Bougez mangez des Fruits et des Légumes tout ce qu'il y a de plus cher sur le marché, je vous ai dit déjà sur ce blog que j'en avais déjà croqué du régime de l'avant de l'après régime du mécontentement de soi du pré-diabète du signe extérieur voyant et grosseur annoncée...
Bon il faut de la douceur car bien des dérives et des blessures des isolements des désamours se cachent sous la carapace.
Un moment la seule rébellion, c'est tendre à la compensation, aller vers l'immobilité, seul sur le canapé ingurgitant du télévisuel puis le sommeil vous anéantit. Il en faut de l'indolore après des douleurs dont on ne parle plus. Les chauds et froids affectifs, leur enfouissement qui aurait pu vous, nous précipiter jusqu'à l'anéantissement.
Je ne suis pas psychologue et comme tout le monde j'ai eu mon lot...
...J'ai fait du théâtre
- Et alors c'est une thérapie
Vous entendez cela dans bien des interviews, alors que le sujet soi moi on en sait peu sur soi-même et quand je raconte je cache j'oublie etc...
Le théâtre dérange mais ne conforte pas il vous fait fréquenter le corps les miroirs l'inconscient mais comme le psy le yoga, il vous donne des pistes, à nous de les reprendre seul et ce ne sera pas sans efforts.
L'effort c'est un menu à personnaliser... que ce soit pour la respiration le travail du corps l'apprentissage du texte.
Il y a beaucoup de gens qui ont été malmenés et qui adultes ont des refus, des blocages irrépressibles.
Le théâtre m'a appris à me battre, à me faire respecter à procéder par étapes et à attendre le tendre éveil réveil d'un jour, d'un nouveau jour, à chaque jour suffit sa peine.
Le théâtre la vie : EN FAIRE et faire avec
car c'est tout de même mieux d'apprendre encore, de se revigorer, de goûter les diverses saveurs et de jouer...
Passeur, passeuse mais quand même ?
-mais alors !
-On n'aide pas tout le monde, on peut blesser, casser, se heurter.
-Absolument, il faut ne pas être pas trop conciliant.
Et puis quelquefois ne plus supporter démissionner un temps
Et puis les envols les renouveaux sont reportés ajournés
Et puis qui sait avec une nouvelle inspiration un changement d'habitudes
Un seul conseil ne pas arrêter d'aimer, d'être amoureux même platonique et d'avoir des égards pour tous ceux qui voyagent avec vous quelqu'ils soient.
Ne pas se culpabiliser ne pas se décourager plus qu'il ne faudrait.
Se bouger mieux manger ne pas s'abrutir de médicaments c'est mieux quand on peut,
mais ce n'est pas tout il faut aller partout sans peurs ni rejets : au cinoche, au théâtre au concert à l'opéra chez le libraire chez les bourges chez les malchanceux chez les imbus les vieux les jeunes .
Je clame le mélange des genres des saveurs l'ouverture mais je n'ai pas beaucoup voyagé plus en rêves qu'en réalité...
Il faut il faut décider vouloir se relever jusqu'à la hauteur du cœur
...
-Mais dis-donc ma Douce...
-Qu'est ce que j'ai fait, j'ai vu comme films cette semaine pour en arriver à ces délires ? je vais tout vous dire...
Eh bien ! une vidéo, un petit film plein d'humour : SOCIÉTÉ GÉNÉRALE MERCI ! dont je vais vous délivrer ici LE LIEN avec un Mr Bean jeune et séduisant : Grégory Guillotin.
Un moyen métrage : SILENCE ! on voudrait s'aimer d'Alain Minot, un talisman un jeune homme avec un chien rencontre une fille au Bois... et ils se reconnaissent se fondent dans leurs fictions et nous nous y passons par leurs rêves en images inspirés par tous les âges genres du Cinéma. C'est beau élégant cultivé et drôle et bourré d'un plein de vie d'idées.
en DVD
Black Snake Moan de Graig Brewer avec les étonnants Samuel L. Jackson et Christina Ricci
C'est une jeune blanche enchainée à un vieux noir, qui chante un blues sombre et puissant à ses heures. C'est dans le Sud des États Unis, tout a déjà été brûlé : les petites villes les terres les corps la chair et les âmes, c'est un blues qui appelle à la rédemption.
La jeune blonde elle est enchaînée au sens propre.
C'est le film de cette musique là, dit le réalisateur.
à la télé
alors là il y a du tout et du n'importe quoi Eragon de Stefen Fangmeier ?! j'adore à mes heures les films les sagas d'aventures et les dragons bleus
un film italien Libero de Kim Rossi Stuart sur des gens qui vont... malgré tout, dont un petit garçon une grande sœur un père, une mère, qui se séparent encore et comme toujours...
un film africain du Tchad : Daratt (saison sèche)
Le réalisateur s'appelle Mahamat-Saleh Haroun, quelle beauté aussi quelle absolue simplicité de couleurs ; les acteurs sont amateurs quelle tension de jeu.
l'Afrique comme dans Bamako est toute autre, elle n'est pas celle que montrent les occidentaux. Je le sais intimement. Un au delà du film, fondateur, comme dans les tragédies, les grandes tragédies antiques. Et cette saison là finit bien mieux...
Un film français : Cœurs d'Alain Resnais, ses derniers films sont des pièces de Théâtre où l'on se déplace dans un décor qui tourne, autour des acteurs personnages hors le temps de théâtre et dans le quotidien. C'est drôle et dans cette boule magique qui nous contient sous la neige on est comme des visiteurs d'appartement et contenus par chaque rapport entre les êtres drolatiques et complexés et humains.
au cinéma
ELLE S'APPELLE SABINE
un film sur l'autisme, vous me direz ce n'est guère tentant...
c'est indispensable à un moment de porter une affection touchante et de rester à distance des gens que l'on aime pour les aider quand ils s'auto mutilent se prostrent mordenr et crient
c'est comme ça ce film très fort et simple c'est un film constituant et revivifiant qui consulte avec enfin tous les moyens d'un film c'est à dire modeste et là dans le présent l'action de tourner de mélanger les photos les vidéos les tracés du passé du pire et du meilleur et cet essai à recomposer la vie fermement
il y a pour chacun une folie en réduction on est tous en puissance l'absolue défense révolte agressivité folie épilepsie repli végétatif enfermement on est tous celui qui voudrait crier quand on la fait se voir dans une glace avec 38kg de plus et se revoir dans un film de ses 20 ans où elle est si belle elle nage elle voyage elle joue du Schubert au piano
on voudrait mordre notre raison quand on mange un seul dessert au lieu de deux...
Qu'est ce qui produit quel choc pour aller vers cet anéantissement de soi cet "enfermé dehors"?
C'est un film que j'ai vu dans une des 2 seules salles où il est distribué
Chapeau bas Madame Sandrine Bonnaire pour ce film sur votre sœur Sabine sur votre dédicace à mes sœurs.
Enfin pour une fois j'ai compris l'évangile on pourrait tous être frères et sœurs et se donner à l'âge de ce progrès tout l'univers et les moyens et les douceurs pour se grandir et s'entraider et traiter haut et fort tous les autres, ceux qui font de la reculade qui remettent le crime d'état et l'enfermement et l'abrutissement et l'étriqué des conventions les traiter haut et fort : d'ENCULÉS
Mais tout est complexe tout est stratifié d'avancées de blocages et de reculades et de progrès qui n'en sont pas. La complexité est sans limites ; elle déconstruit annihile enferme autant qu'elle innove.
La frustration est à son comble. Les rejetés et les laissés pour compte sont à tous les coins de rues et du monde et on doit se battre pour les conditions de survie de quelques fous...
Oui quand vous aurez passé plus d'un heure avec Sabine, vous serez convaincus de tout entreprendre pour aider ceux qui le sont autistes adultes et qui sait pendant ce temps ce vieux monde(tout est relatif !) surnagera. Ils détiennent quelques uns de nos secrets.
Le théâtre, les metteurs en scène les plus connus manifestent en rangs serrés leur désaccord avec la politique culturelle, les subventions deviennent des peaux de chagrins.
Et quoi voir au Théâtre ? Là tout de suite pour les vacances ?
Batailles de Topor au Rond-Point Les Éphémères bientôt à la Cartoucherie et l'Opéra The Rake's Progress de Stravinsky mise en scène Olivier Py
et la pièce d'Eugène O'Neill au Lucernaire avec Laurent Terzief : HUGHIE
et Voltaire's Folies de Gérard Marot au Théâtre de L'Oeuvre
et la musique
Je n'ai pas la mémoire exercée aux mélodies, à la reconnaissance des airs, notes, refrains, accents, accès. J'y vais toujours un peu à blanc quoique les musiques entendues dans mes premières années je m'en souviens un peu mieux maintenant...
et surtout celles qu'on m'a données mais alors il faut que je les écoute après, oh ! bien une centaine de fois...
mais à l'écoute vagabonde, certaines musiques me plaisent et me font me concentrer : musiques qui m'allongent comme sur une plage de temps plus calme, beaucoup de classiques et des chansons...
Et un ami que j'appelle mon Tonton, un grand ami, qui vient de perdre son compagnon de vie vient de nous offrir 2 CD intitulés : "quelques musiques que Philippe aimait tant..."
donc je les ai écoutées une dizaine de fois et c'est un cadeau avec un supplément... d'âme,
je vous en offre le déroulé des titres que je préfère :
Le monsieur et le jeune homme Juliette Gréco /Wo die schonen Trompetten blasen et O Mensch gib Acht de Mahler/les Gymnopédies 1 et 3 de SATIE-DEBUSSY(une est dans le film PARIS) /Alexandre Nevski de Prokofiev /les pêcheurs de perles de Bizet /Orpheus with his lute de Vaughan-Williams /Aria des variations Golberg / la mort d'Ophélie de Berlioz /Adagio du concerto en sol de Ravel...
Il en faut du temps sans sortir, sans jogger, sans bouger... pour ce blog aussi
et devient-on gros de musique ou d'amours enfuies, à écouter de la Musique
ou alors faut-il être prêt à danser comme à l'intérieur de soi et commencer à bouger et à pianoter sur le clavier de l'ordinateur en rythme.
Vivement des fêtes avec des amis pour qu'on y danse sur la musique : gros grands courts et vilains... car "on ira tous au Paradis"
C'est quoi pour vous le Paradis demande un pasteur dans le film du Sud sur le blues et elle répond c'est Ronnie...
Expo en passant devant le Vieux Colombier j'ai découvert qu'il y avait une expo de photos sur Christine Fersen, une très grande comédienne de la Comédie Française, vous la voyez en Médée d'Euripide et vous comprenez quelle mer il faut déchainer en soi pour aborder ces rôles.
Sur les programmes des prochains mois Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand va revenir et il y aura Yerma de Fernando Garcia de Lorca, pour la première fois du 20 mai ou 29 juin.
avec Christine Fersen(une voix) et Madeleine Marion, je puis vous assurer que c'est "une pièce qui parle aux femmes"... une pièce que j'aime fort et qui n'est jamais jouée. Lorca c'est comme mon film du Tchad Daratt (saison sèche) de la Tragédie contemporaine et avant tout, comme les pièces d'Olivier Py : de la Poésie.
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