lundi 30 septembre 2013

Cinéma un programme exceptionnel comme toujours en Octobre

Bonjour les amis cinéphiles, ou en passe de le devenir, ou cinéphiles intermittents
si ça vous dit
moi c'est surtout, quoique ! d'autres programmes japonais, marocains juifs arabes et  la danza de la realidad présenté par son fils Brontis Jodorowsky acteur de théâtre aussi et au Lucernaire...
http://www.1kult.com/2013/06/14/la-danza-de-la-realidad-alejandro-jodorowsky/


http://www.filmsdunjour.com/fr/r%C3%A9alisateurs/kamal-hachkar

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Bonjour,

Nous aurons le plaisir d’accueillir cette semaine un très grand écrivain japonais qui est aussi cinéaste et rockeur !!! Il s’agit d’Hitonari Tsuji qui viendra nous présenter son film Paris Tokyo Paysages, les jeudi 03 vendredi 04 et samedi 05 octobre. Les séances seront suivies d’un mini-concert dans la salle de projection.
Par ailleurs, nous diffuserons aussi le film Le lauréat (le 8 octobre) dans le cadre d’une collaboration avec le Popcorn project, réseau de cinéphiles parisiens qui anime des séances suivies d’apéros festifs… Tout un programme.
La semaine prochaine (le 09 octobre), nous recevrons ensuite Kamal Hachkar pour son très beau documentaire Tinghir Jerusalem, les échos du Mélah.
Enfin, nous réserverons un accueil chaleureux à Brontis Jodorowsky qui viendra nous présenter La danza de la realidad que la presse encense unanimement. Cette dernière soirée aura lieu le vendredi 11 octobre.
Vous trouverez toutes les informations en pièces jointes. Surtout, pensez bien à réserver vos places...

A très bientôt.

Nicolas Clautour.
Coordinateur cinéma.
 cinéma du Lucernaire
en cas de guerre n'oubliez pas avec quelques uns on se réfugie au Lucernaire, avec beaucoup, Bref.....

les amours vulnérables de Desdémone et Othello

http://www.radiant-bellevue.fr/saison-2013-2014/octobre/article/desdemone-et-othello

cette phrase :
Iago : Que je vous ouvre mes pensées ? Imaginez un peu qu'elles soient sales, incorrectes, infâmes ? car existe-t-il un palais au sein duquel nulle obscénité ne puisse s'introduire.... ? 
et puis cette autre phrase :
Othello : Puis-je te perdre, mon amour, à cause de la couleur de ma peau, de mes manières qui ne sont pas celles d'un joli cœur vénitien ?"

Ce week-end je suis allée au Théâtre des Amandiers voir les amours vulnérables de Desdémone et d'Othello, j'ai beaucoup aimé plus qu'attendu par les critiques, mais il faut garder son quant à soi, vulnérable; je ne me suis pas ennuyée comme souvent dans les pièces de Shakespeare. C'est quand même bizarre qu' on s'approprie Shakespeare et Molière comme s'ils tenaient les murs de la forteresse : Théâtre, ils n'ont pas demandé qu'on construise des miradors et mettent des gardiens devant des barbelés. Oui surtout j'ai aimé le mariage des genres et la présence et la sensualité et les partis pris la musique le chant la poésie les bagarres je me suis laissée emporter. On se plaint que ce sont de plus en plus des personnes âgées qui viennent au théâtre et il ne faudrait rien tenter de neuf fort et sincère si fortement sincère avec Shakespeare surtout.....en cette période où on en revient à la barbarie. En sortant j'avais envie qu'ils soient tous vivants dans mes rêves. Ils jouaient bien sur différemment les acteurs dont certains amateurs ou extérieurs au travail d'acteur, et la barre est très haute avec la force d'interprétation d'un Denis Lavant mais ils jouent tous la même pièce. Travailler Shakespeare c'est se bousculer en plan large et en plan rapproché et c'est hors les sentiers rebattus mais il faut que ce soit porté haut et avec fierté. Et ils sont fiers et ils ont raison. Merci de nous rendre vulnérables... d'accoucher l'étrangeté en nous-mêmes. Et ce n'est pas une pièce misogyne ; plutôt sur les profondeurs de la manipulation affective; des gens de pouvoir, jaloux des gens heureux et amoureux. iCertains adorent détruire tout ce qui ne leur ressemble pas. Denis Lavant à composé un personnage, receleur, intégriste, malveillant, et redoutable de talent, à attirer toutes les confiances....."je hais le Maure" résonne comme une arme qui tire son coup d'une épée ou d'une arme à feu. La douceur du serpent dans le Livre de la Jungle, il est frustré de toujours plus...Un gourou du quotidien, des couloirs, de la cité, de l'entreprise, des médias un acrobate du mensonge prêt à tout..... Et qui ne meurt jamais, de toutes les époques.
Bravo à tous et j'avais envie au début de la pièce de me sentir vulnérable donc amoureuse du si fort Othello. Une force de bonté si étendue si sincère... Et qui se recroqueville en peau de chagrin à cause des malversations et des calomnies de Iago.
C'est comme cela qu'on fabrique l'intégrisme, le terrorisme... ?
Et si les danses étaient des bagarres apaisées,mises en place dans le jardin puis sur le terrain vague, elles virent aux prémices de rixes qui renaissent et à la salle obscure avec toute notre imagination, elles sont expurgées. Les djinns sont des anges démons qui nous ré-attirent dans leurs mânes obscures.

vendredi 27 septembre 2013

House of cards : série de transformation, on devient ce que sont les acteurs, dans ces rôles

Les deux derniers épisodes époustouflants. On sait tout de ces personnages et pourtant leur vie est si compliquée j'ai pensé à ce film d'Altman....Short Cuts, pas un seul flash back,  pas un rêve...
Les acteurs le mythique Kevin Spacey mais les autres, la femme la journaliste.... on les comprend plus, ils sont "pourris", plus ils sont attachants, on est prêt à les légitimer...la macinerie infernale comme dans les pièces de Shakespeare.
à ce propos regarder les jouer c'est un petit miracle, on se dit que les grands acteurs américains vont ne plus faire que des séries...
à la différence des acteurs français ils articulent et écoutent....




NANA au LUCERNAIRE À VOIR D'URGENCE c'est son directeur metteur en scène qui le dit, et les contes aussi....

http://www.lucernaire.fr/beta1/index.php?option=com_content&task=view&id=1438&Itemid=52


Bonjour à toutes et à tous.
J'espère que la rentrée se passe bien pour vous.
Avant de se retrouver pour certains dans une nouvelle aventure théâtrale, je voulais vous signaler,
et c'est très rare que je le fasse, un spectacle qui a démarré hier au Lucernaire : Nana de Zola.
C'est époustouflant, un format court, 1h07, de bonheur absolu.
C'est tout ce que j'aime et tout ce vers quoi je tends dans mon travail.
Le texte classique et la mise en scène ultra moderne font exploser le texte.
Un acteur, une actrice : de la subtilité, de la douce provocation, et une façon "d'incarner" l'histoire
sans vraiment la jouer

Je vous en supplie, allez-y !!!!!!!!!!

Bises collectives

pp
********************
nf
nuance beaucoup, j'y suis allée un soir où la rencontre ne s'est pas faite, entre la salle et les comédiens. J'ai eu le temps de e pas sortir de ma vie, ce qui m'a fait penser à Lulu. Et m'a donné l'occasion d'avoir envie de relire ou lire Nana de Zola. J'ai lu d'autres romans mais depuis si longtemps...
Alors dans ces cas là lorsque la salle est difficile, l'alchimie ne se passe pas ce qui peut être a provoqué un jeu trop en force de la part des comédiens et comme je suis très sensible, d'écoute et que cela m'a empêché de sentir ce qu'ils jouaient je n'ai rien apprécié... Et j'ai du influencer notre ami et mon compagnon... Et pourtant je partais, on ne peut plus confiante...
Et dans ces cas là j'ai l'impression que le spectacle n'est pas pour moi qu'il n'y a ni présence ni mise en scène aucune distance ni humour, les corps sont vides(pas du tout incarnés), rien à voir avec la mise en scène de Philippe Person pour ses adaptations justement...

N'hésitez pas comme moi à donner votre impression, ici, ou de vive voix, peut-être parce que j'étais encore un peu avec mon film débat évènement de la veille avec la danza de la realitad de Jodorowsky, au Lucernaire !
Par contre nous avons très bien mangé au restau du Lucernaire, et justement avant la pièce.... peut-être que, j'en entends déjà certains, qu'il ne le fallait pas... ;)

et les paroles au Paradis dont un conteur québecois jusqu'à Samedi c'est aussi Philippe qui me l'a dit  : on ne voit plus le temps passer
http://www.lucernaire.fr/beta1/index.php?option=com_content&task=view&id=1448&Itemid=56

LA PRIÈRE DE LA PATATE

"Que  vous soyez en robe de chambre ou en  chemise,
Sans  pelure ou drapées de  Mousseline,
Vous  restez toujours Duchesses ou Dauphines  !
Parfois  atteintes de Vapeur, mais rarement  soufflées,
Vous  gardez la ligne allumette et la taille noisette  !
Vous  êtes délicieuse à croquer, tant que vous n’avez  pas germé !
Vous  êtes délicieuses à croquer, surtout  dorées.
Mais  meilleures encore quand vous êtes sautées  !

Quand  de vos maris, j’épluche la  conduite,
Je  découvre qu’avec vous, ils ont la  frite.
Ils  sortent sans pelure, même s’ils pèlent de  froid.

Pour  eux, même si vous n’êtes plus des  primeurs,
Vous  demeurez d’éternelles nouvelles  !

Pour  vous, ils se laissent arracher les  yeux,
Friper  la peau et meurtrir la chair  :
Car  comme les pommes de terre,
Ils  ont des yeux, une peau et une chair  !

Sans  vous, ils sont dans la purée,
Sans  vous, ils en ont gros sur la  patate,
Alors  que de la société, ils sont le gratin  !

Pommes  de terre, je vous aime...!"









jeudi 26 septembre 2013

Hannibal Série avec Hugh Dancy et Mads Mikkelsen sur Canal +

Hannibal”, une série à laquelle on pourrait prendre goût
(quels acteurs disais-je mais aussi un soupçon de complaisance et quelques incompréhensions, mais je faisais à manger et j'écoutais en français en VF. Je n'ai pas bien vu les 3 premiers épisodes. Le pendant de Homeland parce qu'inspiré et l'enquêteur principal est un jeune homme à réactions, au comportement d'autiste et en analyse : soutien psychologique, contrairement à la jeune femme de Homeland, elle sous traitement médicamenteux et bipolaire. Ah il paraît que dans la vraie vie ils sont ensemble, ces deux acteurs)
sur Télérama http://www.telerama.fr/series-tv/hannibal-une-serie-a-laquelle-on-pourrait-prendre-gout,95736.php
Séries TV
“Hannibal” décline en série les aventures d’Hannibal Lecter, le cannibale du “Silence des agneaux”. Un polar extrêmement soigné, avec Hugh Dancy et Mads Mikkelsen. A voir prochainement sur Canal+.



Le 05/04/2013 à 11h49

Pierre Langlais





Mads Mikkelsen, Hannibal. © DR



Bryan Fuller est un auteur hanté par la mort. Ses séries précédentes, Dead like me et Pushing Daisies, en tiraient des histoires étonnamment drôles, légères et colorées, mais empruntes de mélancolie. Après l’échec de Mockingbird Lane, un remake de la série culte des années 60 Les Monstres, sur un ton encore fantasque, il tente une œuvre plus sérieusement sombre.



On ne regarde pas Hannibal, lancée jeudi 4 avril 2013 sur NBC, pour sourire ou s’amuser. Cette libre adaptation de Dragon rouge de Thomas Harris, roman déjà décliné au cinéma, est d’une froideur et d’une méticulosité absolue, censée mimer les manières de son héros, Hannibal Lecter, psychiatre cannibale.



Le personnage principal de la série n’est toutefois pas Lecter, mais Will Graham, un profiler quasi autiste, capable de pénétrer dans l’âme criminelle des tueurs en séries. Son supérieur au FBI, pour l’aider sur un cas délicat, fait appel à Lecter. Un consultant savant, utile, mais qui, l’air de rien, s’immisce dans les affaires qu’il traite… pour garnir son frigo.



Au fond, Hannibal est un cousin plus exigeant d’Esprits criminels, l’histoire de chasseurs de psychopathes qui sont eux-mêmes rongés par leur part d’ombre. Will Graham, mentalist halluciné et asocial, est doué d’une capacité unique, celle de sympathiser (au sens grec du terme) avec les pires criminels, de ressentir ce qu’ils ressentent, et in fine de littéralement revivre les derniers moments de leurs victimes. Au risque de devenir lui même un dangereux psychopathe. Lecter, de son côté, est un maniaque toujours tiré à quatre épingles, au sang-froid glaçant, aussi raffiné qu'inquiétant. Evidemment, nous seuls savons – scènes de cuisine appétissantes à l’appui – qu’il est un assassin aux goûts culinaires atypiques.



Les enquêtes criminelles qu’il va falloir supporter chaque semaine ne sont pas renversantes – c’est dans le cahier des charges des grandes chaînes américaines, qui refusent les œuvres purement feuilletonnantes. Heureusement, Bryan Fuller ne s’y intéresse que modérément. Ce qu’il veut, c’est observer l’âme de ses deux héros, et jouer au maximum sur leur confrontation – « vous n’êtes pas si intéressant », lâche Will à Hannibal. « Vous verrez », lui répond son nouveau partenaire.



Il en fait un peu trop dans la présentation du profiler, trop spécial, trop doué, trop bête de foire pour être complètement attachant. Idem pour Lecter, qui atteint des sommets de maniérisme et de postures gracieusement flippantes. Comme toujours, Fuller soigne ses personnages et les récits sur-écrits, et insuffle du fantasque jusque dans la noirceur d’Hannibal.



Ce travail millimétré, très technique et, diront ses détracteurs, artificiel, est flagrant dans la réalisation de ce premier épisode, signé David Slade. Déjà remarqué pour le très beau pilote de Awake, le réalisateur du troisième Twilight sert la vision de Fuller en la délavant, en changeant les jaunes et les bleus éclatants de Pushing Daisies en gris ternes et bordeaux sang.



Bourrée d’effets, de ralentis, de rêves, d’hallucinations, très lourdement accompagnée par des vibrations et basses seulement interrompues par quelques notes de piano, cette mise en scène, elle aussi, en fait trop. Elle sert pourtant le récit, en donnant corps à ce qu’il veut dire de ses personnages et du monde dans lequel ils évoluent. Elle témoigne aussi d’un soin et d’une qualité de production remarquables.



Fuller dispose enfin d’un sérieux argument pour permettre aux téléspectateurs de ne pas voir dans sa série qu’un clip superbe, prétentieux et creux : ses acteurs. Hugh Dancy est très bien, et fait tout ce qu’il faut pour ne pas rendre trop agaçant Will Graham. Son supérieur est sobrement incarné par Laurence Fishburne, qu’on croyait rangé des téléviseurs depuis son départ des Experts. Le coup de maître de NBC, c’est d’avoir convaincu le Danois Mads Mikkelsen, fraîchement récompensé à Cannes pour son rôle dans La Chasse, d’incarner Hannibal Lecter. Peut-être un poil trop étrange et méticuleux pour ne pas être immédiatement flippant – et donc suspect – son cannibale n’en est pas moins glaçant, physiquement intimidant.



Si Hannibal parvient à conserver son atmosphère étrange, sans qu’elle n’écrase la narration, ses personnages et ses dialogues (pas le point fort de ce pilote) et si Bryan Fuller ne perd pas de vue l’humain sous ses fantaisies visuelles, alors la série pourrait confirmer le goût du risque de NBC, qui prouve une fois encore qu’elle sait se mouiller un peu plus que les autres grandes chaînes américaines – malgré de mauvaises audiences en retour.
Comme nous vous l'avions annoncé, c'est dans le sud de la France que Claire Danes et Hugh Dancy, un acteur britannique de 34 ans que vous avez pu voir dans Confessions d'une accro au shopping, et verrez dans Hannibal se sont mariés. Selon le magazine Life & Style, les deux acteurs se sont dit «oui» un peu plus tôt dans le mois devant une poignée d'amis et de membres de la famille.







mercredi 25 septembre 2013

Lecture au long cours : L'Enfant éternel de Philippe Forest

EXTRAITS L’Enfant éternel de Philippe Forest
P61 édition Poche Folio

« L’hallucination du sommeil refusé lave le ciel de son encre ordinaire. »



p82 83 lire bas doucement :

« Que sait-elle, dans son cerveau d’enfant…..

Maman pense. Elle considère sa fille qui grandit si proche d’elle, qui lui ressemble, qui prend sur elle modèle…. »



p91 « La compassion est de la sauvagerie déguisée… »



« Tous les enfants sont atteints la 1ère fois qu’on leur fait subir une injustice .» James Barrie

p140-141 milieu

Combien d’entre nous restent….

pour que l’enfance puisse être retrouvée, encore faut-il qu’elle ait été d’abord quittée un jour. »



p142

« Je suis né de ma fille autant que de mes parents. »



p145

« Le monde des vivants et des morts ne sont séparés que par un miroir de givre. »



p157 « La mort viendra mais elle n’est rien pour nous. Ce qui est dissous est privé de sensibilité et ce qui est privé de sensibilité n’est rien pour nous. »



P166

-Dis Papa quand je serai grande, est-ce que tu seras petit ?

-Non, je serai vieux. Petit on devient grand mais l’inverse n’est jamais possible.

Tu seras un grand-père, alors. C’est triste.

-Non, pourquoi ?

-Tu n’auras plus de cheveux….
http://art.souilleurs.free.fr/livres/index.php/2008/12/22/philippe-forest-lenfant-eternel/
un autre blog lui littéraire avec plein de ressentis...

Extraits de lettre par mail écrits par moi cette fois, à l'amie qui me l'a offert pour mon anniversaire
(car on se sent comme coupable d'abandonner"l'enfant éternel", jusqu'au livre papier, présence physique, abimâble, un livre papier dans son sac, mais là je n'en suis qu'à la moitié pas plus triste qu'au début, sinon moins. Mais plus étrangère, aux indifférents, aux pressés à ceux qui ne daignent pas accorder un regard aux gens qui font la manche, aux bohémiens particulièrement. Pas plus triste que devant la photo de ce coucher de soleil en Corse, coucher ou lever d'un temps presque réduit désormais, avec la sensation profonde que je ne pourrais jamais y retouner, là-bas)




La maladie est un moyen d'exprimer l'angoisse qui nous opère, et surtout d'exprimer le romanesque qui ne se génère pas autrement... aujourd'hui pour la plupart ; mais toi mon amie si vulnérable et si raisonnable aussi organisée qu'exigeante tout cela ne peut être inspiré que par l'enfance, un affectif très fort

et pourtant, tu l'as bien quittée l'enfance

mais comme moi tu sembles renoncer à donner la vie, et donc tu enfantes même si c'est très différent par l'art : peut-être qu’ainsi nous ne tuons personne, quoique les places, les interstices les plis sont déjà prêts ou pris, le croit-on il y a toujours moyen d’insister pour aimer puis se faufiler assister et rester dévouée et respectueuse.

ne pas donner la vie, pourquoi essentiellement encore ? pour ne pas reproduire l'empêchement d'être, de s'accomplir et la mort...

quelques réflexions confiées à une sœur, petite sœur qui m’a offert ce livre pour mon anniversaire en me prévenant qu’elle avait beaucoup aimé et beaucoup pleuré.

Et pourtant je me suis bien défendue de la lecture cisaillée de : l'enfant éternel. Merci. Mais je n'ai pas fini c'est une lecture au long cours que j'ai freiné par d'autres lectures relectures dont des pièces. Je ne pouvais pas lire les premiers récits pages , qu'à travers mes doigts... du martyr de sa petite Pauline comme dans les Mémoires d'un âne, même prénom,

je portais ma tête et en même temps je voulais mettre fin à cet inexorable en lisant quand même et en avançant dans les pages.



mon thé du matin ce sera toujours le thé Lipton Yellow Label

car

je vais te faire que de très loin le coup de la Madeleine de Proust, c'était le thé que je buvais en Belgique chez ma Grand Tante Marie pour le goûter. Je mangeais des tablettes de chocolat Côte d'Or et des petits pains ronds briochés aux raisins... c'était le bonheur, je prenais le train, le tram, j'étais loin de mes parents & de ma grand-mère maternelle dont elle était la sœur, mais pas trop et elle me racontait l'histoire de sa vie, femme de chambre pas mariée, et vivant avec un critique d'art, Léon Sausset, très bel homme cultivé donc,

ses amours son indépendance, nous allions au zoo, au spectacle voir de l'opérette dont Ciboulette. Et après elle épousa un gardien de Musée Jules tellement Tonton et tranquille, elle s'en occupait beaucoup et ses yeux bleus paraissaient doux gentils et tendres. Ma, tante Marie que je n'ai pas vue, si souvent d'une certaine façon m'a ouvert une porte alors qu'ailleurs, par mes parents, fille unique ma vie se barricadait.

Mes amitiés dont la tienne si importantes, profond dialogue, vous êtes mes renaissances

ne me réponds pas tu n’as pas le temps

la rentrée oui mais j'ai eu peur de ne pas tenir

mais je ne suis pas seule en l'étant Pascal à sa façon P. à la sienne avec toi de si loin et d'autres amis élèves, amis seuls plus proches, dont Christian R par sa fidélité, ténacité, disponibilité et avec ses bizarreries

et puis aussi je me suis réveillée une nuit entre rêve et réalité comme après avoir ouvert une porte où la vie la mort les époques n'étaient pas espacées

j'ai appelé fort à voix haute Pascal, mon chat et le lendemain j'ai dit que mes parents ne m'avaient pas aimé, mal, trop égoïstes mais eux aussi enfants perdus uniques, et en plus d'après guerre.

Pascal m'a répondu mais ça va pas c'est pas vrai, gentiment...

ne me réponds pas L on se parlera plus tard quand tu reviendras ou a un moment de pause.

Lis bien j'ai eu et pris tant de livres ils sont comme des coussins sur mon canapé...qui ne nous quitte pas.

je vous embrasse avec télépathie



De : l

Envoyé : mardi 24 septembre 2013 08:53

À : FEYT, Nathalie Objet :

Nathalie,

Merci pour ton message sur blaffalb. J'espère que la rentrée n'est pas trop pénible.

Ici c'est un peu dur, préparatifs ne nous laisse pas une minute et même pas le temps de profiter de l'automne.

Et en plus j'ai mal aux dents!!! après avoir attrapé une angine....

Heureusement je garde un petit temps par jour pour lire...

Je t'embrasse et merci de tes pensées



l...
en construction



mardi 24 septembre 2013

Animaux en paix : comment enregistrer isolément les photos des diapos si mignons qu'on reçoit par mail...

C’est pourtant pas compliqué.


1 Tu enregistres ton fichier
2 Tu ouvres dans bureautique le programme Power Point

3 Tu ouvres dans Power Point le fichier que tu as enregistré

4 tu fais enregistrer sous et tu précises en bas que tu veux le format JPEG
5 il te demande si tu veux juste enregistrer la diapositive courante ou toutes les diapositives, tu dis que les veux toutes.

6 Il va te créer un dossier dont le nom sera le titre du PPS et dans lequel il y aura toutes les diapositives du diaporama appelées diapositive1, diapositive2, etc.
7 tu pourras donc sélectionner celles que tu veux les envoyer par mail ou faire ce que tu veux.
C’est drôle parce que le temps que j’ai mis à t’écrire ce message est plus long que celui qui m’aurait fallu pour faire tout ce que je te décris.
Donc voilà les diapos (uniquement les photos)

Bises
Pascal

De : FEYT, Nathalie

Envoyé : lundi 23 septembre 2013 12:16



Objet : TR: BONNE SEMAINE

je rêverai d'avoir toutes ces photos pour les mettre dans my blog
en attendant d'aller nager avec les baleines....
mais voilà ça fait cucul et c'est Pascal qui sait isoler enregistrer et là y en a bcp
il a pas le temps
j'ai vu un film aussi sur un lionceau et une antilope...
un petit chat roux et une perruche verte....
j'ai du me sentir orpheline pour aimer tant l'amitié : orpheline d'un frère ça se dit....
je crois que mon préféré c'est l'orang outan et le vieux chien
et l'hippo et la tortue et le chat et le daim quoiqu'avec le lapin et le chimpanzé qui recueille les tigres blancs

Smoky (c'est mon chat) je lui dis le soir, fais une prière au dieu des chats, s'il y a, pour moi, un jour tu sais, il faudrait plus de guerres, de faims à mourir, de torture à hurler de douleur(y a ceux qu'on oublie tout le temps,ceux qui ne peuvent même pas hurler les muets... mais aussi les poissons...) ni pour les humains ni pour les animaux.... y a déjà assez avec les maladies naturelles.
Elle, c'est une femelle, agite les oreilles et ronronne copieusement...
ça marche tjrs pas, c'est que le dieu des chats.... c'est aussi un diable.

je vous laisse certains des commentaires... à vous de juger de leur pertinence...

Bambi et Panpan, nom d'un chien... Tonnerre ça doit être la traduction Google

lundi 23 septembre 2013

Des nouvelles de notre futur, Boucle d'Or au Lucernaire La Cie Person, par les montagnes le film la suite en Afrique/ le BEFORE sur Canal + avec le Dézapping par Studio Bagel/Au monde de Joel Pommerat.....BRIGITTE FONTAINE elle a l'honneur d'être...

 D'abord le film de par l'Afrique  après leur film de par les montagnes, ils en ont fait une chronique, un journal de bord dont l'écriture nous rend comme un peu à côté d'eux mais si vous voulez les aider FINANCIÈREment c'est simple et cela vous défiscalise légalement vos impôts.... vous aurez le récit dans vos écouteurs intérieurs, d'abord la préparation : par la lecture de leur news letter
je me dis que je préfère aider des projets comme cela que les vagues humanitaires dont il ne reste rien pour ceux qu'on aurait voulu aider ex : Haïti
écoute d'un film en train de se faire


La vie machinale - je suis un piston.
Vous avez fait quoi ces derniers jours? Nous, un aller-retour à Riom. C'est juste à côté du Champsaur, mais un peu à l'est, après Grenoble, après Lyon, après St Étienne, au-dessus de Clermont-Ferrand… voilà, juste là. Un aller retour dans la caverne d'Ali Baba (mais gare aux voleurs).

Nous ne donnerons pas de nom ici, mais, nous avons eu rendez-vous avec une sorte de fou qui va extrêmement bien et qui est très rigoureux - c'est ce qu'on appelle la folie douce. D'une gentillesse incroyable, d'un savoir phénoménal, un collectionneur de tout ce qui touche à la captation, au mixage et au montage son. Et aussi il connaît bien le Mali, particulièrement les touaregs du MNLA. Alors il a aimé notre projet qui allie captation son-image et voyage au Sahel.

Une fois tout le matériel étalé sur la table, matériel dans un état des plus parfait, il nous a proposé un prix qui défiait toute concurrence : une mixette, un micro HF, un micro canon et sa bonnette et suspensoir, un micro dynamique, une sacoche professionnelle et quatre heures de discussion et de conseils d'un amateur passionné plus que professionnel. Bref, vous poussez une porte et vous découvrez un royaume insoupçonné, un studio à la Godard, là-bas, près de Riom - le voyage a déjà commencé, les rencontres hors de l'ordinaire aussi.

Après, il a fallu rentrer. En passant, on s'est arrêtés dans ces séries de cubes où il y a tout et on a tout acheté : groupe électrogène, clés à pipes et plates, gants, balayette (très importante pour la latérite qui rentre partout dans le 4x4), et puis tiens, on va faire les courses au Carrefour ? C'était déjà tard, il nous restait de la route et puis on a eu comme les jambes qui flanchaient. Tout ça, tout ça étalé comme ça, sur des km de rayons, toute cette marchandise… alors c'est ça ? Tels des zombies, écrasés par les choses, on errait dans les rayons à la recherche de yaourts mais comment on peut présenter un rayon de 50 mètres de yaourts ? Perdus dans cette vie matérielle, notre petite lumière s'éteignait peu à peu alors qu'on cherchait à cocher notre toute petite, toute petite liste de courses - si petite qu'on ne la voyait plus dans le creux de la main, mangée par la lumière des néons.

Mais ça c'était la fin de la semaine. Avant il y a eu les bons tampons sur les bons passeports pour les visas de Mauritanie, les vaccins encore et toujours (mais c'est quoi cette douleur entre les omoplates ?), les commandes sur Amazon : accus, cuvette pliable, etc., et même, le début de l'idée de partir avec une batterie à décharge lente et un panneau photovoltaïque car les accus pour tout notre matériel de captation, il faut les charger et si on ne roule pas en voiture… Et trouver le bon thé du matin en bivouac pour deux caféïnomanes invétérés, pas facile. Et toujours ce petit détail qui fait perdre une heure dans la journée.

Les soutiens, dans cette période ultra-matérielle (machinale l'existence de colis et d'achats) de nombre d'entre vous - un mot, un don, une bienveillance, font du bien. Vite-vite, le 1er novembre, date de notre départ, arrive à grand pas et on n'a pas encore coché tout sur la liste.

Merci à vous de nous lire et n'hésitez pas à parler autour de vous, de ce site https://www.lepotcommun.fr/pot/ZehtIfzQ si vous connaissez quelqu'un qui veut défiscaliser ses dons.

Et pour nous, suivre, rien de mieux que https://www.facebook.com/pages/un-film-en-Afrique-des-films-en-Afrique/519390264800183 - vous pourrez aussi y retrouver les premiers épisodes de notre mini-série avec des mots… qui font images ?

Vroum-vroum a fait titine pendant mille kilomètres sur deux jours, j'en ai la tête toute vrombissante - mais oui, Riom un peu qu'il disait.

À la semaine prochaine.


après la pièce pour enfants.... au Lucernaire : Boucle d'or pour l'écriture les idées la mise en scène les actrices....
http://thomasletheatrophile.over-blog.com/search/boucle%20d%27or/


et un autre message :
Bonjour les amis,


après le stress de la rentrée je vous invite à une petite réunion animée par Jeanne Matheron sur le thème
"Comment parler aux enfants pour qu'ils écoutent et écouter pour qu'ils nous parlent"
LECTURE pour enfants, au sens premier
Elle anime régulièrement des ateliers à partir d'ouvrages écrits par Adèle Faber et Elaine Marlish édités aux éditions Du Phare
La présentation a lieu à la librairie le vendredi 27 septembre à partir de19h


Librairie "Au plaisir des yeux"

120 rue Raymond Losserand

75014 Paris
métro Plaisance, bus 62 arrêt"Hôpital saint Joseph"

tramway Portes de Vanves
Vous pouvez communiquer!!!
Bonne journée.


après Ludmila  Mikaël au théâtre de l'Oeuvre mais aussi sur France-Inter
http://www.franceinter.fr/emission-latelier-latelier-de-ludmila-mikael

Le dernier disque de Brigitte Fontaine dont une chanson pour son père qui m'a éreinté de larmes contenues, pas réussi à les verser... le dernier disque est dans les bacs.
BRIGITTE FONTAINE

J'AI L'HONNEUR D'ÊTRE
Un nouvel album qui tient toutes ses promesses : singulier et inspiré !
« J’ai l’honneur d’être » ne laissera personne indifférent. Ce 18ème album est une véritable confession pour Brigitte. Sa voix nous atteint encore plus aux tripes. Les auditeurs ont le privilège d’être invités dans le cœur de l’artiste. Aucun texte n’est anodin et chaque mot a son importance, à l’image du premier single « Crazy Horse », qui conte l’histoire de Lola, « ogresse seule et folle, serpillère espagnole ». L’émotion transpire dans ce nouveau disque, tel un diamant brut. La chanteuse se livre comme jamais, notamment dans « Père », un hommage à cet homme « plein de douceur, la pureté au cœur ». Brigitte Fontaine est inqualifiable. L’artiste n’a rien perdu de ce qui l’anime depuis toujours. Son goût pour la provocation et sa folie l’amènent à écrire des textes poignants, miroirs de notre société. Comme pour ses précédents albums, elle s’est entourée d’Areski Belkacem, son compagnon de toujours, qui a composé, réalisé et arrangé « J’ai l’honneur d’être ».



http://www.ebibli.fr/
c'est un Ebook alors il faut le transformer en PDF pour le muter en Ibook. C'est pour quand l'Économie positive =>France-Inter 7/9
Six personnages en quête d'auteur en PDF, le texte pièce si complexe et qui nous dit tout des manipulations humaines inspirées par la création, du jeu des comédiens de la relation des personnages avec les auteurs et différente d'avec les interprètes alors que l'auteur se met minable dans sa préface : quel auteur-frère en toute humilité admirative comme je sais si bien faire, mais il est âpre le chemin de la compréhension de Pirandello. Il ausculte la folie la normalité toutes les relations de la "famille".
une autre pièce qui va commencer au Proscenium dans le titre Élections


la Cie P. Person pendant ce temps là a joué à la Réunion, non ?
Shakespeare.... la reprise de comment déjà ? Bcp de bruit pour rien... ça s'est bien passé, la Cie commence à répéter son prochain spectacle sur Maupassant. Je vais y aller dès le début je connais l'auteur et la metteuse en scène, oui mais aussi parce que sa sœur m'a dit lors de ses précédents spectacles que c'était plutôt très bien, mais pour moi, c'était sa sœur à l'origine qui écrivait faisait du théâtre alors, c'est idiot, mais j'ai du mal à m'y faire, mais c'est une voie du passage.... passeur passeuse passage que le sororat.



12 hommes en colère, une adaptation de la Cie La Strada au Théo Théâtre, le film est passé sur Arte 



voilà sinon rien ou presque la vie les ateliers un cercle de lecture de pièces à voix haute... le diabète une grand mère très seule et qui s'énerve de perdre la tête la vie quoi, une amie qui s'étouffe millimètre par millimètre diagnostic maladie orpheline : rien à faire... la vie quoi, le bureau j'avais oublié j'y vais...
sinon rien, mais bien-sûr que oui, le before du Grand Journal réalisé par Studio Bagel, avec Grégory Ouioui....
http://www.canalplus.fr/c-divertissement/c-le-before-du-grand-journal/pid6439-dezapping.html?vid=934794#pid6439-dezapping.html?vid=934794&_suid=137995145749905149748157077081

et depuis que j'ai ce jouet tactile appelé tablette, je deviens une "petite poucette" voir l'essai de Michel Serres qui nous invite à voir autrement les réseaux l'enseignement avec ces nouvelles technologies qui lisent calculent reproduisent tous les codes... nos mémoires périphériques par ex à quoi servent les blogs, à véhiculer d'autres ressentis que ceux des élites...
mais là je joue au Scrabble et rencontre autrement d'autres personnes
je joue et mon blog chute
en construction permanente car sa manipulation n'est pas aisée, (c'est Pascal mon Chéri qui le dit)

et aveugle car les images sont bloquées, ici(au bureau quand je suis en pause ou le soir tard après les heures ouvrées entre 2 RDV)..... je n'arrive pas à recopier les codes numérisés

"Au monde" au théâtre de l'Odéon de Joël Pommerat par Joshka Shidlow, sur Allegro Théâtre avec une très belle écoute de la pièce de Jon Fosse : Et jamais nous ne serons séparés et de Ludmila Mikaël
Les amours vulnérables d'Othello et Desdémone aux Amandiers avec Denis Lavant et pour son chant Sapho Ebguy et une critique.