à Julie Depardieu
-Vous avez joué au théâtre déjà
-Ce n'était pas des vers
à Michel Fau
-Vous aimez qu'on déclame....
-.... j'aime la poétique, ....c'est comme si vous jouiez ou chantiez du Mozart comme du Cabrel....
http://www.france2.fr/emissions/on-n-est-pas-couche
à 0h42
à 1h34' 32" l'extrait...
à 2h25, il et elle passent dans le fauteuil, j'aime quand Michel se regarde, à l'écran de contrôle, il se marre...
Julie Depardieu et Michel Fau pour la pièce «Le Misanthrope ou l'atrabilaire amoureux», de Molière, au Théâtre de l'Oeuvre et avant une semaine à Versailles au Théâtre Montansier
Je n'ai pas pu attendre je suis allée le voir à Versailles
article sur la Terrasse :
"La comédie de Molière est ancrée dans les dimensions sociales et intimes de son époque : les us et coutumes de la Cour, où règne l’hypocrisie, et quelques difficultés de l’auteur avec sa jeune et volage épouse Armande. Le “héros“ Alceste se détache de ses contemporains flagorneurs et imbéciles et s’attache à la coquette Célimène : paradoxe très humain où cœur et raison se contredisent. Intemporelle, l’œuvre garde toute sa pertinence aujourd’hui dans une société toujours régie par certains codes et rituels, où l’illusion et les masques dissimulent habilement une vérité pas toujours bonne à dire (évitons de piquantes allusions à l’actualité du moment). Cette œuvre est un exceptionnel terrain de jeu théâtral ! Michel Fau ne souhaite ni actualiser l’oeuvre ni caricaturer les personnages d’Alceste (qu’il interprète) et de Célimène (interprétée par Julie Depardieu), des « héros tragiques » qui iront « au bout de leur destruction ». « ll faut rêver le 17ème siècle (…), mettre en lumière un monde décadent et raffiné, précieux et féroce » dit-il.
Agnès Santi
Juste après
Message laissé à Michel : (j'ai du l'arranger un peu car sous l'émotion et toutes les images qui se bousculaient au portillon, c'était encore plus incompréhensible ;-)
Objet : TR: cet Alceste ce Philinte cette Célimène cette Arsinoé cet Oronte cette Eliante et ce Dubois et ces petits marquis...Acaste et Clitandre.
J'étais comme pro-pulsée dans un autre monde : livre d'images réincarnées. On entend toute l'histoire, on n'est pas manipulé, on plaint toutes ces marionnettes comme dans un film de Bergmann et ou de Fellini. Les maquillages vraiment, les costumes me touchent, car ils réveillent mon amour des plus belles poupées du magasin, de mes parents que je mettais dans la vitrine pour qu'elles soient comme vivantes, les plus belles toujours devant. Et là les poupées, ne m'ont pas déçues, elles ne sont pas allées avec n'importe quel client que je ne connaissais pas, pour jouer n'importe quoi, habillées n'importe comment ! Ce que nous avons ri, quelle écoute... les uns des autres.
A l'unisson, avec toutes les différences de personnages, c'est beau, bon et c'est la volupté de la mise en abime de ce Misanthrope à Versailles dans ce si royal écrin. Encore plus de plaisir, j'ai hâte de le revoir en version plus intime : j'espère que cela ne va pas être trop long, d'ici là.
Dire o combien Philinte et Eliante nous touchent de leur grâce et ce Philinte, lui spécialement -par rapport aux autres Philinthe vus dans d'autres mises en scènes-, me convainc, -dans son amitié pour son monstre d'ami qui se minéralise dans toute sa solitude vaniteuse. Il est en plus drôle, à certains moments, alors qu'il écoute seulement. -Ils jouent tellement les uns pour les autres et pour le public alors que dans ce grand théâtre, ils sont obligés de balancer, projeter- Et Dubois, le valet, qui cherche dans la malle comme un chien, le mot perdu. Les entrées les sorties, les rapports, les intentions sont lisibles, légères et on glisse avec eux dans ce palais des glaces, des portraits. Julie Depardieu, c'est Célimène et Jean-Paul Muel c'est Oronte, Edith Scob elle s'amuse, quelle méchante Arsinoé... ah quand au Misanthrope il nous rend amoureux de tout le genre humain, à part lui ?!
Message du lendemain de mon ami de Versailles avec qui j'ai vu hier le Misanthrope : "Ça va en pleine forme
J ai aime notre visite des couloirs et antichambre du Montansier et la rencontre avec Michel Fau
Mais pour moi Alceste doit avoir un cote séducteur pour
Qu il y ait un doute pour leur spectateur. Va t elle le suivre?
Ma réponse :
et que fais tu des femmes, là dedans c'est un mystère d'autant plus grand pourquoi les femmes tombent amoureuses et les amis tombent en amitié. Les poupées des ours, les gentils des atrabilaires, parce qu'ils doivent dire malgré tout ces nounours, ce qu'ils sont, ce qu'ils pensent, leurs sentiments : c'est vous ! "c'est toi que j'aime et si tu veux tu peux..." La sincérité a ses charmes et ses perversions.... L'émotion suscitée par un ours qui tout a coup grogne : un je vous aime ou plus risqué mais encore plus fort : je voudrais vous épouser et je vous emmène sur mon bateau : Pasolini et La Callas....
ah! une dernière petite chose, votre façon de gommer les âges, les vieux sont aussi jeunes sinon plus que les jeunes. Ça c'est un coup de maître...
Le public dont des scolaires certes à Versailles était heureux et d'ailleurs "les scolaires" se sont bien manifestés par leurs applaudissements. C'était plein de joie et de promesses pour le théâtre facétieux à venir.
à Pascale Fau
une maquilleuse royale.
tes maquillages relèvent les expressions et aplanissent les vicissitudes de l;âge et c'est d'autant plus sensible dans l'amour l'amitié, on a tous les âges tous les jours... Merci Pascale
si je connaissais le créateur des costumes je lui écrirais
-On passe des reproductions sur nos anciens classiques Garnier Larousse
aux cinémas de Tim Burton aux poupées de porcelaine, aux précieux de
Ridicule et à nos extravagants branchés des journées de la Mode : on
rit aux costumes et les acteurs assument remplissent leurs froufrous à
la fois beaux immenses et extravagants comme celui de l'Huissier l'homme
de loi.-
quand à Bernard Fau l'inventeur décorateur, je n'ai pas son numéro mais son assistant m'a ramenée dans son Kangoo à Paris et je lui ai dit toute la vérité sur l'intelligence du décor des perspectives tronquées, c'est cela qui nous propulse, imaginez le palais de versailles dans un vaisseau spatial à la Star Wars, on ne sait pas quand on est dans le salon des glaces qu'on est dans l'espace... mais le tain des miroirs abimé qui ressort et qui se réverbère sur tout et tous avec la lumière... ils sont en porcelaine usée les vivants... ??
Quand au créateur lumières je ne sais pas qui c'est mais chapeau bas Monseigneur des feux....
et cette semaine ce sera au Théâtre de l'Œuvre, jeudi 30 janvier 2014 1ère du Misanthrope
à Paris je reçois cette photo :
et j'écris encore embuée de sommeil
http://www.theatredeloeuvre.fr/misanthrope.html#.UudMLXhPec0
quel est ce prince samouraï Takeshi Kitano ? au pieds de cette fragile enfant princesse occidentale qui a perdu son rire tintinnabulant au palais des glaces....
Non c'est ce véritable misanthrope Alceste interprété par Michel Fau aux pieds d'une véritable Célimène, Julie Depardieu. Comme nous comme certains de cette époque ils se quittent, ils ne sont pas "gentils" ils existent comme des poupées coquettes branchés victimes d'éternels procès .... Et ils sont drôles malgré eux mais pas malgré leurs acteurs. Bref quand une pièce de théâtre semble refléter toute votre vie toute votre époque c'est de l'inoubliable...avec une distribution étonnante Tous, c'est une toute première fois au théâtre de l'œuvre ce Jeudi 30.
Ce que j'ai oublié d'écrire c'est que ce théâtre là, est intelligent sans être imbu, il éclaire l'histoire de cette époque et la nôtre, toutes deux écrins de brillances d'hypocrisies et de bêtise. Le texte, les personnages, on en comprend les ficelles les non dits et on en entend la musique du texte et qui ne gomme aucune des intentions facéties humanité des personnages . Ce sont de vrais hypocrites ou méchants ou amoureux ou philosophes ou gentils et dignes.
Les pédants les précieux ne sont hélas rarement reconnus de leur vivant....
Une dernière critique des représentations au théâtre de l'Oeuvre
http://thomasletheatrophile.over-blog.com/2014/01/sous-l-%C3%A9gide-baroque-de-michel-fau-le-misanthrope-retrouve-toute-sa-noirceur-et-son-outrance.html
La critique (excellente) du
Figaro de
Armelle Heliot -qui je pense est tombée amoureuse de... d'Alceste- ce ne sera ni la première ni la dernière
"Le comédien incarne un Alceste bouleversant et dirige avec intelligence Julie Depardieu et ses camarades. Très beaux, le décor et les costumes contrastent avec une vision noire de l'œuvre de Molière.
Un soleil baroque surplombe le plateau, inquiétant. De chaque côté de la scène, deux grands panneaux de bois doré, comme de hauts murs lambrissés qui menaceraient de tomber, ouvrent et ferment l'espace. Au milieu, une banquette. Le mur du fond garde son grain imparfait et change de ton selon les lumières de Joël Fabing.
Ce décor de Bernard Fau est fermé par un rideau à dominante rouge qui reproduit en partie un tableau de Jérôme Bosch et laisse un étroit couloir, occupé d'une chaise unique, à l'avant-scène. La couleur est donnée: baroque et cauchemardesque. C'est Pascal qui inspire la vision très janséniste du chef-d'œuvre de Molière, tel que le met en scène Michel Fau, interprète étonnant de «l'atrabilaire amoureux».
Sur ce fond angoissant, les personnages surgissent dans d'éblouissants costumes imaginés par David Belugou, sous leurs perruques grand siècle et leurs maquillages de fantômes. C'est superbe et impressionnant.
Travail profond
Ici, c'est la langue, la lettre même de Molière qui régit les mouvements et les âmes. Il y a bien longtemps que l'on n'avait si bien entendu la comédie, donnée sur un rythme vif et tragique. Chaque mot, chaque silence font mouche. C'est de la langue que naît cette mise en scène qui nous rappelle lumineusement que l'auteur est un comédien de tréteaux qui écrit pour le jeu, la représentation, le rire et l'émotion.
Noirs et lisses cheveux longs encadrant son visage pâle, Michel Fau est un Alceste tout de vert vêtu, qui souffre et ne supporte pas la liberté de la femme qu'il aime. Son timbre, son souffle, sa manière de dire le vers, avec rigueur et sans sophistication excessive, traduisent la douleur insupportable d'un homme qui exècre les vanités hypocrites de la Cour et est incapable de vivre dans ce monde. Une incarnation exceptionnelle inscrite au cœur d'une mise en scène scrupuleuse où chacun donne le meilleur.
La Célimène de Julie Depardieu, jeune veuve qui fuit à sa manière en s'étourdissant de coquetteries, en se divertissant (Pascal, encore), est grave. Il y a en elle une tristesse très intéressante. Philinte, le loyal, le raisonnable, le lucide, est très finement porté par Jean-Pierre Lorit. Dans la partition d'Oronte, Jean-Paul Muel compose magistralement le grand ridicule tout en donnant au personnage un fond d'humanité qui émeut. L'Arsinoé venimeuse d'Edith Scob tétanise tandis que la très aristocratique Laure-Lucile Simon prête à Eliante, la jolie cousine, sa subtilité mélancolique. Les marquis, Roland Menou et Frédéric le Sacripan, sont excellents et Fabrice Cals passe des valets au garde avec un esprit d'arlequinade.
Un grand spectacle qui traduit un travail profond de chacun et n'étouffe jamais le rire. C'est Molière dans sa complexité, sa modernité et ses personnages, dans leur vertigineuse ambivalence. "
Dimanche 2 mars au Masque et la Plume s/France-inter 20h débat critique.
Objet: CRITIQUES Michel
Cette critique est celle d'un journal : Le Point qui connait et aime le théâtre. "Nathalie Feyt est prodigieuse". Ce n'était pas ce critique là, c'était d'une femme connue à l'époque au Point, je ne sais plus son nom, c'est le plus beau jour de votre vie quoiqu'il en soit... quand on cite votre nom, même si ensuite tout se détricotera, même si l'étoile filante passe déjà morte. Costaz il connait très bien et depuis longtemps les deux Philippe : Honoré et Person. Il aime le théâtre par tous les temps. Il est invité au Masque et la Plume.
Cette critique est si précise. C'est pour cela que c'est parmi toutes ma préférée elle a le ton qu'il faut, n'en rajoute pas et reste enthousiaste.
Théâtre : un Misanthrope baroque et pascalien
Le Point.fr - Publié le 15/02/2014 à 09:39 - Modifié le 15/02/2014 à 15:58 Michel Fau réussit une étonnante composition d'Alceste en compagnie de Julie Depardieu, Jean-Pierre Lorit et Édith Scob.
Michel Fau est l'un de nos grands histrions. Athlétique, le verbe haut, le cheveu tombant, il met souvent sa puissance de comédien picaresque au service de la parodie et d'un rire ravageur. Dans l'un de ses récents spectacles, n'a-t-il pas chanté en travesti naviguant entre la rengaine sentimentale et la moquerie assassine ? Ayant les moyens de la grandiloquence, il aime à les utiliser pour rire des poses de la solennité. "Tragediante comediante" : la formule semble avoir été écrite pour lui. La saison dernière, il montait et jouait une pièce oubliée de Montherlant, Demain il fera jour. À présent, toujours au théâtre de l'OEuvre, il s'attaque au Misanthrope de Molière, assurant là aussi la mise en scène et l'interprétation du rôle principal, Alceste. Et il nous surprend par une construction de la soirée qui intègre sa naturelle bouffonnerie dans une vision baroque et même "baroqueuse".
Un décorum louis-quatorzième
Pas de transposition dans l'ère d'aujourd'hui, comme c'est la mode. Mais, au contraire, un ancrage dans le XVIIe siècle à travers des costumes de ce temps-là, avec une surenchère de rubans, de plissés et de volumes bouffants, avec des coloris soutenus et clinquants. On n'a pas non plus lésiné sur les perruques, pour les femmes comme pour les hommes : que de boucles, sauf pour Michel Fau qui cherche la différence avec sa propre chevelure en chute libre, sans apprêt ! Signées par David Belugou, les tenues sont farouchement louis-quatorzièmes. Quant à l'espace, dû à Bernard Fau (frère de Michel), il est très inattendu, car, resserré, réduit, il freine les mouvements des acteurs au lieu de les libérer. Un premier rideau, sur lequel s'imprime un tableau représentant un Jugement dernier aux figures très charnelles, ferme la scène pour pousser les acteurs vers l'avant-scène, où le jeu se déroule de façon droite, face à la salle, avec très peu d'allées et venues. Quand le premier rideau est levé, une seconde toile, où sont peints sur les côtés les pans d'un palais glorieux, limite, elle aussi, l'aire de déplacement, un banc central permettant aux comédiens de s'asseoir là et de jouer face au public, dans une certaine raideur volontaire.
Ce sont donc bien aux codes baroques que Michel Fau se réfère, sans pour autant aller jusqu'aux reconstitutions d'un Benjamin Lazar (qui fait scander le vers de façon musicale et éclaire sa troupe à la bougie). L'acteur-metteur en scène a pris ici le parti de théâtraliser au maximum, avec une netteté, presque une rigueur, qui peuvent faire penser également au théâtre japonais classique. Mais, dans ce carcan et cette architecture, chacun joue dans la plénitude de sa voix et de ses gestes. À lui seul, chaque personnage est une comédie qui se déploie dans l'exubérance du corps et de la voix, avec quelques mouvements et fort peu de déplacements. Ainsi Fau vise-t-il à retrouver un art ancestral et à faire sentir, à travers ces grossissements, comme sous une loupe, la monstruosité de cette humanité. Son Misanthrope est sans indulgence : plus on est civilisé - comme l'est ce dispositif -, plus on est violent. Plus on est raffiné, plus on est pervers et cruel. La soirée est une parade des égoïsmes et des ambitions échevelés. Au milieu de ce carnaval mondain, Alceste se débat, pour perdre la partie face au monde et la belle Célimène.
Un jeu vif dans l'immobilité
Dans son jeu cadré par un style préétabli, Michel Fau dessine un Alceste fort drôle dans la façon exaltée de dire les vers, de leur donner différentes vitesses d'élocution, mais qui reste profondément douloureux. Il souffre, ce rigoriste incompris, et ses cris sont volontiers des plaintes. Le fait de ne se mouvoir que sur place, de rester le plus souvent prisonnier de sa chaise, ajoute à l'impression d'accablement du personnage. C'est un combattant qui va perdre son combat. Il l'a même perdu dès la première minute. Fau restera désormais comme l'un des interprètes les plus originaux du rôle.
Incarnant Célimène, Julie Depardieu n'a pas la même singularité. Comme intimidée par son personnage, elle le campe de façon classique et prudente, mais, dans le dernier acte, elle atteint à quelque chose de très personnel et de très sensible : abandonnée, la séductrice ressent une blessure de plus en plus envahissante. En Philinte, Jean-Pierre Lorit joue une partition assez différente de celle de ses partenaires, celle de la retenue et de la nuance, rendant cet individu ennuyeux tout à fait attachant. Les autres acteurs sont tous comme les costumes, hauts en couleur, à commencer par Édith Scob à qui Fau a eu la bonne idée de confier le rôle d'Arsinoé : en prude fielleuse, elle est éclatante. De son côté, Jean-Paul Muel s'est engagé dans la création d'un Oronte ampoulé et grotesque fort amusant.
Ce Misanthrope semble arriver de la nuit des temps. Comme si l'on retrouvait dans une caverne les fantoches d'un temps révolu, mais toujours âpres dans le féroce combat mondain. À la fois fossilisés et vivants. Dans le programme, Michel Fau se réfère à Pascal : "L'homme n'est donc que déguisement, que mensonges et hypocrisie, et en soi-même et à l'égard des autres." Voilà une belle mise en scène et une très allègre interprétation des Pensées !
Le Misanthrope de Molière, mise en scène de Michel Fau. Théâtre de l'OEuvre, tél. : 01 44 53 88 88.
- Cette boule d'énergie qui, nattes en bataille, dévale l'escalier menant à sa loge, est la femme de tous les paradoxes. Alors que dans la vraie vie, ce qu'elle préfère, c'est pleurer en écoutant un opéra, quand elle monte sur scène, c'est pour faire rire le public. Après Guitry, la voici chez Molière. Dans ce "Misanthrope", elle campe une Célimène tout en boucles et en féminité. Paradoxal encore, chez cette motarde invétéréé? Eh bien pas tant que ça...- Cette pièce doit être la préférée de ma mère, depuis petite j'entends parler de cette Célimène. Je l'ai lue vers 13-14 ans. Michel Fau
étant pour moi le plus grand acteur du monde, quand je suis à ses côtés, je suis comme en stage de formation...- Jouer pour la première fois une pièce de Molière, écrite qui plus est en alexandrins, pour Julie Depardieu
, le défi a été double.- Elle pas eu dese jeter totalement de se jeter totalement à l'eau. - J'en ai bavé mais c'est ça qui est bien, dans la vie. On se lance des défis, après on a peur, puis on se dit qu'on est obligé...- Julie Depardieu
rêvait de réussir son entrée chez Molière, c'est gagné. Dans ce "Misanthrope" d'un baroque et d'une bouffonnerie irrésistibles, sa Célimène fascine par sa drôlerie et sa sincérité
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Je devais être au ciel ce soir là car des anges m'ont saluée...