Autoportrait
2 gravures autour de la légende de Faust
Ce dernier tableau pour moi est horrible l’effet du supplice de Mezence recherche est ainsi exprimé….
- Wikipédia Du roi Mézence ou Mezentius, qui aurait appliqué ce supplice:
À la disposition de chacun à l’entrée de l’expo
Louis Janmot le poème de l’âme 1835-1881
Le poème de l’âme, œuvre à la fois picturale et littéraire est le projet d’une vie, par le peintre, lyonnais, Louis Janmot. Il raconte l’épopée d’une âme sur la terre en 34 tableaux et dessins conservés au musée des Beaux-Arts de Lyon, formant deux séries distinctes et accompagné d’autant de poèmes en vers. L’exposition invite à parcourir l’histoire de cet âme à embarquer avec les personnages pour un voyage initiatique, à les suivre dans leur quête d’absolu. Présenté en partie à l’exposition universelle de 1855, remarqué par Charles Baudelaire et Théophile Gauthier, le cycle n’obtiendra jamais le succès espéré. Janmot était-il trop singulier pour son temps, comme le pensait, Eugène, Delacroix, admirateur et défenseur du poème de l’âme ?
Dans l’exposition, cinq «cabinets» permettent d’explorer les inspirations philosophiques, spirituelles et littéraires, du peintre poète et de découvrir ses affinités avec d’autres artistes de William Blake, à Odilon Redon, qui ancrent bien le poème de l’âme dans le XIXe siècle.
1er cycle
Les 20 années d’élaboration du premier cycle du poème de l’âme, aurais pu donner lieu un ensemble stylistique ment très Parables. Il se dégage pourtant de cette série de 18 tableaux, une grande cohérence visuelle. Les fonds évoquent des décors de théâtre devant lesquelles les personnages se déplacent, latéralement, comme sur une scène renforçant de la sorte, l’impression de continuité. Le peintre poète raconte ainsi le parcours initiatique d’une âme, sous les traits d’un jeune garçon, vêtu de rose, que l’on voit grandir et évoluer de tableaux en tableau. Sa quête existentielle, passe par la rencontre avec son âme sœur–une jeune fille, vêtu de blanc–qui, comme lui, aspire au ciel, à la pureté à l’harmonie, on suit les étapes, les vicissitudes de leur parcours : naissance, petite, enfance, éducation, amour, naissance et rêves d’idéal. L’apparence quiétude de cette première série, en contraste, avec la seconde est souvent contredit par des détails niché dans les œuvres, ainsi que par les poèmes envers qui souligne à chaque étape, le caractère tragique du destin de l’âme.
Second cycle
Pour le second cycle du poème de l’âme, Janmot abandonne la peinture pour le dessin. Le fusain est associé à des réhauts colorés sur des feuilles de dimensions similaires à celles des tableaux. L’atmosphère est plus sombre, ce qui est renforcé par le médium. Marquée par la perte de la femme qu’il aimait. Le jeune homme affronte le désespoir. il cherche une issue dans les plaisirs, cède à la tentation et au doute, mais ne trouve que la souffrance. Une fin heureuse, mais ambiguë, marque l’aboutissement de ce parcours initiatique : il retrouve au ciel sa bien-aimée. Le ton pessimiste fait écho aux épreuves que Janmot, rencontre lui-même dans sa vie personnelle. La tonalité est également plus politique, en phase avec l’évolution conservatrice des milieux catholiques des années 1860-70.
Cabinet 1 : épopées picturales et illustrées
Les cycles peints sont habituellement conçus pour s’intégrer dans une architecture. Parmi ce que Janmot a pu connaître dans sa jeunesse : l’histoire de Psyché de Raphael (1518), pour la villa Farnesina, à Rome, et la vie de Saint-Bruno d’Eustache le Sueur(1645–748), pour la chartreuse de PARIS (musée du Louvre). Mais le poème de l’âme s’intègre dans aucun lieu spécifique.
C’est plutôt l’alliance de la peinture et de la poésie qui préside à sa conception, comme dans les « livres enluminés » de William Blake. Il faut donc se tourner du côté de la littérature et de l’illustration pour trouver les sources de Janmot. L’artiste s’inspire des poésies épiques et philosophiques de son temps, comme la chute d’un ange dans Alphonse de Lamartine (1838), la divine épopée d’Alexandre Soumet ((1840)), ou encore des grandes épopées européennes, interprété par les artistes romantiques : la divine comédie de Dante (1303-1321), le paradis perdu de John Milton (1667) ou la chanson des Nibelungen, légende médiévale allemande.
Cabinet 2 : l’âme et l’ange gardien
Au cours du XIXe siècle, en particulier avec le romantisme, puis le symbolisme, la représentation de l’âme prend une importance considérable. Les artistes répondent de manière variée, au même problème iconographique : comment représenter une entité immatérielle, distincte du corps, ayant une existence au-delà de la mort ? Tour à tour l’âme prend la forme d’une figure féminine ailée, allégorie de la pureté et de la spiritualité, ou de matérialise sous l’aspect d’une ombre ou d’un flux s’échappant du corps. Janmot, quant à lui, la représente sous les traits d’un jeune garçon, s’élevant vers les cieux. la légèreté de l’âme, délivré de la pesanteur terrestre est le dénominateur commun d’œuvre diverses. Les ailes, attributs de l’âme, peuvent la faire confondre avec son double céleste, l’ange gardien, qui connaît lui aussi un grand succès populaire au XIXe siècle de la littérature enfantine et des manuels de piété au plus grandes œuvres littéraires et artistiques de l’époque.
Cabinet 3 : l’idéal
L’œuvre de Janmot se caractérise par un même archétype féminin, comme hors du temps, qui s’impose tout dans ses créations. S’il prend pour modèle des proches, parmi lesquels son épouse ou ses filles, il les transforme au fil de ses études en fonction de son idéal esthétique. Son goût croise plusieurs sources formelle : la perfection du dessin de son maître, Jean-Auguste Dominique, Ingres, l’antique, et la grâce de la Peinture, florentine de la renaissance, en particulier celle de Sandro Botticelli. Les figures féminines du Poème de l’âme, mêlent les références à la Vierge, dont le culte connaît alors un essor considérable, et la littérature, contemporaine ou passée. Janmot s’inspire très directement de la divine comédie du poète médiéval florentin Dante, alors très appréciée par les milieux romantiques, mais aussi catholiques. Le parcours du héros en porte la trace, quête d’une bien-aimée perdue qui emprunte à Dante le nom de Beatrix.
Cabinet 4 : cauchemar, les dangers de l’inconscient
Le rêve, très présent, dans le poème de l’âme, est tour, à tour, mélancolique, mystique, sensuel ; il s’aventure aussi dans des contrées dangereuses, lorsqu’il devient cauchemar. Janmot a peut-être eu connaissance de ce thème, alors pris dans la littérature et les arts, par les gravures d’œuvre de ses prédécesseurs, telles que le suisse Johann Heinrich Füssli, l’anglais William, Blake ou l’espagnol Francisco de Goya. À son tour il explore les tourments psychiques et ce que l’on nommera bientôt l’inconscient. L’artiste a pu être initié par deux amis médecins, aliéniste à ces thématiques qui trouveront un écho auprès des symbolistes, puis au temps de la psychanalyse, des surréalistes. Odilon Redon a fréquenté Janmot, il lui a peut-être emprunté son goût pour le fusain. Max Hernst et Salvador Dalí n’ont pas connu le poème de l’âme. Mais Dali a exprimé sa curiosité pour l’artiste, en le découvrant, dans une exposition en 1968 .
Cabinet 5 : paysage et réalité
Le paysage, c’est une large place dans les scènes du poème de l’âme ; il participe à l’action en s’accordant à l’État du personnage principal. S’il se forme en tant que peintre d’histoire, Janmot est sensibilisé à la pratique du paysage par deux de ses camarades lyonnais, Paul Flandrin et Florentin Servan.
A leurs côtés, il apprend l’étude en plein air pour trouver des motifs qu’il reprendra ensuite dans ses compositions. La plupart des décors sont inspirés du Bugey dans l’Ain, qui offre un aspect contrasté, alliant falaises escarpées, plateau aux prairies, verdoyantes et marais. Janmot est attaché à cette région, d’où sa famille est originaire. L’été au fil des années 1840 et 1850, il séjourne à Lacoux chez son ami Servan. Flandrin, les rejoint fréquemment, et le trio peint de concert dans la campagne environnante.
Juste pour conclure
on s’est retrouvés(j’étais allée avec une amie à l’expo, une amie qui aime les expos) et avec les enfants et leur père, eux pour voir, et avec Pascal mon compagnon pour revoir une dernière fois Piège pour un homme seul à la Michodière et ils sont à l’apogée de leur art… ah les dernières ça roule tout seul des émotions se desagraphent…ce sont des gens dans la vie et sur scène des monstres burlesques farces et tragiques pour certains..
Les enfants n’en n’ont pas perdu une miette au Théâtre de la Michodière
J’entendais leurs rires et les voyais tous attentifs ça c’est Noël …