sont pas exclues.
Sur ce dernier sujet, toutefois, la prudence est de mise. Le secrétaire général de la CFDT pense que "les salariés n'ont pas la possibilité de se payer plusieurs jours de grève". Son homologue de la CGT n'est sans doute pas très loin de le penser aussi.
Quelles que puissent être les pressions de SUD ou de FO, aucun des deux ne jettera de l'huile sur le feu pour ne pas mettre en péril la dynamique actuelle de la protestation mais aussi pour ne pas jouer les apprentis sorciers.
Acteur majeur du mouvement de 1995 qui paralysa les transports et le pays pendant trois semaines et fut indirectement à l'origine de la dissolution de 1997, Bernard Thibault n'ignore pas qu'une partie de sa base, notamment à la SNCF, rêve d'en découdre avec Nicolas Sarkozy et de se lancer dans une grève reconductible. Pour l'instant, il n'a pas fait sien ce scénario. Mais il sait comme le sait le président que dans un pays comme la France, le risque de débordement ne peut jamais être exclu.
Claire Guélaud
Article paru dans l'édition du Monde du 09.09.10.
mardi 7 septembre 2010
dimanche 5 septembre 2010
Blier encore car au théâtre...Corneau : Série Noire, Mostra de Venise/ France-Inter : Blier, Michaël Lonsdale une matinée comme j'aime... Tania Balachova
Bertrand Blier c'était l'invité Culture de France-Inter ce matin au 7/9 et je me suis levée. Que j'aime la simplicité non ce n'est pas le mot, l'humilité, la pudeur de cet homme là et il nous offre un peu de l'intimité de sa pensée. Il a encore 15 idées au moins de pièces de théâtre de romans de films, tant mieux. Et bien-sûr d'Alain Corneau il a retenu comme film Série Noire. Auteur de films tellement différents les uns des autres, que je respecte quasi-totalement, son dernier film est à l'affiche est sur le harcèlement moral au travail : Crime d'amour.
Bertrand Blier est ’Désolé pour la moquette’ du Théâtre Antoine
Michaël Lonsdale à cause de son dernier film, de Xavier Beauvois "Des Hommes et des Dieux" qui sort sur les écrans le 8 septembre, en moine, de tous c'est pour moi un des derniers monstres sacrés
et si gentil délicat intarissable, mais quand on lui demande, humble et pas seulement par timidité.
Entouré de silence et/ou de spiritualité, on ne saura jamais par lequel il faut commencer, quand on le rencontre et qui sait très bien vous tenir à distance.
Le professeur qui m'a le plus déplu mais qui sait que j'ai le plus aimé : amour haine était aussi élève de Tania Balachova. Il m'a bousculé fait déraper m'a beaucoup donné cassé et donc j'avais l'impression comme dans toute relation fusionnelle qu'il m'avait tout repris. Comme quoi cette impression de quête et de ne pouvoir travailler sans lui à l'extérieur avec les non initiés, comme pour le guérir lui, de ses propres échecs.
et donc il connaissait Monsieur Michaël Lonsdale et je l'ai déjà dit sur ce blog il est venu au cours nous lire du Duras.
Jean-Pierre Mocky... qui engueule tout le monde.
Monsieur Michaël Lonsdale nous raconte notamment Tania Balachova qui aime les timides qui le menace de l'exclure de son cours, s'il ne sort pas, ne montre pas sa violence dans une scène du Misanthrope. Qui lorsqu'ils vont manger après le cours et qui lui dit qu'il n'a rien à dire lui répond que ce n'est pas grave.
Michel Simon le monstre sacré qui oublie jusqu'au nom de l'auteur quand à la fin de la 1ère il doit l'annoncer ? il le dit, et toute la salle est morte de rire...
Petit déjeuner de rêve, et maintenant je suis au clavier du gros (ordinateur ).
Merci Madame Rebecca Manzoni.
Hier c'était la manif, mon mal de gorge ne désemplit pas. Il y avait du monde pour sûr, mais qui sait, nous étions bien loin d'un élan collectif, comme après les résultats de Le Pen à la présidentielle... Tous ensemble mais séparés... pas de mots d'ordre retentissants à part ceux scandés par les jeunes du NPA "énervés".
Certains militants anciens, avocats du travail, sérieusement, nous ont dit qu'il fallait s'attendre à des altercations plus physiques dans un sourire. Organisation qui toujours encadre ses manifs d'un service d'ordre très en ordre.
Je me suis demandée si c'était par prévention cynisme ou manque de reconnaissance...
Et je me suis rappelée pourquoi je n'ai jamais pu réussir à militer dans une organisation politique. Certes il ne faut pas leur demander d'être des dieux mais quand mêmes un peu vrais et plus ouverts généreux que nos chefs d'entreprise.
Certes ils n'ont pas le même train de vie.
Je vais conclure en revenant au cinéma, et à La Mostra de Venise...
un film italien désopilant avec Depardieu et Deneuve, le dernier film de François Ozon....
Bertrand Blier est ’Désolé pour la moquette’ du Théâtre Antoine
Michaël Lonsdale à cause de son dernier film, de Xavier Beauvois "Des Hommes et des Dieux" qui sort sur les écrans le 8 septembre, en moine, de tous c'est pour moi un des derniers monstres sacrés
et si gentil délicat intarissable, mais quand on lui demande, humble et pas seulement par timidité.
Entouré de silence et/ou de spiritualité, on ne saura jamais par lequel il faut commencer, quand on le rencontre et qui sait très bien vous tenir à distance.
Le professeur qui m'a le plus déplu mais qui sait que j'ai le plus aimé : amour haine était aussi élève de Tania Balachova. Il m'a bousculé fait déraper m'a beaucoup donné cassé et donc j'avais l'impression comme dans toute relation fusionnelle qu'il m'avait tout repris. Comme quoi cette impression de quête et de ne pouvoir travailler sans lui à l'extérieur avec les non initiés, comme pour le guérir lui, de ses propres échecs.
et donc il connaissait Monsieur Michaël Lonsdale et je l'ai déjà dit sur ce blog il est venu au cours nous lire du Duras.
Jean-Pierre Mocky... qui engueule tout le monde.
Monsieur Michaël Lonsdale nous raconte notamment Tania Balachova qui aime les timides qui le menace de l'exclure de son cours, s'il ne sort pas, ne montre pas sa violence dans une scène du Misanthrope. Qui lorsqu'ils vont manger après le cours et qui lui dit qu'il n'a rien à dire lui répond que ce n'est pas grave.
Michel Simon le monstre sacré qui oublie jusqu'au nom de l'auteur quand à la fin de la 1ère il doit l'annoncer ? il le dit, et toute la salle est morte de rire...
Petit déjeuner de rêve, et maintenant je suis au clavier du gros (ordinateur ).
Merci Madame Rebecca Manzoni.
Hier c'était la manif, mon mal de gorge ne désemplit pas. Il y avait du monde pour sûr, mais qui sait, nous étions bien loin d'un élan collectif, comme après les résultats de Le Pen à la présidentielle... Tous ensemble mais séparés... pas de mots d'ordre retentissants à part ceux scandés par les jeunes du NPA "énervés".
Certains militants anciens, avocats du travail, sérieusement, nous ont dit qu'il fallait s'attendre à des altercations plus physiques dans un sourire. Organisation qui toujours encadre ses manifs d'un service d'ordre très en ordre.
Je me suis demandée si c'était par prévention cynisme ou manque de reconnaissance...
Et je me suis rappelée pourquoi je n'ai jamais pu réussir à militer dans une organisation politique. Certes il ne faut pas leur demander d'être des dieux mais quand mêmes un peu vrais et plus ouverts généreux que nos chefs d'entreprise.
Certes ils n'ont pas le même train de vie.
Je vais conclure en revenant au cinéma, et à La Mostra de Venise...
un film italien désopilant avec Depardieu et Deneuve, le dernier film de François Ozon....
vendredi 3 septembre 2010
Cinéma : Le bruit des glaçons
Je reviens du cinéma et je me disais avant, combien de films ? quels sont les films qui ont changé ma vie ?
Eh bien il y en a un de plus le dernier de Bertrand Blier : Le bruit des Glaçons. Il n'y a personne comme lui à part Almodovar, qui me fait ressentir comme lui, à quel point j'ai de la chance à être : une femme. Madame Anne Alvaro vous êtes depuis longtemps, une âme à même la voix, au bord des lèvres et dans tout le corps.
Le texte, car chez Bertrand Blier, on retrouve ses sens dans le texte aussi, l' image est comme au théâtre précise dans la composition et la lumière, c'est parfait de progression et pour la fin comme dans un film de Chabrol. Les musiques sont destinées comme dans un film de...
-C'est un film sur le cancer !?!?
-J'ai pensé à Chabrol Scorcese
-!?!?
-Parce que les deux comme Bertand Blier savent choisir et composer une bande son comme si on était au théâtre, les lumières, les positions des corps dans l'espace.
-surtout à cause de la pub Chanel qui passe juste avant, réalisée par Scorcese ?
-oui c'est vrai, aussi à cause des concerts des Stones Shine a light que j'ai entraperçu hier soir, filmés par lui...
Tu n'as pas le temps de penser à où tu voudrais que la caméra se pose elle s'y pose...
Mais revenons à Blier j'ai dormi entre tous ces corps.
- un petit bémol ?
Le début l'introduction, c'est la même- que pour les côtelettes, l'arrivée du symbolique alter-égo, un peu comme toi, mon avocat du diable, mon Milou saoûl....(voir Tintin) quand je critique... tu tournes autour de cette souris
L'humour de Bertrand Blier en pointillé la tendresse virulente de Bertrand Blier, il rend les gens beaux et décomplexés intelligemment, on se dit qu'il y a encore une chance pour l'intelligence de cœur, ce n'est pas un gros mot.
J'ai pris un bon vin tout juste en sortant et j'ai demandé "avec des glaçons".
-Tu n'as rien compris c'est un seau à glaçons qui rafraichit une bouteille de blanc.
-Je sais mais la vie c'est pas du cinéma, comment il filme la dépendance à l'alcool, les bouteilles comme des boules lumineuses sur l'escalier du quotidien, du frigidaire à la chambre.
Et la femme qui aime comme elle emmène, aide à porter le seau à glaçons de l'homme qu'elle aime...
Et puis j'ai ri du mélange du festival des dessous ? Les hommes en caleçons imprimés jaune provence , les femmes en combinaison, de la plus jeune à la plus âgée
des phrases contre ce recours à la con, du justifiable de l'étiquette pédophilie... pour des adolescents de 16 ans 17 ans, aucune évolution de ces barbelés qui se doivent d'être là, mais qui ne doivent pas ruiner tout amour rituel initiation.
Il y a quelque chose de christique la montée des marches la passion à porter sa croix son amour son homme et ses addictions...
C'est un film d'amour aux femmes aux acteurs à la vie. Réveillez-vous, nos enfants comptent sur nous pour leur désigner les belles choses de la vie....
Merci Monsieur Bertrand Blier je n'arrêterais pas moi non plus qui sait d'aimer un film...
Le Bruit des glaçons sur Cinemotions
Entretien avec Anne Alvaro à propos du 'Bruit des glaçons'
Quel rapport aviez-vous avec Bertrand avant ce tournage ?
Il se trouve que ce n’est pas la première fois qu’il veut travailler avec moi. Il m’avait proposé précédemment deux scénarios qu’il n’a pas tournés. J’ai lu le Bruit des glaçons comme une nouvelle, c’était un pur régal. Bertrand n’avait pas écrit le rôle de Louisa pour moi, mais je l’ai reconnue néanmoins comme un personnage qui venait à moi à point nommé. C’est une impression qu’on n’éprouve pas très souvent, qui vous porte et vous emporte. Je l’ai tout de suite beaucoup aimée, cette Louisa dont Bertrand m’a à la fois très bien et très peu parlé. L’image de la mère, l’image de l’amante. La bonté et la douleur de quelqu’un qui ne s’extériorise pas. Ensuite pour des questions de dates, j’ai eu très peur de ne pas pouvoir faire le film, et je l’aurais affreusement mal vécu. Mais, une parenthèse de théâtre a rendu la chose possible.
Lui, parle de Louisa comme de « la femme terminale »...
La femme terminale... C’est extrêmement troublant, mais c’est tout à fait ça… Celle qui rend le goût de vivre à l’homme qu’elle aime en silence depuis toujours, dans cette maison où elle vit, comme c’est dit, de toute éternité. Dès ma première scène importante, Bertrand m’a dit que je sentais bien le personnage, j’ai été rassurée. Tout s’est dénoué pour moi dans un plan où je n’étais pas prévue initialement. Je suis bord cadre sur la terrasse, comme une figure de proue, et regarde les deux garçons en contrebas. Jean Dujardin dit à Albert Dupontel : « Donnez-moi le temps d’aimer cette femme… »
Vous assistiez au tournage des scènes dans lesquelles vous n’étiez pas ?
Oui, tout le temps, j’étais là comme la gardienne de la maison, je les regardais travailler. Il y avait entre nous une relation de confiance, de respect, de curiosité et de rigolade qui n’a fait que grandir, jour après jour. On a bien bu, on a bien mangé, j’ai découvert les vertus du citrate de bétaïne à cette occasion !... C’est le plaisir absolu d’un tournage où la pratique de l’acteur se confronte à un metteur en scène-auteur dont le texte est construit sans recours à la psychologie, et tellement chargé d’imaginaire. C’est ce qui déclenche tout chez l’acteur, on est dans la sensation pure.
Comment Bertrand vous dirige-t-il ?
Il vous donne des indications musicales, des indications de romancier. Il a un côté un peu pédagogue de tonton cinéphile, se référant aux maîtres, Bresson ou Kurosawa, d’une voix ronde et désinvolte qui, parfois, se fait plus précise, façon de nous dire que ça n’est pas le moment de déconner ! Toujours jovial, au demeurant, et heureux, je crois. Le plus excitant, c’est qu’aucune journée ne ressemblait à l’autre. Selon les plans à tourner, on pouvait passer de la plus franche gaudriole à l’impression de faire des poids et haltères sur une toile d’araignée...
C’est la première fois que vous jouiez avec vos deux partenaires masculins ?
Oui. J’étais très curieuse de Jean Dujardin. Quand j’ai dit à ma fille cadette que j’allais jouer son amoureuse, elle a sauté en l’air, car il est l’idole de toutes ses copines ! Jean est tellement doué, drôle et délicat, pas du tout superficiel. Lui et Albert, toujours profond et tourmenté, m’ont fait mourir de rire en me charriant sur ma situation d’actrice de théâtre subventionné : « Adieu Tchékhov, adieu Ibsen !... » Il est malin, Bertrand, d’avoir réuni un casting aussi intrigant ! Nous étions ahuris et hilares quand nous avons vu apparaître Myriam Boyer (mon cancer à moi) sous son petit chapeau, c’était trop bon !...
Entretien avec Anne Alvaro
Propos recueillis par Michel Boujut
Extrait tiré du dossier de presse
Eh bien il y en a un de plus le dernier de Bertrand Blier : Le bruit des Glaçons. Il n'y a personne comme lui à part Almodovar, qui me fait ressentir comme lui, à quel point j'ai de la chance à être : une femme. Madame Anne Alvaro vous êtes depuis longtemps, une âme à même la voix, au bord des lèvres et dans tout le corps.
Le texte, car chez Bertrand Blier, on retrouve ses sens dans le texte aussi, l' image est comme au théâtre précise dans la composition et la lumière, c'est parfait de progression et pour la fin comme dans un film de Chabrol. Les musiques sont destinées comme dans un film de...
-C'est un film sur le cancer !?!?
-J'ai pensé à Chabrol Scorcese
-!?!?
-Parce que les deux comme Bertand Blier savent choisir et composer une bande son comme si on était au théâtre, les lumières, les positions des corps dans l'espace.
-surtout à cause de la pub Chanel qui passe juste avant, réalisée par Scorcese ?
-oui c'est vrai, aussi à cause des concerts des Stones Shine a light que j'ai entraperçu hier soir, filmés par lui...
Tu n'as pas le temps de penser à où tu voudrais que la caméra se pose elle s'y pose...
Mais revenons à Blier j'ai dormi entre tous ces corps.
- un petit bémol ?
Le début l'introduction, c'est la même- que pour les côtelettes, l'arrivée du symbolique alter-égo, un peu comme toi, mon avocat du diable, mon Milou saoûl....(voir Tintin) quand je critique... tu tournes autour de cette souris
L'humour de Bertrand Blier en pointillé la tendresse virulente de Bertrand Blier, il rend les gens beaux et décomplexés intelligemment, on se dit qu'il y a encore une chance pour l'intelligence de cœur, ce n'est pas un gros mot.
J'ai pris un bon vin tout juste en sortant et j'ai demandé "avec des glaçons".
-Tu n'as rien compris c'est un seau à glaçons qui rafraichit une bouteille de blanc.
-Je sais mais la vie c'est pas du cinéma, comment il filme la dépendance à l'alcool, les bouteilles comme des boules lumineuses sur l'escalier du quotidien, du frigidaire à la chambre.
Et la femme qui aime comme elle emmène, aide à porter le seau à glaçons de l'homme qu'elle aime...
Et puis j'ai ri du mélange du festival des dessous ? Les hommes en caleçons imprimés jaune provence , les femmes en combinaison, de la plus jeune à la plus âgée
des phrases contre ce recours à la con, du justifiable de l'étiquette pédophilie... pour des adolescents de 16 ans 17 ans, aucune évolution de ces barbelés qui se doivent d'être là, mais qui ne doivent pas ruiner tout amour rituel initiation.
Il y a quelque chose de christique la montée des marches la passion à porter sa croix son amour son homme et ses addictions...
C'est un film d'amour aux femmes aux acteurs à la vie. Réveillez-vous, nos enfants comptent sur nous pour leur désigner les belles choses de la vie....
Merci Monsieur Bertrand Blier je n'arrêterais pas moi non plus qui sait d'aimer un film...
Le Bruit des glaçons sur Cinemotions
Entretien avec Anne Alvaro à propos du 'Bruit des glaçons'
Quel rapport aviez-vous avec Bertrand avant ce tournage ?
Il se trouve que ce n’est pas la première fois qu’il veut travailler avec moi. Il m’avait proposé précédemment deux scénarios qu’il n’a pas tournés. J’ai lu le Bruit des glaçons comme une nouvelle, c’était un pur régal. Bertrand n’avait pas écrit le rôle de Louisa pour moi, mais je l’ai reconnue néanmoins comme un personnage qui venait à moi à point nommé. C’est une impression qu’on n’éprouve pas très souvent, qui vous porte et vous emporte. Je l’ai tout de suite beaucoup aimée, cette Louisa dont Bertrand m’a à la fois très bien et très peu parlé. L’image de la mère, l’image de l’amante. La bonté et la douleur de quelqu’un qui ne s’extériorise pas. Ensuite pour des questions de dates, j’ai eu très peur de ne pas pouvoir faire le film, et je l’aurais affreusement mal vécu. Mais, une parenthèse de théâtre a rendu la chose possible.
Lui, parle de Louisa comme de « la femme terminale »...
La femme terminale... C’est extrêmement troublant, mais c’est tout à fait ça… Celle qui rend le goût de vivre à l’homme qu’elle aime en silence depuis toujours, dans cette maison où elle vit, comme c’est dit, de toute éternité. Dès ma première scène importante, Bertrand m’a dit que je sentais bien le personnage, j’ai été rassurée. Tout s’est dénoué pour moi dans un plan où je n’étais pas prévue initialement. Je suis bord cadre sur la terrasse, comme une figure de proue, et regarde les deux garçons en contrebas. Jean Dujardin dit à Albert Dupontel : « Donnez-moi le temps d’aimer cette femme… »
Vous assistiez au tournage des scènes dans lesquelles vous n’étiez pas ?
Oui, tout le temps, j’étais là comme la gardienne de la maison, je les regardais travailler. Il y avait entre nous une relation de confiance, de respect, de curiosité et de rigolade qui n’a fait que grandir, jour après jour. On a bien bu, on a bien mangé, j’ai découvert les vertus du citrate de bétaïne à cette occasion !... C’est le plaisir absolu d’un tournage où la pratique de l’acteur se confronte à un metteur en scène-auteur dont le texte est construit sans recours à la psychologie, et tellement chargé d’imaginaire. C’est ce qui déclenche tout chez l’acteur, on est dans la sensation pure.
Comment Bertrand vous dirige-t-il ?
Il vous donne des indications musicales, des indications de romancier. Il a un côté un peu pédagogue de tonton cinéphile, se référant aux maîtres, Bresson ou Kurosawa, d’une voix ronde et désinvolte qui, parfois, se fait plus précise, façon de nous dire que ça n’est pas le moment de déconner ! Toujours jovial, au demeurant, et heureux, je crois. Le plus excitant, c’est qu’aucune journée ne ressemblait à l’autre. Selon les plans à tourner, on pouvait passer de la plus franche gaudriole à l’impression de faire des poids et haltères sur une toile d’araignée...
C’est la première fois que vous jouiez avec vos deux partenaires masculins ?
Oui. J’étais très curieuse de Jean Dujardin. Quand j’ai dit à ma fille cadette que j’allais jouer son amoureuse, elle a sauté en l’air, car il est l’idole de toutes ses copines ! Jean est tellement doué, drôle et délicat, pas du tout superficiel. Lui et Albert, toujours profond et tourmenté, m’ont fait mourir de rire en me charriant sur ma situation d’actrice de théâtre subventionné : « Adieu Tchékhov, adieu Ibsen !... » Il est malin, Bertrand, d’avoir réuni un casting aussi intrigant ! Nous étions ahuris et hilares quand nous avons vu apparaître Myriam Boyer (mon cancer à moi) sous son petit chapeau, c’était trop bon !...
Entretien avec Anne Alvaro
Propos recueillis par Michel Boujut
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