samedi 1 novembre 2008

"Quantum of Solace" Méfiez-vous des Anglais...Le dernier James Bond architecture entre 7ème art opéra et divertissement : Action
















007 "QUANTUM OF SOLACE"

Hier soir, je... nous nous sommes précipités avec une demi-heure d'attente, au cinoche d'à côté, malgré la pluie, j'étais ivre de fatigue pourtant...
Des enfants dans la rue faisaient du porte à porte pour Halloween : "des bonbons... "répétaient-ils en file indienne,
et moi... sujette au diabète, je ne peux entendre parler de bonbons, sans avoir envie de "claquer le baigneur"... mes préférés, les nougats, nougatines, Nounours : fines guimauves recouvertes d'une encore plus mince couche d'enrobé au chocolat, berlingots acidulés, réglisse-menthe, dragées aux amandes : seulement aux amandes, caramels toffees : vanille praliné noisette me sont fort peu recommandés.
Là, juste quand l'eau me revient à la bouche, là justement, j'ai pu me rassasier d'un autre plaisir retrouvé, depuis l'avant dernier James Bond.
Plaisir contracté de garçon manqué... quand j'allais voir au cinéma : le Prado, ça ne passait pas au Français, avec mon père, seule avec mon père, le dernier James Bond.

Et là adultérine, je retrouve le goût de tous ces plaisirs défendus, le temps d'un film... avec l'homme de ma vie, comme c'est délicieux.

Comme c'est bon. C'est pour cette même raison "originelle" que j'aime tant Jack Bauer dans 24H CHRONO (privée cette année de ma Série ; Kiefffer Sutherland s'est excusé...)

EN APARTÉ, vous allez rire... je vais vous parler d'OBAMA.

Si ces divertissements pouvaient participer au changement qui se lèverait à L'Ouest...
Comme on vous l'a peut-être dit, dans 24H CHRONO justement, le président des États Unis était joué par un excellent acteur noir d'une élégance d'une dignité d'une conscience, loyauté à faire pâlir toutes les réalités, jusque là blanches...

Mais nous saurons bientôt si la fiction peut engendrer de la réalité et pas seulement dans les terrorismes et tortures -élaborées dans cette série de toutes pièces avec il est vrai de la redondance-.

Un président noir aux États-Unis cela changerait autant qu'une femme lorsqu'elle a dirigé le gouvernement en Inde....

Mais revenons à Monsieur Bond dans "Quantum of Solace", il est avant tout profondément triste et méfiant aux démêlés avec la vengeance, comme revenu de tous les tourments, alors que novice.

Il est bien loin de ce séducteur collectionneur de conquêtes toutes aussi effaçables les unes que les autres.

Là les femmes sont ses égales et il ne s'intéresse qu'aux vertigineuses désespérées : passé présent et à venir. Mais elles se tiennent belles ou pas, jeunes ou pas, droites et debout dans la tourmente.
Il y a un étrange compagnonnage, entre ce Bond et les femmes avec lesquelles il se perd se retrouve avec lesquelles il passe un moment fort. Il ne les allonge pas, il se rebelle, il parle avec elles entre les lignes, par le regard et la compréhension.

Il est distant mutique avec les autres hommes, plus fauve que félin.

Mais revenons au film époustouflant d'actions comme un prologue d'Opéra, et puis la situation, les personnages sont mis en échec, en relation, en poursuite, en miroirs, en contrastes, contradictions.

Les acteurs, Monsieur Amalric je vous signale comme aussi singulier à votre façon que Michaël
Lonsdale fans les rôles de méchants.

Le cynisme est réaliste de ce soit disant homme de pouvoir aux œuvres caritatives.

Les décors, la photographie sont somptueuses du plus grand éventail de paysages arides et pelés par la pauvreté aux intérieurs somptueux et solaires des grands hôtels. Tout est un peu différent. Il y a des inspirations des Séries et des films d'action américains. On pense à la "Vengeance dans la peau", aux "Incorruptibles" et surtout, à ce film qu'on est en train de voir et qu'on oubliera pas de sitôt. La preuve, c'est la suite du précédent et on se souvient très bien de ses cicatrices au corps et à l'âme, de ses amours aussi qu'il a subies vécues reprisées à l'emporte pièce.

Il y a comme un nouveau Romantisme dans ce James Bond là. C'est une sorte d'Oedipe qui ne va pas jusqu'à se crever les yeux, mais il déteste tant ce que ses yeux ont vu. Il n'éprouve aucune pitié, il a de la compassion pour certaines de ces femmes qui lucides en ont vu autant que lui.

Aucun commentaire: