vendredi 23 septembre 2011

La Belle de Cadix au théâtre COMEDIA


Un spectacle Anti Crise Grise, que nous avions beaucoup aimé lors de sa création l'année 2010 au Festival de St Céré, Pascal et moi, ça c'est un critère? je m'en rappelle exactement...
J'en avais bien-sûr, parlé sur ce blog.... mes meilleures vacances à St Céré, à cause de la vie, et de l'effet inoubliable du bonheur.... Par sa rareté, ce n'est jamais pareil. En plus, j'avais un souvenir tellement tronqué des opérettes de Francis Lopez, à mon adolescence ? non mon enfance avec Luis Mariano, souvenir léger et si profond, malgré les périodes arides affectives, par mes anciens, ma mère maintenant, qui entonnaient à la fin des repas, les grands airs : grand tante, grand-mère, tant de bonheur sans critique, sans cynisme, Luis Mariano, Georges Guetary.... je m'ennuyais  un peu car je me disais : pourquoi, c'est toujours les mêmes chansons, on portait à l'époque, aussi longtemps les robes que les chansons.
http://www.ticketac.com/spectacles/la-belle-de-cadix.htm
J'ai mis théâtre comme libellé, car chez Olivier Desbordes les chanteurs sont aussi de très bons comédiens, je citerai les deux Éric, irrésistibles Perez et Vignau.
Distribution :
Auteur : Francis Lopez
Mise en scène de Olivier Desbordes
Avec Eduarda Melo, Sevane Manoukian, Flora Fernandez, Raphaël Bremard, Juan Carlos Echeverry, Isabelle Fleur, Fabrice De La Villeherve, Eric Vignau, Eric Perez, Maelle MIETTONietton, Sandrine Montcoudiol, Yassine Benhameur, Laurent Pouliaude et 10 choristes, 6 danseurs, 14 musiciens

Descriptif :
Carlos Medina, grande vedette de cinéma, quitte la Côte d'Azur pour aller tourner un film au sud de l'Espagne parmi les dernières communautés gitanes qui gardent encore leurs traditions, leurs chants et leurs danses. Maria-Luisa, la plus belle des gitanes, est jalouse. Son fiancé Ramirez s'est fait engager comme guitariste dans la troupe. Jalouse et peut-être déjà attirée par Carlos, elle accepte de tenir le rôle de la Belle de Cadix dans le film en préparation. Une des scènes les plus importantes du film est la cérémonie du mariage. Le figurant choisi étant un véritable roi gitan, Carlos et Maria-Luisa se retrouvent réellement mariés. Les deux jeunes gens s'accusent mutuellement d'être responsable de la situation. Ils se disputent allègrement tout en jouant la comédie du grand amour devant leurs admirateurs attendris. Ils passeront la nuit ensemble, mais chacun dans une pièce séparée.

Le lendemain, les prises de vues continuent. La jalousie de Ramirez et de Miss Hampton, fiancée de Carlos, contribue à semer la confusion la plus complète. On apprend alors que le roi gitan n'était qu'un imposteur. Le mariage est donc nul. Carlos part pour Cannes, Maria-Luisa reste à Cadix. Miss Hampton a compris que Carlos et Maria-Luisa s'aimaient d'amour tendre ; elle joue les bons offices et cette belle histoire peut se terminer par le happy end, tant attendu par l’amateur d’opérette.

Evénement :
LA BELLE DE CADIX
Adresse :
THEATRE COMEDIA
4 BOULEVARD DE STRASBOURG


75010 PARIS

Accès :
METRO : STRASBOURG SAINT DENIS

dimanche 18 septembre 2011

Entre deux ils au théâtre de l'Oeuvre, une pièce qui fait du bien

Je modifie entre les photos mon message initial ce 8/10,  cette pièce va être out, sortie à la fin du mois de son théâtre de création, comme une orchidée rare qui aurait pris naissance dans notre entourage et qui pourrait rester en fleurs des mois, même dans une cuisine, mais qu'on aurait renversée pressé de passer. Vous vous dites dans le privé, ça tient des mois l'affiche, mais non allez, courrez y vite et faites un miracle parlez-en, tous les libraires et les bibliothèques qu'attendent-ils pour s'y rendre.... Imaginez dans un autre genre de théâtre, que la 1ère pièce des Djaoui-Bacri, n'ait pas eu une bonne promotion communication et qu'après un mois on les aie ligaturés. Vous imaginez, tout notre bonheur en moins....
J'avais aimé l'illusion conjugale, du même auteur, j'aime aussi ce théâtre là qui nous réconcilie à la vie, par une certaine légèreté, c'est entre le roman et le film intimiste, je vous donnerai mon avis en fin de semaine, puisque j'y vais vendredi, ça va me faire du bien. En attendant, je vous donne comme un amuse cœur... une vidéo

mon avis au retour du vendredi...
ah ! la librairie, décor de cette pièce.... je vous donne mon sentiment c'est une des personnes de la pièce, il faut féliciter le décorateur, l'auteur, s'il y a un paradis, il y a forcément une immense bibliothèque avec des chats (je sais tout le monde n'aime pas les chats) et des anges pour vous accueillir.
et ou comme aussi d'autres boutiques et ce n'est pas pour faire ma nostalgique ou en échange d'une vraie conversation, on trouve la passoire pour revenir à l'enthousiasme, les bonbons acidulés qui s'étalent sur le comptoir et une vieille bouteille de vin qui a pris son temps pour se bonifier en magasin. C'est la boutique vue des coulisses, la librairie pour tous.... la trêve entre intellos à l'improviste et les autres qui aiment lire tout simplement des romans d'amour ou des policiers...


Et dans ce contexte, il y a trois personnages de rêve interprétés par des comédiens si délicatement choisis pour "coller" aux personnages... et il y a une histoire. Parce qu'il faut des endroits pour reprendre son souffle quand on a été plus que bleui par la vie côté affectif. Parce que ça existe encore? il n'y a pas de point final à la vie affective quand on devient adulte. Non, il n'y pas que l'entreprise pour trouver son âme,  la vie professionnelle le second berceau, et le commbien faites vous ? de salaire, de pays pendant vos vacances, de bouquins ? -oui, vous vous êtes fait Proust ou Joyce.... Je ne supporte plus d'entendre : "j'ai fait la baie d'Ha Long", comme si un peuple, un pays, ce n'était pas plus long à ressentir, à digérer qu'une fiche recette de cuisine.
Dans cette pièce, je me suis sentie entre le film de Capra :"La vie est belle" ou celui de Lubitsch "The Shop around the corner"ballotée" et qui sait aussi par un film de François Truffaut....et Maison de Poupée d'Ibsen, car on est au théâtre(voir le début, intime entre rideaux nus blancs de théâtre). Mais ces connotations démontrent que je suis une théâtreuse, parce que  le jeune couple d'à côté, ils ont bien aimé aussi, ont félicité les comédiens. Et eux leur base, c'est la vie et leur amour.


Les applaudissements du public pas encore assez nombreux, puisque forcément les critiques officiels genre Télérama, Le Figaro, suggèrent d'aller voir jouer Johnny Hallyday, étaient fournis et longs longs pour que ce moment là, ne finisse pas.


Les comédiens ne chantent pas, ils jouent, rappelez-vous bien de leur nom, si vous aimez le théâtre vous les connaissez :



Lysiane Meis elle a déjà joué sous la direction de José Paul et Agnès Boury : l'amour est enfant de salaud et Jacques a dit du Feydeau et du Victor Hugo, c'est dire si elle joue bien.

Bernard Malaka comédien de Christophe Lidon. Il a joué aussi Colbert face à Claude Rich, dans le Diable Rouge et il a joué tous  Les grands auteurs Marivaux Goldoni Tchekov Hugo Ibsen Shakespeare Molière...

Éric Savin est le plus Monsieur Cinéma, des trois, quoique les deux autres vous les avez vus vous les reverrez c'est sûr à la télévision et ou au cinéma, parce qu'on ne saurait s'en passer.  C'est lui qu'on a envie de prendre dans ses bras dans la pièce à cause du rôle, certes, mais aussi à cause du comédien Je lis dans sa biographie qu'il est issu d'une famille de rugbymen, ça doit être cela...
Il a joué sous la réalisation de Bertrand Tavernier, dans L627, c'est là que je l'ai aimé la 1ère fois...
et surtout avec Xavier Durringer. Au théâtre en duo avec Zabou Breiman dans Hilda de Franck Meyer, mis en scène par Frédéric Bélier-Garcia

sur un autre blog, Rhinocéros, une critique....
Entre deux ils d’Isabelle Cote – À tire d’elle
By Delphine Kilhoffer
Published: 09/09/2011
Mis en scène par José Paul & Agnès Boury, Critique d'Entre deux ils, d'Isabelle Cote,  Théâtre,
théâtre de l’Œuvre

Rémi et Claire sont mariés depuis dix ans : lui travaille dur pour sa boîte, elle s’occupe de la maison, du jardin et de mitonner des petits plats. Un couple très classique – trop classique pour ne pas éveiller les soupçons. D’ailleurs, un petit matin, sans crier gare ni donner aucune explication, Claire plaque Rémi, la maison et son existence bien ordonnée. Que se cachait-il derrière les apparences proprettes ? Les indices vont lentement remonter à la surface au fil d’Entre deux ils, alors que Claire se réinvente une vie à Toulouse, sous l’œil curieux et bienveillant de son nouvel employeur, David, un libraire indépendant.

Cette pièce d’aujourd’hui a de quoi éveiller la curiosité, avec son écriture en demi-teinte et son regard plein de bonté – sans être pour autant gnangnan – sur l’humanité. Bien sûr, on est habitué à ses histoires où l’on devine les blessures du passé prêtes à se rouvrir, mais Isabelle Cote conte celle-ci avec une bonté et un humour attachants. C’est donc avec plaisir, malgré quelques maladresses, que l’on suit Claire dans sa quête de liberté. Car c’est bien de cela qu’il s’agit, apprendre à se connaître, s’aimer soi-même, pour enfin choisir sans contrainte.

Une vérité contagieuse

Entre deux ils est servie par trois comédiens qui donnent avec aisance corps aux personnages. Bernard Malaka est parfait en bon samaritain faussement désabusé, Éric Savin apporte la touche émouvante nécessaire à l’époux délaissé qui serait sinon imbuvable, et Lysiane Meis nourrit d’un pertinent mélange de force et de faiblesse le rôle pivot de Claire. Un rôle pivot, car en s’enfuyant à la recherche de sa vérité, elle va aider les deux hommes qui lui sont proches à trouver la leur. Être en accord avec soi-même est contagieux, semble nous murmurer à l’oreille Entre deux ils.

La mise en scène de José Paul et Agnès Boury est efficace sans extravagance. On appréciera l’élégant décor de la librairie, toile de fond et, finalement, quatrième personnage de la pièce. Entre deux ils n’est certes pas un spectacle révolutionnaire, ni dans son propos ni dans sa forme, mais c’est une comédie dramatique souvent juste et drôle, ce qui est déjà beaucoup.

Entre deux ils d’Isabelle Cote, mise en scène de José Paul et Agnès Boury, théâtre de l’Œuvre.
Avec : Lysiane Meis, Bernard Malaka, Éric Savin.
Crédit photographique : théâtre de l’Œuvre.

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RÉDACTEUR

Delphine Kilhoffer
1 Commentaire
clara
Posted September 12, 2011 at 2:00 PM
C’est un très beau moment de théâtre. Je le conseille à tous. On est comme dans une petite bulle de bonheur et d’émotion pendant une heure et demi. Les personnages sont tellement sympathiques!

La vraie vie de Bengui : teaser = bande annonce


La vraie vie de Bengui sur Komin'Out ! La vraie vie de Bengui est un webdocumentaire fiction autour du personnage de Bengui, 28 ans, expert en graines de sésames, passionné par les oiseaux et… par la réalisation de films sur les machines à laver ! De la caméra cachée et de l'absurde pour une web série.

je joue le rôle de la mère de Bengui, et donc m'ont interpelés certains de mes proches.... des jaloux, surement...
-Avec qui as-tu osé me faire un tel demi frère ?

-mais oui comment tu t'es retrouvé ds ce film? quelle femme !!

-avec Mister Bean Jacques Tati ou Roland Dubillard je ne sais, je suis sortie avec les 3

-... Djaoui Bacri, le père de Toinette et Philippe PERSON.
C'est un de nos élèves depuis des années maintenant et donc un comédien qui suit son fil, mon fils...
: Bengui Ouioui  (Grégory Guillotin), http://www.lavraieviedebengui.com/
-Sacré Nathalie..! Tel mère..tel fils !

Une amie Cora Vaucaire s'en est allée....

Une amie Cora Vaucaire s'en est allée.... au même moment que les feuilles mortes....
sur FB, j'ai noté au bas d'une vidéo : 3 petites notes de musique....
 Je l'aimais, élégante et simple, le vibrato de sa voix me mettait immédiatement du sourire aux larmes.... Ce n'était pas une élégante une intellectuelle c'était une femme qui a les yeux qui brillent. Et ses gestes, je l'ai toujours préférée à Juliette Gréco.... que j'aime pourtant beaucoup. C'est, c'était une amoureuse....

La guerre est déclarée

Sur FB : ce matin au jeté du lit...
 Je ne sais pas si j'ai aimé... il y a quelques films qui vous mettent hors de portée du j'aime ou j'aime pas. C'est sûr que ce film vous happe et ne vous lâche pas dans la veine des films français nouveaux : sur la forme et sur le fond avec des acteurs moins connus et qui sont de très bons comédiens Frédéric Pierrot et Anne le Ny. Ils courent et moi qui déteste le jogging, c'est presqu'un choix politique, je courre avec eux. J'étais triste car j'aurais voulu que mon compagnon soit là pour pleurer un peu avec moi sans aucune complaisance. J'avais envie de pleurer quelque part dans le noir.
Où est-ce qu'on peut pleurer avoir peur douter dans le noir, déposer sa solitude par rapport au désir au sacré (peut-être plus difficile au théâtre) à l'amour à la mort, où ? ailleurs que dans ces salles obscures ? Hein ? Allo ? sur FB au confessionnal chez le psy.. ????? bip bip bip occupé....
sur Allô-ciné

il y a des scènes que je n'oublierai pas, c'est bien filmé comme si Godard Truffaut Demy, n'étaient pas passé dans le ciel du ciné français pour rien. Et l'émotion est pure. La différence entre les médecins, quand le professeur Sainte Rose, interprété par Frédéric Pierrot, paraît...

Sainte-Rose, c'est le vrai nom du neuro-chirurgien... dans l'hôpital, Necker... ne pas déranger, c'est un saint, sûrement...

LES DEUX ACTEURS PRINCIPAUX sont co-réalisateurs.....  sorte de Roméo et Juliette, ils ont la dimension du cri qu'a lancé Shakespeare, pour nos vies... nos amours, nos morts...

Rencontres Théâtrales de Pontlevoy et Philippe Honoré






Catherine Piétri dans un des derniers spectacles, ma Callas.
 Mise en scène conjuguée avec Frédéric Constant

Bonjour à Tous,

Le 22 septembre commenceront nos Rencontres Théâtrales de Pontlevoy.

Cette année, deux spectacles de Frédéric Constant sont au programme. Il s’agit d’une première étape de travail de projets futurs.

Venez découvrir notre travail et ce lieu étonnant.

Vous trouverez ci-joint la lettre invitation pour les spectacles et les informations utiles pour venir à Pontlevoy.

A bientôt.

LAE

"Quand ma carrière sera finie je reprendrai cette idée d’un théâtre que j’aurais appelé « le théâtre en gaz rare ». Du théâtre sans moyens, sans matériel, sans lumière, sans rien qui coûte. Si un jour je n’ai plus rien, je ferai, je referai ce Théâtre”. Antoine VITEZ





A l’initiative du Conseil Général du Loir et Cher, nous avons été mis en contact avec Eur-Am Center afin d’imaginer le développement d’une activité théâtrale au sein de l’abbaye de Pontlevoy. Nous avons tout de suite été séduit par la proposition, le lieu et son potentiel.

Nous avons donc saisi l’opportunité d’établir un dialogue soutenu avec une même population et de poursuivre notre travail en le confrontant à son regard.

La résidence à l’abbaye nous permet en effet de répondre à certaines de nos préoccupations : conquérir les publics en apportant le Théâtre où il n’est pas et d’établir avec eux des rendez-vous.

De même, cette résidence offre à notre compagnie une réelle autonomie qui nous permet de développer notre recherche sans être tributaire des structures de coproductions et de diffusions.

Pour commencer l’aventure, il nous a semblé important de mettre en place un rendez vous avec le public, la ville de Pontlevoy, l’équipe du Centre Européen Américain. Une prise de contact sous forme de “galop d’essai”. Nous avons donc réalisé, en septembre 2010, les premières Rencontres Théâtrales de Pontlevoy.

Malgré certains imprévus, comme l’absence d’électricité dans un des lieux de représentations, l’expérience a dépassé nos attentes. Les spectateurs étaient au rendez-vous, et nous ont témoigné beaucoup de chaleur pour les spectacles que nous leur avons proposés, ainsi que pour notre organisation et notre accueil.

Au soir de cette première expérience, nous avons pu commencer à imaginer les futures éditions des Rencontres à partir de nos constatations et de nos désirs.

Si, avec ce festival, nous apportons le théâtre où il n’est pas, il faut tout de même reconnaître qu’il n’est pas si difficile pour les habitants de Pontlevoy et de ses environs d’aller aux spectacles. Il leur est possible, en cours d’année, de se rendre à Blois, Romorantin, Vendôme, Feings, Amboise, Tours…

Il nous faut donc proposer une programmation singulière, qui prenne en compte les particularités de l’abbaye, les conditions techniques, et les moyens de notre manifestation.




Les Affinités Electives
http/:www.lesaffiniteselectives.eu
Chers amis,
Nous avons le plaisir de vous inviter aux deuxièmes
Rencontres Théâtrales de Pontlevoy du 22 au 26 septembre 2011.
Cette année, deux créations, premières étapes de spectacles futurs, et deux lectures publiques interrogeront l’intime :
Pontlevoy,
EN ATTENDANT d’après Franz Kafka Conception et mise en scène : Frédéric Constant
Avec : Sophie Affholder-Jacob, Véronique Affholder, Frédéric Constant, Karine Hébrard, Guillaume Junot, Catherine Pietri, Pierre Poirot Coproduction : Les Affinités Electives, Maison de la Culture de Bourges
EN ATTENDANT propose aux spectateurs un parcours à l’intérieur de l’Abbaye de Pontlevoy. Une plongée dans un univers étrange où le soupçon et la culpabilité règnent en maître. Un monde inachevé où l’on s’enlise plus qu’on n’avance, où la soif ne s’étanche pas, où le corps se dérobe et se transforme. Ce monde avec ses codes, ses règles et ses habitants, nous l’avons peut-être déjà visité dans nos rêves. Cette fois nous y sommes pour de vrai. Ce monde est aussi celui de l’œuvre de Franz Kafka.
Jeudi 22, Vendredi 23, Samedi 24 et Lundi 26 septembre à 18h00 - Dimanche 25 septembre à 16h00
Durée du spectacle : 1h
ACHAB d’après Moby Dick d’Herman Melville Conception et mise en scène : Frédéric Constant
Avec : Sophie Affholder-Jacob, Véronique Affholder, Frédéric Constant, Karine Hébrard, Guillaume Junot, Catherine Pietri, Pierre Poirot Coproduction : Les Affinités Electives, Maison de la Culture de Bourges
Achab est ce capitaine de baleinière du roman d’Herman Melville, dont l’obsession est de livrer à nouveau bataille au cachalot blanc qui, autrefois, lui a ravi sa jambe. ACHAB est une rêverie autour de Moby Dick. Ici pas de chasse à la baleine, mais plutôt l’errance d’hommes étouffés par la réalité de leur vie et qui cherchent à s’en éloigner, quoi qu’il leur en coûte.
Jeudi 22, Vendredi 23, Samedi 24 et Lundi 26 septembre à 20h30 - Dimanche 25 septembre à 18h00
Durée du spectacle : 1h
L’Abbaye de Pontlevoy est située à 25 km de Blois sur la route de Montrichard. Venez découvrir notre travail et ce lieu étonnant.
Nous pouvons vous loger dans des chambres monacales à prix réduit, ou vous réserver une chambre à l’hôtel restaurant de l’Ecole à Pontlevoy Calendrier des spectacles et horaires SNCF, au verso de ce courrier.
En souhaitant vous retrouver à Pontlevoy, Cordialement,
Les Affinités Electives
 Contact : Dominique Clermont  affinelec@wanadoo.fr 06 70 94 79 35 La compagnie Les Affinités Electives est conventionnée par la Drac Centre soutenue par la région Centre et le département du Loir-et-Cher.

samedi 24  16h
Dimanche 25 12h
           
  • Lectures sous les arbres
           Bartleby le scribe
           Le traité des Mannequins

  • Spectacles Jeudi 22 Vendredi 23 Samedi 24 Lundi 26
EN ATTENDANT    18H Dimanche 25 16h

ACHAB    20h30 Dimanche 25 18h


TRANSPORT PARIS PONTLEVOY PAR TRAIN ALLER. Avertissez-nous lors de votre réservation, 06 70 94 79 35, une navette vous attendra à la gare d'Onzain
Paris Austerlitz

-Et donc quel rapport avec Philippe Honoré, c'est bien lui qui a adapté Proust,  Shakespeare, excusez-du peu, pour Philippe Person et il était prof au Lucernaire, il y a 2 ans.... il est libraire maintenant à Champigny...
-quel rapport, tous les rapports d'auteur, d'ami, d'homme de théâtre, c'est même le lien entre la Compagnie Philippe Person et la Cie Les affinités électives. Et il a été directeur de plusieurs théâtres, deux à ma connaissance.
-Et avec toi ?
-Philippe Honoré, j'aime l'homme de loin, nous sommes en relation comme à travers les autres, les œuvres, les travaux, les livres, mais nous restons à distance. C'est un des professeurs de théâtre qui lors d'un stage Victor Hugo m'a mise en orbite : théâtre, il y a, vous imaginez des années théâtres.... derrière lui, c'est aussi avant tout un metteur en scène. C'est un écrivain dont j'ai beaucoup aimé le 2ème roman, le 1er je ne l'ai pas lu...
Nous avons un autre point commun, nous sommes des affectifs qui aimons ou avons aimé les mêmes êtres sans vraiment, nous êtres rencontrés. Et c'est un artiste exigeant, un travailleur fou, qui prend des risques dans la vie extraordinaires. Il connaît aussi mon travail de comédienne, il a du voir tous mes spectacles.
-Mais alors qu'est-ce que tu lui reproches ?
-Rien, si ce n'est son humour quelquefois, sa façon de disparaître au moment des agapes... Je l'admire aussi parce que c'est quelqu'un qui grâce à l'analyse, a su devenir svelte et a réussi à équilibrer une maladie chronique grave... grâce à lui-même. Je lui reproche de m'avoir fait croire, que j'étais une grande... mais qui sait encore bien, pas moi !
Tout cela pour répondre à ceux qui me disent, me demanderont encore au Lucernaire, c'est qui ce Philippe Honoré ?

jeudi 15 septembre 2011

VINCENT DEBATS PLASTICIEN-SCÉNOGRAPHE

http://vincentdebats.blogspot.com/
autre blog autres dessins autres vies parallèles, le matin, j'ai toujours envie de m'envoler....
 http://www.ariacorse.org/le-stage.html
Dessins des 14 éme rencontres internationales de théâtre en Corse A.R.I.A
Voici, comme l'année dernière, quelques dessins des stages de réalisation présentés en août 2011.......
j'aime inoubliable-avec notes et dessins,
le premier dessin, c'est Véronique notre Véronique, si elle quittait notre atelier-cours du Lundi, il faudrait écoper....
Elle y a participé et nous a raconté pleine du soleil intérieur et extérieur qu'elle y a trouvé. Un boulot d’athlète des ateliers une pièce à apprendre et à jouer, tout cela, en 5 semaines....


lundi 12 septembre 2011

Manger ou les cadavres de soi, avant que ma mémoire s'en aille toute et après qu'elle ait fait le tri.....

Je voudrais écrire plus, tout le temps, à perdre haleine, mais je ne sais pas par où commencer, le fil de la pensée, la folie à tracer, les autres vies à essayer, et ou ne pas devenir célèbre. Quelles motivations? Donner plusieurs pistes à saisir pour un lecteur... anonyme (et qui le resterait).  Les 5 sens modifient tout le temps, la réalité. Retrouver un calme en soi qui n'est ni perdu, ni à espérer. Et raconter une histoire car sinon c'est un essai et pas un voyage intérieur.

Ravagée, je me sens déçue et ravagée comme incapable de prendre une décision, d'adopter des résolutions, alors raconter une histoire qui ne serait pas la mienne, mais qui serait raisonnée par mes mots. Comme écouter une émission de radio, dans la pièce d'à côté. Une voix lointaine.

Un des cadavres que j'ai laissé sur le bord de la route en ne choisissant pas, en obéissant ou en désobéissant ? C'est celui de la fille en bonne santé.

J'ai opposé une force d'inertie, une confusion émotionnelle. La continuité c'était de devenir commerçante, me marier et avoir des enfants. Quoique l'époque a déshabillé tous les petits commerçants de leurs baux et de leurs fonds par la faillite au profit des grandes surfaces. Peu ou prou ont surnagé et mes parents dans les années 80, n'auraient pas duré ni récupéré leurs billes. Mes parents étaient marchands de jouets.

Mais ce n'était pas si simple, déjà pour ma mère, que voulait-elle, pour moi ?  que je devienne étudiante, mais sans trop lire ni voyager. Que je reste là, sa fille unique, comme altérité pour se battre et se réconcilier. Pour rendre l'histoire avec mon père contrôlable. L'enfant unique permet l'arrêt sur images. Elle voulait 12 enfants mais en a eu qu'une. Une, c'est important, car si c'eût été un garçon, elle aurait eu un autre enfant.

Que j'aie "en suite" à mon tour, un seul enfant, une fille, avec un mari sous emprise avec une bonne situation : qui aurait gravi(gravé) tous les échelons, et que j'affiche le courage d'une maîtresse de maison hors-pair et que je lui confie le plus souvent possible en vacances, sa petite fille.

Le courage d'après les résurgences qu'ont pu être une guerre de loin, c'est de reconstruire en croyant tout contrôler. La démographie, l'économie et l'affectif. Pour qu'au moins rien ne change plus....  Quelle utopie, l'envie de frapper qui ne se résorbe pas...

Ne pas faire parler d'elle mais que tout tourne autour d'elle. Voilà le profil de ma mère un triste courage qui a relevé bien des humiliations...

Manger : dis moi qui tu manges et je te dirais qui tu es ? j'ai du renoncer à manger et maintenant passé 50 ans sujette au diabète, je suis prise en otage de mon alimentation. Compenser par la nourriture est un reflexe des enfants uniques. Heureusement j'ai toujours eu face à l'autocuiseur de rentrer dans les rêves d'autrui, la soupape de l'écriture et d'observer les autres. Les enfants uniques sont très proches des vrais jumeaux comme stoppés dans leur évolution parce que leur jumeau est mort.

Comment se faire aimer quand on est enfant : bien manger, manger, tout manger, plus réclamer encore...
Dans réclamer, il y a clamer qui sait est-ce pour cela qui j'ai tant désiré jouer sur scène. Je mangeais deux assiettes de soupe,  seule laissée seule, je mangeais tous les fruits, l’œuf dur avec sa coquille.

Envoyée en vacances, petite fille,  dans une ferme où ma mère et ses parents furent réfugiés pendant l'exode, on me faisait une omelette aux pommes de terre, la moitié était pour moi alors que nous étions cinq à table.

Mes parents venaient me chercher fin août, j'étais truffée de piqûres de moustiques et j'avais engrangé 2 à 3 kgs de plus et ma mère qui a toujours adoré coudre et découdre, défaisait les coutures de mes robes avec joie.

J'étais rieuse mais sans répartie, je riais pleurais, entourée d'adultes, j'essayais de les faire rire, de me mettre à leur place, et alors je ne savais plus si je jouais ou me trouvais trop seule. Fascinée par le calme et le résolu des animaux, je m'épris de leur diversité et leur restais fidèle.

Je savais petite en vacances à la ferme très bien les apprivoiser. Ma mère dut le percevoir et me refusa de ramener un chien ou un chat c'est, c'est elle seule qui choisissait pour moi, soit disant un animal salirait son intérieur. Ce fut notre première rivalité. Mon père avait le rôle d'en rajouter sur les interdictions. Dès que je fus indépendante, je m'entourais d'un chien d'un chat et d'oiseaux. Et de son côté ma mère adopta un chien....

Ma grand-mère, sa mère était très proche de moi enfant et ne s'en laissait compter par personne, elle aimait lire et écouter de la musique, son opéra préféré était Turandot. Elle avait un carnet de chansons et de citations. Commerçante elle aussi mais directement, dans l'alimentation, puisque mes grands-parents étaient boulangers. Ma grand-mère que j'appelais Mémé, avait très mal supporté d'apprendre après son mariage que son mari n'avait pas seulement de sa première femme 2 enfants mais cinq ou six. Car en revenant de la guerre de 14, il n'avait pas l'argent et la tête pour faire une action en justice qui s’appelle action en désaveu de paternité. S'il m'en souvient, il en avait 3 ou 4 ? réellement à lui, un ou deux autres garçon et une fille  dont il avait caché l'existence. Ma grand-mère instruite, ne voulait plus qu'il les voit. Il s'échappait.... ou dès lors qu' elle partait voir sa sœur en Belgique. Les rixes verbales devaient être fréquentes. Ma mère arriva dans la maison de ses parents, à 17 ans. avant elle fut protégée et élevée par son instituteur et sa grand-mère.
Mon grand-père à son arrivée lui ayant dit, dans la boutique : puisque j'ai une fille je n'ai pas besoin de prendre une bonne...

Pourquoi je dis commerçante directement !? car ma mère a toujours fait la différence entre les commerces de transformation et les revendeurs. Les boulangers les bouchers (son demi-frère était boucher et mon cousin, fils unique le devint... ) pouvaient faire de l'or, disait elle pas les commerçants comme eux, détaillants, à cause des factures d'achat de la marchandise.... L’artisanat tout ce qui touche à la cuisine, au manger, est plus valorisant...

Les repas de famille étaient interminables et c'est ma grand-mère devenue veuve alors que j'avais 7 ans qui s'en chargeait. Mon grand-père reste mon soldat musicien inconnu, de la famille maternelle.

Pourquoi je parle peu de mon père et des siens de parents, car ma mère fut spécialiste en directives agressives à leur encontre, dès leur mariage. Comme leur fonds de commerce fut avant plus financé tramé et ouvragé de son côté.
Mon père ensuite à la mort des siens a en quelque sorte rééquilibré par héritage les avanies financières des petits commerçants, qu'ils ont subi. C'était sous Giscard d'Estaing.

Une anecdote que je ne résiste pas à retenir de mon grand-père maternel, quand mon père est venu lui  demander en mariage sa fille, mon grand-père aurait dit, vous désirez ?
Formule de commerçant.
Je crois que mon grand-père avait plus d'humour que même sa femme et surtout beaucoup plus que sa fille.
Il s'est remarié après la guerre de 14, un survivant donc.



HOMO ERECTUS Tonino BENACQUISTA extrait

"Kris appelait Yves "Le haleur" comme s'il s'agissait de sa profession. Elle ne savait rien de lui, sinon qu'il n'était ni haleur, ni batelier, mais qu'il posait des fenêtres et qu'il aimait ça. Quand parfois il tardait à se manifester, elle pensait à lui comme à un complice à qui on brûle de raconter l'anecdote du jour. Elle qui se faisait fort de ranger les hommes, ces prévisibles petits êtres, dans deux ou trois catégories, perdait ses repères face au haleur. Et Dieu sait combien de psychologies tordues elle avait croisées depuis qu'elle exerçait, et pas seulement des pervers sexuels, mais ceux dont les intentions cachées révélaient les méandres d'un esprit torturé, à fortiori s'ils se prévalaient de sentiments...."
à suivre

Autour de la folie, Arnaud Denis, à sa façon un nouveau Terzieff au Lucernaire....

-mais tu n'as pas aimé tout entièrement...
-comme les gens dont je me souviens le mieux, les pièces, les films... comme Luchini ou Terzieff ou Gérard Philippe ou Isabelle Huppert, voir Louis de Funès ou Robert de Niro ou lorsqu'on a manifesté contre le grand Nu Bleu de Matisse, à New-York, il y a tellement quelque chose d'inhabituel qui ouvre l'horizon du jeu qu'on n'est pas touché à cause des repères du cerveau à la sensibilité, de l'épaisseur, de l'intelligence qui foisonne, par le manque de frissons ; petite j'aimais Bourvil il faisait pleurer ma Maman et ma Maman ne pleure pas souvent, ne s'autorise pas à pleurer comme mon père ou moi et elle détestait Louis de Funès alors je le détestais....
et j'étais si fatiguée ces derniers temps que c'était un "répliquant" de moi-même qui était dans le fauteuil de mon cher Lucernaire...


Critiques / Théâtre sur Webthea
Par Gilles Costaz
Autour de la folie, d’après divers auteurs.
Voyage dans la démence         


"Arnaud Denis est l’un des jeunes acteurs-metteurs en scène dont l’entrée dans le monde du théâtre a été l’une des plus fracassantes. Dès son Scapin au Lucernaire il révélait une force peu commune à s’emparer des textes comme interprète et comme maître de l’organisation de la scène. Depuis l’on a vu, regardés sous son prisme, L’Ingénu de Voltaire, Les Femmes savantes de Molière, Ce qui arrive et ce qu’on attend de Besset. Comme pour s’accorder le plaisir de passer à un autre exercice, le voilà seul en scène, dans un étrange parcours intitulé Autour de la folie.

Il est tout de blanc vêtu : malade ? médecin ? Les deux à la fois. Sur le plateau juste deux chaises, qui vont rétrécir ! Arnaud Denis commence en anglais, puis passe à Maupassant, à Flaubert, à Shakespeare, dans leur appréhension terrible de la maladie mentale. Il s’accorde un instant plus comique avec Karl Valentin. Puis il touche aux relations profondes entre la démence et la poésie, en disant Lautréamont le douloureux et Michaux le délirant. Le spectacle s’achève avec une chanson de Francis Blanche, "Ça ne tourne pas rond dans ma petite tête" : une véritable douche froide. Le rire surgit et s’étrangle quand la folie infantile s’avère meurtrière.

C’est un moment tout à fait saisissant, mené par un acteur d’une grande puissance. Arnaud Denis n’a pas voulu, semble-t-il, entrer dans la fragilité de la folie. C’est peut-être ce qui nous manque : les failles les plus intimes, l’égarement émouvant, les blessures délicates. Le monde de la démence est ici violent, dur, terrible. A la mesure d’un comédien athlétique.

Autour de la folie, d’après divers auteurs, choix, mise en scène et interprétation d’Arnaud Denis, lumières de Laurent Béal. Lucernaire, 20 h, tél. : 01 45 44 57 34, jusqu’au 16 octobre. (Durée : 1 h 20)."

Photo Lot

dimanche 11 septembre 2011

Oraisons de Michael Lonsdale



Oraisons de Michael Lonsdale
publié en 2000 et republié en 2011 chez Actes Sud collection "le souffle de l'esprit"

grâce au Frère Luc du film Des hommes et des dieux
(c'est dans le désordre c'est mon compagnon qui les as scannées et remises en signes texte, pour cela, je les y laisse, dans le désordre de mon choix et du hasard, Merci)

Page 8
Dieu

Merci pour le jour qui se lève. Pour les premiers pas un peu chancelants du matin.
Merci pour la nourriture. Le rangement. La préparation du bien venir dans notre pensée, notre cœur.
Toi, nommé le premier. Tu es là !
Merci pour la peinture, pour la force d'aimer cette matière sacrée, transformée par nos mains et la Tienne, en organisation, considération, structure et émotion.
Merci pour le secret. Le non-dit.
Merci pour la chaleur dans notre poitrine pendant le Notre Père. Pour le téléphone, les lettres, et les réponses difficiles à faire.
Merci pour le travail de comédien de théâtre, de cinéma, pour la mise en articulation des phrases, pour Ta présence dans l'inspiration.
Merci pour les amis qu'il faudra voir, écouter, à qui il faudra parler. Merci pour les temps d'arrêt, pour le silence où la contemplation se fait toute seule.
Pour la pluie, le ciel ^ris parfois, et la splendeur de la Vision.
Pour la maison, les arbres, les humbles objets, les bruits familiers de la cuisine, des portes.
Merci pour dire merci.
Merci aux anges gardiens que nous oublions trop.
Merci de Te laisser parler par nous-mêmes, en passeurs.
Merci Seigneur.
Le Bienvenu.
Le Tout.

Page 22

Une fois, dans le métro, j'ai demandé que le Seigneur m'envoie quelqu'un à qui je puisse parler de Lui.
À peine monté dans le wagon, une jeune femme s'assoit à mes côtés et me dit : "Je sais que vous êtes croyant, puis-je vous parler ?"


Page 17

Et maintenant Seigneur, protège-moi du mépris de moi-même.
Je me présente devant Toi comme je suis, avec défauts, qualités, possibilités et impossibilités, blocages, faiblesse, indifférence, et, T’aimant, sans faire assez Ta volonté.

Alors j'ai besoin de Toi encore davantage, Toi qui n'en finis pas de me sortir de l'impasse, de me faire comprendre tout l'amour que Tu as pour Ta créature.

Je touche la frange de Ton vêtement, je touche Tes pieds, Tes mains, Ton côté ouvert et je Te demande pardon.


Page 27

Prière pour ceux de ma famille dont l'absence m'est parfois si pénible.
Sauf pour mon père. Pourquoi ?
Vient la grande envie de lui pardonner.
Tout.
La meilleure façon serait de comprendre pourquoi, pourquoi les êtres agissent mal ?
Leurs blessures profondes.
Prier, pardonner, encore et encore.

Mon cœur, lourd de cet oubli, s'apaise et la guérison se fait lentement.
Délivrance.

Et ceci de fabuleux : la nuit suivante, j'ai rêvé de lui. Il venait vers moi, doucement, vêtu d'un imperméable très british et avec un bon sourire.

Je n'avais pas rêvé de lui depuis sa mort, dans les années cinquante.


Page 18

Marguerite Duras a dit qu'elle m'avait vu en rêve, habillé en moine.
Je ne suis pas devenu moine.
J'aurais voulu l'être.
Doux appel, que ma misérable nature n'a pas compris.
Manque de Feu, manque d'audace et surtout manque de cœur.

Page 34

Levé les mains au ciel en rentrant dans la petite remise qui servait de loge dans la crypte de l'église Saint-Sulpice. Surprise !
Des crottes de souris partout, sur la table, la chaise.
Leur ai tenu ce discours simple et sérieux.

"Mesdames les souris. Vous êtes de charmantes créatures de la volonté divine et vous avez toutes les bonnes raisons d'exister. Mais voici : il est difficile de travailler au milieu de vos déjections. Je vous prie, chères amies, de ne plus vous manifester de cette façon cavalière.
Voici mon pacte : ou bien vous vous comportez avec civilité et nous vivrons en fraternelle compagnie, ou bien je serai obligé de sévir et il y aura des dégâts parmi votre respectable compagnie."

Le lendemain plus de traces de leur passage.

Levé les mains encore plus haut. Merci souris.

Alléluia !



Mais que mangent les diabétiques ? régime : tenter de savoir mieux

Voilà ce qu'un diabétologue m'a remis comme régime, pour un diabète 2 ou gras je ne cite pas son nom, car j'ai payé assez cher (la sécurité sociale comme dirait ma mère, a payé tu es à 100 % et t'as une mutuelle ?), mais depuis dix ans que j'essayais d'équilibrer, j'avais tellement d'idées fausses....
J'avais entendu ou j'avais transformé que l'on pouvait compenser.... un peu moins beaucoup moins de sucre par un peu plus de gras.... ben non...

C'est une maladie chronique qui est encombrante et peut devenir un activateur de maladies mortelles.
Comme l’asthme, je pense à Francis Bacon, peintre, ses œuvres sur Paperblog, qui asthmatique se serait enveloppé dans une fourrure, pour mourir, oui mais à 82 ans, est-ce vrai ou une légende... je n'ai rien retrouvé de ces détails... pas sordides mais réalistes du libre choix consenti avec soi. Même sur un site(canadien), je suis volontariste pour lutter contre l'interdiction de l'euthanasie en France. Surtout que Francis Bacon est aussi un philosophe du XVI -ème siècle qui défendait cette liberté.

Non, je n'ai pas encore vu Habemus Papam, de Nanni Moretti, mais vous pouvez compter sur moi j'irais...
Donc en attendant se soigner par une alimentation pesée pensée n'est pas très rigolo soit oui mais bon, je n'ai plus trop de problèmes avec la bouffe. Il y a tellement de chose autres et ça n'empêche pas de cuisiner de retrouver d'autres plaisirs gustatifs, tels la purée sans beurre sans lait avec l'eau de la cuisson de très bonnes patates, le poisson et son eau de cuisson comme seule sauce. Et c'est bon m'a dit mon compagnon, cher compagnon...
Le 09/09/2011
Aliments autorisés :

* Toutes les viandes de boucherie non grasses : bœuf, veau, cheval, porc maigre (en petite quantité),
gigot.
* Toutes les volailles (sauf oie grasse et canard d'élevage) : poulet, pintade, dindon, dindonneau,
pigeon, lapin.
* Tous les gibiers non faisandés : lapin de garenne, faisan, perdrix, canard sauvage...
* Tous les poissons, les coquillages, les crustacés (crabe, crevette, langoustine, langouste, homard...).
* Tous les légumes verts frais, surgelés, en conserve (après rinçage pour enlever l'excédent de sel) :
asperge, aubergine, blette, céleri branche, champignon, chou, chou-fleur, chou de Bruxelles, cœur de
palmier, concombre, courge, courgette, endives, épinards, fenouil, haricot vert, oseille, poireau,
poivron, radis, tomate.
* Les légumes verts à teneur moyenne en glucides (environ 10 %) : artichaut, betterave rouge, carotte,
céleri rave, navet, oignon, petits pois, potiron, salsifis (en évitant de les associer aux farineux et féculents).
* Tous les farineux : pâtes, riz, pomme de terre, pain, semoule, blé, boulgour, épeautre.
* Tous les féculents : pois, haricot sec, lentille, fève, pois chiche, pois cassé, châtaigne.
* Toutes les crudités.
* Les fromages à moins de 45 % de matières grasses, le yaourt nature, le lait écrémé et demi-écrémé.
* Fruits frais entiers (de 2 à 4 par jour maximum)
* Thé, café, infusions.
* Eaux minérales (Contrex, Evian, Badoit, et autres eaux minérales)

Equivalences des fruits - Une pomme de 150 g égale :
- 300 g de fraise, framboise, melon, pastèque.
- 200 g de prune, mandarine, orange, pamplemousse, abricot.
- 150 g d'ananas, mûre, pêche.
- 130 g de poire, cassis, brugnon.
- 100 g de banane, cerises, figue, litchi, myrtilles, raisin.

Aliments à éviter :
* Tous les aliments riches en sucre : bonbons, caramels, confiseries, confitures, fruits secs (dattes, raisins, abricots, figues, pruneaux ...), glaces, sorbets, marrons glacés, miel, sucettes, chocolat, biscuits, viennoiseries, dragées, gâteaux secs, pâtisseries, entremets, desserts sucrés du commerce, lait concentré sucré, cola, limonades, sodas, sirops, jus de fruits du commerce, apéritifs sucrés, vins cuits, digestifs sucrés (2 verres de vin/jour maxi).
* Limiter le pain blanc, pain de mie, brioches, viennoiseries, ...
* Les aliments riches en graisses :
* Graisses, margarines, huiles, fritures, sauces, mayonnaise, béarnaise.
* Charcuterie (lard, rillettes, saucisson, merguez, pâté, boudin, chair à saucisse, bacon, salami, jambon cru, saucisses de Francfort, andouillette).
* Viandes grasses (porc, mouton, agneau, oie grasse, canard d'élevage ...).
* Bouillons de viandes, conserves de viandes et de poissons (sauf poissons au naturel).
* Produits laitiers et fromages gras (crème fraîche, fromages à plus de 45 % de matières grasses).
* Fruits oléagineux : noix, noisettes, amandes, cacahuètes, avocats, olives...
* Plats cuisinés (sous toutes leurs formes)
* Les aliments riches en sel.

Au bonheur des hommes de Jean-Marie Lecocq et Clarisse Catarino au LUCERNAIRE

 Les cabarets, les bohémiens, je devrais aimer en ces temps de rigueur imposée, je n'entends parler que de cela par les élèves.... tu y es allée, spectacle très bien équilibré, m'a t'on dit ? et qui donne bonne conscience avais-je envie de rajouter... oui quelquefois je me demande s'il ne suffit pas d'écouter les Guignols ou d'aller assister à un one man/woman show de Stéphane Guillon ou de Sophie Aram, pour avoir l'impression de se racheter une conscience de payer sa doléance pour retrouver son sweet-home, au plus vite, car ce n'est pas sur les heures de boulot qu'on rit (éviter les temps morts) alors on a tellement besoin d'être ensemble conséquemment... car les précités plus haut c'est à la radio, à la télé, chez soi.....

Par Gilles Costaz sur Webthea
Au bonheur des hommes de Jean-Marie Lecocq et Clarisse Catarino

Swings politiques au Lucernaire        

"Des gitanes en scène ! La soirée commence avec l’arrivée de trois belles chanteuses et musiciennes aux allures de roms : c’est le premier défi à Sarkozy et autres Hortefeux !

Justement, le cabaret de Lecocq et Catarino pose tout de suite la question de l’ « identité nationale ». Ces gitanes sont sans papiers et l’on va passer à la broche les arguments de la droite extrême pour mieux chauffer ce cabaret très théâtral où trois acteurs jouent et chantent dans un esprit de rébellion bon enfant et grinçant à la fois.

Jean-Marie Lecoq est l’homme fort de l’ensemble : il a écrit, il joue, il mène la revue avec sa belle présence rabelaisienne. Il plaide pour « le bonheur des hommes », parce qu’il se soucie de l’humanité tout entière, en satiriste touché par le discours écologique. « Demain la terre dira aux hommes / Ne vous battez plus pour ma pomme / Moi la planète je saurais bien / M’en débrouiller sans les humains / Ce n’est pas moi qu’il faut sauver / C’est vous. Sauvez-vous ! », fait-il dire à la terre, en guise de conclusion, tandis qu’un globe gonflable et gonflé (comme le spectacle) occupe la scène. Il a plus confiance en ses concitoyens qu’en celui qu’il appelle Nicolas Mulot.

Les attaques sont chansonnières. Tantôt brillantes, tantôt faciles. La parodie appelée « Questions pour un cageot » n’est pas ce qu’il y a de meilleur. Mais il y a des moments de très grand pamphlétaire, comme la chanson sur les riches et les pauvres et le texte qui met toutes les religions sur le même plan, Nom de Dieu.

Véronique Ataly, Christian Gaitch et Jean-Marie Lecoq se baladent dans cet univers de fantaisie politique, où il est aussi question du cochon et des pets de vaches, en jouant sur leurs personnalités contrastées et complémentaires. Les artistes, les mots et les messages swinguent bien. C’est une cure de bonne humeur pour soigner et alimenter nos fureurs.

Au bonheur des hommes, textes de Jean-Marie Lecocq, musiques de Clarisse Catarino, mise en scénographie de Philippe Quillet, arrangements vocaux de Clémence Lévy, costumes d’Anne Ruault, avec Véronique Ataly, Christian Gaitch, Jean-Marie Lecocq et le groupe Djazz’Elles : Clarisse Catarino, Eva Slongo, Anne Gouraud-Shrestha. "
Lucernaire, 21 h 30,
tél. : 01 45 44 57 34, jusqu’au 9 octobre (durée : 1 h 15).

Photo Serge Dangleterre

dimanche 4 septembre 2011

MELANCHOLIA au cinéma et MADADAYO(PAS ENCORE) en DVD

Voilà cela fait déjà, une semaine que j'ai vu MELANCHOLIA à deux au cinéma et en DVD de notre fauteuil hier après midi, MADADAYO plus... seule, ce n'est pas un film à compagnonnage avec ceux qui n'aiment pas les films à rythme lent.....
Melancholia pourrait être le dernier film de Lars Von trier, quoique ses films, donnent tous l'impression qu'ils pourraient être souvent des testaments, des fresques avant suicide. Le véritable point commun c'est la beauté des ciels et surtout que je les ai vus à la même période.


Madadayo d'Akira Kurosawa est beaucoup plus encourageant, quoique !
http://shangols.canalblog.com/archives/2007/11/04/6773533.html
C'est incroyable ce que l'on peut décrire, peindre, exprimer au cinéma, si j'avais été meilleure élève, j'aurais jamais tant bu, du cinéma et manger, du théâtre. Quoique.... A la base il faut de la gourmandise et de l'empêchement, de la difficulté à dire ou à montrer ce que l'on ressent. C'est comme une grosse pierre que l'on roule devant ses pas et qui disparait quand seulement on ouvre la porte de la chambre obscure du rêve d'autrui.
Je lis beaucoup moins car pour lire, vous allez rire, il faut que je sois plus tranquille.  Que je prenne toutes dispositions pour m'asseoir sur la grosse pierre, et ne pas m'endormir, par la fatigue accumulée, à la pousser l'entrave.

Dans Melancholia j'ai pu revoir mon cher Kieffer Sutherland, et j'ai ri intérieurement mais alors très intérieurement de lui avoir donné ce rôle ; Lars von Trier m'a toujours fait penser à Fassbinder. Ce ne sont que des persécuteurs d'eux mêmes arrêtons de lui tomber dessus, à Lars Von Trier.

Il faut s'écarter beaucoup de soi même et des aprioris que l'on peut avoir sur le peu glané récolté puis délesté pour comprendre aborder un de leurs seuls films c'est un mélange de beauté et de souffrance. Mishima (ce que j'en connais) est de la même veine arrachée.

Assez de carrefours grouillants de soi je vais essayer de vous trouver pour vous engager à entamer cette connaissance qui permet de mettre bas et de porter haut, le plus d'images possibles.

Ces deux films sont pour et malgré leur esthétisme extrême pour tous publics d'accès simple pas comme un des derniers films de Godard.
Comme dit mon ami après la Melancholia c'est la claque, mais on n'est pas déprimé. On se sent heureux d'être là...

ce que j'ai écrit sur le réseau FB à propos des 2 films qui commencent par la lettre M...

un film : en DVD à apprendre par cœur MADADAYO, d'Akira Kurosawa, après 50 ans.... Pour les autres une visite suffira... et comme c'est un DVD de chez MK2, vous avez des ajouts dont des scènes commentées(Charles Tesson), qui apprennent à regarder un film. C'est sur la vieillesse et la place des chats et l'enseignement, c'est le dernier film de Kurosawa, donc, on dit un film testamentaire, une fresque de vie. Il y a une femme aimante et assistante jouée par une très grande actrice japonaise.




MELANCHOLIA
Je tombe sur cette critique alors que je n'arrive pas à émerger du film que nous avons vu hier. Cette critique est abjecte et simpliste, oh mon Dieu !!! Ce monsieur est un homonyme d'un autre Philippe Person de théâtre lui. Cet homme là voit des nazis partout déjà Clint Eastwood, il fait partie de cette caricature de critiques qui tirent à boulets même pas rouges, sur tous ceux qui deviennent célèbres à la réalisation

Melancholia http://www.froggydelight.com/article-10745-Melancholia
Lars von Trier  (août 2011)
Réalisé par Lars von Trier. France/Danemark/Suède/Allemagne. Drame. Durée : 2h10 (Sortie le 10 août 2011). Avec Kirsten Dunst, Charlotte Gainsbourg, John Hurt, Kiefer Sutherland, Udo Kier, John Hurt et Charlotte Rampling.

On se souvient qu’au dernier Festival de Cannes, Lars von Trier a fait du ramdam en affirmant, en conférence de presse, qu’il admirait Adolf Hitler. Illico, le provocateur a été déclaré persona non grata sur la Croisette et les Festivaliers se lamentèrent grave sur l’inconduite de ce mauvais garnement qui lui coûtait, à coup sûr, une deuxième Palme d’or tant "Melancholia" était un chef d’oeuvre.

Heureusement, la blondeur absolue de Kirsten Dunst sauvait l’honneur du déshonneur en obtenant le prix d’interprétation de la blonde absolue. Quelques mois après cet épiphénomène festivalier, en découvrant "Melancholia", ce n’est pas Lars von Trier qu’il faut blâmer mais la critique qui a persisté à séparer l’oeuvre de son auteur et qui n’a pas décelé la cohérence entre les propos du réalisateur et l’esprit de son film.

Heureusement, Froggy Delight est là pour sauver à son tour l’honneur d’une critique tête de linotte qui n’a pa "vu" que si "Melancholia peut être qualifié de "grand film", il faut ajouter aussitôt "nazi" à "grand film". Car Lars von Trier n’a pas trompé son monde en vantant le chancelier allemand apôtre du nihilisme et de l’horreur : son film en est une démonstration carrément abjecte.

Et nous pesons nos mots ! Amateur de métaphores et de symboles qui nourrissent son cinéma virtuose et maniérée, vain et vil, Lars von Trier n’y va pas par quatre chemins idéologiques.

En deux longues parties, il dénonce d’abord la société occidentale chrétienne symbolisée par le rituel d’un mariage dans la haute société bourgeoise pour ensuite vanter le chaos final dont se réjouit la jeune femme blonde antichrétienne aux dons surnaturels, tout ça évidemment sur cette musique wagnérienne qu’aimait tant qui vous savez.

Justine , cette "surfemme" au prénom sadien, annonce la fin du monde en passant son temps à prendre des bains pour se purifier dans sa robe de mariée-vierge qui se refuse à son époux idéal-idéaliste parangon des valeurs occidentales pour se donner finalement au premier venu - un rustre du bois dont on fait les reîtres ou les SS. . Au passage, seront condamnés la compassion incarnée par Claire, la sœur chrétienne, et le progrès chanté par le mari humaniste de Claire.

Pour le peu finaud Lars On Trier, la vie est un insupportable golf à 19 trous, le dix-neuvième trou étant sans doute ce qu’on imagine puisque c’est là, dans un bunker (tiens, tiens !) qu’elle se donne trivialement à la petite frappe sans qualités.

La question qui se pose n’est pas de démontrer que Lars von Trier a franchi la ligne de l’idéologie fasciste, puisque depuis "Element of Crime" et "Europa" le Danois surdoué n’a jamais varié d’un iota antihumaniste et fournit des preuves constantes de sa noire pensée, mais d’essayer de comprendre pourquoi la critique se refuse à cette lecture. Et pourtant, von Trier s’amuse, consciemment ou pas, à donner de quoi bien le lire.

Dans "Melancholia", une scène est éclairante. Justine, fuyant un instant son trop parfait mariage, se réfugie dans la bibliothèque du château où sont exposés des livres d’art ouverts aux pages de l’art abstrait On y découvre des Kandinsky, des Malevitch et autres Mondrian... Et que fait notre héroïne, apparemment sans penser à mal ? Elle leur substitue d’autres livres et remplace tous ces tableaux que les nazis qualifiaient d’art dégénéré par des Caravage, des Bruegel ou des préraphaélites anglais, tableaux qu’aimaient s’accaparer le gros Goering...

Si l’on osait, on irait plus loin... Allons, osons ! Justine a un cheval... qui s’appelle Abraham.... Sa sœur dit incidemment qu’elle a été la seule à pouvoir le dresser. Dans une scène précédant le néant final, elle n’hésite d’ailleurs pas à le frapper violemment... Qu’insinue donc ce bon Lars en faisant de cette blonde germanique quelqu’un qui maltraite Abraham ?

Ceux qui iront vérifier nos dires découvriront aussi cette scène "kitsch" où la belle Kirsten Dunst est nue dans la forêt montrant son athlétique constitution "aryenne". On suppose qu’elle s’est baignée ou qu’elle s’apprête à le faire dans une lumière verdo-bleuâtre filtrée et dans une attitude qu’auraient aimé saisir les peintres en bâtiments de l’art pompier hitlérien... Brouh...

Que les inconscients qui s’attendent au chef d’oeuvre vanté par les experts en cinéma se préparent au pire qui est sur l’écran. "Mélancholia" n’est pas un monument pour mélancoliques mais un bréviaire qui ravira les bas instincts des plus extrémistes d’entre nous. À l’heure où leurs idées progressent partout en Europe, il serait temps que Lars von Trier soit pris au sérieux plus pour ce qu’il n’a pas cessé de montrer que pour ce qu’il a avoué un jour de beuverie cannoise.



Philippe Person

quand fait-il son propre film, ce Philippe Person là...
30 août, 13:53 ·
Nathalie Feyt Melancholia met mal à l'aise c'est esthétique oui c'est admirablement délicatement joué par les femmes et les hommes, c'est construit comme une allégorie ?! c'est inattendu de pièges à la beauté à la vanité... les humains sont mauvais ou "mélancholiques.." comme des fleurs qui se savent elles vénéneuses. Je signe que j'ai besoin comme un besoin viscéral de cette beauté là....
30 août, 13:59 ·
Nathalie Feyt Attention, ce monsieur Person sait lire un film, alors que le réalisateur pose question, lui, Monsieur Person, donne sa réponse. Il fait son film dans le film...
30 août, 14:04 ·
Nathalie Feyt Et je donnerai plutôt comme dans les films de Fassbinder, un être extrèmement écorché vif, qui pose en illustrations cinématographiques tout le monde qu'il entend;;.. avec toute son histoire d'Art y compris....
30 août, 14:09 ·
Nathalie Feyt ‎"la blonde abandonnée" comme égérie du nazisme ?! une Walkyrie déboussolée encore passe...
30 août, 15:06 ·

T........ : "Merci de nous signaler ce philippe person là qui n'est qu'un critique et qui n'existe que par ses critiques ! L'Art est difficile mais la critique est aisée !"