Les Oscars : je n'ai pas pu regarder....

C'était trop tard et ce matin j'ai mes réunions syndicales en tant que représentante des salariés et il y a quelque chose de primordial à être élue... on ne le comprend pas avant... des gens vous font confiance tout simplement.

Les Oscars pas de surprise, pas même un prix au film des frères Cohen, le meilleur film d'animation Toy Story 3
je vous laisse avec Canal + qui sait si bien faire son miel du sport et du cinéma...du cinéma comme du sport et de la contestation Groslandaise.
Si bien, c'est à dire qu'ils ont le monopole, oui mais il faut mieux que ce soit eux que TF1, dit mon Chéri, quand il regarde un match.

Alors donc les Oscars.... Le discours d'un roi et Toy Story 3 c'est comme Canal + c'est pas mal....
 je suis futile  ?!
-de plus en plus
-ni plus ni moins

-Natalie Portman ? Colin Firth ?
Meilleur film :
LE DISCOURS D'UN ROI


Meilleur acteur :
Colin Firth - LE DISCOURS D'UN ROI


Meilleure actrice :
Natalie Portman - BLACK SWAN


Meilleur réalisateur :
Tom Hooper - LE DISCOURS D'UN ROI


Meilleure chanson originale :
TOY STORY 3


Meilleur montage :
THE SOCIAL NETWORK


Meilleurs effets spéciaux :
INCEPTION


Meilleur documentaire :
INSIDE JOB


Meilleur court métrage :
GOD OF LOVE


Meilleur court documentaire :
STRANGERS NO MORE


Meilleurs costumes :
ALICE AU PAYS DES MERVEILLES


Meilleurs maquillages :
WOLFMAN


Meilleur montage son :
INCEPTION


Meilleur son :
INCEPTION


Meilleure Musique Originale :
Trent Reznor et Atticus Ross pour THE SOCIAL NETWORK


Meilleur Acteur dans un Second Rôle :
Christian Bale dans THE FIGHTER


Meilleur Film Etranger (en langue non anglaise) :
REVENGE de Susanne Bier (Danemark)


Meilleur Scénario original :
David Seidler pour LE DISCOURS D'UN ROI


Meilleur Scénario adapté :
Aaron Sorkin pour THE SOCIAL NETWORK


Meilleur Film d'Animation :
TOY STORY 3


Meilleur court d'animation :
THE LOST THING


Meilleure Actrice dans un Second Rôle :
Melissa Leo dans THE FIGHTER


Meilleure photo :
INCEPTION


Meilleure direction artistique :
ALICE AU PAYS DES MERVEILLES


Si vous avez le temps de podcaster.... à propos de cinéma là Français ne rater pas Eclectik sur France-Inter du dimanche matin (la semaine prochaine J BONNAFÉ), avec

JP BACRI

par Rebecca Manzoni
le dimanche de 10h10 à 11h



dimanche 27 février 2011
Jean-Pierre Bacri

"Je l’ai rattrapé au vol, dans la rue, pour lui faire prononcer cette phrase : prochain rendez – vous avec l’information dans une heure, etc…
Jean – Pierre Bacri avait la main sur la portière, l’autre sur le capot et un pied déjà dans la voiture.( Jean – Pierre Bacri est un impatient). Et puis il a dit : « rentrez vite vous allez prendre froid ». Et il a filé, après un peu plus d’une heure de conversation, dans le salon d’un hôtel de Saint Germain des Prés.
Bacri s’agace de l’adjectif bougon qu’on lui accole. On le réduit à cet adjectif, ça l’énerve et, bougon, il l’est encore davantage. Quoiqu’il en soit, le bonhomme est fait de ses emportements, moteurs de l’écriture d’un film, emportements qu’il prend un plaisir évident à dialoguer, puis à jouer lorsqu’il travaille avec Agnès Jaoui. Mais on oublie parfois que ce qui lie certains des personnages de Bacri de films en films - d’Un air de Famille de Cédric Klapisch aux Sentiments de Noémie Lvovski en passant par Adieu Gary, de Nassim Amaouche - ce qui les lie, c’est le désarroi. Le gars perdu, qui se raccroche à ce qu’il peut pour tenir debout et pour vivre au milieu des autres.
Dans un long métrage qui sort en salles la semaine prochaine, on est encore dans un autre registre. Jean – Pierre Bacri interprète le patron d’un grand hôtel. Dans cet hôtel, l’un des employés est un gamin qui sort de prison. Et le cœur du film c’est ça : la relation entre ces deux hommes, faite de manipulation, de fascination, d’affection et de rapports de classe. Le film s’intitule Avant l’aube et c’est aussi le parcours d’un garçon qui essaie de devenir autre chose que ce à quoi il était destiné. Autant de thèmes qui touchent Jean – Pierre Bacri professionnellement. Et je me le dis aujourd’hui, personnellement aussi.
Avant l’Aube sort en salles mercredi prochain et c’est vraiment bien. Je le dis d’autant plus facilement que l’invité de ce jour n’est pas du genre à faire de la retape.
Avant l’aube est le deuxième long métrage d’un jeune cinéaste qui s’appelle Raphaël Jacoulot. Il explique que dans le film, la première scène de Bacri est une colère. Comme ça, c’est fait.
Et on peut passer ensuite à autre chose.
En fait, c’est un peu comme cette émission je crois."
*****************************************************

Il y a des clés sur le jeu d'acteur une des plus simples et efficaces
na pas changer de ton avant de changer d'idée qui sous-tend le texte pour être juste, par exemple une énumération se fait sur le même ton parce que c'est la même idée.......

Les Césars 2011 et si on comparait avec le monde de l'entreprise.... Les oubliés, Les espoirs Féminins

Oui j'aime les Césars car même fatiguée, je regarde... je ne sais pas trop pourquoi, jobserve je srupte comme lorsque je suis dans le métro, "je m'y voyais déjà en haut de l'affiche" je regarde jusqu'à en être aveuglée et je me raconte des tas d'histoires, je m'exerce à lire dans les pensées, je remarque que "mon Bertrand Blier " est là mais qu'il se voudrait déjà ailleurs, que Denis Poladydès est amoureux de Sarah Forestier, il pleure quand elle est heureuse, de trop ?!  puis essuie ses larmes quand elle se remet à faire ses pieds de nez, des chausse trappes... ou alors, c'était quoi de dire qu'elle était encore vierge ? Je m'invente un feuilleton, un roman
"Vierge de l'amour... "

"Avant toi il n'y avait rien mon coeur..." Leïla Bekhti dans Tout ce qui brille, meilleur espoir féminin...
tremble comme une feuille par grande tempête, on a l'impression, qu'elle va se briser et tout le monde s'en fout....
Il y a un manque de reconnaissance qui creuse jusqu'au monde de l'entreprise. La France va avoir le monopole du stress et de la non reconnaissance, les plus mauvaises conditions de travail, de la castration, confiscation de la parole. Et pourtant vous verriez comme il y en a des prix des jeux des concours des indices de qualités  des objectifs d'excellence dans le Privé comme dans le Public. Ça se confond maintenant !!!!

Et je me disais si on avait décalqué le monde des paillettes faciles apparemment du cinéma et du sport pour le monopole d'un tout petit nombre pour l'exploitation la plus forte qu'on ait jamais connu de tous les autres qui ainsi sont plongés dans l'obscurité.... jusqu'aux souterrains des mines. On les remet à l'extrême lumière d'un coup? ils vacillent.

J'exagère mais il y a un peu de cela et c'est pour cela que c'est bien de tout observer... et de regarder le meilleur espoir... c'est Lonsdale et/ou Bertrand Blier, Benoit Delepine et Gustave Kervern issus de Canal mais trop contestataires.

Bon allons, soyons bons publics, bons seigneurs, bonnes clés monseigneurs, beaux joueurs pour laisser le beau rôle aux reconnus et s'abstraire, s'effacer, car ce qui compte c'est la vie intérieure et avec ses proches et là-dessus ne pas faire de concessions.

Car quel exemple, ils donnent ces oscarisés césarisés, je remercie ma femme de sa patience.... Ils sont passionnés, ils travaillent tout le temps... ah où es-tu le paresseux notre Marcello Mastroiani,   dilettante, afficionados du plaisir à vivre avant tout... une ligne de vie... de chance de cohésion... pour  étaler les heures passées à lire et relire à voir et revoir à réfléchir. Non on nous montre des forçats il faut produire reproduire pour ne pas s'éteindre.....

Et voilà les liens pour le détail que j'ai donné aussi sur FB

Nathalie Feyt
Bon alors les Césars... une cérémonie où des choses ont eu le bénéfice d'être dites par Antoine de Caunes et puis trop de mégalomanie de sa part... tout seul il est moins bon qu'avec Valérie Lemercier et puis de très logiques récompenses voire de très bonnes
1) les nominations http://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Cesar-2011-Les-n...ominations-des-Cesar/%28gid%29/2492658
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César 2011 - Les nominations des César - cérémonie, récompense, cinéma
www.premiere.fr
Les nominations des César 2011 viennent tout juste de tomber. Récapitulatif complet de la sélection 2011.
Il y a environ une heure ·  · J’aime ·  · Partager
Nathalie Feyt ‎2) les césarisés http://www.excessif.com/cinema/actu-cinema/news/cesar-2011-le-bilan-6293591-760.html
Il y a environ une heure · J’aime
Nathalie Feyt
les oublis Mammuth Tournée et Les amours imaginaires...
mais sinon grande victoria des acteurs de théâtre on parle de Lonsdale mais Anne Alvaro que nenni ?! j'y crois pas, je me demande si Bertrand Blier ne devient pas le plus marginal hors... consensus car lui aussi a été oublié... Il ne riait sur aucun épisode soit disant drôle... sur Rochefort avec son relâchement d'après 68 , sur le phoque vivant pour le FUCK... et puis la vraie classe, c'est, c'était Madame Jodie Foster...
http://www.purepeople.com/article/cesar-2011-le-discours-de-la-magnifique-presidente-jodie-foster_a74812/1
et puis le grand rire salvateur de Quentin Tarantino prêt à tout nous pardonner...

sur FB aucune réaction ou quasiment de "mes amis" ?! - on va pas lui casser son jouet...

les 5 espoirs féminins
Anaïs Demoustier : 23 ans
C'est sa deuxième nomination dans la catégorie du meilleur espoir féminin pour la cérémonie des César. En 2009, elle perd face à Déborah François pour son rôle dans Le premier jour du reste de ta vie. Cette actrice qui a commencé sa carrière en 2000 dans Le Monde de Marty de Denis Bardiau, est cette année nommée pour le film D'amour et d'eau fraîche d'Isabelle Czajka.

Leïla Bekhti : 26 ans
Nommée pour le rôle de Lila dans la comédie Tout ce qui Brille, aux côtés de Géraldine Nakache et Manu Payet, cet actrice née à Issy-les-Moulineaux le 6 mars 1984 n'est pas une novice du cinéma français.
Elle a déjà joué dans Sheitan en 2005 et dans le film ultra-récompensé aux César 2010, Un prophète.

Audrey Lamy : 30 ans
Présente aussi bien sur scène qu'à l'écran, Audrey Lamy est la sœur de l'actrice Alexandra Lamy qui partage sa vie avec Jean Dujardin. Ne misant pas tout sur son patronyme, elle joue la carte de l'humour ce qui lui vaut un grand succès au théâtre dans son one-woman show, Dernières avant Vegas. Elle a joué dans L'arnacoeur aux côtés de Vanessa Paradis en 2010 et est cette année nommée pour le film Tout ce qui Brille de Géraldine Nakache et Hervé Mimran.

Léa Seydoux : 25 ans
Nommé pour le film Belle Epine de Rebecca Zlotowski, Léa Seydoux a déjà été nommée pour le César du meilleur espoir féminin en 2009 pour le film La Belle Personne. Elle a débuté sa carrière en 2006 dans le film Mes Copines de Sylvie Ayme. Elle a également joué dans Inglourious Basterds de Quentin Tarantino en 2009.

Yahima Torrès : 30 ans
Le parcours de cette actrice est des plus atypiques. Née à la Havane, elle débarque en France à 23 ans après des études de commerce. Un an plus tard, elle est repérée dans la rue par le réalisateur franco-tunisien Abdellatif Kechiche. Il lui offre le rôle principal de Vénus Noire quatre ans après leur rencontre. Elle n'hésite pas à se raser la tête, à prendre 15 kilos, à apprendre l'Afrikaans et à suivre des cours de danse pour coller à l'image de son personnage.

Va falloir songer aux vacances... égoïstement mais aussi ce sera bien mérité Festival de Figeac

Figeac. Un Festival de théâtre qui va vous régaler

sur La Dépêche
été 2011

"Christine Exiga, Nicole Paulo, Olivier Desbordes et Michel Fau./ Photo DDM. En mars, le programme définitif du Festival de théâtre devrait être présenté. C'est donc une mise en bouche qu'ont proposé Olivier Desbordes et Michel Fau, lundi soir, à la mairie. Une mise en bouche qui a mis en appétit les élus et qui devrait régaler nombre de Figeacois, du 19 juillet au 2 août. Il y en aura pour tous les goûts, en effet. Ce festival imaginé par les deux complices, l'un directeur du festival de L'Opéra Éclaté de Saint-Céré, l'autre, célèbre acteur et metteur en scène, fait preuve d'un éclectisme surprenant. Ajoutez à cela, des comédiens de renom et vous avez un cru 2011 des plus prometteurs. Même si, prudent, Olivier Desbordes n'a pas manqué de préciser : « C'est une année de rencontre, pour faire connaissance et un véritable défi ».



Avec Barrault, Trintignant, Depardieu…

Ainsi, les deux amis ont convié à ce festin : Marie-Christine Barrault. Elle livrera les « Carnets intimes d'Anna Magdalena Bach », sous les voûtes de l'église du Puy où le violoniste Jean-Philippe Audoli se fera l'écho de cette lecture.



Jean-Louis Trintignant, qui sera l'invité d'une Journée à Saint-Germain-des-Près, le mercredi 27 juillet, rendra hommage à trois poètes libertaires : Prévert, Vian, Desnos. Un moment musical et poétique savoureux s'annonce. D'autant qu'avec « Voyage à Saint-Germain-des-Près », L'Opéra Éclaté enchaînera par un spectacle de textes et de chansons de Vian à Clouzot, Oswald, Gainsbourg, en passant par le duo Francis Blanche et Pierre Dac, etc.



Notons aussi que Jean-Louis Trintignant et Marie-Christine Barrault assisteront à la projection du film « Ma nuit chez Maud », tourné en 1969, avec les deux acteurs.



« Un festival non conventionnel »

Soulignons aussi, la présence de Julie Depardieu pour une sélection de Lettres de la princesse Palatine, et surtout, pour son interprétation de « Nono » de Sacha Guitry. Et enfin, celle du compositeur, Karol Beffa, nominé aux Victoires de la musique classique.



Pour Nicole Paulo, maire, et Christine Exiga, adjointe à la Culture : « Les promesses d'Olivier Desbordes et Michel Fau sont tenues. Ils proposent un festival non conventionnel, en partenariat avec les services culturels de Figeac Communauté dans le cadre d'un bel échange artistique ».

LE DISCOURS D'UN ROI

et le cinéma par ex le DISCOURS D' UN ROI avec Geoffrey Rush
http://www.premiere.fr/Star/Geoffrey-Rush

excellent acteur de théâtre australien........
comme j'ai dit : un film qui aide simplement à se tenir en vie et debout....

Les yeux de guetteur : Pierric Bailly auteur du roman Michael Jackson

virilité qui oscille entre John Wayne et Michael Jackson
issu de la désillusion
http://sites.radiofrance.fr/franceinter/em/eclectik_dim/
Très touchée donc ce matin par ce jeune homme sur eclectik
m'a fait ressentir que je suis toujours plus jeune que la génération d'où je viens
à moins que des choses aient changé comme j'aurais aimé qu'elles changent pour mon fils voir mon petit-fils
P 360 : extrait lu par Rebecca Manzoni
recopié sans ponctuation à partir du podcast
comme si c'était les paroles d'une chanson
"aujourd'hui je n'ai plus envie que Maude ressemble à une autre une idée de la femme actuelle
un souvenir d'une silhouette aperçue dans la rue sa beauté n'était pas flagrante en chemin j'en ai croisé de plus faciles
je me suis abandonné à la contemplation de ces physiques irréprochables activité qui me plongeaient
invariablement dans un état de mélancolie surfaite je lui en ai même voulu de ne pas être comme
les mannequins des magazines il ne tenait qu'à moi d'être plus subtile d'être assez sensible pour me laisser surprendre
un front immense les yeux qui tombent une bouche bizarre au détour d'un regard je constate que tout s'emboîte
que tout fait sens j'atteins sa beauté ça m'arrive au moins 5 à 10 fois par jour elle est magnifique elle est belle elle me plait
et je suis pris d'une explosion de joie."
et dans Telerama

On dit “Dégage Moubarak !” mais pas “Casse-toi pauvre con !”

On dit “Dégage Moubarak !” mais pas “Casse-toi pauvre con !”
Le 16 février 2011 à 17h30
Télérama
"LE MONDE BOUGE - Pour marquer sa solidarité avec les manifestants de la place Tahrir, il a brandi une pancarte “Casse-toi pauvre con !”. Résultat, ce professeur du lycée français du Caire a été rapatrié par le Quai d'Orsay et sanctionné. Il aurait mieux fait de passer ses vacances en Dordogne…

Capture d'écran d'un reportage de BFM TV sur la place Tahrir, le 1er février.

Il y a des « Casse-toi, pauvre con ! » qui valent leur pesant de vols en avion. Ce mardi 1er février 2011, jour de la manifestation « du million » en Egypte, un professeur au lycée français du Caire se prépare à aller suivre le rassemblement prévu sur la place Tahrir. Alexandre (1) est marié à une Egyptienne, il a deux enfants, il connaît l'Egypte et le régime liberticide de Moubarak comme sa poche.

Membre de l'Association démocratique des Français à l'étranger (ADFE), Alexandre n'est pas insensible aux thèses des révolutionnaires égyptiens. Dans les précédentes manifestations, il a vu les slogans qui faisaient référence à la révolution tunisienne, les « Dégage Moubarak ! », en français dans le texte. Il décide de concocter sa propre pancarte et écrit sur son panneau ces quatre fameux mots présidentiels : « Casse-toi pauvre con ! »

L'homme est facétieux. L'idée est cocasse. En outre, le slogan fait honneur à la francophonie et colle parfaitement à l'état d'esprit des manifestants. Las, il ne fait pas rire l'ambassade de France au Caire, quand elle découvre les clichés réalisés par son photographe sur place. « Casse-toi pauvre con ! » sur la place Tahrir, alors que Moubarak n'est pas encore tombé : du plus mauvais effet du point de vue du Quai d'Orsay.

Trois jours plus tard, Médiapart publie un article titré « Alliot-Marie fait taire les chercheurs français en Egypte ». L'article révèle qu'il a été demandé aux chercheurs du Centre d’études et de documentation économique, juridique et sociale (CEDEJ), basé en Egypte, de ne pas intervenir dans les médias français. Les chercheurs sont priés « d'exercer, en qualité de fonctionnaire, leur devoir de réserve ». Selon Bernard Valero, porte-parole du ministère des Affaires étrangères cité par Mediapart, « un agent de l'Etat français n'a pas à faire de déclaration publique à l'étranger sur la vie intérieure d'un pays, qu'on soit chercheur, professeur ou encore volontaire international ».

L'interdiction faite à des spécialistes de l'Egypte de parler d'Egypte au moment où il se passe quelque chose en Egypte pourra laisser pantois les esprits peu rompus aux subtilités diplomatiques. Le cas d'Alexandre est plus grave. Le professeur n'est pas chercheur. Il a osé exprimer son soutien aux manifestants. Se prend-il pour Malraux parti combattre les fascistes en Espagne entre 36-38 dans les Brigades internationales ? A-t-il perdu la tête au point de s'engager dans une cause alors qu'il aurait pu rester cloîtré chez lui en attendant qu'un vainqueur se dessine ?

Dans tous les cas, notre professeur expatrié a complètement oublié qu'il était un agent de l'Etat 24h sur 24, sept jours sur sept, même pendant ses vacances forcées (le lycée est fermé). Il doit donc impérativement la boucler.

Dès le vendredi qui suit son audace, le professeur est convoqué par l'ambassade. Il doit être puni. Il faut faire un exemple, décourager les velléités pro-révolutionnaires des autres expatriés. Alexandre est rapatrié à Paris dès le samedi matin, « pour sa sécurité ». En France, il est menacé de rétrogradation. Il s'en sort avec un blâme.

Le Quai d'Orsay lui a d'abord fait comprendre qu'il pourrait rentrer en Egypte et retrouver sa famille l'été prochain, après son départ à la retraite. Moubarak ayant quitté le pouvoir, il pourrait rentrer plus tôt.

Nous avons contacté le professeur, mais il a refusé catégoriquement de répondre à nos questions. Selon des sources sur place, le ministère des Affaires étrangères lui aurait demandé de se taire contre la promesse d'une sanction moins lourde et un retour en Egypte plus rapide.

Morale de l’histoire : mieux vaut être ministre des Affaires étrangères et proposer de l’aide à un dictateur qu’être un simple prof et en conspuer un autre…"

Nicolas Delesalle
(1) Le prénom du professeur a été changé

Une photo, Allegro Théâtre, des titres, des textes : lister la vie, citations

Le temps est élastique....

"Le temps est élastique. Avec un peu d'adresse on peut avoir l'air d'être toujours à un endroit et être dans un autre." Cocteau "Les parents terribles" 1938 "À ceux qui furent mes merveilleux interprètes"

«Combien d'hommes profondément distraits pénétrèrent dans des trompe-l'oeil et ne sont pas revenus. »
[ Jean Cocteau ] - Extrait de Les Enfants terribles

«Les privilèges de la beauté sont immenses. Elle agit même sur ceux qui ne la constatent pas.»
[ Jean Cocteau ] - Extrait de Les Enfants terribles

‎"Penser contre son temps c'est de l'héroïsme.
Mais le dire, c'est de la folie."... Ionesco

à propos de la famille un thème comme un autre, sur lequel on se ferme on se renferme plus la cellule est réduite.... en Occident dans les pays nordiques....
lister pour étancher sans s'étioler c'est un peu comme commencer à lire un des livres sur la pile ou ressortir quelque vêtement oublié avec un nouvel accessoire
manger jusqu'à plus soif.... avant que de jeuner
au théâtre des auteurs des touches des pistes
-Mishima Marivaux Lorca Cocteau Pagnol Labiche
Shakespeare Ionesco ... Hamlet... Le roi se meurt

Allegro théâtre un lien pour aller voir ce qu'il y a à voir au théâtre.... à la Comédie-Française du côté de Tennessee, Diplomatie....

Une photo des familles... (tout le contraire)

AU DELA film de Clint Eatwood, au delà que j'aime pour tous les à cotés

au delà que j'aime pour tous ses à cotés : les frères, les cours de cuisine italienne, son chef, la collection des médiums charlatans, le rédacteur en chef de la une télé, ses repas conclusions... la France vue de loin comme dans Ratatouille.  Les acteurs sont très très bien, on passe du temps auprès d'eux sans jugement. On est baladé jusqu'à la maison de Dickens... on se demande comme dans un rêve, si Matt Damon ne vas pas avoir des visions en touchant son écritoire, son marocain, son comment çà s'appelait son sous-main en cuir. Il y a plein de chemins de traverse si on devient trop seul. La mort n'y est pas occultée c'est le sujet, vu d'en haut, du dessous, du dedans, la mort accidentelle la mort brutale l'agonie, il y a tout un calalogue d'évocations,  on se pose des questions et on n'y croit pas vraiment, mais les images passent au travers de nos vies en sursis.
Cécile de France et Matt Damon deviennent nos proches et en 3ème position hors toutes les époques cette histoire d'enfants jumeaux pauvres et en instance d'abandon, une histoire à la Dickens. Tant de mystères passent à travers chaque individu. Merci du cadeau Monsieur Clint Eastwood penseur et panseur.... .
J'ai l'impression que c'est un film grand public mais pas pour le troupeau pour les récalcitrants les désobéissants, comme dans le Jardin du bien et du mal.
Et c'est un hommage à la lecture, aux romans, aux rencontres à travers ces chaînons manquants que sont les livres, avant leur découverte, lecture souvenir.... comment entretenir cette lecture empreinte par l'écoute sur cassettes des acteurs-auteurs, lecteurs pour les non-voyants, de toute une œuvre, l'écoute pendant les heures d'insomnies,  cela équivaut à des rêves éveillés en continu....c'est tellement mieux que la télévision...
C'est un film sincère et comme léger sur ces sujets, déjà un peu barré....
Je reprendrais une réplique de Colombo qui tombe amoureux d'une de ses criminelles interprétée par Faye Dunaway, dans un  épisode éminent : "même un ange s'il a tué, il faut lui passer les menottes et lui attacher les ailes".
(Les Lieutenant Columbo passent tous les samedis 2 épisodes sur TV Breizh....)
J'ai l'impression que Monsieur Clint est dans cet état, avec les ailes attachées, que ceux qui veulent le suivent....
Sur le Cable on peut glaner comme une TV révolutionnaire.... dans tous les temps noir et blanc série.....

 et se dire qu'à un moment la lumière s'éteindra aussi pour notre lucarne même avec grand écran  et bientôt en 3D.

Klaus Mann Aujourd'hui et demain : Jean Cocteau La Machine Infernale

 Le livre Aujourd'hui et demain est un recueil, il était posé négligemment sur une des grandes tables d'exposition d'une librairie : Longtemps....
 1925-1949 L'esprit Européen, Klaus Mann fils de Thomas Mann s'est suicidé en 1949, réfugié amoureux de la France il est considéré comme l'un des auteurs allemands les plus importants. Son œuvre Méphisto fut créée par Mnouchkine en 1979.

Article paru dans Die Sammlung Amsterdam, 1ère année, cahier 10




Le théâtre est mort. Vive le théâtre ! C'est à dire celui qui subsistera quand le film aura réservé au théâtre de pur divertissement le sort qu'il mérite : l'anéantissement. Alors, ô surprise, sera restaurée -phénix renaissant de ces cendres - le vrai théâtre, le théâtre légitime, qui en aura fini avec un processus de prise de conscience tout juste engagé à l'heure actuelle. De quoi doit-il donc prendre conscience ? De lui-même ; de ses "privilèges" -selon la formule de Cocteau ; de son caractère sérieux et ludique  ; de la tragédie et du guignol ; de sa diversité, de sa naïveté, de sa profondeur. Ses "privilèges" incluent la mascarade, la rigolade enfantine ; et ils vont jusqu'au pathétique jusqu'à la solennité, dans leurs dimension morale. Cocteau, fanatique des formes artistiques pures, ne veut faire ni "théâtre filmique", ni théâtre "littéraire". Ce qu'il veut, c'est faire du théâtre tout simplement. Il prend l'impérissable matériau tragique et il prend le burlesque ; il écrit des monologues -comme celui du Sphinx au second acte- qui vibrent et étincellent et s'élèvent, une fusée, une fontaine de mots ; mais derrière le monologue qui est poésie, il place généralement un effet d'éclairage, celui-ci rayonne comme un opéra féerique pour enfants, c'est une auréole colorée, animée cerclant la tête du destin qui parle, conjure, tempête, séduit.
Cela fait des années que le théâtre ne m'avait pas procuré une impression aussi forte que celle causée par La Machine Infernale  à la Comédie des Champs Élysées. Voilà réfutée l'absurde croyance selon laquelle le théâtre intellectuel serait forcément ennuyeux : la pièce poétique, le théâtre de la poésie devient un spectacle enthousiasmant. C'est une représentation splendide ; les décors de Christian Bérard y contribuent pour une grande part ; les comédiens sous la direction de Louis Jouvet sont tous excellents Pierre Renoir joue Tirésias..... 

Plus singulier que Valère Novarina.......

Je ne vais pas pouvoir y aller et joue un des acteurs que je préfère Christophe Garcia c'est l'endroit et l'envers d'une démesure, comme la peau d'un gant,  d'une chair introvertie, non, mais qui respire comme à la surface car plongé souvent en eaux profondes. A quoi ça tient à la noirceur du regard, à l'élasticité du corps, à la connaissance de soi et des autres à un dévouement pour un théâtre exigeant, à l'amitié avec un théâtre de recherche et de nouvelles formes d'écritures de scénographies à son ouverture vers l'ailleurs à sa discrétion. A se ressembler par ses choix éclectiques.
J'ai joué avec lui comme j'ai joué avec Michel Fau, je ne vous bassine pas mais je le répète pour le plaisir et aussi pour que ma colonne vertébrale de jeu reste en place. Une alternance  alors n'oubliez pas si vous voulez le voir de demander à quelles dates c'est lui...


Par Gilles Costaz sur Webthea
Le Repas de Valère Novarina

Changement de ton         


Plus singulier que Valère Novarina dans le théâtre d’aujourd’hui, il n’y a pas ! C’est tellement unique et malaisé à incarner que, le plus souvent, l’auteur se charge lui-même de la mise en scène. Seule, Claude Buchvald avait apporté un nouveau regard en intensifiant le caractère musical et la drôlerie de ces œuvres. Voilà que Thomas Quillardet et les deux compagnies Mugiscué et Jakart font autre chose et réussissent à donner un Repas où le ton change et où le texte respire pareillement et différemment. Le Repas est un banquet où défilent les habituels errants de l’auteur ; ils ont toujours des noms différents mais se suivent et se répondent d’une pièce à l’autre. Ici, ce sont la Personne creuse, le Mangeur d’ombres et quelques-autres… Chacun interroge les mystères de l’univers et récite des listes incroyables de noms imaginaires. Les acteurs bougent autour d’une table puis dans toutes les directions du plateau. Ils sont vêtus des habits de tout le monde ou basculent dans la clownerie, tel celui qu’on a affublé d’un large costume rouge qui le fait ressembler à un cosmonaute ou à Bibendum. Les premiers instants sont ceux d’un cabaret joyeux et provocateur, où la scène s’encombre de balles et de divers objets. C’est un premier style, dans la tradition du cabaret. Ensuite, les interventions semblent plus individualisées, plus liées à des personnalités, donc moins farceuses. Enfin, quelques interprètes modifient leur timbre et – surprise, grande surprise ! – la soirée devient poignante, serre la gorge. Le défi philosophique se colore de tristesse : la difficulté d’être sur terre ne s’exprime plus seulement par un jeu de l’esprit, fût-il éblouissant, mais aussi à travers une blessure profonde, dans la simplicité d’une douleur quotidienne. Novarina a de la chance : il voit son œuvre passer du cirque métaphysique au théâtre intime. Thomas Quillardet et ses acteurs cassent l’armure des mots et en débusquent l’émotion cachée.

Le Repas de Valère Novarina, mise en scène de Thomas Quillardet, musique de Sacha Gattino, scénographie de Kim Lan Nguyen Thi, avec Olivier Achard, La Personne creuse ; Aurélien Chaussade, Le Mangeur d’ombres ; Maloue Fourdrinier, La Bouche Hélas/ L’Homme mordant ça ; Christophe Garcia et Aliénor Marcadé-Séchan (en alternance), Jean qui dévore corps ; Caroline Darchen, La Mangeuse ouranique ; Claire Lapeyre Mazerat, L’Enfant d’outre bec/ L’Avaleur jamais plus et Sacha Gattino (musicien).

Maison de la Poésie, Passage Molière, 157, rue Saint Martin, Paris 3e Du 19 janvier au 6 février 2011 Renseignements : 01 44 54 53 00 ou www.maisondelapoesieparis.com

Crédits photos : © B. Logeais