dimanche 26 mai 2019

La clôture du festival de Cannes : la boutique a rangé son tapis rouge...

Ce festival reste une boutique un peu de contre-culture par rapport aux States aux plateformes Amazon et Netflix et moi j'aime cela. C'est un palmarès social et politique ou l'Afrique la lutte contre la misère dans le monde entier et la lutte contre l'intolérance et l'inculture a sa part. Une sorte de monde idéal qui se dessine sous les paillettes et le tapis rouge.
Amazon a tout fait pour acheter le film sur Montfermeil Misérables, le discours de son réalisateur était bienvenu, plein d'espoir de joie à une reconstruction possible par la culture.
Je suis un peu triste pour Pedro mais c'est bien de laisser son acteur banière, recevoir cette palme pour son interprétation hors du cinéma, si sincère.

https://www.mycanal.fr/cannes/
et si vous voulez l'entendre plutôt que de le voir avec les hommages à Agnès Varda là encore qui déclarait peu de temps avant sa mort à Viggo Mortensen "il ne faut pas montrer il faut donner envie de voir"..d'aller voir en soi ailleurs au delà de tous les préjugés et les apparences.
https://www.franceinter.fr/emissions/le-masque-et-la-plume/le-masque-et-la-plume-25-mai-2019
Palme d'or
Parasite de Bong Joon-ho

> Pour aller plus loin : Bong Joon-ho, vainqueur par chaos
Grand Prix
Atlantique de Mati Diop

> Pour aller plus loin : Mati Diop, la “Nouvelle Vague” de Dakar 
Prix du jury
Ex-aequo, Les Misérables de Ladj Ly, et Bacurau de Kleber Mendonça Filho et Juliano Dornelles

> Pour aller plus loin :
– Ladj Ly : “En banlieue, cela fait vingt ans que nous sommes des Gilets jaunes”
–  Au Brésil, le cinéma devient gênant pour l’ordre moral instauré par Bolsonaro
Prix d'interprétation féminine
Emily Beecham pour Little Joe de Jessica Hausner

> Pour aller plus loin : Jessica Hausner, cinéaste visuelle, fan de Jane Campion et de Conchita Wurst
Prix d'interprétation masculine
Antonio Banderas pour Douleur et Gloire de Pedro Almodovar

> Pour aller plus loin : Antonio Banderas, Pedro Almodóvar : “Nous n’avons jamais été aussi heureux de travailler ensemble”
Prix de la mise en scène
Le Jeune Ahmed de Jean Pierre et Luc Dardenne

> Pour aller plus loin : Jean-Pierre et Luc Dardenne : “Le mensonge est l’instrument du fanatisme”
Mention spéciale
It Must Be Heaven d’Elia Suleiman

> Pour aller plus loin : Elia Suleiman : “Le monde s’est transformé en une sorte de Palestine”
Caméra d'or
Nuestras Madres de César Díaz
Les autres Prix
> Jury du court métrage : La Palme d’Or va à La distance entre le ciel et nous de Vasilis Kekatos, et une mention spéciale est décernée à Monstruo Dios d’Agustina San Martín
> Section Un certain regard, présidée par Nadine Labaki : 
  • Prix Un certain regard : La Vie invisible d'Euridice Gusmao, de Karim Aïnouz
  • Prix du Jury : Viendra le feu d'Oliver Laxe
  • Prix d’interprétation : Chiara Mastroianni pour Chambre 212, de Christophe Honoré
  • Prix de la mise en scène : Une grande fille, de Kantemir Balagov
  • Prix spécial du Jury : Liberté, d’Albert Serra 
  • Coup de coeur du Jury (ex-aequo) : La Femme de mon frère, de Monia Chokri et The Climb, de Michael Angelo Covino
> Le Jury de l’Œil d’Or, présidé par la réalisatrice Yolande Zaubermana a remis son prix aux documentaires For Sama de Waad al-Khateab et Edward Watts et La Cordillère des songes de Patricio Guzmán.
> La Quinzaine des réalisateurs, le prix SACD va à Une fille facile, de Rebecca Zlotowski, tandis que le prix EuropaCinemas a été remis à Alice et le Maire de Nicolas Pariser
> Semaine de la critique, le Grand prix revient à J’ai perdu mon corps, de Jérémy Clapin
> La Queer Palm va à Céline Sciamma pour Portrait de la jeune fille en feu
Le Monde hier à 21h52


Bong Joon-ho, Mati Diop, Ladj Ly... Le palmarès au complet
Pour la deuxième année consécutive, le cinéma asiatique repart avec la récompense suprême à Cannes. Après avoir consacré Une affaire de famille du japonais Hirokazu Kore-eda en 2018, le jury du Festival de Cannes a attribué la Palme d'or au Coréen Bong Joon-ho pour Parasite
Contrairement à Quentin Tarantino, le cinéma français ne repart pas les mains vides de la compétition cannoise. Le Montfermeillois Ladj Ly a remporté samedi soir le prix du jury pour son premier long-métrageLes Misérables, tandis que Céline Sciamma s'est vue décerner le prix du scénario pour Portrait de la jeune fille en feu. Le Grand Prix a quant à lui été remis à la Franco-Sénégalaise Mati Diop pour son film Atlantique.
  • Palme d'or : Parasite du Sud-Coréen Bong Joon-ho
  • Grand Prix : Atlantique de la Franco-Sénégalaise Mati Diop
  • Prix du jury : Les Misérables du Français Ladj Ly, ex-aequo avecBacurau des Brésiliens Kleber Mendonça Filho et Juliano Dornelles
  • Prix de la mise en scène : les frères belges Luc et Jean-Pierre Dardenne pour Le jeune Ahmed
  • Prix d'interprétation masculine : l'Espagnol Antonio Banderas pour Douleur et gloire de Pedro Almodovar
  • Prix d'interprétation féminine : l'Anglo-Américaine Emily Beecham pour Little Joe de Jessica Hausner
  • Prix du scénario : Portrait de la jeune fille en feu de la Française Céline Sciamma
  • Mention spéciale du jury : It must be heaven du Palestinien Elia Suleiman
  • Camera d'or : Nuestras madres du Guatémaltèque César Diaz
  • Palme d'or du court métrage : La distance entre le ciel et nous du Grec Vasilis Kekatos
  • Mention spéciale du court métrage : Monstruos Dios de l'Argentine Agustina San Marti
Le Monde hier à 21h39

vendredi 24 mai 2019

Cinéma encore sur la 4 : Du vent dans mes mollets et Marguerite et Julien Théâtre : Festival amateur au Lucernaire, Télévision : Le pire stagiaire Gregory Guillotin


Du vent dans mes mollets :
Si vous voulez voir un film émouvant poétique sur le monde de l’enfance et aussi sur le couple et les éternels différends quant aux travaux qui ne sont toujours pas faits... (là dans la cuisine). À l’amour qui est remplacé par l’amitié, les acteurs sont tous exceptionnels et c’est français : du Vent dans mes mollets  sur France 4.Les actrices enfants sont incroyables ! Il y a de l’humour et tellement d’amour entre tous....


Marguerite et Julien 
Un autre film toujours à la télévision et là gratuite France 4 que j’ai bien aimé même s’il y a des défauts et des nouveautés comme des plans de tournage insérés dans le film d’époque ce qui donne un certain vertige une vue de l’hélicoptère dont les plans sont filmés pour l’arrestation sur la plage : Marguerite et Julien avec aussi de très exceptionnels comédiens Samy Frey Anaïs  Demoustier Frédéric Pierrot..... 

Le festival amateur du Lucernaire 
La première semaine de juin du 2 au 9 juin 
Si cela vous dit, le festival amateur!!! Du Lucernaire Les deux spectacles où j’ai quelque présence en tant qu’auditeur libre.... sont Théâtre mon amour et Cash il m’a fallu 6 ans de cours de théâtre sans compter les stages pour oser aller jouer sur scène qui sait après 12 ans d’auditeur libre à la mise en scène oserais je mettre en scène un jour un spectacle d’entraide de compagnie,  un véritable collectif amateur. Je n’en connais pas, c’est toujours plus simple de choisir une seule autorité, déjà pour les comédiens amateurs, puisque c’est ainsi qu’on les nomme.....Demandez-le programme ! N'oubliez-pas de réserver!
Répétitions ultimes : concentration entraide attention de tous certains notent les raccords transitions : qui fait quoi ? chaises tables entrées sorties,  d'autres prennent des photos et tous applaudissent après chaque scène.

Là aussi les autres applaudissent au premier rang quelqu'un a le texte pour souffler au cas où? ils sont autonomes.




le pire stagiaire sur C8 a reçu une bonne audience j’ai adoré le premier avec l’assistante du dentiste, ah les assistantes, les reines de la patience ! Et sinon aussi celui dans le beau camion de Damien les deux autres moins même si celui du propriétaire d’un gîte de haute montagne est tout à fait surréaliste. Celui du restaurateur m’a moins convaincue mais de si peu, les idées de canulars, le répondant, le sérieux de Grégory Guillotin dans ses personnages est du grand art. 


mercredi 22 mai 2019

Cinéma suite de mon festival de Cannes, Fin de Game of Thrones, Dogman, Le Monde est à toi

J’ai vu trois films et je n’en regrette aucun c’est bizarre d’aller au cinéma de plus en plus « pour faire société » pour ne pas être ridicule dans mes rares soirées depuis que je suis un régime horaire : ne pas souper mais dîner au plus tard à 20h... pourquoi je parle de cela car forcément je vais moins au théâtre : manger avant de jouer... ou de voir jouer m’a toujours paru impossible... qui sait il suffit de vivre outre Manche ?
-et puis aussi parce que j'aime de + en + nos soirées à la maison.

Bon revenons en attendant " mieux " au cinéma dont deux films à la télévision Canal + cinéma.(mieux : le théâtre ? trop long à developper comme un peu demander aux fans absolus de foot et qui regardent aussi le rugby lequel ils préfèrent des deux)
le premier film "The dead don't die " de Jim Jarmush dans une des grandes salles du RDC mes préférées au Gaumont-Convention, The dead don’t die, ce film nous a fait sourire dès le début, pas à un seul moment il nous a fait peur. Il est fidèle au genre et en même temps, on a jamais vu des zombies pareils... Je me suis faite avoir par le scénario je me suis attachée en vain aux personnages les reacs vivent aussi peu longtemps que les élégants ou les passionnés de cinéma. C’est un cinéma qui a digéré toutes nos addictions dont celle aux portables smartphones, devinez qui sont ceux qui s’en sortent.... Je ne vous révélerai rien d’autre car c’est bien que ce film reste inattendu... -en sortant je marchais un peu comme une zombie-comme
la Fin d’une série, ne jamais spolier.
en l’occurrence je pense à Game of Thrones j’ai préféré pendant dix ans que Pascal me la raconte et me sélectionne les meilleurs passages mais là pour les derniers épisodes je l’ai regardée avec lui , je l’ai presque gêné, pour le dernier épisode... mais bon ! compte tenu de cette singularité addicte à la dernière saison seulement, j’ai beaucoup aimé les deux derniers épisodes à condition de les lier, là non plus je ne dévoilerais rien, en tant qu’être humain je suis très contente de la fin...
Mes personnages préférés restent le dragon(dans le dernier épisode) et Tyrion.
Dogman, pour les chiens ? ! Non pour le film la noirceur du film le mélodrame attendu donc tragique et comment on ne peut avoir aucune compassion au cinéma pour la mort d’un des personnages. J’ai beaucoup aimé la relation avec sa fille du toiletteur pour chiens. Je lui donnerai un autre titre Dogman ou comment adoucir les bêtes féroces quand c’est possible. Et le dernier film de Romain Gavras sur une chanson de Balavoine : le monde est à toi, quel pans du cinéma réouverts transformés inspirés de toutes les séries sur la banlieue, les trafics mais pas seulement. Il y a du burlesque : Adjani hallucinante dans un rôle de Kaïra, de reine des cagoles. Vincent Cassel que lui aussi j’ai trouvé très convaincant dans un aspiré par les théories de complot véhiculées sur Internet les réseaux sociaux. L’acteur Karim Leklou rôle principal est excellent, je l’avais vu dans Hippocrate, et bien-sur Philip Katerine impayable dans un rôle d'avocat plus que véreux...

Le monde est à toi
Télérama
Abonné
La critique par
Jacques Morice

"Romain Gavras s’était jusque-là fait un nom en signant des clips percutants. La provocation, l’inventivité et la dérision qui ont forgé sa griffe, on les retrouve dans ce film au confluent de la comédie et du film de gangsters. François (Karim Leklou, formidable en faux crétin) est un petit dealer de banlieue, qui rêve d’un business tranquille. Mais il doit subir les toquades d’un jeune caïd surnommé Poutine, dont la violence n’a d’égale que la bêtise. Si le clinquant caractérise Le monde est à toi, il voisine toujours avec le grotesque. Ainsi François est-il entouré de pieds nickelés pas vraiment fiables, comme son beau-père fraîchement sorti de taule (Vincent Cassel, bidonnant). Plus toxique encore, il y a sa mère (Isabelle Adjani), arnaqueuse à l’allure de diva.
Looks, musique, trognes, sens de la caricature et décors au modernisme tape-à-l’œil : tout contribue au punch de cette farce apportant du sang neuf, mixage de Quentin Tarantino (l’outrance) et de farce à l’italienne (la férocité tendre). Le film s’expatrie un moment sur la Costa Blanca, où l’intrigue se révèle plus dense que prévu, avec des retournements inattendus, à mesure que François gagne en épaisseur. Son parcours est moins celui d’un héros que celui d’un fils gagnant son indépendance. Ce qui n’est pas très original. Mais en matière d’efficacité narrative, de performance collective des acteurs et de tchatche, le film est très attractif."

lundi 20 mai 2019

Heureux comme Lazzaro/ Enemy/ Alain Delon suite

Ai vu hier soir, un dimanche soir sans foot, un chef-d’œuvre : Heureux comme Lazzaro avec cet acteur italien incroyable qui jouait dans une série Il Miraculo : Tommazo Ragno
Quel film quel engagement tout est beau affreux on ne les quitte pas, on pense à toute l’histoire du cinéma réaliste italien, puis à la Strada, si on veut, sinon on suit Lazzaro et toute sa famille... de pauvres....et son loup...(il n'y a pas de référence à Game of Thrones!)

https://npa2009.org/idees/culture/heureux-comme-lazzaro excellente critique aussi brève que celles de mon beau-frère Pierre Kandel sur FB.
La palme d’honneur remise à Delon voilà ! ça, c’est fait ! et c’est heureux, le travail de toute une vie, les revers de la célébrité, ses enchaînements, ses déchaînements comme pour Brigitte Bardot ou Marlon Brando... combien ont lâché la rive... un peu de respect pour ces marionnettes qui ont su aussi vivre avec toutes leurs veines et malchances. Ce n’est quand même pas un homme politique qui vous convainc de voter pour ou contre. Par moments les artistes font effet de soupapes, de boucs émissaires, on les lyncherait bien après les avoir aimés.  Même pas à Mickey Mouse... je ferais cela.... hier ai vu en seconde partie de soirée Enemy qui en dit long sur ce sujet bien avant E.T.
https://www.arte.tv/fr/videos/060223-000-A/enemy/

https://youtu.be/31FRmGrkzWc (impossible de vous importer la meilleure vidéo qu'en copiant le lien)


https://www.senscritique.com/film/Enemy/critique/5379253 critique réfrigérée de Sens critique, vous pouvez leur faire confiance !
Quelle soirée merci la télé même si la première partie était sur une chaîne payante.  Sur Arte il y avait Babel en première partie. Pas mal non plus un des (trop rares) films chorals très réussi de Alejandro Gonzalez Innaritu.

samedi 18 mai 2019

Le seigneur des Hautes Buttes de Michel-Aimé Baudouy

Sur Wikipedia ils disent de l'auteur de ce livre En 1957, le Prix Enfance du monde couronne son roman Le Seigneur des Hautes-Buttes...
C'est un beau roman une belle histoire on s'y croirait aussi bien dans la peau des enfants des adultes du renard : le Seigneur des Hauttes-Buttes, à même de la peau de la forêt qu'on ne voudrait pas blesser. On  ne parlait pas encore d'écologie.
Dans l'écriture il y a quelque chose de l'écorce de nos rêves comme dans celle du Grand-Meaulnes.
Grosfils le renard passe par tous les pièges inventés par les hommes, pour conquérir ses Terres les Hautes Butes.
La fin est belle et pas empreinte de sentimentalisme. 
J'ai du le lire en entier enfant mais j'ai oublié sauf d'aimer les renards comme solitaires plus que rusés et prêts à tout quand ils ont une compagne et des petits, pour les défendre. 
Je pense que ce roman peut donner très envie d'aimer et de connaître mieux la nature la forêt. 
Ce livre s'adresse aux 8-10 ans.
Si un jour quelqu'un en fait un film, je veux bien jouer le rôle de la Tatie... je rêve encore de rencontres improbables.


pour ces passages aussi j'aime cette histoire... le seigneur des Hautes Buttes de Michel-Aimé Baudouy

p 17
"Tatie était grande et vigoureuse. Les enfants admiraient son énergie et son entrain. Elle avait le don de soulever l'enthousiasme autour d'elle. Tout ce qu'elle faisait était inattendu. On eût dit qu'en sa présence les choses prenaient une coloration plus brillante, tous les êtres devenaient intéressants, la moindre activité était passionnante."
...
p 20
- la paix, vous autres ! Écouter plutôt les grillons ! Il y avait les grillons. Il y avait les insectes qui font « Tss, tss, tss ! ». Il y avait le petit crapaud des pierres qui chante, si mélancolique : «Fiau, fiau !". Il y avait le gémissement d'un arbre qui s'appuie sur un autre arbre. Il y avait la fuite précipitée d'une bête sous le nez de Mascarille, qui, incertain de la conduite à tenir revenait à tout hasard sur le sentier dans l'espoir de recevoir des compliments. Il y avait cette grande rumeur des bois et de la plaine que l'on appelle le silence, mais qui n'est pas le silence."



et puis du livre photos et illustrations de mon ancienne édition




Cinéma la fête à Cannes, Douleur et gloire de Pedro Almodovar

On aura tout vu,  sur France-Inter avec une interview de Antonio Banderas qui après ce film pour moi devient dans son personnage tellement limpide comme un proche.

Critique de libération 
Premier post : 
Un des plus beaux baisers du cinéma un des plus beaux films que j’ai vu si sincère, les acteurs pour tous les rôles sont, oui, le médecin, exceptionnels et le petit garçon bien-sûr. Pascal et moi avons aimé la salle était clairsemée dans le 15 ème au Gaumont Convention, vers 17h ce vendredi 17/05, nous n’étions pas aux places centrales  pré-réservées parce que deux jeunes gens nous les avaient prises, cela nous indifférait, on s’est mis à côté d’eux,  mais cela n’a pas plu  en répercussion aux  autres personnes... « si tout le monde faisait comme cela ! » mais après le film, les gens étaient convaincus au point que dans notre coin on s’est tous réconciliés, salués. Un film qui nous réconcilie à toute notre vie.

Deuxième post après une nuit de rêves...
C’est un superbe film à la fois intimiste qui aussi marque sur toutes les réminiscences de l’enfance et universel sur l’art ( la compagnie de l’art : il y a les animaux de compagnie mais il y a aussi l’art de compagnie....)les affres de la création qui parle aussi du jeu au cinéma « naturel », des maladies et du retour à la case : on n’est qu’un corps de douleurs. Tous les acteurs mème le moindre rôle comme celui du médecin sont tellement crédibles. L’amie assistante m’a forcément touchée , la mère jeune puis âgée aussi. Pénélope Cruz est une actrice qui fait le lien avec toutes les époques du cinéma. Et Dieu dans tout cela ? et Dieu au quotidien, quand un enfant prie pour qu’il n’arrive rien aux stars qu’il aime et cela n’a pas réussi par exemple avec Maryline...Et l’amour ? Le plus beau baiser du cinéma d’amour retrouvé et d’adieu.  La fin o la fin... Je vous le redis les enfants sont toujours très bien au cinéma... Les enfants uniques ont besoin de compagnie mais pas de fausse compagnie car dans ces cas-là ils préfèrent la solitude ! 
- Oui mais sur la drogue c’est un peu incitatif !? Pas du tout, cela démontre qu’il est des doses de non dits de souffrance physique ou psychique qu’on ne peut supporter sans adoucissement, pour employer un mot qui n’en dit pas long ! Et que la drogue l’alcool la boulemie a l’origine c’est pour survivre a de trop grands creux de vague... apres c’est addictif car le cerveau n’oublie jamais le plaisir...
Ce film c’est un film qui aide à trouver un sens à sa vie et il en manque, malgré tout !...
Dans ce ilm il y a une phrase de théâtre issue de la réunification des deux Corées de Pommerat :"l'amour ça ne suffit pas".
Critique du Nouvel Obs 

sur FB depuis le début du festival qui pour moi est un hymne à la vie ala curiosité dans le monde entier.

À propos de la polémique sur le prix qui sera remis à Alain Delon pour sa carrière.
Trop bien François Morel merci de mettre des mots sur mes pensées.... 
Il y a peu d’acteurs heureux car pour plaire au public ils sacrifient souvent leur vie, il ne dit pas que des conneries Claude Lelouch même s’il en filme quelquefois...chez Boomerang ce matin avec l’éternel Augustin Trapenard https://www.franceinter.fr/emissions/boomerang/boomerang-17-mai-2019
Via Christophe Charrier  sur groupe Fans du Masqueetla plume « le guépard comme tous les prédateurs lorsqu il perd de sa vigueur en vieillisant se trouve harcelé par ceux qui l´ont adulé ..
malgré son talent . »
Échange avec notre neveu et son oncle cinéphile averti qui poste sur FB tous ses avis critiques sur les films qu’il voit Pierre Kandel 
Olivier Kandel : On parle d’apologie de la violence envers les femmes, d’homophobie et de racisme. Il faut arrêter de mettre les “artistes” sur une autre échelle de valeurs et leur excuser tout. Un gros con reste un  gros con.

Nathalie Feyt : Je ne suis pas d’accord car que fais-tu des acteurs, des artistes, des écrivains dont on ne connaît ni la vie, ni les idées, comme des artistes ou écrivains étrangers, oubliés ou très discrets ? On ne peut les juger que sur leurs œuvres : ainsi Eastwood Depardieu Brando Picasso car comme les hommes politiques comme les humains en général tout au long d’une vie ils ont eu ils auront sûrement des comportements des idées, des jugements sans fondements, des aprioris, des actions, des abandons, un manque de générosité, de compassion, ils ont fait ou feront des erreurs face à leurs enfants, parents, conjoints, amis, ont transmis des opinions qui se révéleront des erreurs politiques  etc.... ils malmèneront leur propre santé « un esprit sain dans un corps sain » est rarement à l’origine des meilleurs hommes et des plus grands artistes. Et les mauvais traitements traumatismes soit se transforment, soit se reproduisent, soit se compensent... pour survivre pour ensuite retrouver un peu de dignité. Quand  tu voyages, ne changes-tu pas d’idées sur les pays et les hommes ?!

N F : Pour résumer ma pensée mais qui comprend si bien la tienne pour l’avoir adoptée pendant des années une citation de Vaclav Havel dramaturge et homme politique : on ne peut tirer sur une tige pour faire pousser une fleur... qqchose comme cela

Pierre Kandel : C'est plus la carrière cinématographique du gros con qu'on honore que le gros con lui-même en tant que gros con.

NF : Et ce qui change tout c’est qu’on devient de plus en plus citoyen du monde avec normalement une compréhension plus largement ouverte sur le balcon de la vie

Olivier Kandel : C’est fou comment notre échelle de valeurs peut varier en fonction de l personne.


Via mon ami amoureux du cinéma et Acteur même si  celui-ci, ce dernier, ne lui rend pas encore bien. Christian Jannot
« Voilà j'ai fait mon ouverture de Cannes dan mon cinéma de quartier le studio 28, cérémonie très bien et Édouard Baer toujours top, une coupe de champagne à la pause, et "The dead don't die" de Jim jarmush... Un peu léger comme film d'ouverture, film de zombies drôle et décalé mais bon, pas du grand Jarmush
Le vrai Cannes m'a manqué :(((... »

Et si on y allait ensemble une fois .... à Cannes avant que je sois cannée...




mardi 14 mai 2019

Les Molières 2019


https://www.france.tv/…/981571-la-31e-nuit-des-molieres.html Alex Viizorek, dans l'ensemble n'a pas failli à sa tâche mais après
que vous dire, c'est toujours très long et ça commence mal par la remise des prix, pas drôle du tout, par les acteurs producteurs de la série 10 % ... mais il y a eu des très bons moments : la remise du Molière par Daroussin, l'orthographe à l'époque de Molière par des profs belges et toujours Blanche Gardin ... Comme d'habitude ce sont des nominations groupées pour surtout la Machine de Turing(je l'ai vue à Avignon :http://nathpasse.blogspot.com/2018/08/nos-festivals-ete-2018-et-deces-de-mon.html) le Banquet de Mathilda May et Mademoiselle Molière. Quelques exceptions pour la Nuit des rois, mise en scène à la Comédie Française par Thomas Ostermeier.



https://www.youtube.com/watch?v=-Ob6yvg_YG4
La nuit des rois à la Comédie Française
Pascal on y va ! -c'est fini, maintenant c'est Feydeau Molière les intemporels et Brecht le retour, avec les Damnés aussi, en consultant Google...

Les Molières c'est un peu commémoratif et donc c'est après que cela se passe... Mais quelquefois cela redonne une seconde vie à sa programmation


https://www.lci.fr/…/molieres-2019-des-gilets-jaunes-s-invi…

ce n'est pas dans le Replay....les gilets jaunes aux Molières....et la cérémonie était en léger différé la preuve car je l'ai regardée hier soir en rentrant de notre théâtre, du Lucernaire où nous préparons les spectacles de fin d'année Théâtre mon amour et Cash pour début juin.

dimanche 12 mai 2019

Qui m'aime me suive

Télérama

AbonnéLa critique par Frédéric Strauss

Avec son titre passe-partout, cette comédie s’élance sans vrai parti pris. Les retraités Gilbert (Daniel Auteuil) et Simone (Catherine Frot), qui n’arrivent plus à boucler les fins de mois, voient les huissiers débarquer : cela pourrait raconter quelque chose de la France des Gilets jaunes, mais la fibre sociale reste artificielle. Et puis Gilbert casse la gueule au voisin, Etienne (Bernard Le Coq), qui lui a piqué Simone. Et là, on y croit. A ce coup de sang du vieux marié, le rival, cycliste du dimanche, répond par des coups fourrés d’une vacherie régressive. Comme les personnages, les acteurs sortent de leurs gonds. Catherine Frot a beau faire, elle, des mines plus coutumières, ce tri angle amoureux bringuebalant finit par emporter la sympathie.
une autre critique plus juste pour moi.

J'ai aimé ce film vu dans le ciné-club de mon quartier les Cinémas Chaplin St Lambert, le cinéma près du Square, même si nous n'étions pas nombreuses dans la salle contrairement aux films suivants les Green-Book et La lutte des classes..
Photo du square St Lambert

ses roses jaunes

son ciel bleu du soir en sortant du cinéma 

quand je m'y promène seule je retrouve l'écorce de mon arbre 
J'y suis allée seule car je voulais le voir pour les acteurs le sujet et aussi parce que le film était en partie produit par Guédiguian, et je n'ai pas été déçue car il y a plein de notes justes dans ce film. Parce que j'ai aussi plus de 60 ans. Comment sortir de son cadre de vie quand on a passé la soixantaine pas vraiment d'argent de côté et un caractère qui reste bien trempé, elle va vers où et s'oppose à qui, la rébellion d'origine. Comment accepter de tout recommencer ou presque ? Je vous le dis sans spolier plus le film, car c'est important : en créant une communauté de proches d'amis... même pour Les Jules et Jim qui sortent plus d'un milieu "gilets jaunes" que d'un film de Godard. Les comédiens sont très bien le petit-fils aussi, les enfants sont toujours bien dans les films contrairement aux adultes, les mauvais acteurs font exception.
Je crois que l'actrice auquel je m'identifie le plus facilement, même malgré moi, un peu c'est Catherine Frot. À noter la présence d'Anne Benoit présence théâtrale qui peut irradier au cinéma...