dimanche 18 mai 2014

Théâtre Aleph- Tuer Phèdre- Van Gogh Artaud/ Librairie : Les mots à labouche : Olivier Steiner et Sarah Chiche : point commun la mélancolie/mon festival de...Théâtre Avignon et de Cinéma ? 2 films LaGrande Belezza et Tango assassination/Pour les enfants Têtes deBrousailles au Théâtre Astral


le spectacle : la maison n'accepte pas l'échec, déjà j'adorais le titre. Et j'ai aimé ensuite cette joyeuse cohue partagée c'est comme un cabaret un cirque ambulant et une revue avec les mêmes anciens et les nouveaux... entre spectateurs et acteurs un lien particulier ; tu le noues ou tu t'en échappes mais si tu vas voir les spectacles, seulement, tu passes un joyeux moment au travers des drames contenus au delà des continents malgré le veau d'or qui est toujours debout, alentours. C'est une poche de vie de troupe de musiques de langues de danses bien-sûr y a du Chili dans l'air... et du vin dans la cave... on mange après la soupe si on veut la soupe avec les acteurs, pas loin des portants où trônent tous les costumes multicolores. La lumière y est belle.

 http://www.theatrealeph.com/representations.php?id=31

Messages à destinataires multiples
vivement la retraite !
que mon blog puisse se nourrir de toutes vos infos : il renâcle, et ceux qui ont peur d’attraper des virus à tout bout de chant ou champ les deux, car il faut danser sa vie dans les champs en broussailles, aller jusqu'au bout de son geste ou le laisser en suspend, et sortir du champ...
 vous ne comprenez plus rien c'est sans ponctuation vous m'avez reconnue voilà bien longtemps que je ne vous avais pas envoyé un petit mail...
le 13 juin retenez cette date
le 13 juin je serais conviée en tant que comédienne à une lecture, du  soir à 20h30 dans une salle de la mairie du 4 éme arrdt de 19h à 21h, des textes d'atelier d'écriture de jeunes homosexuels "les lucioles", du Refuge association de défense et soutien de lutte contre l'homophobie
mais en attendant d'ores et déjà vous pouvez pré-commander le livre,
les lucioles c'est fragile même hypersensibles y en a qui disent que si elles disparaissent ça ne se remarquera pas, au contraire , beaucoup moins que les abeilles
et pourtant elles éclairent la nuit et tout vient de la lumière... se rallume, nait de la lumière,
ça ne résistera pas les lucioles ni à la pollution ni au remembrement ni à la déforestation ni à la pollution lumineuse, je vous l'ai dit déjà c'est délicat et ça redevient tout gris et sans ailes si on les saisit brutalement. Quand elles brillent dans la nuit c'est qu'elles s'accouplent.
https://fr-fr.facebook.com/Desailessuruntracteur
http://www.desailessuruntracteur.com/Pre-commandez-LES-LUCIOLES--le-livre-au-benefice-du-Refuge_a103.html

POUR LE SPECTACLE D'EN BAS POUR ENFANTS JE VOUS AI MIS UN VISUEL moins lourd en Taille, mais d'une précédente tournée.

 Tête de brousailles et Lucioles ça va bien ensemble ouais tous ensemble !
et Les Enfants du Paradis au Lucernaire car nous irons tous au Paradis.... les gros les Pd les petits les amants les désunis les ceux qui s'aiment à moitié les amis-amoureux les ennemis les radins les sans le sous les riches à millions les beaux laids les pétomanes... et les bestioles ?
http://www.offi.fr/enfants/theatre-astral-3849/tete-de-broussailles-53143.html
Je vous embrasse tous et souhaite à ceux dont c'est l'anniversaire un bon anniversaire, Dominique par exemple c'était hier...
l'atelier de Vincent à son image tous les samedis avec Eclectik de la si jolie Rebecca Manzoni, mes 2 émissions préférées de France-Inter, Camélia Jordana et les frères Dardenne
http://www.franceinter.fr/emission-latelier-latelier-de-camelia-jordana
http://www.franceinter.fr/emission-eclectik


 http://www.paperblog.fr/7094086/alberto-lombardo-tuer-phedre/#tChiBHYx7abgrLmh.99
"Alberto Lombardo, né en 1964, est un auteur dramatique et acteur français contemporain. Il a suivi sa formation théâtrale aux Conservatoires d’Art Dramatique de Saint-Etienne et de Lyon ainsi qu’aux Ateliers Antoine Vitez au Théâtre National de Chaillot. Ses pièces, une vingtaine, sont représentées principalement en France et au Québec."


« Un metteur en scène célèbre est à la recherche du jeune comédien idéal pour monter Phèdre de Racine, seul avec lui. L’audition théâtrale se transforme en intrigue passionnelle. Les alexandrins de Racine et les thèmes abordés dans la tragédie alimentent la relation du metteur en scène et du comédien, décrite sans ménagement. Les deux hommes s’attirent, s’affrontent et se trahissent au nom de l’art et de la passion. »


L’auteur m’a proposé son nouveau texte, Tuer Phèdre, et j’ai accepté de le lire et d’en rendre compte. Sacré challenge pour moi, car je reconnais que le théâtre ne fait pas partie de mes lectures habituelles. Mais partant du principe qu’aucun art n’a de public réservé, à défaut de connaissance particulière sur le sujet je ferai valoir mon honnêteté intellectuelle pour en parler.
J’avais donc une légère appréhension avant d’entamer ma lecture mais elle s’est vite dissipée, tant le texte est riche d’enseignement. Globalement il y a deux axes de réflexion dans cette pièce qui se déroule sur deux journées mais trois parties.
Glâné d'un blog

Samedi prochain nous irons

Premièrement, il s’agit d’un véritable bréviaire pour les jeunes comédiens, ou un cours de théâtre absolument passionnant pour le néophyte comme moi. Alberto Lombardo (Le metteur en scène, obnubilé par le désir) nous place au cœur de l’essence même du jeu d’acteur, distillant ses conseils à ce jeune homme (le jeune acteur, animé secrètement par un désir de vengeance) qui se présente pour postuler au rôle de Phèdre, dans la pièce qui va se monter, « Tel doit se comporter le comédien : se défaire des préjugés, affronter ses peurs, se donner sans réserve. » Tout en se réservant le droit d’émettre des critiques « …je te prédis un grand avenir au milieu de cette jungle dénaturée… »


Deuxièmement et principalement, il y a le désir, le sentiment le plus puissant qui régisse nos vies. Oscar Wilde disait « Il y a deux tragédies dans la vie : l’une est de ne pas satisfaire son désir et l’autre de le satisfaire. » C’est de cette contradiction qu’est faite la pièce, de la relation amoureuse, de la difficulté d’aimer et de se réaliser. L’auteur nous entraine dans un scénario retors avec retournements de situation, où s’affrontent – car il y a affrontement - deux hommes portant le même nom de famille, le maitre et l’élève (Master and Servant chantait Depeche Mode) l’un jouant un rôle de femme dans la pièce mais aussi deux hommes dont les liens professionnels vont glisser vers des liens amoureux, « il » et « elle » se mêlant dans une mise en abime spectaculaire autant qu’étourdissante voire affolante car la thèse du désir comme moteur premier dans le jeu d’un acteur, portée à son paroxysme ou au bout de sa logique, est assez effrayante.  


Si le théâtre n’existe que par la scène, il faut nécessairement en passer par le texte écrit. J’ai lu la pièce plusieurs fois, particulièrement la toute dernière partie qui m’a semblé complexe car laissant – pour moi – ouvertes plusieurs interprétations possibles. Qui du metteur en scène ou de l’acteur en sort vainqueur ? Ou plus précisément, laquelle de leurs deux attitudes est la plus juste, la plus  morale… ?

En savoir plus sur http://www.paperblog.fr/7094086/alberto-lombardo-tuer-phedre/#e7E1JsjEeeI4KfD6.99


http://www.offi.fr/theatre/a-la-folie-theatre-2180/tuer-phedre-52281.html
j'y suis allée et c'est compliqué....  oui je suis curieuse de tous les théâtres les entremêlés, les entremangés, les adaptations... mais voilà pour moi Phèdre doit rester comme sacrée à cause de la poésie de Racine et c'est peut-être parce que j'ai vu Phèdre par Claude Degliame interprétant tous les rôles de la pièce éponyme... par Claude Degliame, que j'ai joué Panope dans une Phèdre mise en scène par Stéphane Auvray-Nauroy, que je ne peux me résoudre après à supporter tout ce mélange... là : le théâtre dans le théâtre l'aspect dénonciation de certains abus de pouvoir mélangeant le désir de jeu et le désir amoureux. Il y a trop de choses et donc après quelques jours on est comme démuni, cambriolé de Phèdre.
Mais je le re-dis ici c'est extrêmement bien joué, et haletant. C'est troublant, la mise en scène tient du corps à corps, du pas de deux, le jeune comédien est pour moi époustouflant, son physique lui donne doublement une allure de super-héros d'une beauté neuve et d'un jeune provincial  naïf mal dégrossi aimant le rap et pour toutes ces raisons on supporte mal les perversités dans lesquelles il doit se laisser entrainer pour savoir jusqu'où la manipulation va, ira... car bien-sûr on est voyeur (et je déteste être voyeuse au théâtre) vers quelle fin, comme dans Phèdre inévitable....  pour certaines personnes et dans certaines exigences d'intensité,  de travail d'identification.
http://www.webtheatre.fr/Tuer-Phedre excellente critique de Gilles Costaz
*******************************************************************************





les photos c'est mieux qu'un film... la 3ème est d'un ami FB
"les mots à la bouche"(c'est aussi une librairie) sont sur leurs lèvres, lecture par Jean-Charles Dumay mon 1er "Dom Juan" au cours de théâtre : Charpentier Art Studio, quelle lecture fine et limpide, et d'amour fou aussi. Puis discussion croisée entre les auteurs Sarah Chiche et Olivier Steiner sur la dépersonnalisation, sur la mélancolie, la domination, sur l'abandon (ce qui forcément m'intéressait le plus). Pas une mouche ne volait sauf quelquefois le bruit d'un persécuteur retardataire qui en descendant le petit escalier de fer, en colimaçon, faisait un bruit d'enfer, surtout s'il était en talons. On a parlé du pacte, de la mort du diable et du Christ...
Ça a été filmé par un beau cadreur et preneur de son, par un fils d'Emile (comme dans une chanson de Barbara)car dans le roman d'Olivier Steiner il y a aussi le personnage d'Emile, un "beau cadavre". Et moi quand j'ai lu le roman je me sentais comme un peu juste à côté, de toute l'incompréhension d'un enfant, qu'est devenu mon vieux père et qui s'en remet à un tiers pour qu'il soit plus digne le vieux père le futur "beau cadavre". Ce sont qui les beaux ? les vivants quand ils dorment quand ils courent sur un Escalator en marche ou les cadavres?! "Charogne" couverte de baisers...
A propos de Personne(s) de Sarah Chiche
On a parlé aussi de Pessoa de l'in-tranquillité de celui qui n'était rien , qui avait utilisé 60 pseudos, c'est le livre de Sarah Chiche : quel beau nom aussi beau que celui de son étude : Fernando Pessoa. On a parlé du deuil bien-sûr et des toubibs qui pour parer à toute tristesse donnent des anxiolytiques. Et quand le pare-feu brûle ils ne sont pas là, ces "médiators..."
Les chagrins ça fait aussi de la littérature un prochain amour ou une chanson...Comment c'était cette chanson de Barbara qui parlait de ces enfants dans l'air devenu plus léger, ces enfants d'automne, ces enfants en fanfare avec des roses, nous sommes tous un peu des Enfants d'Émile... — avec Olivier Steiner et Jean-Charles Dumay.

Après toute cette vague à l'âme je ne pouvais louper l'expo du "suicidé de la société"il y a un peu de monde... mais à un moment, il n’existe plus que les tableaux, les couleurs, les traits, les touches de Van Gogh, les textes, les dessins d'Artaud. J'ai aimé le crabe sur le dos tableau pour moi totalement inconnu et les paysages inspirés en partie des esquisses japonaises. Cette foule noire toute entourée de Gauguin, et ce fauteuil berceuse et cette grande nuit étoilée... Comme c'était une visite conférence, j'ai appris plein de petites choses qui étaient comme perçues par mon affection, oui affection c'est plus joli et vrai que sensibilité excessive, pour ces deux-là, bipolaires, mélancoliques mais si vertement lucides sur l'art visionnaire et aussi toutes ces dérives réconfortantes et bourgeoises, l'art qui devient pompier et sacrifie le meilleur inventeur créateur novateur de son époque.
Il n'a peint que 26 tableaux et son frère était un des marchands d'art les plus réputés. Il n'a vendu qu'un seul tableau de son vivant.

Et maintenant à l'heure où l'art passé devient religion la culpabilité s'étend et cette exposition au Musée d'Orsay(visite virtuelle) sera une de celles qui recevra le plus de spectateurs et si dans les greniers d'Arles ou d'Auvers sur Oise vous retrouvez un dessin de Monsieur ou mieux le dernier tableau de Van Gogh et bien vous serez plus riche que si vous gagnez au loto le dernier tableau après les corbeaux sur le champ de blé.
http://next.liberation.fr/arts/2014/05/06/artaud-fou-de-van-gogh_1011842

Avignon IN 
Mes amis il faut dire oui si vous voulez venir ou pas  il faudra ensuite choisir 3/4/5 spectacles
je vous bise...
 la semaine du 14 au 21/07
contraintes économiques
4 spectacles du IN  =>143 €  (moyenne par spectacle 38,75  € par personne) Grèce/ Olivier Py /Claude Régy-Japon/BELGES + 1 concert et 1 spectacle sur l'ile de la Barthelasse dehors aussi à 19h et puis 1 concert à 22h : 5 €...
contraintes de dates
MERCREDI 16 à 18H ORLANDO ou l'impatience OLIVIER PY à la FABRICA 3h
JEUDI 17 HUIS textes de Michel De Ghelderode JOSSE DE PAUW et JAN KUIJKEN au Cloître des Célestins 1h45
VENDREDI 18 à 22H I AM LEMI PONIFASIO cour d'honneur 1h50
SAMEDI 19 Mahabharata - Nalacharitam de SATOSHI MIYAGI carrière de BOULBON 1h50
DIMANCHE 20 Intérieur Maeterlink Claude Régy 1h40 salle Montfavet spectacle en japonais surtitré en français
 http://www.festival-avignon.com/fr/Spectacle/3586
contre courant http://www.ccas-contre-courant.org/?p=1627
Mardi 15 juillet – 19h00
Nevchehirlian
Concert http://www.ccas-contre-courant.org/?p=1603

et à 22h Les aveugles de Maurice Maeterlinck - Bérangère Vantusso Compagnie trois-six-trente

selon vos gouts pour les réservations
contre courant à partir du 8 juillet de 12h à 16h au 0680370177
IN à partir du 16 juin 10h FNAC INTERNET

ce n'est pas parce que c'est Olivier Py et que je le connais un peu
mais le programme livret est très bien fait et sur Internet itou


la grande Belezza film hypnotique de Paolo Sorrentino avec Tonio Servillo pour nous deux. Ah l'Italie le pays de la nostalgie apprivoisée et de la grande beauté du mysticisme éprouvé et d'un humour grinçant Rome oblige. Les personnages les dialogues les images la boucle... les comédiens les gueules le tout le corps le cadre la poésie qui ré-entrouvre un univers cinématographique éconduit. Quel réalisateur. J'ai tout pris pour mes rêves.
"la plus grande découverte que j'ai faite est que je ne peux plus perdre de temps à faire ce que je n'ai pas envie de faire"
ce film de Robert Duvall de 2002 pour moi n'a pas pris une ride
et puis c'est du tango... à ma retraite je vais danser ça
car on n'est jamais trop vieux pour apprendre...

lundi 12 mai 2014

la beauté animale des acteurs, Brando, Michel Simon

La beauté animale faite homme, si éphémère quand on la produit en écran large. "Devenir animal" y a des gens qui n'ont pas besoin, c'est de devenir homme qui les tue.

"La beauté "animale“ des acteurs est une affaire de grande "humanité“... Approcher le monstre  humain, l'incarner, représenter la “bête humaine“... l'œuvre de tous les artistes qui apporte une grande part de lumières à notre devenir humain..."
l'un n'empêche pas l'autre... Comme d'éclairer la part sombre une auto destruction... Pourquoi alors lui aussi a tellement changé.... pourquoi a t-il tant mangé grossi s'est t-il dissimulé parce que ce n'est pas toujours sans conséquences que de dévorer plusieurs vies, nu en état d'hyper émotivité, Marlon Brando, Orson Welles, Gérard Depardieu et chez les femmes beaucoup moins spectaculaires Simone Signoret Marguerite Duras Laura Betti. L'alcool et Manger sont des cris retenus, une mémoire de la famine... humaine de la carence de la misère de être pas ou plus aimé.  
Certains disent que c'est une invasion microbienne de départ qui détermine... Ou la qualité de nos salives...
Michel Simon était-il laid ? (pas pour moi) là avec Pierre Renoir filmés par Rivette qui parlent entre autre... de Sacha Guitry

Festivals annoncés : Cannes, Figeac, St Céré et au Lucernaire Annie Ernaux : Passion simple le roman que je préfère avec L'Amant sur ce sujet... de retour ce dimanche d'une sieste acoustique à la Maison de la Poésie /Fondacoeur


En quelques clics et photos pendant que la lessive tourne et comme dehors... il automne, dans mon cœur aussi, alors que nous sommes au printemps...
et le Macbeth de Mnouchkine -un nouveau souffle- critique de Gilles Costaz s/le Point, on le verra dis...

Cannes Le cercle s/ Canal + cinéma, c'est pour moi le début des vacances et donc de la vraie vie tout va être plus léger la pression le stress de plus en plus intermittents

 avec un hommage à Bruno Sermonne " le atoué du verbe, y a des gens comme lui et comme Bashung -rien à voir ?- peut-être, non mais si, et c'est important : dans l'élégance et le phrasé,  on ne s'y fait pas à ce qu'ils ne soient plus là on les savait malades mais bon...




Figeac /St Céré les festivals d'Olivier Desbordes et Michel Fau
 http://festivaltheatre-figeac.com/
http://festival-saint-cere.com/
ah moi j'ai déjà tous mes billets....

Critique de Gilles Costaz scène nationale de Chateauroux, Passion simple d'Annie Ernaux Mes Jeanne Champagne avec Marie Matheron  
http://www.webtheatre.fr/Passion-simple-d-Annie-Ernaux


 Ce que j'ai écrit tout s/FB  sur cette sieste acoustique à la Maison de la Poésie avec entre autres Albin de La Simone Olivier Steiner...
La sieste à la Maison de La poésie c'était un pur bonheur.... Il faisait beau pour y aller comme pour en revenir. Bien sur comme c'était conseillé de dormir de ronfler j'en ai pas perdu une miette d'Albin de la Simone et d'Olivier Steiner entre autres ils étaient 5 ... Quel livre il m'a écrit Olivier.... Avec Bastien Lallemant, Maeva Le Berre, et Santiago Amigorena


 "je ne veux pas compter mes sous, gagner plus que mon voisin, économiser ou dépenser : je veux que ma colonne vertébrale ne se dresse que vers lui. Je ne veux pas manquer, me marier, faire des enfants : je veux que mes bras ne se lèvent que pour lui. Je ne veux pas me montrer sous mon meilleur jour, communiquer, réclamer l'amour ou l'attention : je veux que mes articulations se déplient vers lui. Je ne veux pas me salir les mains, chercher à plaire à tout prix , être compréhensible, sociable, plaisant : je veux que mes tendons le soutiennent. Je ne veux pas expliquer ce que je fais tandis que je le fais, arrondir les angles qui naturellement ne le sont pas : je veux que mes cheveux s'ébouriffent, tombent ou blanchissent pour lui. Extrait de "la vie privée"

à propos un critique revient à de meilleurs sentiments...

... "Olivier Steiner donne à son texte une drôle de tonalité, étonnamment singulière : il invente une sorte de lyrisme froid, pour ne pas dire glacial. Loin d’être insensible, La vie privée regorge d’une vie bouillonnante, mais qui semble comme congelée. Comme si vivre pleinement risquait de tout détruire.
Attention : nous devons prévenir les lecteurs que ce texte comporte de nombreuses scènes décrites crûment. On est plus du côté de George Bataille que de Katherine Pancol.
Christophe Bys


Des jours que je n'ai pas oubliés : 101 poème à Lou "T'aimerais peut-être mieux si tu m'aimais mais t'aimerais peut-être pas plus." Cité p 202 dans ce roman là de Santiago Amigorena, mais ce sont d'autres pages qu'il a lues d'un autre roman qui sait à venir.... Après celui-ci.
............
voilà ils n'avaient répété qu'une fois juste une heure avant mais dans la pénombre et dans l'intention de ne pas réveiller ceux qui dorment tout parvient tout prend sa place même les déplacements incongrus changer de chaise passer son violoncelle au musicien d'à côté et regagner une autre place celle de la chaise vide pour chanter en duo contrepoint avec Bastien Lallemant.
www.maisondelapoesieparis.com
*************************************************
au téléphone j'ai répondu sans regarder sur l'appareil que c'était un numéro "secret"
Un jeune homme très convaincant vient de me solliciter pour une promesse de dons "même 10 €" si convaincant et si convaincu : on a besoin de vous à nos côtés, les chercheurs ne peuvent pas continuer leurs recherches sans vous ...(et vous trouvez cela normal) cœur et artères avec un petit cœur rouge : remettre des cellules vivantes dans le cœur à la place des cellules mortes....

Bon je vais étendre et suspendre notre linge...

vendredi 9 mai 2014

N'entrez jamais dans un orchestre ? spectacle d'élèves du Lucernaire -les seconds à se lancer- les 1er et 2 JUIN à 20h30 /mardi 27 mai lecture publique de super héros au quotidien pour lutter contre le diabète, et encore un herbier des villes Expo/Les Enfants du Paradis dernière le 1er Juin












DANS UNE MISE EN SCÈNE DE PHILIPPE PERSON ASSISTÉ DE NATHALIE FEYT

avec Sabine Feibelmann, Jean Fragnier, Pierre Habbard, Emmanuel Tordjman, Elie Papiernik, Akila Harissene, Veronique Thor, Aurelie Treilhou, Lucilla Sebastiani, Odile Cornille, Françoise Bibas, Maud Touitou, ...

réservation uniquement à cette adresse mail : mailto:nentrezjamais@gmail.com

inutile de téléphoner au Lucernaire,

passez l'info de votre venue par moi ou par les acteurs:
CC: Sabine Feibelmann, Jean Fragnier, Pierre Habbard, Emmanuel Tordjman, Elie Papiernik, Akila Harissene, Veronique Thor, Aurelie Treilhou, Lucilla Sebastiani, Odile Cornille, Françoise Bibas, Maud Touitou....




Maria Callas, Luchino Visconti, Leonard Bernstein
passions culture musique théâtre joies partagées en paix...













 



INSCRIPTION/REINSCRIPTION pour l'année prochaine à partir du 3 juin




au Lucernaire le 27 mai à 11h :
http://www.lucernaire.fr/beta1/index.php?option=com_content&task=view&id=1678&Itemid=98#.U4QulChymjk
si on m'avait prévenue j'y serais allée car le diabète sans être une maladie honteuse... n'est pas transmissible pourtant il est bien embêtant
LECTURE PUBLIQUE : LA CONFRERIE DES SUPERS HEROS DU QUOTIDIEN              
Mardi 27 mai à 11h (entrée libre sans réservation)

et aussi
une expo un herbier des villes  au Lucernaire









et un théâtre avec la programmation exceptionnelle qu'on lui connaît...

dernière des Enfants du Paradis, bouleversante, et je pèse mes mots.... le 1er juin, j'y suis retournée