si j’avais 20 ans et que j’ai envie de jouer au cinéma et au théâtre j’écrirai deux lettres une à Albert Dupontel et une à Michel Fau, chacune de dix pages. (à propos d’au revoir là-haut et du Tartuffe)
Car ils sont singuliers et populaires et ne font aucune boulette dans leurs castings ou distributions parce que jamais on ne s’ennuie ni ne s’abêtit a entendre voir leurs one man show leurs
mises en scène réalisations. Ils sont fidèles à eux-mêmes.
Ce sont mes meilleurs remèdes, ils donnent envie à plein de gens de mieux se connaître au travers d’expériences artistiques.
Hier nous sommes allés voir au revoir la haut, c’était encore plein au Gaumont-Convention : eh bien je vous assure que je n’en suis
pas encore redescendue ! J’ai ri pleuré pensé... aimé détesté au travers des personnages. J’ai même eu envie que le personnage de Laurent Laffite meure.
https://www.google.fr/amp/www.europe1.fr/culture/laurent-lafitte-cest-rejouissant-de-jouer-un-salopard-3473207.amp
Ce film a deux fins, aussi, comme c’est subtil ça, j’ai toujours dit que je n’avais pas eu d’enfants parce que j’en voulais au
moins deux pour qu’il ne soient pas tout seuls...
bref revenons au film, c’est aussi burlesque, un petit hommage à Buster Keaton, Dupontel a le même chapeau. Les masques, la fête n’arrêtent rien au contraire, l’histoire et le suspense continuent... le seul problème c’est qu’à un moment le film, c’est fini... je pense que je vais y retourner, oh je ne peux pas non plus ne pas citer l’incomparable Niels Arestrup, quelle profondeur quelle classe, quelle part de mystère insondable.
Un de nous trois a lu le livre et vous savez-quoi il n’était pas déçu il a même précisé à chacun de nous deux fois de suite, il y a tout !! et moi
de lui répondre : même la beauté des
masques. Bravo au jeune homme argentin de 120 battements qui fait battre nos cœurs avec le seul bleu de ses yeux de derrière les masques Nahuel Perez Biscayart...