"GRAND MARCHE D'ART CONTEMPORAIN
PARIS- PLACE DE LA BASTILLE
28 OCTOBRE AU 1ER NOVEMBRE 2010
Faites plaisir et faites-vous plaisir !
Comme chaque année, le GMAC, rendez-vous très attendu des artistes, des galeries et du public accueillera 500 artistes (peintres, sculpteurs, photographes,...)
Pour cette édition certains d'entre eux ont travaillé sur le thème qui leur a été suggéré :
"LA RECUP"
La récup a la cote ! Et c'est le thème de la 35ème édition du Grand Marché d'Art Contemporain de la Bastille ! A côté des traditionnels outils de création, place à une créativité issue du quotidien ! Honneur donc à la récup de "trucs" en tous genres, produits de consommation détournés, objets de rebus ou éléments naturels qui, mis bout à bout, apposés ça et là, trouvent une seconde vie en composant une oeuvre d'art !
Vous pourrez aussi y découvrir l'espace "1ère expo" et ses 125 nouveaux artistes !
LIEU
Place de la Bastille - Paris 4ème et 12ème
ACCES
Métro : lignes 1-5-8 station Bastille
Bus : lignes 29-65-69-76-86-87-91
PARKING
2 parkings payants sont à votre disposition
TARIF ENTREE
8 EUROS
HORAIRES
Vernissage / Nocturne: jeudi 28 Octobre jusqu'à 22 h
Tous les jours de 11 h à 20h
INFORMATIONS
Tél : 01 56 53 93 93
Si vous souhaitez une invitation pour ce salon vous pouvez désormais l'imprimer directement en vous rendant sur notre site internet :
www.joel-garcia-organisation.fr
et surtout allez voir mon petit frère de lait de cœur et de palette de couleurs / PASCAL BRIBA
samedi 30 octobre 2010
vendredi 29 octobre 2010
CORDOBA à l'Hotel Gouthière REPRISE EXCEPTIONNELLE et Manif du 28/10 aussi EXCEPTIONNELLE
échange de mails suite à la très belle manifestation d'hier forte en Joie avec les collègues du Syndicat
"Je pense qu'il faudrait préciser comment résister ces dernières années dans le monde du travail ils ont tentés de nous décérébrer "kidnapper la tête"(comme j'ai entendu dans une pièce qui se joue jusqu'au 2 NOV à 20h30 autre thème que la vie de bureau : l'Argentine dans le 10ème Hotel Gouthière -conservatoire d'arrondissement de musique -: CORDOBA)
décérébrer des gens pour ne plus les augmenter et les rentabiliser au maximum
dans la pièce en question il y a une petite scène qui se passe tout le temps ici
le chef : vous allez manger ?
le chef en question reste à coté de vous le nez sur votre écran...
vous n'avez pas le temps de répondre jamais à ce qu'il vous explique, le champion de l'accroche
et donc les collègues font en urgent ce qu'il demande et une fois que c'est fait
-lui prend une heure pour déjeuner...-
à la limite ils savent qu'en venant à ces heures là, vous solliciter, le travail se fait plus vite....
le matin avant que je réagisse j'allais m'enfermer dans les toilettes pour boire mon café.
J'ai trouvé un blog qui parle très bien de ce spectacle Marianne 2 son amie à Aurélia Brusque*, chômeuse et blogueuse..., cette enfant est surdouée depuis longtemps donc et généreuse de ses efforts : Aurélia Brusque actrice auteure et metteuse en scène. Les 2 autres acteurs la suivent avec un aplomb un rythme et toute l'étendue de leur jeu... si un sourire complice leur échappe ils l'intègrent immédiatement. Nous étions 6 et nous étions tous contents pour une fois
..."C’est bien interprété et extrêmement bien écrit, mais ce qui a le plus emballé ton amie chômeuse, c’est la mise en scène. On passe d’un fragment de vie à l’autre en un éclair, à la faveur d’un jeu de lumière, les comédiens changent instantanément de peau et de ton sans jamais perdre le spectateur en cours de route. C’est du théâtre, mais c’est aussi dynamique que si l’on était au cinéma."
Les 2 autres acteurs s'appellent Clément Bernot et Antoine Berry Roger.
C'est à l'Hotel Gouthière 6 rue Pierre Bullet 75010 PARIS
M° Château d'eau ou République ou Strasbourg St Denis juste en face de la Mairie, vous ne pouvez pas vous tromper, c'est à 20h30 c'est 15 € tarif Plein et 10 e tarif Réduit.
Dépêchez-vous c'est jusqu'au 2 NOV
*Aurélia Brusque, Aurélia non ! c'est le titre d'un poème de Gérard de Nerval, je me suis trompée, c'est Andréa Brusque cette sacrée grande jolie Dame en Blanc Andréasque
LA MANIF DU 28/10 était belle et forte moins nombreuse et alors ! il y avait de nouveaux slogans et le mot RESISTANCE qui enflait, du soleil intermittent et le Théâtre du Soleil avec ses grandes banderoles de mots, de vers, de poésie et cette immense grosse tête comme dans le Nord, avec la tête en sang et une immense robe blanche comme tenue par tous et agitée par le vent ; en sa main un glaive en position de combat.
Nous sommes tous à partir de maintenant DES NAUFRAGES DE L'ESPOIR
il faut s'attendre à toutes les prolongations....
"Je pense qu'il faudrait préciser comment résister ces dernières années dans le monde du travail ils ont tentés de nous décérébrer "kidnapper la tête"(comme j'ai entendu dans une pièce qui se joue jusqu'au 2 NOV à 20h30 autre thème que la vie de bureau : l'Argentine dans le 10ème Hotel Gouthière -conservatoire d'arrondissement de musique -: CORDOBA)
décérébrer des gens pour ne plus les augmenter et les rentabiliser au maximum
dans la pièce en question il y a une petite scène qui se passe tout le temps ici
le chef : vous allez manger ?
le chef en question reste à coté de vous le nez sur votre écran...
vous n'avez pas le temps de répondre jamais à ce qu'il vous explique, le champion de l'accroche
et donc les collègues font en urgent ce qu'il demande et une fois que c'est fait
-lui prend une heure pour déjeuner...-
à la limite ils savent qu'en venant à ces heures là, vous solliciter, le travail se fait plus vite....
le matin avant que je réagisse j'allais m'enfermer dans les toilettes pour boire mon café.
J'ai trouvé un blog qui parle très bien de ce spectacle Marianne 2 son amie à Aurélia Brusque*, chômeuse et blogueuse..., cette enfant est surdouée depuis longtemps donc et généreuse de ses efforts : Aurélia Brusque actrice auteure et metteuse en scène. Les 2 autres acteurs la suivent avec un aplomb un rythme et toute l'étendue de leur jeu... si un sourire complice leur échappe ils l'intègrent immédiatement. Nous étions 6 et nous étions tous contents pour une fois
..."C’est bien interprété et extrêmement bien écrit, mais ce qui a le plus emballé ton amie chômeuse, c’est la mise en scène. On passe d’un fragment de vie à l’autre en un éclair, à la faveur d’un jeu de lumière, les comédiens changent instantanément de peau et de ton sans jamais perdre le spectateur en cours de route. C’est du théâtre, mais c’est aussi dynamique que si l’on était au cinéma."
Les 2 autres acteurs s'appellent Clément Bernot et Antoine Berry Roger.
C'est à l'Hotel Gouthière 6 rue Pierre Bullet 75010 PARIS
M° Château d'eau ou République ou Strasbourg St Denis juste en face de la Mairie, vous ne pouvez pas vous tromper, c'est à 20h30 c'est 15 € tarif Plein et 10 e tarif Réduit.
Dépêchez-vous c'est jusqu'au 2 NOV
*Aurélia Brusque, Aurélia non ! c'est le titre d'un poème de Gérard de Nerval, je me suis trompée, c'est Andréa Brusque cette sacrée grande jolie Dame en Blanc Andréasque
LA MANIF DU 28/10 était belle et forte moins nombreuse et alors ! il y avait de nouveaux slogans et le mot RESISTANCE qui enflait, du soleil intermittent et le Théâtre du Soleil avec ses grandes banderoles de mots, de vers, de poésie et cette immense grosse tête comme dans le Nord, avec la tête en sang et une immense robe blanche comme tenue par tous et agitée par le vent ; en sa main un glaive en position de combat.
Nous sommes tous à partir de maintenant DES NAUFRAGES DE L'ESPOIR
il faut s'attendre à toutes les prolongations....
dimanche 24 octobre 2010
David Lynch à la Cinémathèque
Sur le site de Radio France vous avez tous les liens pour aller vers la programmation de la cinémathèque écouter les émissions voir des vidéos, n'hésitez pas c'est un beau livre d'images qui réveille des pans inexplorés de l'intelligence de l'inconscient et du cœur en passant par tout le corps : cet "enfant entêté" comme dirait Monsieur Roland Barthes
http://sites.radiofrance.fr/franceinter/ev/fiche.php?ev_id=1434
David Lynch
"David Lynch est sans nul doute le cinéaste le plus influent de son époque. Son empire s’étend au-delà du cinéma, dans les arts plastiques, la littérature, le théâtre.
Or il y a plusieurs Lynch. Le premier, le prince du bizarre, bricole des créatures si obscènes qu’on les regarde les yeux fermés (Eraserhead, Elephant Man).
Le second, le chantre de l’americana, étale à partir de Blue Velvet de larges couches d’aplats colorés hyperréalistes pour mieux décoller la peinture et en percer la surface (Sailor et Lula, la série Twin Peaks, Une histoires vraie).
Le troisième, « l’empereur de l’intérieur », fait tourner en bourrique ses personnages et ses spectateurs sur des autoroutes perdues (Lost Highway).
Et puis il y a un dernier Lynch, qui a commencé avec Twin Peaks, Fire Walk With Me et s’est épanoui avec Mulholland Drive, INLAND EMPIRE et chacun de ses courts métrages depuis, qui transforme cet empire mental en empire de l’affect aux émotions dévastatrices.
photo : David Lynch et François Busnel. © DR Radio France / Anne-Sophie Dazard
Alors quel Lynch ? Le culte de Blue Velvet aux Etats-Unis (cf. les textes de Greil Marcus et David Foster Wallace, les films des frères Coen) montre bien à quel point l’Amérique a aimé être portraiturée dans ce teen movie dégénéré. Lost Highway et Mulholland Drive quant à eux ont servi de boussole à la France des années 2000 comme sortie idéale du naturalisme. Certains préfèrent le Lynch masculin (Eraserhead, Dune, Lost Highway), d’autres le féminin (Fire Walk With Me, Mulholland Drive, INLAND EMPIRE).
Tout le monde s’accorde sur le fait que le cinéaste a toujours été en avance. Eraserhead invente un genre, « film culte », et prédit le rôle environnemental du son dans le cinéma à venir. Twin Peaks invente la série TV adulte. INLAND EMPIRE est fabriqué à la maison en mini-DV, avec la caméra que le cinéaste utilise pour son site web, en filmant morceau par morceau sa voisine hollywoodienne, Laura Dern.
Du hangar de Philadephie à Hollywood
Au départ, l’étudiant en arts plastiques tourne son Eraserhead sans argent sur plusieurs années dans un hangar de Philadelphie. Mel Brooks, le comique n°1 à Hollywood, qui vient de créer sa maison de production et cherche un réalisateur pour son projet Elephant Man... Nominé aux Oscars, il est propulsé dans le bureau de George Lucas qui lui propose Le Retour du Jedi, qu’il refuse, avant d’accepter (erreur !) un autre projet SF, Dune, produit par Dino de Laurentiis.
Après le nouveau départ de Blue Velvet (1986), produit par De Laurentiis, Lynch s’éloigne de Hollywood : la chaîne ABC finance la série Twin Peaks, puis, à partir de la Palme d’or pour Sailor et Lula (1990), la France semble une seconde maison : Ciby 2000 (Fire Walk With Me et Lost Highway), puis StudioCanal (Mulholland Drive, le plus grand film tourné sur Hollywood l’a été, paradoxalement, sans Hollywood) lui offrent la liberté. Entre-temps, son statut auprès du public a changé du tout au tout : artiste culte-underground (Eraserhead), wonderboy hollywoodien (Elephant Man et Dune) jeune cinéaste indépendant-américain (Blue Velvet et Sailor et Lula), LE grand cinéaste de son époque (Lost Highway et Mulholland Drive), et enfin génie retiré (INLAND EMPIRE).
photo : David Lynch et Charlotte Lipinska. © DR Radio France / Séverine Bastin
Quelques éléments clefs de la scénographie de David Lynch
Revoir l’oeuvre devrait pouvoir dissiper de nombreux malentendus. La formation d’artiste du cinéaste a d’emblée occulté qu’il est un grand metteur en scène – au sens classique du terme. Les moments les plus impressionnants de l’oeuvre sont de simples champs-contrechamps : dans Mulholland Drive, le récit du rêve chez Winkie’s ou la discussion extraordinaire avec le « Cow-boy ». Le dialogue est concis mais si précis, si coupant, qu’il reste inoubliable (« Can you do that for me ? »). Les formules lynchiennes se gravent dans la mémoire plus que n’importe quel cinéma bavard : il suffit de « Read what, Renée ? » pour synthétiser la terreur du couple de Lost Highway. Lynch tient aussi son économie de mise en scène d’Hitchcock (l’usage anachronique de la caméra subjective) et de Ford, pour la rectitude, le côté « straight » et le goût des seconds rôles masculins haut en couleurs, dont l’emblème est la chevauchée lente d’Une histoire vraie .
A une époque où la notion de plan s’est diluée dans un magma où le montage est roi, Lynch est l’un des derniers cinéastes à connaître le poids d’un plan. Le plan lynchien est reconnaissable entre tous, concentré fixe sans fioritures, allant directement à l’essentiel, intensifiant l’acteur ou la chose jusqu’à les rendre majestueux. Que ce soit l’insert d’un feu qui brûle activement dans une cheminée, d’une cigarette qui se consume, ou un homme qui sort d’un couloir dans le cadre large du Cinémascope, le plan est d’emblée chargé au maximum et magnifié : le lyrisme est de tous les instants.
Mais réduire Lynch à un imagier inspiré serait une erreur : c’est un story-teller implacable, quand bien même ses récits semblent ouverts à tous les vents. Un malentendu coriace voudrait que ses films tolèrent toutes les interprétations. Or la narration se développe à partir d’un principe de départ simple, provoquant une série de hantises dans des relations de cause à effet proliférantes. L’hypothèse matricielle (l’inceste dans Fire Walk With Me, l’abandon dans Mulholland Drive, le mariage dans INLAND) engendre des fictions secondaires qui tournent autour du personnage et l’enferment dans leur emprise.
Cette traversée décrit un trajet moral jusqu’au bout de la nuit, une lutte ardente contre la peur (et non contre le mal : le mal, c’est la peur) se bouclant invariablement par un happy end. Même Eraserhead se termine bien : la femme du radiateur irradie Jack dans une blancheur cotonneuse (« In heaven, everything is fine »). Les fins prennent toutes de la hauteur. « Rien ne meurt jamais », nous dit une voix cosmique tandis qu’une lumière incandescente intensifie le visage d’une mère (Elephant Man). « It is a strange world », commentent les personnages, tandis qu’un oiseau tient dans son bec un insecte (Blue Velvet). Une jeune fille pleure alors qu’un ange lui apparaît (Fire Walk With Me). Deux frères lèvent la tête vers le ciel étoilé (Une histoire vraie). Autant de visions du paradis. Seul Lost Highway se termine dans le noir absolu. Michel Chion, dans sa monographie (éd. Cahiers du cinéma), l’avait compris le premier : le mélo est ici une donnée absolument non ironique.
photo : David Lynch et ...?. © DR Radio France / Séverine Bastin
La dernière image
Le cinéaste est un des rares aujourd’hui à penser qu’il y a un « fond » commun. Ce qui arrive à l’homme fait fond sur quelque chose qui le dépasse : un monde dont il faut chanter les louanges, quelles que soient les horreurs qu’il contient.
Peu de cinéastes transcendent ainsi les données sociales et morales de l’individu sans pour autant insuffler du religieux (Bergman ou Tarkovski). La voûte étoilée au-dessus de moi, la loi morale en moi – et les insectes dans la pelouse. Tout cela est un fait, non une métaphore. Combien de fois ses personnages s’inquiètent-ils « Something is happening » ? Puis ils lèvent la tête, concentrés ou hagards, sans comprendre. L’événement nous tombe dessus, il faut apprendre à vivre avec la Causalité folle qu’il engendre – mais le monde autour garde toute son étrange beauté.
S’il ne fallait garder qu’une image, ce serait peut-être celle-ci : une femme assise sur un sofa dans une chambre (room), flottant dans l’univers. Laura Palmer dans la White Lodge, à la droite du gentil Cooper, ou Nastassja Kinski, « arrivant » soudain, comme extirpée d’une mystérieuse boucle temporelle à la fin de INLAND EMPIRE.
C’est la dernière image, déclinée à l’infini dans ses courts (Hotel Room, Darkened Room) et ses publicités. Une image dont il ne semble pas revenir, vague et mystérieuse. Une image de l’après, d’où sourd une immense compassion. Alors quel Lynch choisir ? Sûrement celui-ci, le dernier – en attendant le prochain.
Les films
http://sites.radiofrance.fr/franceinter/ev/fiche.php?ev_id=1434
David Lynch
"David Lynch est sans nul doute le cinéaste le plus influent de son époque. Son empire s’étend au-delà du cinéma, dans les arts plastiques, la littérature, le théâtre.
Or il y a plusieurs Lynch. Le premier, le prince du bizarre, bricole des créatures si obscènes qu’on les regarde les yeux fermés (Eraserhead, Elephant Man).
Le second, le chantre de l’americana, étale à partir de Blue Velvet de larges couches d’aplats colorés hyperréalistes pour mieux décoller la peinture et en percer la surface (Sailor et Lula, la série Twin Peaks, Une histoires vraie).
Le troisième, « l’empereur de l’intérieur », fait tourner en bourrique ses personnages et ses spectateurs sur des autoroutes perdues (Lost Highway).
Et puis il y a un dernier Lynch, qui a commencé avec Twin Peaks, Fire Walk With Me et s’est épanoui avec Mulholland Drive, INLAND EMPIRE et chacun de ses courts métrages depuis, qui transforme cet empire mental en empire de l’affect aux émotions dévastatrices.
photo : David Lynch et François Busnel. © DR Radio France / Anne-Sophie Dazard
Alors quel Lynch ? Le culte de Blue Velvet aux Etats-Unis (cf. les textes de Greil Marcus et David Foster Wallace, les films des frères Coen) montre bien à quel point l’Amérique a aimé être portraiturée dans ce teen movie dégénéré. Lost Highway et Mulholland Drive quant à eux ont servi de boussole à la France des années 2000 comme sortie idéale du naturalisme. Certains préfèrent le Lynch masculin (Eraserhead, Dune, Lost Highway), d’autres le féminin (Fire Walk With Me, Mulholland Drive, INLAND EMPIRE).
Tout le monde s’accorde sur le fait que le cinéaste a toujours été en avance. Eraserhead invente un genre, « film culte », et prédit le rôle environnemental du son dans le cinéma à venir. Twin Peaks invente la série TV adulte. INLAND EMPIRE est fabriqué à la maison en mini-DV, avec la caméra que le cinéaste utilise pour son site web, en filmant morceau par morceau sa voisine hollywoodienne, Laura Dern.
Du hangar de Philadephie à Hollywood
Au départ, l’étudiant en arts plastiques tourne son Eraserhead sans argent sur plusieurs années dans un hangar de Philadelphie. Mel Brooks, le comique n°1 à Hollywood, qui vient de créer sa maison de production et cherche un réalisateur pour son projet Elephant Man... Nominé aux Oscars, il est propulsé dans le bureau de George Lucas qui lui propose Le Retour du Jedi, qu’il refuse, avant d’accepter (erreur !) un autre projet SF, Dune, produit par Dino de Laurentiis.
Après le nouveau départ de Blue Velvet (1986), produit par De Laurentiis, Lynch s’éloigne de Hollywood : la chaîne ABC finance la série Twin Peaks, puis, à partir de la Palme d’or pour Sailor et Lula (1990), la France semble une seconde maison : Ciby 2000 (Fire Walk With Me et Lost Highway), puis StudioCanal (Mulholland Drive, le plus grand film tourné sur Hollywood l’a été, paradoxalement, sans Hollywood) lui offrent la liberté. Entre-temps, son statut auprès du public a changé du tout au tout : artiste culte-underground (Eraserhead), wonderboy hollywoodien (Elephant Man et Dune) jeune cinéaste indépendant-américain (Blue Velvet et Sailor et Lula), LE grand cinéaste de son époque (Lost Highway et Mulholland Drive), et enfin génie retiré (INLAND EMPIRE).
photo : David Lynch et Charlotte Lipinska. © DR Radio France / Séverine Bastin
Quelques éléments clefs de la scénographie de David Lynch
Revoir l’oeuvre devrait pouvoir dissiper de nombreux malentendus. La formation d’artiste du cinéaste a d’emblée occulté qu’il est un grand metteur en scène – au sens classique du terme. Les moments les plus impressionnants de l’oeuvre sont de simples champs-contrechamps : dans Mulholland Drive, le récit du rêve chez Winkie’s ou la discussion extraordinaire avec le « Cow-boy ». Le dialogue est concis mais si précis, si coupant, qu’il reste inoubliable (« Can you do that for me ? »). Les formules lynchiennes se gravent dans la mémoire plus que n’importe quel cinéma bavard : il suffit de « Read what, Renée ? » pour synthétiser la terreur du couple de Lost Highway. Lynch tient aussi son économie de mise en scène d’Hitchcock (l’usage anachronique de la caméra subjective) et de Ford, pour la rectitude, le côté « straight » et le goût des seconds rôles masculins haut en couleurs, dont l’emblème est la chevauchée lente d’Une histoire vraie .
A une époque où la notion de plan s’est diluée dans un magma où le montage est roi, Lynch est l’un des derniers cinéastes à connaître le poids d’un plan. Le plan lynchien est reconnaissable entre tous, concentré fixe sans fioritures, allant directement à l’essentiel, intensifiant l’acteur ou la chose jusqu’à les rendre majestueux. Que ce soit l’insert d’un feu qui brûle activement dans une cheminée, d’une cigarette qui se consume, ou un homme qui sort d’un couloir dans le cadre large du Cinémascope, le plan est d’emblée chargé au maximum et magnifié : le lyrisme est de tous les instants.
Mais réduire Lynch à un imagier inspiré serait une erreur : c’est un story-teller implacable, quand bien même ses récits semblent ouverts à tous les vents. Un malentendu coriace voudrait que ses films tolèrent toutes les interprétations. Or la narration se développe à partir d’un principe de départ simple, provoquant une série de hantises dans des relations de cause à effet proliférantes. L’hypothèse matricielle (l’inceste dans Fire Walk With Me, l’abandon dans Mulholland Drive, le mariage dans INLAND) engendre des fictions secondaires qui tournent autour du personnage et l’enferment dans leur emprise.
Cette traversée décrit un trajet moral jusqu’au bout de la nuit, une lutte ardente contre la peur (et non contre le mal : le mal, c’est la peur) se bouclant invariablement par un happy end. Même Eraserhead se termine bien : la femme du radiateur irradie Jack dans une blancheur cotonneuse (« In heaven, everything is fine »). Les fins prennent toutes de la hauteur. « Rien ne meurt jamais », nous dit une voix cosmique tandis qu’une lumière incandescente intensifie le visage d’une mère (Elephant Man). « It is a strange world », commentent les personnages, tandis qu’un oiseau tient dans son bec un insecte (Blue Velvet). Une jeune fille pleure alors qu’un ange lui apparaît (Fire Walk With Me). Deux frères lèvent la tête vers le ciel étoilé (Une histoire vraie). Autant de visions du paradis. Seul Lost Highway se termine dans le noir absolu. Michel Chion, dans sa monographie (éd. Cahiers du cinéma), l’avait compris le premier : le mélo est ici une donnée absolument non ironique.
photo : David Lynch et ...?. © DR Radio France / Séverine Bastin
La dernière image
Le cinéaste est un des rares aujourd’hui à penser qu’il y a un « fond » commun. Ce qui arrive à l’homme fait fond sur quelque chose qui le dépasse : un monde dont il faut chanter les louanges, quelles que soient les horreurs qu’il contient.
Peu de cinéastes transcendent ainsi les données sociales et morales de l’individu sans pour autant insuffler du religieux (Bergman ou Tarkovski). La voûte étoilée au-dessus de moi, la loi morale en moi – et les insectes dans la pelouse. Tout cela est un fait, non une métaphore. Combien de fois ses personnages s’inquiètent-ils « Something is happening » ? Puis ils lèvent la tête, concentrés ou hagards, sans comprendre. L’événement nous tombe dessus, il faut apprendre à vivre avec la Causalité folle qu’il engendre – mais le monde autour garde toute son étrange beauté.
S’il ne fallait garder qu’une image, ce serait peut-être celle-ci : une femme assise sur un sofa dans une chambre (room), flottant dans l’univers. Laura Palmer dans la White Lodge, à la droite du gentil Cooper, ou Nastassja Kinski, « arrivant » soudain, comme extirpée d’une mystérieuse boucle temporelle à la fin de INLAND EMPIRE.
C’est la dernière image, déclinée à l’infini dans ses courts (Hotel Room, Darkened Room) et ses publicités. Une image dont il ne semble pas revenir, vague et mystérieuse. Une image de l’après, d’où sourd une immense compassion. Alors quel Lynch choisir ? Sûrement celui-ci, le dernier – en attendant le prochain.
Les films
samedi 23 octobre 2010
Désolé pour la moquette, Merci à Monsieur Bertrand Blier et aux théâtres privés : l'Antoine
Merci Monsieur Bertrand Blier j'ai connu un seul barbu avec qui j'ai baisé... il n'était pas auteur mais sculpteur comme violon d'Ingres...
Cela "allergise" la barbe, quand je revenais l'après midi au bureau, on s'est vu quelques fois le midi chez moi dans ma chambre de bonne, j'étais toute rouge tellement que je l'avais embrassé.
Barbu et qui d'une certaine façon peut-être à l'époque m'a sauvé deux fois la vie ou plutôt m'a sorti d'une dépression permanente dans laquelle la jeunesse vous plonge, m'a sorti de l'escalier mécanique de ma descente aux amours de l'homme de la femme des autres.....
-Descentes et remontées aussi ?
-Mécaniques bien plus tard
mon ami a dit que ce texte il avait des airs des relans des liens avec Buffet froid.
échanges de mails à propos de cette pièce ou je fus invitée au Théâtre Antoine pour faire publicité : ça tombe bien j'ai tout aimé...
Bonjour.
Oui, la soirée fut très bonne.
je construirai l'Art. s/ mon blog ce week-end avec vidéo etc...
Une idée entre autres m'est venue, c'est que lorsqu'on va dans un théâtre
comme celui là, à la différence des espaces publics, on a l'impression
d'aller chez quelqu'un et d'y être attendu. On visite, on prend un verre, on
regarde l'album photo, on voit le spectacle, il ne pleut pas dehors quand on
s'en va, l'on referme la porte sur vous jusqu'à la prochaine fois pour
laisser dormir tous les fantômes qui sont passés par là et l'âme du lieu.
Il y a comme des sas à respecter, des couloirs, une antichambre qui font
foyer autour d'une petite flamme.
La pièce de Blier, embrasse tout, le sacré, le trivial, l'intime, l'acteur,
le théâtre, le politique et puis l'homme et la femme. Elle nous rappelle
qu'il y a souvent une image de l'enfance qui reste en coin de toutes les
photographies de notre vie. Elle nous fait état de sa fluctualité, de son
éclectisme, on est unique mais aussi interchangeables. Même les vitres de
séparation les plus épaisses se brisent, regardez entre l'homme et la femme
pour jouir à jamais, ne serait-ce qu'un instant, entre les misères et le
reste...
Mais je laisserai le public avec la pièce, l'écriture de Monsieur Blier et
ses coups au théâtre... Il ne s'arrange pas pour nous bercer de bons mots.
même si on rit bien-sûr
Il nous égratigne de ce qui pourrait être aussi une dernière pièce. Il est
exigeant pas arrogant pour 2 ronds et veut demeurer populaire.
Les acteurs sont tous très forts j'ai une préférence pour Myriam Boyer.
Ah j'oubliais curieusement comme les pièces véritablement dramatiques, un
peu comme Roméo et Juliette parce qu'on sait tous qu'on va mourir, comme eux Roméo et Juliette....
Ces pièces nous redonnent espoir une fois que la lumière salle est rallumée,
aux saluts.
Bonne fin de jour.
*******************************************************************
J'espère que la soirée fut bonne.
Voici la vidéo :
http://www.youtube.com/watch?v=3cvhrWkxP9w
http://www.dailymotion.com/video/xfedp4_une-soiree-au-theatre-antoine_fun
Pour faire simple une soirée au théâtre a quelque chose de particulier.
C'est ce quelque chose que nous essayons de faire passer. Les théatres
parisiens sont une coopérative permettant de maintenir la création des
différents théâtres et permettant de faire du marketing pour "un soirée au
théâtre" à moins cher par exemple. N'hésitez pas à regarder leur site :
http://www.theatresparisiensassocies.com/
Vous pouvez aussi écrire sur la pièce mais l'idée était que cela devait
venir ensuite.
Je suis à votre dispo pour répondre à toutes vos demandes. Pour tout vous
dire j'essaye d'avancer aussi sur cette idée un peu compliquée et défendre
le théâtre demande plus d'effort que faire la promo d'un film.
Bon vendredi à tous.
*********************************************************************
Le 19 octobre 2010 15:54, ; a écrit :
Dear ulikers,
Voici votre confirmation pour les places au théâtre Antoine pour le
mercredi 20/10. Vous pourrez les récupérer à partir de 20h à votre nom au
guichet.
Nous vous enverrons la vidéo que nous avons tourné pour les Théâtres
Parisiens Associés le jeudi en fin de journée ou le vendredi matin.
Le but de notre message est d'ouvrir le théâtre a de nouvelles audiences,
nous souhaitons donc que vous repreniez la vidéo que nous avons préparé et
que vous racontiez votre soirée au théâtre. Si vous pouviez ajouter un
lien ou un mots sur les Théâtres Parisiens Associés (TPA) cela serait
parfait http://www.theatresparisiensassocies.com/ (ils font vraiment des
efforts importants en terme de prix et de propositions pour ouvrir le
théâtre à tous!) et vous êtes libre de votre avis sur la pièce (mais cela
ne doit pas être le centre de l'article). Si cette opération (nous
réalisons 3 films d'ici à la fin de l'année) se passe bien nous allons
surement ouvrir une résidence de critiques culturels avec les TPA en 2011
ce qui serait une belle histoire pour nous tous ;-D
Voici la liste de vos camarades pour cette sortie :
http://orichan.canalblog.com/
http://rudy.gossin.fr/
http://alter-culture.over-blog.com/
Je ne pourrais malheureusement pas être là cette fois ci pour vous
accompagner mais je vous souhaite une belle soirée de théâtre et de
rencontres.
Cela "allergise" la barbe, quand je revenais l'après midi au bureau, on s'est vu quelques fois le midi chez moi dans ma chambre de bonne, j'étais toute rouge tellement que je l'avais embrassé.
Barbu et qui d'une certaine façon peut-être à l'époque m'a sauvé deux fois la vie ou plutôt m'a sorti d'une dépression permanente dans laquelle la jeunesse vous plonge, m'a sorti de l'escalier mécanique de ma descente aux amours de l'homme de la femme des autres.....
-Descentes et remontées aussi ?
-Mécaniques bien plus tard
mon ami a dit que ce texte il avait des airs des relans des liens avec Buffet froid.
échanges de mails à propos de cette pièce ou je fus invitée au Théâtre Antoine pour faire publicité : ça tombe bien j'ai tout aimé...
Bonjour.
Oui, la soirée fut très bonne.
je construirai l'Art. s/ mon blog ce week-end avec vidéo etc...
Une idée entre autres m'est venue, c'est que lorsqu'on va dans un théâtre
comme celui là, à la différence des espaces publics, on a l'impression
d'aller chez quelqu'un et d'y être attendu. On visite, on prend un verre, on
regarde l'album photo, on voit le spectacle, il ne pleut pas dehors quand on
s'en va, l'on referme la porte sur vous jusqu'à la prochaine fois pour
laisser dormir tous les fantômes qui sont passés par là et l'âme du lieu.
Il y a comme des sas à respecter, des couloirs, une antichambre qui font
foyer autour d'une petite flamme.
La pièce de Blier, embrasse tout, le sacré, le trivial, l'intime, l'acteur,
le théâtre, le politique et puis l'homme et la femme. Elle nous rappelle
qu'il y a souvent une image de l'enfance qui reste en coin de toutes les
photographies de notre vie. Elle nous fait état de sa fluctualité, de son
éclectisme, on est unique mais aussi interchangeables. Même les vitres de
séparation les plus épaisses se brisent, regardez entre l'homme et la femme
pour jouir à jamais, ne serait-ce qu'un instant, entre les misères et le
reste...
Mais je laisserai le public avec la pièce, l'écriture de Monsieur Blier et
ses coups au théâtre... Il ne s'arrange pas pour nous bercer de bons mots.
même si on rit bien-sûr
Il nous égratigne de ce qui pourrait être aussi une dernière pièce. Il est
exigeant pas arrogant pour 2 ronds et veut demeurer populaire.
Les acteurs sont tous très forts j'ai une préférence pour Myriam Boyer.
Ah j'oubliais curieusement comme les pièces véritablement dramatiques, un
peu comme Roméo et Juliette parce qu'on sait tous qu'on va mourir, comme eux Roméo et Juliette....
Ces pièces nous redonnent espoir une fois que la lumière salle est rallumée,
aux saluts.
Bonne fin de jour.
*******************************************************************
J'espère que la soirée fut bonne.
Voici la vidéo :
http://www.youtube.com/watch?v=3cvhrWkxP9w
http://www.dailymotion.com/video/xfedp4_une-soiree-au-theatre-antoine_fun
Pour faire simple une soirée au théâtre a quelque chose de particulier.
C'est ce quelque chose que nous essayons de faire passer. Les théatres
parisiens sont une coopérative permettant de maintenir la création des
différents théâtres et permettant de faire du marketing pour "un soirée au
théâtre" à moins cher par exemple. N'hésitez pas à regarder leur site :
http://www.theatresparisiensassocies.com/
Vous pouvez aussi écrire sur la pièce mais l'idée était que cela devait
venir ensuite.
Je suis à votre dispo pour répondre à toutes vos demandes. Pour tout vous
dire j'essaye d'avancer aussi sur cette idée un peu compliquée et défendre
le théâtre demande plus d'effort que faire la promo d'un film.
Bon vendredi à tous.
*********************************************************************
Le 19 octobre 2010 15:54, ; a écrit :
Dear ulikers,
Voici votre confirmation pour les places au théâtre Antoine pour le
mercredi 20/10. Vous pourrez les récupérer à partir de 20h à votre nom au
guichet.
Nous vous enverrons la vidéo que nous avons tourné pour les Théâtres
Parisiens Associés le jeudi en fin de journée ou le vendredi matin.
Le but de notre message est d'ouvrir le théâtre a de nouvelles audiences,
nous souhaitons donc que vous repreniez la vidéo que nous avons préparé et
que vous racontiez votre soirée au théâtre. Si vous pouviez ajouter un
lien ou un mots sur les Théâtres Parisiens Associés (TPA) cela serait
parfait http://www.theatresparisiensassocies.com/ (ils font vraiment des
efforts importants en terme de prix et de propositions pour ouvrir le
théâtre à tous!) et vous êtes libre de votre avis sur la pièce (mais cela
ne doit pas être le centre de l'article). Si cette opération (nous
réalisons 3 films d'ici à la fin de l'année) se passe bien nous allons
surement ouvrir une résidence de critiques culturels avec les TPA en 2011
ce qui serait une belle histoire pour nous tous ;-D
Voici la liste de vos camarades pour cette sortie :
http://orichan.canalblog.com/
http://rudy.gossin.fr/
http://alter-culture.over-blog.com/
Je ne pourrais malheureusement pas être là cette fois ci pour vous
accompagner mais je vous souhaite une belle soirée de théâtre et de
rencontres.
jeudi 21 octobre 2010
à République, pause, cinéma : Les amours imaginaires et La vie au ranch
J'ai pu faire une pause. Le rock c'est cela, tout d'un coup s'efface tout le reste. Et le corps dont je suis attifée, s'est mis à danser.
La Musique c'est aussi les musiciens des rues et du métro, comme jette Brigitte Fontaine, tous les poèmes sont jetés, le blog est plus proche de l'écriture automatique, qui est une page de la poésie, prosaïque, Pessoa, co-vivace de l'intranquilité, de l'angoisse, l'angoisse et l'ennui sont poétiques. Le désir aussi.
Histoires de désir... d'ennui.
Justement comme dans ce film canadien de Xavier Dolan... Amours imaginaires, qui m'a fait hésiter dans la vacance entre être dans la rencontre (sublime moment) de l'âme soeur et/ou aller vers l'aventure d'un soir, aussi beau soit-il.
La critique oublie le film de Visconti dans les références : Mort à Venise
Björn Andrésen, vous connaissez?
Il incarna de façon inoubliable le Tadzio de Mort à Venise, le chef d'oeuvre de Visconti où sa beauté adolescente est immortalisée.
Question de génération... dans le film de Visconti on a l'impression que même l'air est dans le désir, les meubles, le décor....la caméra, n'en parlons pas , tout sinon semblerait laid à son contact...
L'auteur lui ne l'oublie pas dans la sensualité aux tissus vêtements et le choix du cadeau le canotier...
Ce film est sérié comme par des intermèdes, séries d'interviews anonymes drôles mais pas seulement
rénovateurs et non pas réformateurs.
C'est ce que je pense aussi de la Vie au Ranch c'est drôle mais pas seulement et c'est un premier film ou toutes les conversations les personnages les histoires semblent se chevaucher.... et toutes ces jeunes femmes seules ne sont pas des lamantins, elles créent leurs quotidien leur errances leur soirée leur nomadisme. Et ce n'est pas un film inspiré de Rohmer mais c'est aussi un conte de la Vie Ordinaire.
Comme quoi le cinéma peut nous rendre à notre ennui comme la lecture, indéfini et relié à l'Autre inconnu inatteignable révolté isolé caché derrière son internet téléphone, ne décolérez pas et surtout restez en vie vous avez de grands talents .....
La Musique c'est aussi les musiciens des rues et du métro, comme jette Brigitte Fontaine, tous les poèmes sont jetés, le blog est plus proche de l'écriture automatique, qui est une page de la poésie, prosaïque, Pessoa, co-vivace de l'intranquilité, de l'angoisse, l'angoisse et l'ennui sont poétiques. Le désir aussi.
Histoires de désir... d'ennui.
Justement comme dans ce film canadien de Xavier Dolan... Amours imaginaires, qui m'a fait hésiter dans la vacance entre être dans la rencontre (sublime moment) de l'âme soeur et/ou aller vers l'aventure d'un soir, aussi beau soit-il.
La critique oublie le film de Visconti dans les références : Mort à Venise
Björn Andrésen, vous connaissez?
Il incarna de façon inoubliable le Tadzio de Mort à Venise, le chef d'oeuvre de Visconti où sa beauté adolescente est immortalisée.
Question de génération... dans le film de Visconti on a l'impression que même l'air est dans le désir, les meubles, le décor....la caméra, n'en parlons pas , tout sinon semblerait laid à son contact...
L'auteur lui ne l'oublie pas dans la sensualité aux tissus vêtements et le choix du cadeau le canotier...
Ce film est sérié comme par des intermèdes, séries d'interviews anonymes drôles mais pas seulement
rénovateurs et non pas réformateurs.
C'est ce que je pense aussi de la Vie au Ranch c'est drôle mais pas seulement et c'est un premier film ou toutes les conversations les personnages les histoires semblent se chevaucher.... et toutes ces jeunes femmes seules ne sont pas des lamantins, elles créent leurs quotidien leur errances leur soirée leur nomadisme. Et ce n'est pas un film inspiré de Rohmer mais c'est aussi un conte de la Vie Ordinaire.
Comme quoi le cinéma peut nous rendre à notre ennui comme la lecture, indéfini et relié à l'Autre inconnu inatteignable révolté isolé caché derrière son internet téléphone, ne décolérez pas et surtout restez en vie vous avez de grands talents .....
Fwd : tout reprendre à zéro
Objet: tout reprendre à zéro
les "démos" comédiens
http://www.bande-demo-comedien.book.fr/
déjà ça n'existe pas ici ou là-basça vient d'où ce mot ? ma dernière démoun nouveau départ oui non avec qui comment pourquoic'est rémunéré combien ?rien
c'est surtout pour les comédiens sortis des écoles
vous nous devez 200 €
PS : "l'autre jour j'ai eu une comédienne expérimentée qui est venue dans nos ateliers...pour une démo... si vous avez des rôles dramatiques pour montrer votre côté comique..."contre quoi des images à montrerj'en ai elles sont fixesce sont des photos de scène sur les planches en coulissesça ne compte pas vous n'avez pas un book une captation un court métrageje ne suis pas un mannequin je ne suis qu'une vieille comédienne une balladineje suis dans tous les réseaux où il y a un peu d'intime et de spontaneïtédes échangesje ne suis pas une rue de passage qu'un chemin de traversequel âge 54 ans pardon je suis née en 54je croyais qu'un metteur en scène ou un réalisateur ça servait à quelque choseà saisir le filigrane des pensées pour impressionner un texteje ne suis pas dans le catalogue...ni sur un site répertorié : agent de comédienvous devez savoir vous vendreje sais jouer aimer infiniment ;j'ai deux amours mon mari et le théâtre------------------------------Nathalie
mercredi 20 octobre 2010
les amoureux du Métro
Ils participent eux aussi à l'avancée du pays parce qu'ils s'aiment et font ensemble de la musique pour tous et un chacun. Ce matin dans le métro tout le monde était content que je les prenne en photo à commencer par eux deux même le jeune homme qui était un peu plus timide...
lundi 18 octobre 2010
Des spectacles ou films que je n'aime pas, pourquoi ne pas en parler exemples....
Les Dames du Jeudi, la Pleurante dans les rues de Prague, Monsieur Gru moi moche bête et méchant...
et ce film que j'ai bien aimé seule contre tous...en reconnaissant qu'il était loin d'être réussi à Dinard
A passionate woman pour une scène hallucinante entre 2 femmes de 60 ans... et un autre passage ou tellement chamboulée fuyant le mariage de son fils unique, elle dure-mère croit voir un amour de jeunesse en passant dans la rue sur un trottoir sur fond de mur blanc une silhouette une chevelure elle se précipite hors du taxi jeune homme détourné lui parle elle réagit retrouve le sens de sa vie et s'enfuit reprend le mouvement linéaire monte dans le taxi...
Ainsi c'est un ressenti controversé pour les pièces que j'ai citées au début, je m'y ennuie car je reste à l'extérieur mais je reconnais des scènes, le travail, la présence de la comédienne : Claire Ruppli Catherine Rich et les dames de mon film.
Moi, moche bête et méchant, deux jours après j'aime encore mieux car on le préfèrerait comme président... les petits personnages sur lesquels il règne nous ressemblent. Et puis quand chacun des petits bouts de maladresse de collectif jaunes en salopette donnent un peu de leurs économies pour relancer l'entreprise, on se dit que c'est bien observé, américain ou hirsute d'une nostalgie de l'anarcho auto-gestion.
Trop plein de choses au départ et après la sauce prend comme pour un bon dessert.
Un peu trop de recettes... mais bon je n'oublierai pas ce petit garçon moche avec la tête dans son carton devenu grand, toujours moche. La solitude peut se conglomérer avec des tas d'autres pour de grands rêves et de l'amitié et du soutien malgré toutes les différences.
Bien-sûr c'est un faux méchant qui devient un des gens bons jusqu'à l'os....
Au fait je l'ai vu en VO sans Gad Elmaleh
et ce film que j'ai bien aimé seule contre tous...en reconnaissant qu'il était loin d'être réussi à Dinard
A passionate woman pour une scène hallucinante entre 2 femmes de 60 ans... et un autre passage ou tellement chamboulée fuyant le mariage de son fils unique, elle dure-mère croit voir un amour de jeunesse en passant dans la rue sur un trottoir sur fond de mur blanc une silhouette une chevelure elle se précipite hors du taxi jeune homme détourné lui parle elle réagit retrouve le sens de sa vie et s'enfuit reprend le mouvement linéaire monte dans le taxi...
Ainsi c'est un ressenti controversé pour les pièces que j'ai citées au début, je m'y ennuie car je reste à l'extérieur mais je reconnais des scènes, le travail, la présence de la comédienne : Claire Ruppli Catherine Rich et les dames de mon film.
Moi, moche bête et méchant, deux jours après j'aime encore mieux car on le préfèrerait comme président... les petits personnages sur lesquels il règne nous ressemblent. Et puis quand chacun des petits bouts de maladresse de collectif jaunes en salopette donnent un peu de leurs économies pour relancer l'entreprise, on se dit que c'est bien observé, américain ou hirsute d'une nostalgie de l'anarcho auto-gestion.
Trop plein de choses au départ et après la sauce prend comme pour un bon dessert.
Un peu trop de recettes... mais bon je n'oublierai pas ce petit garçon moche avec la tête dans son carton devenu grand, toujours moche. La solitude peut se conglomérer avec des tas d'autres pour de grands rêves et de l'amitié et du soutien malgré toutes les différences.
Bien-sûr c'est un faux méchant qui devient un des gens bons jusqu'à l'os....
Au fait je l'ai vu en VO sans Gad Elmaleh
vendredi 15 octobre 2010
LES SIGNES ... AU THEÂTRE et DANS LA RUE : LES JEUNES manifestent
"Qu'est-ce que le théâtre? Une espèce de machine cybernétique [une machine à émettre des messages, à communiquer]. Au repos, cette machine est cachée derrière un rideau. Mais dès qu'on la découvre, elle se met à envoyer à votre adresse un certain nombre de messages. Ces messages ont ceci de particulier, qu'ils sont simultanés et cependant de rythme différent; en tel point du spectacle, vous recevez en même temps 6 ou 7 informations (venues du décor, du costume, de l'éclairage, de la place des acteurs, de leurs gestes, de leur mimique, de leur parole), mais certaines de ces informations tiennent (c'est le cas du décor) pendant que d'autres tournent (la parole, les gestes); on a donc affaire à une véritable polyphonie informationnelle, et c'est cela la théâtralité : une épaisseur de signes."
Littérature et signification, Roland Barthes, Essais critiques, Seuil/Points, 1981 (1963), p. 258
C'est un texte qui m'a été donné par Olivier Steiner (Le mot et la Chose) c'est celui qui vous convainc qui compte qui vous change la vie....
Instrumentée pas du tout accompagnée révélée convaincue démêlée en réveil de sens...
Ce qu'il y a de beau dans la politique, c'est cela convaincre réagir en non violent à la provocation pour être encore plus nombreux.
Bien-sûr il y a des provocateurs des mesquins des jaloux des "sadisants"target=_blank"target=_blank" des égocentriques des cons des décomplexés de droite qui attaquent tout ce qui ressemble à une idée...
Mais soyez patients quelquefois c'est dès la semaine suivante que les gens changent et vous rejoignent.
Le seul moyen c'est d'être populaire et non pas populiste comme Georges Marchais Melenchon Et aussi Molière, qui était au service du gouvernement de l'époque....
Voir l'émission de Taddei très réussie avec Christophe Alevêque d'hier soir.
avec en Live Musique Florent Marchet que j'adore....
à la radio France-Culture, ce samedi 16, Répliques, chez Finkelkraut, c'était le même sujet le populisme opposé à l'élitisme en passant par la frustration l'ÉTAT PROVIDENCE... ça sentait justement l'élitisme et Monsieur Finkelkraut même si on ne peut pas lui reprocher de ne pas être clair, il ne fait pas grève et il cultive une sorte d'àpartisme qui est apparenté à de la philosophie ou de l'élitisme...
J'écoute la radio et j'entends ce qu'on reproche aux jeunes : d'être manipulés, violents, festifs... tout et son contraire.
La politique pour moi c'est avant tout "la bonté" Gandhi Mandela
comme dans ce film "Breaking the waves" mais aussi la popularité avec exigence le moins de démagogie possible l'accueil de toutes les différences et le partage
Depuis combien de temps tous les parents nous voyons les jeunes sans CDI quoiqu'ils fassent, avec ou sans diplômes.
Les jeunes ils sont plus rapides à comprendre que tous les jeunes qui ont vécu jusque là... c'est une question de nouvelles technologies....
Je n'ai pas pris une photo qui est restée dans ma tête deux jeunes l'un qui tenait une pancarte avec un dessin : un mouton avec une carotte dans le cul, le jeune homme imitait le cri du mouton et la jeune fille toute à côté de lui grignotait une carotte en souriant...
Cette image là est fulgurante foudroyante un tel résumé de l'attitude des inconscients qui sont prêts à tout pour "gagner plus"......
LA MANIFESTATION c'est comme au théâtre "l'épaisseur des signes"........
MANIFESTONS TOUS ENSEMBLE ce samedi 16/10
Littérature et signification, Roland Barthes, Essais critiques, Seuil/Points, 1981 (1963), p. 258
C'est un texte qui m'a été donné par Olivier Steiner (Le mot et la Chose) c'est celui qui vous convainc qui compte qui vous change la vie....
Instrumentée pas du tout accompagnée révélée convaincue démêlée en réveil de sens...
Ce qu'il y a de beau dans la politique, c'est cela convaincre réagir en non violent à la provocation pour être encore plus nombreux.
Bien-sûr il y a des provocateurs des mesquins des jaloux des "sadisants"target=_blank"target=_blank" des égocentriques des cons des décomplexés de droite qui attaquent tout ce qui ressemble à une idée...
Mais soyez patients quelquefois c'est dès la semaine suivante que les gens changent et vous rejoignent.
Le seul moyen c'est d'être populaire et non pas populiste comme Georges Marchais Melenchon Et aussi Molière, qui était au service du gouvernement de l'époque....
Voir l'émission de Taddei très réussie avec Christophe Alevêque d'hier soir.
avec en Live Musique Florent Marchet que j'adore....
à la radio France-Culture, ce samedi 16, Répliques, chez Finkelkraut, c'était le même sujet le populisme opposé à l'élitisme en passant par la frustration l'ÉTAT PROVIDENCE... ça sentait justement l'élitisme et Monsieur Finkelkraut même si on ne peut pas lui reprocher de ne pas être clair, il ne fait pas grève et il cultive une sorte d'àpartisme qui est apparenté à de la philosophie ou de l'élitisme...
J'écoute la radio et j'entends ce qu'on reproche aux jeunes : d'être manipulés, violents, festifs... tout et son contraire.
La politique pour moi c'est avant tout "la bonté" Gandhi Mandela
comme dans ce film "Breaking the waves" mais aussi la popularité avec exigence le moins de démagogie possible l'accueil de toutes les différences et le partage
Depuis combien de temps tous les parents nous voyons les jeunes sans CDI quoiqu'ils fassent, avec ou sans diplômes.
Les jeunes ils sont plus rapides à comprendre que tous les jeunes qui ont vécu jusque là... c'est une question de nouvelles technologies....
Je n'ai pas pris une photo qui est restée dans ma tête deux jeunes l'un qui tenait une pancarte avec un dessin : un mouton avec une carotte dans le cul, le jeune homme imitait le cri du mouton et la jeune fille toute à côté de lui grignotait une carotte en souriant...
Cette image là est fulgurante foudroyante un tel résumé de l'attitude des inconscients qui sont prêts à tout pour "gagner plus"......
LA MANIFESTATION c'est comme au théâtre "l'épaisseur des signes"........
MANIFESTONS TOUS ENSEMBLE ce samedi 16/10
mardi 12 octobre 2010
DINARD mes films voyageurs qui m'ont tant plu, un festival : "I WANT SEX" et "TREACLE Junior"
Merci les British, j'ai, nous avons été ravis par ces deux films ex aequo -on devrait tous être ex aequo- à voir absolument à leur sortie :
sur allociné
"We want sex" de Nigel Cole et "Treacle Jr." de Jamie Threaves se partagent l'Hitchcock d'or, la principale récompense du Festival du film britannique de Dinard, dont la 21e édition s'est achevée ce week-end.
Etienne Chatiliez, Président de la 21e édition du Festival du film britannique de Dinard, et les membres de son jury (Anne Consigny, Sienna Miller, Elsa Zylberstein, entre autres) ont rendu leur verdict... mais ont eu du mal à se décider. Le Hitchcock d'Or a en effet été décerné à deux films ex aequo : We Want Sex de Nigel Cole (Calendar Girls) avec Bob Hoskins, Miranda Richardson et Sally Hawkins, une de ces comédies sociales dont le cinéma anglais s'est fait la spécialité (sortie française le 9 mars) et Treacle Jr. de Jamie Thraves. Dans ce troisième long métrage, le réalisateur (qui a aussi signé de nombreux clips pour Blur, Radiohead, Coldplay ou The Verve) raconte l'histoire d'un homme qui quitte sa famille pour aller vivre dans la rue à Londres, et rencontre un étrange individu...
A signaler également le prix de la Photo attribué à Mr. Nice avec Rhys Ifans et Chloë Sevigny (sortie dans l'hexagone le 20 avril) et un Prix coup de coeur décerné à Exam de Stuart Hazeldine.
sur allociné
"We want sex" de Nigel Cole et "Treacle Jr." de Jamie Threaves se partagent l'Hitchcock d'or, la principale récompense du Festival du film britannique de Dinard, dont la 21e édition s'est achevée ce week-end.
Etienne Chatiliez, Président de la 21e édition du Festival du film britannique de Dinard, et les membres de son jury (Anne Consigny, Sienna Miller, Elsa Zylberstein, entre autres) ont rendu leur verdict... mais ont eu du mal à se décider. Le Hitchcock d'Or a en effet été décerné à deux films ex aequo : We Want Sex de Nigel Cole (Calendar Girls) avec Bob Hoskins, Miranda Richardson et Sally Hawkins, une de ces comédies sociales dont le cinéma anglais s'est fait la spécialité (sortie française le 9 mars) et Treacle Jr. de Jamie Thraves. Dans ce troisième long métrage, le réalisateur (qui a aussi signé de nombreux clips pour Blur, Radiohead, Coldplay ou The Verve) raconte l'histoire d'un homme qui quitte sa famille pour aller vivre dans la rue à Londres, et rencontre un étrange individu...
A signaler également le prix de la Photo attribué à Mr. Nice avec Rhys Ifans et Chloë Sevigny (sortie dans l'hexagone le 20 avril) et un Prix coup de coeur décerné à Exam de Stuart Hazeldine.
dimanche 3 octobre 2010
Gâteau de riz / Émissions de radio cette semaine avec des voix familières... "je n'arrive pas"
J'ai retrouvé le goût exact du gâteau de ma grand-mère maternelle quand je léchais comme un petit chat cuillères et casseroles.
Rapport qualité prix, c'est un miracle, que du lait entier, des œufs, 200 g de riz, du sucre, une noix de beurre et une gousse de vanille, un bouchon de rhum et un peu de temps devant soi.
J'ai rajouté comme elle, une crème anglaise, que j'ai faite tourner et que j'ai rattrapée en l'agitant dans une bouteille.
C'est encore meilleur la crème anglaise, qui n'en a que le qualitatif, tournée puis rattrappée.
Ingrédients :
pour le caramel :
70 g + 3 cuillères de sucre d'eau
pour le gâteau :
200 g de riz de Camargue basique sous plastique
1 l de lait entier
1 gousse de vanille
2 œufs entiers
70 g de sucre en poudre
1 noix de beurre
pour la crème anglaise :
1/2 l de lait entier
2 capsules de lait concentré
6 jaunes d'oeufs
120 g de sucre
1 sachet de sucre vanillé
1 contenance du capuchon de rhum
Progression :
pour le gâteau :
Préchauffer le four à 180 ° (thermostat 6)
Rincer le riz à l'eau froide
Dans une casserole, le précuire ensuite dans l'eau bouillante 3 à 4 mn
Égoutter puis le faire cuire dans le lait (une fois bouilli avec la gousse de vanille) 30 mn à feu doux, remuer avec une cuillère en bois très régulièrement.
Travailler les 2 œufs avec le sucre.
Une fois que le riz à absorbé tout le lait hors le feu incorporez la préparation oeufs sucre et une noix de beurre.
Entre temps vous aurez fabriqué le caramel à même le moule, à feu vif, sans remuer et une fois qu'il a une jolie couleur dorée, vous le sortez du feu et vous nappez bien le moule en l'inclinant pour une totale répartition tout autour de la paroi circulaire.
Transvaser le mélange dans votre moule caramélisé sans le couvrir et laisser cuire 30 mn.
Démouler ensuite quand votre gâteau est tiède dans un plat creux.
pour la crème anglaise :
Dans une casserole un peu épaisse faites bouillir tout votre lait.
Ensuite dans une jatte mélangez vos sucres et les jaunes d'œufs
À l'extérieur du feu versez le lait sur votre préparation en remuant au fouet rajouter le rhum.
Remettez le tout dans votre casserole à feu doux et n'arrêtez pas de remuer avec la cuillère ou mouvette en bois. Une fois que vous voyez sur cette cuillère de bois votre crème la napper et bien y rester sur la cuillère, vous sortez la préparation du feu.
Et donc, si votre crème est ratée trop prise a commencé à bouillir avec des grumeaux un peu cuite vous la mettez dans une bouteille et vous la secouez très énergiquement. C'est magique, le mélange en ressortira onctueux et goûteux à souhait.
Vous entourez votre gâteau de riz avec la crème anglaise et le mettez au réfrigérateur pendant au moins 3 heures.
Le mieux est de le préparer la veille pour le lendemain.
Et puis si les recettes sucrées en empoisonnent certains, c'est à feu doux.
Aussi, remarquez les personnes qui sont au régime et qui les servent et les fabriquent et les mitonnent leurs recettes les plus caloriques les plus sucrées pour les amis. Ainsi ils ont la certitude de pouvoir s'en priver. Ils y renoncent tels des héros. Ils goûtent respirent les odeurs. Ils ont l'impression de manger déglutir par le palais de leurs amis.
Pas d'abus de cette pulsion masochiste, sinon vous risquez de craquer. Les marathons pour aller jusqu'au bout il faut se ménager des longes respirations et adopter une vitesse de croisière.
Faire croître la culpabilité c'est adopter l'addiction la compensation et réduire les êtres à un esclavage, vous êtes libres d'être seulement passager clandestin ?
Vies composites, ne jamais perdre le fil du devenir.
************************************************************
Subject: "je n'arrive pas" écrit par Julien Thèves sur France-Culture
chers tous,
le programme radiophonique auquel vous avez bien voulu prêter votre concours sera bientôt diffusé :
du lundi 4 au jeudi 7 octobre dans le cadre des Passagers de la Nuit, entre 23h et 23h30, sur France Culture (93.5 FM)
vous devriez entendre des voix familières... dont la Mienne ! (j'y mets une majuscule parce que c'est un prodige que de participer à un tel enregistrement et lorsque je m'entendrais je pourrais enfin y croire)
des bises,
Julien
émission podcastable après diffusion sur le site de l'émission : http://www.franceculture.com/emission-les-passagers-de-la-nuit.html-0
Je n'arrive pas de Julien Thèves et Véronik Lamendour
Je n'arrive pas est un poème de Julien Thèves.
Je n’arrive pas
Je n’aime pas
Je ne sais pas
…
Je n’arrive pas à vivre
à mourir
à dire je t’aime
A blanc, à froid, a cappella, 15 voix, hommes et femmes, égrènent ce long chapelet de questions, de plaintes, de mots, de propositions que l’on confie à google :
je n’arrive pas à me connecter à msn (218 000 résultats)
je n’ai plus de son sur mon pc (589 000 résultats)
je ne veux pas faire la guerre (3 340 000 résultats)
A partir de cette matière, Julien Thèves a composé un poème en plusieurs stations.
C’est lancinant, c’est long, ce sont des voix inconnues qui disent ces choses postées par des anonymes en attente d’une réponse.
Google a toutes les réponses.
Ici, il n’y a que les questions, des phrases toutes faites qui ressemblent à des affirmations.
Le jeu avec ces phrases apparemment banales (mais chargées de l’attente de milliers d’anonymes) fait du lecteur un témoin. Un passeur, comme un lointain cousin de ces internautes. Ce sont des non comédiens. Des voix nues, qui portent toute la contradiction du monde.
15 voix étonnantes, solitaires ou ensemble, pour dire tout ce que nous avons à dire. Toutes les questions que nous avons à poser à la machine – donc au monde.
Les lecteurs : Vincent Dieutre, Emmanuel Lagarrigue,
Nathalie Feyt, Laura Revelli Baumont, Laure Ly, Laure Samama, Etienne Chevrel, Marie Hélène X, France Dubois, Marc Gibourg, Amina Chady, Fabrizio Bajec, Thomas Leroy
Rapport qualité prix, c'est un miracle, que du lait entier, des œufs, 200 g de riz, du sucre, une noix de beurre et une gousse de vanille, un bouchon de rhum et un peu de temps devant soi.
J'ai rajouté comme elle, une crème anglaise, que j'ai faite tourner et que j'ai rattrapée en l'agitant dans une bouteille.
C'est encore meilleur la crème anglaise, qui n'en a que le qualitatif, tournée puis rattrappée.
Ingrédients :
pour le caramel :
70 g + 3 cuillères de sucre d'eau
pour le gâteau :
200 g de riz de Camargue basique sous plastique
1 l de lait entier
1 gousse de vanille
2 œufs entiers
70 g de sucre en poudre
1 noix de beurre
pour la crème anglaise :
1/2 l de lait entier
2 capsules de lait concentré
6 jaunes d'oeufs
120 g de sucre
1 sachet de sucre vanillé
1 contenance du capuchon de rhum
Progression :
pour le gâteau :
Préchauffer le four à 180 ° (thermostat 6)
Rincer le riz à l'eau froide
Dans une casserole, le précuire ensuite dans l'eau bouillante 3 à 4 mn
Égoutter puis le faire cuire dans le lait (une fois bouilli avec la gousse de vanille) 30 mn à feu doux, remuer avec une cuillère en bois très régulièrement.
Travailler les 2 œufs avec le sucre.
Une fois que le riz à absorbé tout le lait hors le feu incorporez la préparation oeufs sucre et une noix de beurre.
Entre temps vous aurez fabriqué le caramel à même le moule, à feu vif, sans remuer et une fois qu'il a une jolie couleur dorée, vous le sortez du feu et vous nappez bien le moule en l'inclinant pour une totale répartition tout autour de la paroi circulaire.
Transvaser le mélange dans votre moule caramélisé sans le couvrir et laisser cuire 30 mn.
Démouler ensuite quand votre gâteau est tiède dans un plat creux.
pour la crème anglaise :
Dans une casserole un peu épaisse faites bouillir tout votre lait.
Ensuite dans une jatte mélangez vos sucres et les jaunes d'œufs
À l'extérieur du feu versez le lait sur votre préparation en remuant au fouet rajouter le rhum.
Remettez le tout dans votre casserole à feu doux et n'arrêtez pas de remuer avec la cuillère ou mouvette en bois. Une fois que vous voyez sur cette cuillère de bois votre crème la napper et bien y rester sur la cuillère, vous sortez la préparation du feu.
Et donc, si votre crème est ratée trop prise a commencé à bouillir avec des grumeaux un peu cuite vous la mettez dans une bouteille et vous la secouez très énergiquement. C'est magique, le mélange en ressortira onctueux et goûteux à souhait.
Vous entourez votre gâteau de riz avec la crème anglaise et le mettez au réfrigérateur pendant au moins 3 heures.
Le mieux est de le préparer la veille pour le lendemain.
Et puis si les recettes sucrées en empoisonnent certains, c'est à feu doux.
Aussi, remarquez les personnes qui sont au régime et qui les servent et les fabriquent et les mitonnent leurs recettes les plus caloriques les plus sucrées pour les amis. Ainsi ils ont la certitude de pouvoir s'en priver. Ils y renoncent tels des héros. Ils goûtent respirent les odeurs. Ils ont l'impression de manger déglutir par le palais de leurs amis.
Pas d'abus de cette pulsion masochiste, sinon vous risquez de craquer. Les marathons pour aller jusqu'au bout il faut se ménager des longes respirations et adopter une vitesse de croisière.
Faire croître la culpabilité c'est adopter l'addiction la compensation et réduire les êtres à un esclavage, vous êtes libres d'être seulement passager clandestin ?
Vies composites, ne jamais perdre le fil du devenir.
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Subject: "je n'arrive pas" écrit par Julien Thèves sur France-Culture
chers tous,
le programme radiophonique auquel vous avez bien voulu prêter votre concours sera bientôt diffusé :
du lundi 4 au jeudi 7 octobre dans le cadre des Passagers de la Nuit, entre 23h et 23h30, sur France Culture (93.5 FM)
vous devriez entendre des voix familières... dont la Mienne ! (j'y mets une majuscule parce que c'est un prodige que de participer à un tel enregistrement et lorsque je m'entendrais je pourrais enfin y croire)
des bises,
Julien
émission podcastable après diffusion sur le site de l'émission : http://www.franceculture.com/emission-les-passagers-de-la-nuit.html-0
Je n'arrive pas de Julien Thèves et Véronik Lamendour
Je n'arrive pas est un poème de Julien Thèves.
Je n’arrive pas
Je n’aime pas
Je ne sais pas
…
Je n’arrive pas à vivre
à mourir
à dire je t’aime
A blanc, à froid, a cappella, 15 voix, hommes et femmes, égrènent ce long chapelet de questions, de plaintes, de mots, de propositions que l’on confie à google :
je n’arrive pas à me connecter à msn (218 000 résultats)
je n’ai plus de son sur mon pc (589 000 résultats)
je ne veux pas faire la guerre (3 340 000 résultats)
A partir de cette matière, Julien Thèves a composé un poème en plusieurs stations.
C’est lancinant, c’est long, ce sont des voix inconnues qui disent ces choses postées par des anonymes en attente d’une réponse.
Google a toutes les réponses.
Ici, il n’y a que les questions, des phrases toutes faites qui ressemblent à des affirmations.
Le jeu avec ces phrases apparemment banales (mais chargées de l’attente de milliers d’anonymes) fait du lecteur un témoin. Un passeur, comme un lointain cousin de ces internautes. Ce sont des non comédiens. Des voix nues, qui portent toute la contradiction du monde.
15 voix étonnantes, solitaires ou ensemble, pour dire tout ce que nous avons à dire. Toutes les questions que nous avons à poser à la machine – donc au monde.
Les lecteurs : Vincent Dieutre, Emmanuel Lagarrigue,
Olivier Steiner,
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