mardi 31 mai 2016

Cinéma de Minuit : Violence et Passion de Luchino Visconti avec entre autres Helmut Berger fascinant

vous avez une semaine pour revoir Violence et Passion c'est un film infiniment beau et intelligent sur toutes les oppositions politiques et leurs extrêmes et le recours de la haute bourgeoisie industrielle à l'extrême droite pour préserver leurs acquis face à une révolution. Et aujourd'hui on lie on associe l'extrême-gauche et l'extrême-droite alors qu'elles sont dans le fond opposées. Elles sont confondues que pour tenter d'annuler les effets d'une révolution t de rétrocéder les richesses aux mêmes quitte à utiliser l'extrême violence et à l'imputer aux révolutionnaires. Outre cela quel devenir reste t'il à Konrad/ Helmut Berger, après s'être impliqué dans la "révolution" de 68. Sa première apparition, le personnage de Burt Lancaster, qui soigne le jeune homme, une fois blessé, quand il le couvre et suspend son geste après tant d'années ce film me fait l'exacte même impression. Je me demande si la beauté sauvera encore le monde mais, dans ce film, on y croit si fort.

Les femmes ne sont ni stupides ni naïves ni avides elles sont amoureuses intelligentes et rendues si belles. SIilvana Mangano, Dominique Sanda, Claudia Cardinale excusez du peu...

vendredi 20 mai 2016

Différence entre Comédie et Vaudeville

La comédie

Le Vaudeville
Il y a plus d'une manière de les différencier,  mais ils ne sont pas opposés.
Historiquement la comédie comme la tragédie qui sont elles de genres opposés remontent à l'antiquité, la comédie représente le peuple, la tragédie les dieux et les rois...
Le Vaudeville, quand j'ai été à l'initiative du titre :Vaudeville tout le monde descend, pour les 2 pièces de Labiche La Poudre aux yeux et Embrassons nous Folleville,  je pensais à ma Normandie natale, à tous ces noms comme Varengeville s/mer, mais je ne savais pas à quel point j'étais dans le vif du sujet...
La légèreté attachée à une certaine cruauté, pour moi sont caractéristiques du vaudeville, Louis de Funès est un acteur de Vaudeville pour moi et c'est le frère ainé du théâtre de boulevard. 


lundi 16 mai 2016

Annie Ernaux à la fête de Lutte Ouvrière




Il y a des RDV que l'on ne regrette pas de perpétuer chaque année pour l'échange, le souvenir et la conscience de classe à la fête de Lutte Ouvrière -c'est là qu'on s'est vraiment rencontrés avec Pascal- et l'exigence comment dire du véridique dans le but et dans la méthode là c'était Annie Ernaux, la romancière invitée à la Cité du Roman, à la fête de Lutte Ouvrière, qui a rappelé cette exigence à l'origine une phrase de Marx. On a discuté vraiment tous ensemble et pas que d'histoires de femmes après j'ai attendu pour avoir une dédicace et j'avais l'impression de parler à une amie véritable entre autres écrivain et dans la file d'attente, on a bien ri. Pour moi si je continue à écrire même en bribes c'est grâce à elle. Pourquoi parce qu'elle est avant tout fille unique (sa sœur est morte de la diphtérie) et que comme moi elle a été fille de petits commerçants d'origine normande -pour moi que du côté de ma mère- et que c'était chez elle la valse des claques. Et donc là, en plus, elle a dans son dernier "livre" : mémoire de fille, vécu une colonie de vacances sans avoir passé le Bafa.... Ça s'appelait autrement à notre époque. Et contrairement à moi, par "le produit" qu'elle est devenue elle a changé de classe, même si elle ne l'admet que difficilement. Et aussi, c'est toujours mon aînée et une très belle femme qui a eu, des enfants. Elle n'a pas fait l'impasse de sa vie.

Comme vous le voyez la fête de LO sur les photos c'est un mélange réussi dans un très beau lieu protégé par un service d'ordre plus impressionnant cette année que les autres : état d'urgence oblige. Sinon comme tous les ans ça dure trois jours c'est de plus en plus connecté et toujours aussi bon marché de s'y rendre et d'y manger : bus gratuits repas moins chers et bien meilleurs que les cantines... Et des livres des livres neufs d'occasion. Pendant que j'étais à ce débat il y avait un groupe métal sur le terre-plain central et après un one-pan show de Guillaume Meurisse 

samedi 14 mai 2016

Trois films qui m'ont arrêtée : dans l'ennui les Malheurs de Sophie (aucinéma), dans la surprise Cerise (TV) et dans l'imprégnation : Mustang(TV)/Master Class Frederick Wiseman École pro du Lucernaire

Comment retourner au cinéma après avoir vu un mauvais film, un film sans rythme, où l'on a voulu tout mettre trop en mettre. Mélanger l'animation, le film à costumes pompeux, le théâtre et le cinéma les voix off et les images de personnages en caméra subjective qui exposent leurs pensées, les rêves, les contes, les ballets, les chansons... C'est en deux actes avant l'arrivée de Muriel Robin et après.  Bien sûr qu'elle est bonne comédienne mais c'est mal réalisé les effets comiques sont téléphonés appuyés et donc sur moi ça ne fonctionne pas  surtout qu'ils sont inutiles comme celui de Muriel Robin qui changeant de siège avec une robe incroyablement encombrante tombe à la renverse et on voit ses dessous....Même Michel Fau ne passe pas la rampe alors c'est pour vous dire, son costume noir reste sombre et son jeu brillant reste plaqué. Il y a plein de comédiens et bon nombre semblent mal dirigés dont des enfants... Ce qui  m'a retenu de fermer les yeux ou de quitter la salle c'est la petite fille Sophie à condition qu'elle ne chante pas  et les rêves cauchemars conjugués au réel dont celui du naufrage et de son ami Paul resté en Amérique. Ce film manque tellement de premier degré qu'il devient plus étouffant que dérangeant. L'effet surprenant c'est que c'est un film vieillot qui se veut moderniste et qui m'a rendue presque méchante pour m'en échapper.

http://www.senscritique.com/film/Mustang/critique/56991742
Donc depuis cette projection en salle obscure je n'y suis pas retournée au cinéma, mais j'ai vu sur une tablette qui m'a fait regretter de ne l'avoir pas vu en plus grand Mustang et ce fut un moment sublime quelle force, quelle délicatesse et quelle beauté constante. Tous les acteurs sont bons justes la plus jeune des 5 filles est exceptionnelle le rythme m'a tenue en haleine, les ellipses sont compréhensibles, on ne s'ennuie pas une seconde, c'est un bijou, je me suis totalement identifiée. Si je l'avais vu au cinéma je lui aurais non seulement donné le César mais l'Oscar. Mon ami m'a dit c'est bien un film dans ton genre, ça ne m'étonne pas que ça te plaise... Mais je vous promets messieurs mes amis que c'est un film aussi pour vous, le seul soucis c'est qu'il faudra encore quelques générations pour que vous y alliez seuls de vous mêmes, sans cette réflexion ancrée comme un heurtoir, que c'est un film de femmes.


Cerise c'est une bonne surprise, jamais je n'y serais allée de moi-même : la fille non la nièce d'Adjani, le fond politique : l'Ukraine depuis la chute de l'URSS, la psychologie parents séparés : la mère en France et le père en Ukraine, de nos jours avec les mouvements de résistance anti russes. Ce film ne tombe dans aucun écueil, les clichés ne sont pas évités, ils sont traversés. C'est un film intelligent, attachant, les femmes âgées ukrainiennes sont extraordinaires et la fille d'Adjani aussi. J'avais envie de suivre cette jeune femme encore après son retour en France et quand elle retournerait en Ukraine. L'humour est tout au long du film semé avec justesse. Bravo !!!





A propos de cinéma je suis allée voir la Master Class de Frederick Wiseman  http://www.ecole-theatre-lucernaire.fr/ dans le cadre de l'école professionnelle au Lucernaire,  eh bien ? C'était bien. Ces séances de questions réponses sont animées chaleureusement par Philippe  PERSON. On a appris pour commencer que ce réalisateur n'allait pas au cinéma... Pas ou plus. Il a fait et continue à faire de grands films documentaires dont les plus célèbres sur le Crasy Horse ou les écoles de danse, la Comédie française et aux États Unis sur entre autres une salle de boxe que j'avais adoré, parce que la boxe c'est de la danse, à t-il répété. Il nous a donné sa méthode a répondu à toutes les questions comment construire au montage une dramaturgie, un film. Ce travail d'immersion dure 6 mois....  à raison d'un film par an. Il y a pour lui 4 axes : le comique, le dramatique, le tragique et un peu le quotidien... Il n'y a pas de message, un parti pris dans un documentaire oú tout est subjectif et il serait bien prétentieux de dire qu'un film pourrait changer le monde. Il nous a précisé qu'à son avis c'est difficile de devenir acteur en France comme aux Etats-Unis mais avec des difficultés dissemblables, Par exemple l'Art bénéficie d'aucune aide oú presque de l'État en Amérique mais qu'à la différence de la France quand on propose un spectacle oú une candidature, on vous répond. Il a dit aussi quelque chose à propos des acteurs que c'était aussi bien prétentieux de savoir s'ils sont bons ou pas.


dimanche 8 mai 2016

Paula Modersohn-Becker toute entière exposition au Palais de Tokyo


"Je vais revenir à ma vie d'avant, avec quelques changements. J'ai moi-même changé, je suis un peu plus autonome et moins remplie d'illusions. J'ai pris conscience cet été, que je ne suis pas femme à savoir rester seule. En dehors des éternels soucis d'argent, c'est précisément ma liberté qui me donnerait l'envie de me détacher de moi." En septembre 1906 lettre à Clara Rilke-Westhoff



Pas de photo, Madame ! 
Ô juste celui là...
J'ai fait une peinture à la gouache une fois adulte une copie de ce tableau pour un ami malade du Sida, il est mort 2/3 ans après que nous ayons joué ensemble  lui Bruno Colomb dans le rôle du fils et moi dans celui de la Vierge Folle. Le titre de la pièce Il est trop tard, de Stéphane Auvray-Nauroy et Jean-Paul Sultan dans une mise en scène de  Stéphane Auvray-Nauroy. Tous les souvenirs s'étiolent mais pas celui là, même s'il était déjà trop tard. 
Ce qui est sensible dans cette œuvre pour moi, c'est que c'est un garçon et qu'enfin toutes les barrières convenues ont fondu. Il ne suffit pas d'avoir un seul enfant pour que la relation soit unique. 


Je fais souvent ce geste. les enfants ne sont pas chez ce peintre Paula Modersohn-Becker  gais ou trop souriants ils sont totalement absorbés par leur solitude et c'est tellement aussi ça l'enfance, c'est pour autant que l'on s'absorbe aussi intensément et que l'on s'engage dans des passions, pour ne plus être si seul.
Paula Modersohn-Becker, une des premiers femmes peintres elle est morte à 30 ans presque 20 jours après la naissance de sa 1ère fille Mathilde en novembre 1907.

Pourquoi cette femme peintre me plait autant, pourquoi l'ai-je découverte jeune en achetant un petit livre chez un bouquiniste d'art ? parce qu'elle sait peindre les corps et la mélancolie des enfants, qui déteint sur leur environnement. Parce qu'elle était amie avec Rilke ?
Il faut aller voir cette exposition : Paula Modersohn-Becker toute entière. Elle a tout de suite aimé Rodin Cézanne, elle a fait 3,4 séjours à Paris.  Elle était une amie de Rilke, ils se sont écris. C'est à cause de cela que j'ai cherché à l'époque à mieux la connaître, cette peintre, pour leur amitié que j'imaginais amoureuse mais Rilke avec le recul a été un grossier personnage à son égard, il a mésestimé son œuvre alors qu'il a été un des premiers à la voir, à la ressentir. Il a parlé de tous les autres peintres de la colonie artistique de Worpswede, sauf d'elle. Son amitié cachait "une jalousie artistique". Il lui a acheté un tableau petit qui était facilement transportable. Pour savoir tout cela j'ai acheté le livre de Marie Darrieussecq et le gros catalogue de l'exposition pas si cher et extrêmement bien commenté interprèté. La poésie seule par larmes ou éclaircies en peu de mots par lampées se relie à l'observation de la peinture. Et puis je crois que la répétition fait vivre et exister les choses dont le plus de livres ou l'œuvre entière. Je ne peux pas acheter tous les tableaux et les afficher dans un aérogare ou une aire d'autoroute. Ce musée là, s'il est dans le 16 eme, est un palais moderne comme Chaillot, à large terrasse ouverte sur l'extérieur et où l'on peut passer l'AM avec un plat, une boisson pas chers comme à Beaubourg sur son toit. Pour redonner un peu de vie à tous ceux qui partent meurent en nous donnant des informations honnêtes sur leurs états d'âmes par leur art qui suscite tant de digressions, autres mots refuges et inspirations à peindre, s'habiller ou composer un décor dans lequel passent et parlent des personnages, des intentions, des rapports, des omissions et des sentiments. Dans la peinture de cette femme on ressent tellement le hors cadre et la Vie. Le livre de Marie Darireussecq s'appelle "Être ici est une splendeur" Vie de Paula M. Becker. Le M. -M Majuscule point- 1 place pour l'expo de Paula M. Becker, je l'ai dit au guichet en prenant un billet, car Modersohn est le nom de son mari.
"Car il est une chose que tu connaissais les fruits pleins. Tu les posais devant toi.  Dans une coupe et soulevait leur poids avec les couleurs. De même tu voyais femmes et enfants de l'intérieur juque dans les formes apparentes de leur existence. Et si tu t'es toi-même vue comme un fruit, tu es sortie de ton vêtement, t'es mise face à ton miroir pour te laisser le pénétrer jusqu'à ton regard ; dans sa grandeur, cela ne disait point : c'est moi, non c'est." 
Bibliothèque visuelle 27 Paula Modersohn-Becker - Tableaux texte d'introduction de Brigitte Uhde-Stahl traduit par Franck Stratschitz
"Car à cela tu t'entendais : les fruits dans leur plénitude.
Tu les pesais sur des coupes devant toi,
tu en évaluais le poids par les couleurs.
Et comme des fruits aussi tu regardais les femmes 
et les enfants de même modelés par une poussée intérieure 
jusqu'aux formes de leur existence.
Et pour finir, toi-même tu te vis comme un fruit,
tu te dépouillas de tes vêtements, tu allas te placer devant le miroir et tu t'y enfonças
jusqu'à y perdre ton regard : lequel gardant courage,
s'abstint de dire : c'est moi. Non : ceci est".
Traduction de Jean-Yves Masson choisie par Marie Darrieussecq "Être ici est une splendeur" édité chez P.O.L

Requiem pour une amie." Rilke, 1908 après la mort de Paula Modersohn-Becker 
Autoportrait à la branche de camélia 

"C'est l'autoportrait d'une femme qui peint.

C'est cet autoportrait que les nazis ont choisi, avec un autre autoportrait nu en pied, pour exposer Paula comme "dégénérée, entartet." ....

samedi 7 mai 2016

Iphigénie en Tauride au Théâtre de Mesnilmontant en Mai et en Juin

c'est une légende dont je ne me lasse pas, et je ne connais pas la pièce de Goethe donc je vais y aller d'autant plus. Les parents donnent la vie mais ils les tuent aussi leurs enfants en leur donnant la vie, c'est pour moi d'une telle évidence, combien de mensonges devront-ils leur faire par pure convention non seulement le père noël mais aussi les serments d'entraide, on sera toujours là pour toi...de l'âme sœur, rester ensemble et amoureux puis de l'indépendance rester autonomes  de la justice, justes et tant d'autres canulars aimer sans faire de chantage aimer autant.. puis tu verras tu guériras tu garderas des amis véritables. Tu oublieras... est la seule verité.

Eugène Durif à ceux qui cherchent des textes sachez glaner profond plus que trop large à la marge du tems

LES TEXTES DE CE SECOND VOLUME

Le Tome 2 de Au Bord du Théâtre de Eugène Durif réunit les livres suivants:

Comme un qui parle tout seul
Texte écrit pour la manifestation « L’adieu au siècle » (Grenoble 1998) et présenté à Grenoble par Éric Elmosnino, avec Patrick Pineau. Publication collective à Paroles d’Aube, 1998, 29 pages. Ce poème a constitué la « matrice » d’une pièce : Pochade Millénariste, publiée par Actes Sud Papiers.

Un impromptu de plus ou de moins
Commande du Théâtre de Folle Pensée, a été créé en mai 1995 à La Rose des Vents à Villeneuve d’Ascq dans le cadre des « Scènes de naissances » puis au Théâtre de la Passerelle à Saint-Brieuc, dans une mise en scène de Jean-Michel Rabeux avec Alain Macé. Le texte a été publié dans le numéro 20 de la revue Frictions.

Les Soliloquants
Texte dont l’écriture a commencé dans le cadre des « Polyphoniques », travail réalisé, en 1994, à Orléans à l’initiative de l’association Ulysse de Jacques Le Ny, avec Michèle Guigon, Chantal Morel, Sophie Loucachevsky, plusieurs auteurs, dont Éric da Silva, Michel Simonot, Noëlle Renaude, Philippe Minyana, Slimane Benaissa et un groupe de comédiens. Des fragments ont également été présentés à Théâtre Ouvert par Philippe Minyana et la compagnie du Bruit du Monde en novembre 1995 et dans l’émission « Durif / Fragments » sur France Culture par Philippe Minyana, diffusée en mars 1996.

Le Banquet des aboyeurs
Est né d’une commande faite par la compagnie de l’Escabelle de Florange. Le texte a été créé à Vandoeuvre-lès-Nancy (France), Centre culturel André Malraux, le 25 février 2005, dans une mise en scène de Heidi Brouzeng avec une composition musicale de Denis Jarosinski, scénographie Christian Dupont, costumes Cathy Roulle, lumières Karim M’Sir, coproduction Compagnie de l’Escabelle et Centre culturel André Malraux, Vandoeuvre-lès-Nancy, avec les comédiens Laszlo Darovna, Véronique Laupin, Valérie Druguet et Sumako Koseki. Puis une nouvelle version en a été présentée après une année de travail (2006-2007) avec les élèves de l’esad sous la direction de Sophie Loucachevsky. Plusieurs représentations en ont été données dont une au Théâtre de l’Est Parisien, avec André Antébi, Paul Bouffartigue, Marcus Borja, Hélène Chrysochoos, Tanja Czichy, Eugène Durif, Audrey Le Bihan, Capucine Lespinas, William Prünck, Guillaume Riant, Julie Van Den Hecke, musique Marcus Borja.

Deux temps, trois mouvements
Texte court créé par Anne Courel (Compagnie Ariadne) dans la région Rhône-Alpes (octobre 2000). Il s’agissait d’une commande de quatre pièces courtes (« Argenteries ») à Carole Fréchette, Eugène Durif, Ahmed Kalouaz et Olivier Chiacchiari, pour accompagner la mise en scène du Faiseur de Balzac.

Intermède bouffon et Les Pandores marionnétiques
Ont été lus à l’Odéon par plusieurs acteurs dont Nada Strancar et publiés par Actes Sud dans l’ouvrage collectif Théâtre contre l’oubli, commande passée par Amnesty International à des auteurs de théâtre (Catherine Anne, Cormann, Deutsch, Durif, Gabily, Jouanneau, Manet, Minyana, Rezvani, Ribes, Schmitt) autour de la défense des droits de l’homme.

Fariboles
A été publiée par le site remue-net et dans le recueil collectif La Plus Grande Pièce du Monde, éditions Des Amandiers.

Conversation sur la Montagne
Écrit en 1984 à la suite d’une aide à la Commande de la Direction du Théâtre, édité par La Maison du Livre de Pérouges avec des lithographies de Madeleine Lambert, puis repris par Michel Chomarat, créé en 1986 à la salle Gérard Philipe à Villeurbanne par Laurent Fachard et Yves Prunier. Une nouvelle version, lue par l’auteur à La Chartreuse deVilleneuve-les-Avignon et par Grégoire Oesterman et Jean-Baptiste Malartre à Théâtre Ouvert à Paris dans le cadre de « Parcours d’auteurs », a été créée par Patrick Pineau, avec Jérome Kircher, en octobre 1992, au Centre Dramatique de Nancy et à Théâtre Ouvert, en décembre 1992.

BMC (Bordel Militaire de Campagne)
Lu à Théâtre Ouvert dans le cadre de « Parcours d’auteurs », a été créé au Théâtre Gérard Philipe à Saint-Denis dans une mise en scène de Anne Torrès, avec Anne Alvaro et Mohamed Rouabhi, en 1991, et a été repris en tournée l’année suivante. La pièce a été réalisée pour France Culture, dans le cadre du « Nouveau répertoire dramatique » par Jacques Taroni, et sélectionnée pour le prix Italia. D’autres mises en scène de bmc ont été réalisées dont une en Suisse par Chantal Siegenthaler, et une autre à Limoges, mise en scène par Maurice Attias avec Nadine Béchade et Yann Karaquillo. La pièce a bénéficié d’une aide à la Création de la Direction du Théâtre du Ministère de la Culture. Publiée par Comp’Act (épuisé).

Paroles échappées du choeur
Texte écrit dans le cadre d’un atelier avec des handicapés à La Duchère à Lyon, en partenariat avec l’association Le Cheval Bleu. Il a été publié aux éditions Paroles d’Aube et monté par Françoise Maimone à la salle Gérard Philipe à Villeurbanne en avril 1994. Des fragments, mêlés à ceux des Soliloquants, en ont également été présentés par Philippe Minyana et la Compagnie du Bruit du monde à Théâtre Ouvert en novembre 1995 et dans l’émission « Durif / Fragments » sur France Culture par Philippe Minyana, diffusée en mars 1996.

Les textes de l’atelier « Paroles écrites »
Ils ont été écrits soit lors de séances avec Eugène Durif, soit en parallèle, dans le cadre de l’atelier d’écriture du foyer cat de la Duchère. L’idée d’un travail avec un théâtre et un écrivain a germé lors d’une mise en espace par Françoise Maimone en mai 1992 de poèmes publiés précédemment par Paroles Écrites.

Le Coup de pied de l’ange
Texte écrit pour un CAT de Tulle, à la demande de Marie-Pierre Bésanger, a été créé au Festival de la Luzège en 1996 par elle. Avec : François Besse, Michel Ceaux, David Fouquart, Frédéric Guinard, Mayline Lagrafeuil, Éric Lopez, Olivier Loss, Pascal Pacaud, Alain Rabbe, Yves Valéry, Murielle Vedrenne (des cat de Puygrand, 19450, Chamboulive, et du Moulin du Soleil, 19000, Tulle), lumières et régie générale Dominique Verbrugge, son Franck Chassat.

Quand les oiseaux auront des ailes
Texte écrit pour les comédiens d’un CAT de Tulle, très librement inspiré de La Conférence des oiseaux du poète soufi persan Farid Al-Din Attar (1177) et de l’adaptation faite par Jean-Claude Carrière pour le spectacle de Peter Brook. Il a été mis en scène par Marie-Pierre Bésanger au Théâtre des Sept Collines à Tulle en janvier 2000.

Sur une seule main
Repérages et premières notes pour l’écriture d’un texte « Hier, c’est mon anniversaire » publié par Actes Sud Papiers et mis en scène par Olivier Couder et Patricia Zehme, avec Raja Aïtour, Clarky Brunier, Norbert Courset, Arnaud Grossetti, Yoram Gué, Stéphane Guérin, Trang Lamm, Françoise Lefebvre, Chem’sheddine Mihoubi, Stéphane Paterno.