samedi 26 juillet 2008

Les hiérarchies artistiques... Festival à l'Étoile du Nord, on en reparle...Lecture : "Fils Unique"

Quelquefois, souvent, j'ai toujours eu envie comme cela de donner un coup de pied dans les rosiers avec épines dans le "buisson ardent" des hiérarchies, des privilèges quelqu'ils soient !
Et bien sûr ! les après révolutions réinstallent d'autres bans, d'autres cours, d'autres rois...
Et dans ce tohubohu des plus dramatiques, sont ainsi sacrifiés les plus gênants ou comment dire les plus généreux, ou les plus intéressants. Par contre des donneurs de leçons, des profiteurs s'érigent en censeurs voir en tyrans sanguinaires. Les novateurs sont achetés ou matraqués par la loi du silence. Il y a des époques purgatoires.


Je pense à la colère de certains après 68, dont celle de Philippe Noiret quant au lynchage d'Antoine VITEZ.
Et donc me reviennent quelques images en noir et blanc : un reportage sur Arte consacré à Avignon, une femme ouvrière interpelle les nouveaux intellectuels les étudiants de l'époque (dont le futur directeur de Libé Serge July).
Elle s'écrie que Jean Vilar lui a ouvert la porte au sublime à la beauté et qu'avant de se réclamer de la classe ouvrière, il faudrait mieux l'écouter, cette classe ouvrière...

j'ai retrouvé le papier volant où j'avais noté ses mots à elle, comme je suis contente, le charme du désordre :

"AVEC VOS GRANDS MOTS VOUS VOULEZ ALLER À LA MASSE ALORS QUE VOUS AVEZ DES LEÇONS À RECEVOIR DE LA BEAUTÉ"

"La beauté c'est la sublimation du vrai" j'ai entendu cela quelque part... philosophe, couturier ?

Ces réflexions me viennent aussi ainsi peut-être de ma lecture, grappillée voir qui m'échappe , la fin comme le sommet d'une montagne me semble attirante et redoutée, je n'ai pas envie que cela s'arrête...

Roman "Fils Unique" de Stéphane Audeguy
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pour vous mettre l'eau à la bouche aux sens et à l'esprit je vous cite la note sur l'auteur, l'exergue et la 4ème de couverture :
*"Stéphane Audeguy vit à Paris. Il enseigne l'histoire du cinéma et des arts dans un établissement public des Hauts de Seine. "La théorie des nuages", son premier roman a rencontré un franc succès. "Fils Unique"a remporté le prix des Deux-Magots en 2007."
*"Enfin mon frère tourna si mal qu'il s'enfuit et disparut tout-à-fait. Quelque temps après on sut qu'il était en Allemagne. Il n'écrivit pas une seule fois. On n'a plus eu de ses nouvelles depuis ce temps-là, et voila comment je suis demeuré fils unique."
Jean-Jacques Rousseau
"Les Confessions", Livre premier, § 5
*"On n'a plus eu de ses nouvelles depuis ce temps-là, et voilà comment je suis demeuré fils unique" écrit dans ses "Confessions" Jean-Jacques Rousseau contraint de quitter Genève où les choses pour lui avaient mal tourné.
JEAN-JACQUES tenait François pour un polisson et un libertin. Ce dernier apparemment ne l'a jamais démenti, qui n'a pas jugé nécessaire de nous laisser récit de sa vie.
Il m'a semblé intéressant de remédier à cette négligence."

... il me reste juste quelques pages : c'est une fresque balzacienne écrite de nos jours avec talent, c'est à dire que ce n'est pas non plus du Balzac ou du Victor Hugo. Les résonnaces sont différentes. C'est très bien écrit, qualité de récit d'évocation, j'en suis au portrait d'une comédienne, comment l'on cassait définitivement la carrière de quelqu'un de talent... les larmes me sont montées aux yeux... Bravo Monsieur vous m'avez donné grand plaisir un bain une vacance qui s'étend.

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Je suis allée voir et revoir des spectacles de théâtre au Festival de l'ÉTOILE DU NORD,
"on n'arrête pas le Théâtre parce qu'il fait chaud" et il faisait très chaud dans cette salle assez belle avec ses fauteuils rouges entre la tradition et la novation des salles contemporaines.

Et donc que ce soit le spectacle revu de Frédéric Aspisi mais dans une nouvelle, comment pourrait on dire, coquille, sur un nouveau support : "Toujours le même fantasme" ou celui découvert de "On purge Bébé" de Feydeau et mis en scène par Stéphane Auvray Nauroy, je suis restée sceptique et dépitée, ce sont des sentiments, un mélange qui peut être basé sur n'importe quoi. Il me faudra encore du temps pour infuser, pour démêler les choses surtout dans cette salle avec ces êtres, pour certains que je connais depuis longtemps et que j'admire beaucoup.
Quelquefois on veut se déprendre de trop d'empreintes...
Ce sont des gens plus qu' intéressants que je vous engage à connaitre, laisser vous aller jusqu'à eux... je vous parlerais de leur école de théâtre etc... mais c'est DÉRANGEANT, justement depuis toujours ?!

à demain pour les liens la suite de mon introspection....
et du nouveau... et de la curiosité
après l'orage qui ne vient pas...
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Ce Festival "on n'arrête pas le Théâtre parce qu'il fait chaud" j'y vais j'y suis retournée, encore un festival : c'est fait comme cela, c'est un lieu de passage d'attirance de résonance on ne sait pas trop pourquoi du jour au lendemain, les choses prennent leur force.

Y aller seul qui sait c'est mieux, cela vous pousse à parler avec les acteurs, les auteurs, les élèves, les metteurs en scène, les régisseurs, les créateurs de lumière.
Car ils savent tout faire, artisans artistes : que ces gens là et ils regardent le public dans les yeux. Ils sont entiers pour certains animés d'un humour corrosif, d'un regard noir qu'on juge hâtivement comme celui de gens qui savent...
mais ils cherchent et sont en perpétuel mouvement...
ils ne trouvent pas forcément et sont aidés financièrement mais pas à la mesure de leur engagement.

Et donc, je suis allée voir le spectacle d'élèves de l’école des Teintureries de Lausanne de Stéphane Auvray-Nauroy, du "Je au Jeu" (d'ailleurs je n'ai vu aucun de nos élèves ceux du Lucernaire dans les rangs du public...)
Les vacances ?
l'orage qui ne venait pas... est venu,
dommage que vous ne vous soyez pas déplacés jusqu'à ce quartier du Nord de Paris car vous auriez vu de l'inoubliable, une création originale et des êtres de chair de peau et qui s'interrogeant ne trouvent pas forcément les réponses sur l'état d'acteur et de spectateur.

JOUER serait-ce vivre, pardon !
une raison de vivre ?

Et ils s'offraient généreusement aux lumières, de la beauté au ridicule, par la danse, par le jeu par le play-back, par le travestissement, par l'écoute
en s'adressant à proximité du spectateur : les yeux dans les yeux. Il ou elle se transformait de dénudait sous nos yeux, à quelques mètres dans les travées d'accès.

Et c'était, c'est un spectacle, vous pouvez faire confiance à leur metteur en scène, professeur de théâtre : Stéphane Auvray-Nauroy, ils sont tous très beaux et pas inutilement pétrifiés d'orgueil et/ou d'"avoir" peur ; TRAC...
(le trac comme toutes les angoisses n'est pas explicable pour tous... il devient terreur pour certains êtres, tout à coup après des années de voisinage tranquille, comme une nouvelle allergie)

Un des comédiens professionnels (on voit à peine la différence !!!) m'a parlé d'une autre actrice qui après être venue le voir jouer, lui a demandé comment il faisait pour regarder ainsi le public si proche et si intensément dans les yeux car, elle, ne savait pas ! ?
Je lui ai rétorqué que je ne comprenais pas qu'un acteur ne sache pas regarder vraiment le public et qu'il fallait demander à cette jeune personne, qui était son professeur ;
"-Deviens-tu méchante ?"

Non, mais je me réclame d'une exigence, on ne va pas sur scène pour se montrer, pour se faire égoïstement plaisir, on y va pour jouer en équipe, en écoute, en humilité avec tout ce qui est humain. On y va parce que c'est une histoire d'amour... et que ce n'est pas grave non plus...
Le théâtre ne se targue pas d'être équitable mais quand-même. On y va parce qu'on ne sait pas tout... aussi.

Et ces travailleurs là, de L'ÉTOILE DU NORD, celui dont je parle c'est Frédéric Aspisi, c'est un voltigeur, un aventurier, un pilote, un navigateur du jeu d'acteur par rapport à son texte...
(toujours là, ce texte, en moi des jours après ce 02/08/08 où je corrige rumine avec les mots).

C'est un peu tout cela, cet acteur, auteur metteur en scène sous l'œil de Lise Bellynck et le partage plateau avec Lise Bellynck, il griffe tous les murs, il a du fauve et du sage devenu écrivain public, scribe. Ils sont au bord des crêtes, sur le fil, il parle presqu'à notre oreille, elle le regarde, elle nous regarde, on la regarde, qu'attend t'on pour partir, pour ne pas partir, la fin de l'histoire ? c'est un viol...
Viol que vous ne verrez jamais que vous imaginerez en même temps que lui. Il vous prête tous ses mots, son jeu, son corps, sa peau, pour que...
(qui sait !) vous réagissiez enfin dans votre vie à tenter des choses en vous mêmes entre ce qui était, semblait impossible et qui ne l'est plus...
Et si la frontière entre le virtuel, l'artificiel, sans autre drogue, sans hypnose aucune, pouvait enfin
autrement se ressentir...


Après ils doivent après, aussi comme un peu tous les acteurs auteurs débattre avec les "spectacteurs "
je vous l'ai dit, le disais : c'est le festival in et off de Paris.

"Toujours le même fantasme" de Frédéric Aspisi avec Frédéric Aspisi et Lise Bellynck

Imaginez quelqu'un qui ne quitte personne des yeux pendant une heure, vous touche(au sens figuré, bien-sûr, détendez-vous) vous emmène avec lui, chacun un peu plus en vous-mêmes où vous n'avez pas souvent osé aller, ce texte sur le viol en tant que moteur de l'écriture
du réalisateur ou du...

"On purge bébé" de Feydeau, il faut des athlètes eh, bien ! ce sont des athlètes
Ah ! ce n'est pas gagné, ce n'est pas fait dans la facilité, mais dans une certaine rigueur, pour décérébrer la plus abjecte part de l'homme citoyen d'aujourd'hui, celle qui se tapit en nous gogo à l'observance sans bouger, sans réagir à l'étalage de la vulgarité, prise bien-sûr au premier degré.
Et comme un aboutissement une évolution après toutes les révolutions : à quoi bon lire pour éduquer ses enfants ? on a de l'argent, du pouvoir, on est omniscient et beaucoup approuvent jusqu'à qui sait qu'un encore plus manipulateur paraisse...

Vous pouvez rire aussi à des tas de choses l'enfant Toto, le père une sorte d'athlète à la montre en diamants, la mère une sorte de Sabine Azéma plus pugnace et plus jolie dans le rôle de la mère,
et des tableaux fond de scène, qui s'agrippent au cyclo par le jeu des ombres et qui représentent toute cette attirance.
Pourquoi les revues "People" ont tant de succès ? pourquoi...

Ils connaissent leurs instruments sur le bout de leurs cordes sensibles... ils s'engagent sur le fil coupant, sur la rencontre de l'horizon avec l'arc en ciel...

Le Cabaret avec Zaza Fournier et Stéphane Auvray-Nauroy.





Ils ont chanté en duo et l'un après l'autre, je vous ai dit déjà sur ce blog, tout le bien que je pensais de Zaza Fournier, au début on lui donne des influences, une famille disais-je entre Boby Lapointe et Brigitte Fontaine et Barbara comme tante éloignée et puis pas du tout,
plus vous la verrez, plus elle vous semblera singulière au fur et à mesure que vous irez l'entendre
-et Stéphane ?
je vous ai dit déjà qu'il avait écrit un livre sur Piaf
eh! bien, là, il chante à chaque fois avec toute sa fragilité et sa force un peu pour elle, je crois...
Il a dit un poème(car il est acteur lui à l'origine) d'amour de François Villon... comme jamais vous l'entendrez
je vous parlais donc de Stéphane qui a toujours rêvé d'être un peu, beaucoup, passionnément chanteur...


Je voulais dire... encore et encore que se joue au Lucernaire "Beaucoup de Bruit pour Rien" (voir article sur Les trois Coups intitulé "Le meilleur de Shakespeare") adapté de Shakespeare par Philippe Honoré et mis en scène par Philippe Person, et que là aussi tout l'été vous risquez d'être surpris et de rentrer chez vous ensuite ébahi en chantant...

....je travaille pas à pas, pour élaguer cet article (si on peut appeler cela ainsi, je ne me targue pas d'être critique)
que ce festival, ces spectacles ceux que j'ai vus "Toujours le même fantasme"
"On purge Bébé" "le Cabaret" "Du Je au JEU"
m'ont créé de l'inconfort, m'ont remise en question, j'y ai été transportée comme dans un puits perdu et sans fond visible, j'y ai réfléchi mon époque et mon parcours de comédienne.

et j'ai écrit dans tous les sens dans ma tête et là ça donne ça!


Et pour celui de Shakespeare "Beaucoup de Bruit pour Rien" il m'a laissée ravie et pantoise...
Pourquoi j'aime le théâtre pourquoi je fais du théâtre, pour de l'Inoubliable

Voilà c'est tout ! POUR LE MOMENT... (je ne suis pas une machine à écrire et je ne me targue pas non plus d'être critique de théâtre)
mais je voulais préciser ainsi que ce Festival on devrait en parler... ENCORE, ET PLUS ENCORE, ET APRÈS... "on n'arrête pas le Théâtre parce qu'il fait chaud"

Et ils délivrent, délivraient un PASS qui vaut, qui valait 30 € et qui ainsi permet, permettait de voir et de revoir les spectacles qui ne sont jamais les mêmes et qui remontent dans les cintres entre les décors de l'éphémère et de l'oubliable, pour cause, parce que c'est du théâtre et tout particulièrement celui de Frédéric ASPISI "Toujours le même fantasme".

- Oubliable c'est un peu comme jetable, un peu comme lorsqu'on passe dans les rues de Paris, en fin de journée, sur le bord d'un trottoir, tout l'intérieur d'un petit appartement dans quelques cartons, sacs poubelles : lettres photos, disques, petits bijoux, quelques jouets, flacons vides, des livres de poche, trois bibelots affreux et quelques reproductions sans cadre.... tout ce que les autres n'ont pas pris sans valeur et qui pourtant semblent tout dire de l'abandonné....

vendredi 25 juillet 2008

Photos de vacances

Cliquez sur ces images pour les agrandir
L'Armada de Rouen


Villers sous Foucarmont (76)

Sommières


Aiguebelle Quissac (30)



Le Mazet de la Dame (Barbentane 13)

lundi 21 juillet 2008

Sur le Festival d'Avignon, je suis toujours enthousiaste, 2008 est un bon cru, le IN et le OFF s'étreignent.


Purgatorio d'après la Divine Comédie de Dante par Roméo Castellucci, photo : Luca del Pia

Oui j'ai vu plein de spectacles, je suis comme intarissable, car nous sommes repartis en pleine découverte, assoiffés, sur notre faim. Il faisait si beau etc...
-Hamlet, j'en ai entendu que du bien, alors c'était comment ?
-qu'as-tu vu dans le OFF et Castellucci ?

C'était bien c'était mêlé : des pays des acteurs des spect-acteurs des arts
C'est comme un peu respirer plus intensément plus en profondeur par le pouls la peau la théâtralité du monde. Sur le toit et de chair et d'émotion dans une déambulation qui change et qui se perpétue et qui s'immobilise aussi.

-Oui mais ça coute cher...
J'y suis allée aussi à Avignon avec mon gros sac(sans roulettes à l'époque !) que je laissais à la Consigne, sans hébergement, recueillie chez l'un chez l'autre faisant la sieste au grand jardin
entre la cour d'honneur et le Rhône. Sans trop de sous. Et je n'avais pas 20 ans...(j'en avais 40 passés, c'était l'année de "la Servante" d'Olivier Py : pièce qui durait 24h, sous un chapiteau entre rêve et réveil, je me calais dans un fauteuil pour m'abriter de la réalité)

Et maintenant, à "TOUT POUR LE THÉÂTRE" j'y ajoute les saveurs des restaurants, les desserts de celui-ci assez chic...
-mais si tu y fais attention au rapport qualité et prix : tu es sous la tonnelle, le gâteau au fromage blanc est exquis, tu peux y rester l'après-midi.

Alors, comment vous dire quand je retourne là-bas, je m'y perds et je m'y retrouve avec l'envie à nu, joyeuse de partager tout le théâtre. D'où qu'il soit mais pas quelqu'il soit.

Autour de 1000 spectacles pour le OFF...

Les spectacles que nous n'avons pas pu voir
nous avons choisi selon les horaires dans le dédale des rues, et au hasard des tracts donnés avec conviction humour et ferveur. Pour certains, c'était déjà complet et nous avons du renoncer. Ainsi, nous n'avons pu voir ni au Théâtre des Doms, "Dialogue d'un chien avec son maître sur la nécessité de mordre ses amis"

ni au Théâtre du Balcon, HOT HOUSE.

ni Andrea del Sarto au Fabrik-Théâtre

ni Passager au Théâtre de l'Albatros


Les spectacles que nous avons vus :

Vlad's Strange Games
DES CLOWNS c'est indescriptible
Dis-moi qui est ton clown et je te dirais qui tu es ?
c'est un trio que moi j'ai adoré
Leur spectacle n'a rien de spectaculaire,
ce sont des petites choses, un oiseau qui vous quitte et comment le rejoindre...
ce sont 2 italiens en salopette blanche et un clown russe avec de drôles de cheveux et une salopette orange et l'ami d'un drôle d'oiseau, bleu...
c'est bien loin des travaux d'Hercule et du ramdam des clowns russes de l'an passé : Semianyki du théâtre Licedei, qui déménageaient tous les soirs un large public au Théâtre du Chêne Noir.

Électre
UNE ÉPOUSTOUFLANTE TRAGÉDIE, d'après Monsieur Vitez avec trois exceptionnels comédiens, un travail d'épure et d'intensité un travail de proximité et de distance qu'est la tragédie, cette tragédie avec femmes et hommes assassins et assassinés objets des dieux et/où se véhicule le monde actuel des femmes et des hommes. De quelle parodie d'aujourd'hui est faite la tragédie antique ?

Un hiver sous la table
au Palais-Royal
UNE COMÉDIE LÉGÈRE, bien ficelée qui met d'accord un large public. La musique y a sa part et cela reste agréable. Les comédiens sont heureux et rendent heureux. Il n'y a pas à vraiment dire de mise en scène, Topor mérite un petit plus de burlesque et d'absurde.



L'EUPHORIE PERPÉTUELLE au Petit Chien
SPECTACLE POUR TOUS ET CHACUN léger et intelligent d'usage philosophique.
Pascal Thoreau excelle à jouer tout le spectacle avec le public, la mise en scène la lumière le décor minimaliste nous le dépose en suspension pointillée par exemple quand il marche à côté de son grand parapluie multicolore...
On en ressort mieux portant de la tête et du corps.

HAPPY BIRTHDAY DADDY THÉÂTRE DU ROI RENE
je n'ai pas bien vu ni entendu, la chaleur m'avait rompue au sommeil intermittent des gens de + de 50 ans. Le texte au départ, le jeu, la mise en scène ne semblaient rien m'apporter.
Jeu psychologique pour un texte explicatif, et je n'ai pas trouvé cela bien. D'autres tenus éveillés ont apprécié

Avec notre nièce dans le TGV du retour nous étions chacun avec nos avis nos coups de cœur et nos divergences.

Mais c'est au Festival IN que pour nous la beauté s'attache dans tous ses extraordinaires.
Hamlet Purgatorio et le Partage de Midi.
je vous en dirai plus ce soir ou demain...le bureau m'attèle à des horaires

à propos de Castellucci j'ai écrit à une amie en deux fois

"castellucci dans Purgatorio pose à sa façon les mêmes questions que tlmf la même force : sueurs froides, éléments baptismaux de l'humanité, coupures au scalpel beauté âpre en détails
le cinéma y est référence
l'intelligence en est accessible et vous glace et vous transcende"
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"nous n'avons pas vu INFERNO mais PURGATORIO au Palais des Expos et non au Palais des Papes...

...il y a un rapport dans l'interdiction ou pas du spectacle aux enfants avec tlmf
Castellucci ne dit ni ne mentionne que le spectacle est à déconseiller aux enfants
et c'est pour cette seule raison que certaines personnes partent avec leurs enfants
car c'est sur l'inceste à la "manière" (le mot est idiot) de tlmf
mais pas avec les mêmes moyens
et pas non plus avec la même veine artère du théâtre
tu connais pour Castellucci son excès maitrisé quoiqu'illimité pour le visuel et l'esthétique
les images me hantent"
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Donc ce lendemain je vous précise qu'hier soir je suis allée aux Quartiers d'Été, à un concert gratuit, d'un Tom Waits argentin : MELINGO à deux pas de chez nous, au Parc Georges Brassens, ne le ratez pas, il passe encore dans deux autres lieux, le 23/07 à 18h à Bercy Village et le 24/07 à 19h au Parc de Belleville. Il ne faut surtout pas ranger trop vite sa valise, en rentrant d'Avignon...
Et vendredi je vais voir tlmf à l'Étoile du Nord...
-C'est quoi c'est quand ?
-À 19h30, faut arriver un quart d'heure avant absolument...
"je vous en dirai plus ce soir ou demain...le bureau m'attèle à des horaires".


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Donc à part Castellucci,

-Hamlet était à la fois tout et autre que tous les Hamlet déjà vus ou imaginés.
Celui-là, a pris le pas par sa démesure et sa folie quasiment drolatique, sur tous les autres.
Il réfléchit notre époque avec le jeu du pouvoir, comment ne pas penser à notre propre mascarade présidentielle, quand la Reine chante avec le micro, au repas de leur mariage.

L'utilisation de l'image de la caméra de la vidéo est étonnante surtout dans cet immense rendu si petit.
Et les gros plans de notre Hamlet, bête de scène, nous interpellent. Qu'est-ce que le dérisoire Hamlet "romantique"à côté ?
Il y a diverses strates de lecture, à prendre par les yeux ; un orage pulsé à notre intelligence pleine de corvées aux références. Ce théâtre là en a et n'en a pas. Il déjoue toutes les écoles et se permet d'être beau drôle dérangeant et contemporain.
Ma nièce, notre nièce de 18 ans a aimé et beaucoup ri sur les scènes destroy : Rocky Horror Picture Show
Quel courage que la folie dans un monde de pouvoirs sous vapeurs comme dans un auto-cuiseur.

- et le Partage de Midi, tu restes partagée...


Oui... ce que j'appellerai la danse, les pas de 4, à l'interméde, en quelque sorte, m'ont laissée lassée. Et pourtant jamais je n'oublierai Meza, c'est à dire Nicolas Sivadier dans son monologue de la presque fin. Valérie Dréville est l'actrice rêvée pour ce rôle, on a envie de voler sur scène à ses côtés tellement elle est là, belle et insubmersible malgré le tout de ces 3 hommes-là. Nicolas Bouchaud. Eh bien ! il ne lui reste plus qu'à jouer HAMLET. Nicolas Bouchaud dérange les "prout-prout", une dame très bien mise sur elle malgré la carrière, les poussières, l'été, m'a dit qu'il n'avait pas la voix bien placée et que par conséquent pour Claudel...
Cela peut faire trembler bien des êtres dissonants, ma chère Madame, une voix mal placée.

C'est un parquet nu et des acteurs au milieu d'une carrière de pierres à la tombée du jour. Et un texte.
Que ce théâtre là !
que j'aime aussi ainsi.

BRAVO Messieurs et Dames vous avez mon admiration toute à trac de bravos et de joie et d'émotion quasi spirituelle, j'ose.

jeudi 10 juillet 2008

Le Lien : RUE DU THÉÂTRE avec INFERNO DE ROMÉO CASTELLUCCI

AVIGNON IN IN IN...


Le Lien : RUE DU THÉÂTRE
avec INFERNO DE ROMÉO CASTELLUCCI

[revue de presse] Inferno (Avignon IN)
"CHAPEAU BAS POUR UN PROJET FOU

Très beau moment que celui offert par le metteur en scène, chorégraphe, et plasticien italien Romeo Castellucci, dans la Cour d’Honneur du palais des Papes où il a présenté « Inferno » ou «L’Enfer», premier volet du triptyque de La Divine Comédie de Dante Alighieri (1265-1321) ; il présente encore dans deux autres lieux « Purgatorio » et « Paradiso ».

L’artiste italien aurait donné une image inouïe de la forteresse imprenable qu’est la Cité des Papes, mais s’il est une question récurrente pour la critique française et francophone, c’est bien celle de savoir quel est cet enfer où règne en maître Castellucci ?

A ce sujet, la presse quotidienne française est unanime. Et c’est Brigitte Salino dans le journal Le Monde (édition du 8 juillet) qui le dit le mieux comme le laisse entendre le titre : « Castellucci mène l’enfer au sommet », voilà qui évoque la longue ascension d’un homme araignée sur la façade de la cour d’honneur du Palais des papes avant le lancer impressionnant d’un ballon rouge. Ce dernier viendra frapper la scène et se glisser entre les mains d’un enfant. La passe est déjà symbolique et chargée de sens.
Cet enfer à l’italienne est perçu par la critique comme la description d’un monde actuel, celui d’un « ici et maintenant », d’un temps suspendu qui se moque d’un ailleurs imperceptible. C’est de toute façon, « un monde déshumanisé où l’individu est seul, et la masse aveugle » que décrit la critique Brigitte Salino tout en soulignant la force d’un univers sonore où « tout est affaire de sensations, de terreurs récurrentes et d’appels à l’inconscient ».



Car, comme le souligne Jean-Pierre Léonardini dans L’Humanité, cet enfer « est aussi pavé des meilleures inventions ». Là, il est estimé que ce spectacle « bouleverse par la hardiesse de l’imaginaire plastique investi » et on s’accorde à dire que la pièce est loin de toute illustration mais revêt bien le caractère d’une complète appropriation par le metteur en scène.

Tous ont décrit et salué l’entrée en scène risquée de Roméo Castellucci, mais la critique s’estime parfois bien pauvre et limitée pour donner en quelques mots tout le rendu des tableaux issus de l’imaginaire de l’artiste.
On s’est parfois interrogé sur l’apparition de Andy Warhol dans le déroulement de la pièce, parfois jugée malvenue, certains l’ont identifié à un Virgile contemporain. La plupart ont décrit « la force d’un univers propre à hanter son public. »

Même sentiment dans le quotidien Libération qui estime que Roméo Castellucci donne à cet enfer une nouvelle énergie, précisément parce qu’il conduit le public à s’interroger sur l’enfer selon lui. Pour René Solis, « ce spectacle rare fait partie de ceux qui une fois tous les vingt ou trente ans réussit l’enchantement de la cour d’honneur. » C’est dire le compliment ! La critique est ici sans reproche : « Inferno de Castellucci a cette force là, qui nettoie le regard, ouvre des chemins, ne vise pas la perfection. »


Dans Telerama, Fabienne Pascaud décrit un Castellucci qui « enflamme la cour d’honneur », « s’empare des lieux », « un spectacle hallucinant où rien n’est gratuit et qui a mis le feu au palais des Papes… » Bref, ce Roméo Castellucci est un homme bien inspiré par l’enfer et la critique de souligner : « on n’en finit pas d’évoquer les quasi-hallucinations que sculpte Roméo Castellucci dans les lumières folles, dans un décor qu’il a su rendre sensible et proche. »

L’accueil de la presse francophone n’en est pas moins dithyrambique, ainsi dans le quotidien belge Le Soir peut-on lire que « la vision de Castellucci est d’ores et déjà inscrite dans la légende d’Avignon », que dans cette version, le public subit un « choc autant visuel qu’émotionnel ». Ici on estime que tout y est ! Il s’agit là « d’un enfer juste ce qu’il faut de violent… avec de la tendresse pour toucher le public ». Le critique Jean-Marie Wynants, estime qu’avec « Inferno », Romeo Castellucci imprime d'emblée sa marque sur Avignon notamment parce qu’il s’agit de l’œuvre d’un metteur en scène plasticien d'une humanité bouleversante. Il parle même d’un « Inracontable Inferno ».

Dans le quotidien La Libre Belgique, Marie Baudet souligne encore « un enfer qui explore la mélancolie plus que l’épouvante ». Elle se risque à donner des précisions sur l’univers sonore de la pièce et il faut imaginer ce qu’a pu expérimenter le public : « des sons compilés de clameurs de foule, des grésillements de câbles, de tôle froissée, de halètements d’animaux et même, dit-on, la scie d’une dissection humaine. »

Au final, Castellucci a réussi à donner une vision de l’enfer tout de même baignée d’une étrange douceur. Alors à la question de savoir quel est cet enfer, une réponse semble enfin trouvée : « il est la vie avec son cortège de souffrance ». Et, comme le clame le critique René Solis dans Libération : « L’Inferno, c’est nous ! »."

Christelle ZAMORA

mercredi 9 juillet 2008

"On n’arrête pas le théâtre sous prétexte qu’il fait chaud."Festival à L'Étoile du Nord


"On n’arrête pas le théâtre sous prétexte qu’il fait chaud."
à l'Étoile du Nord

Initié par Stéphane Auvray-Nauroy et Julien Kosellek à la demande de Jean Macqueron, le projet de ON n'arrête pas le théâtre est de proposer au public parisien – résidents ou vacanciers – une programmation à la fois « grand public » et exigeante durant l’été ; lui proposer une alternative au théâtre privé, au café théâtre ou à la Comédie Française.

ON n'arrête pas le théâtre répond à l’invitation d’un lieu, L’étoile du nord, qui décide de faire portes ouvertes en été, rompant ainsi joyeusement avec une vieille habitude. La compagnie en résidence, estrarre, invite à son tour d’autres artistes à venir travailler en juillet. Parce qu’on sait bien que l’été est propice aux invitations, aux partages, aux rapprochements de toutes sortes.

Nous avons alors rêvé un été festif, qui propose texte du « répertoire » et « créations » (comme on dit quand on aime à mettre chaque chose à sa place) et qui rapproche les publics, les artistes ; un été où les imaginaires se frôlent, où les peaux se permettent de rêver.
L’ambition étant d’amener un public spontanément attirer par une pièce du répertoire à la découverte d’autres formes théâtrales.

ON n'arrête pas le théâtre s’inscrit sur une durée de trois étés, pour faire se rencontrer un lieu, une équipe, un public ; particulièrement le public du 18ème arrondissement, et de Saint-Ouen.
ON n'arrête pas le théâtre met l’accent sur des créations de jeunes metteurs en scène encore peu diffusées et intègre dans ses équipes de jeunes acteurs issus des différentes écoles d’art dramatiques où Stéphane Auvray-Nauroy et Julien Kosellek enseignent.

Nous allons donc tenter, un mois de plus dans l’année, d’exposer nos joyeuses folies.

Prolongeant le mouvement de l’été 2007, ON n'arrête pas le théâtre saison 2 proposera une pièce du répertoire pendant l’ensemble de la manifestation, et des créations en alternance.

*** PROGRAMME

> On purge bébé de Georges Feydeau
du 10 juillet au 3 août
du mercredi au samedi 20h45, dimanche 17h30

mise en scène : Stéphane Auvray-Nauroy
avec : Aurélia Arto, Selim Clayssen, Johanna Cohen, Dianko Diaoune, Michèle Harfaut, Julien Kosellek, Eram Sobhani

Follavoine, porcelainier, reçoit Chouilloux, un représentant du ministère de l’armée, dans l’espoir de signer un gros contrat qui l’établirait fournisseur officiel en pots de chambre de l’armée française. Son fils, Toto, est constipé et refuse de se purger… Ce vaudeville est en fait une farce violente et féroce où Feydeau invente un langage, une écriture au vitriol qui définit la folie sous couvert de bienséance et de convention bourgeoise et nous conduit en enfer en nous faisant tordre de rire.


> Les poètes mentent mal d’Eugène Durif
du 10 au 20 juillet
du mercredi au dimanche 19h30

mise en scène : Sophie Loucachevsky assistée de Claire Méchin
avec : Guillaume Barbot, Marcus Borja, Renaud Boutin, Louis Caratini, Céline Champinot, Pierre-Antoine Chevalier, Thomas Favre, Benoît Félix-Lombard, Nicole Génovèse, Maëva Husband, Roxane Kasperski, Adeline Kohl, Yannik Landrein, Claire Méchin et Adrienne Winling

Pour résumer (très sommairement), c'est un texte autour de l'utopie, de ce qui ne peut plus se penser, de ce que des êtres peuvent continuer à espérer (malgré tout...). Tobias, un poète qui ne veut pas être nommé comme tel, tient une petite boutique au milieu d'un groupe de vagabonds et de prostituées, une sorte de cour des miracles. Deux nouveaux arrivants, Géronimo et Otto, viennent de se joindre au groupe. Ce sont des « révolutionnaires professionnels » en rupture de ban. En écho, Hector le perroquet, fredonne des fatrasies obscènes, joyeuses et poétiques. Tobias est accompagné de Marie, une ex-prostituée, devenue la maîtresse de Maxime, le parrain de la mafia. Et aussi une fille (celle qui n’a pas de nom) rejetée et condamnée à errer, exclue parmi les exclus. Arrive un charlatan, surnommé «Boniment ». Maxime, et ses deux hommes de main, Igor et Maxime, partent à la recherche de Marie. L’histoire vire au fait-divers. Sur fond de chansons… E.D.


> Toujours le même fantasme (spectacle déconseillé aux enfants)
du 23 juillet au 3 août
du mercredi au dimanche 19h30

mise en scène et interprétation : Frédéric Aspisi

Venez voir le dernier spectacle de Frédéric Aspisi en France !
« Toujours le même fantasme », jamais le même spectacle : une proposition aléatoire de Frédéric Aspisi ayant pour thème le viol est ses possibles comme moteur de l'écriture.

Produit par : ex-cie gospel.fr
Co-produit par : ARCADI (Action Régionale pour la Création Artistique et la Diffusion en Île-de-France) et La Ferme du Buisson (Scène Nationale de Marne-la-Vallée)


> Le chien, le chat, le lapin et l’oiseau qui voulait être Charlaznavour (spectacle tout public à partir de 6 ans)
du 15 au 31 juillet
mardi, mercredi et jeudi 14h30

mise en scène : Laure Saupique
avec : Eric Chantelauze, Laurent Paolini, Pascal Sangla, Sébastien Siroux, Sylvain Yon

C'est l'histoire de cette fameuse nuit où Philippe - le Chien pas méchant, Minou - le Chat qui voulait être le chef, Pinpin - le Lapin qui voulait voler avec ses oreilles, Saturnin - l'Oiseau qui voulait être Charlaznavour, et Gédéon - oiseau lui aussi, pour qui tout est musique, décident de faire la paix pour organiser ensemble la plus grande évasion d'animaux domestiques de tous les temps. Ou comment devenir un héros et s'évader d'une prison dont les murs n'existent pas.


> Le Treizième de Thibaut Amorfini
le 20 juillet à 15h30

mise en scène : Ludovic Lamaud
avec : Thibaut Amorfini, Laurent Brechet et Pascal Nawojski

> Le Saperleau de Gildas Bourdet
le 27 juillet 2008 à 15h30

mise en scène : Ava Hervier et Morgane Poucet
avec : Lucas Bonnifait, Astrid Defrance, Ava Hervier, Frédérik Hufnagel

>Du je au jeu
les 28 et 29 juillet 2008 à 20h45

Atelier des élèves de l'école des Teintureries de Lausanne dirigé par Stéphane Auvray-Nauroy

TARIFS

spectacle jeune public
* adulte 10 €
* enfant 8 €
* groupe 5 €

1 spectacle
* tarif plein 14 €
* tarif réduit 10 €

2 spectacles
* tarif plein 20 €
* tarif réduit 16 €

PASS tous spectacles, illimité
tarif unique 30 €

Trop écrit mal décrit... je reviens de l'ARMADA , je repars/Quartiers d'ÉTÉ/AVIGNON IN avant OFF... que vais je voir en tout premier...




En revenant de Rouen, "d'à Rouen" chez des cousins, je me remets comme le chat (privé de nous aux seuls soins d'une amie et "gardienne") je me remets, lui sur le coussin et moi sur le blog.
Pas à pas je reprends le temps de le perdre et d'avancer... à vous annoncer comme promis quelques pistes pour l'été.
Il y a tant de choses sur Paris comme ailleurs qu'il va falloir beaucoup de volonté et d'imagination pour prendre le temps de rêver, de flâner solitaire dans ses quartiers préférés même d'été... pour chiper des yeux une image plus ou moins mal pensante, mal odorante.

Quand on revient à Paris le plus choquant, c'est la misère au milieu du luxe voluptueux des vitrines et de l'indifférence des parisiens.
Je n'aime pas que les plus riches fouillent leurs poches pour écouler leur ferraille, mais qui sait donnent-ils plusieurs fois dans la même journée ?
On oublie, on revient, on est habitué. On sourit entre nous des plus maladroits dans leur façon de faire la quête. On remarque les plus indignes de saleté et d'alcool.

Nous nous moquons de qui ? pas d'eux donc de nous-mêmes : incroyable passivité...
Les citoyens que nous sommes sont-ils tous morts dans l'autosatisfaction constante comblant et consommatrice.

Je me rêve à quitter tout ce bric à broc : La France ou la capitale ? avec le seul ami qui partage ma vie, avec le chat et sans plus de théâtre ? ou alors tout recommencer avec des amateurs des professionnels, peu importe.



Connaissez-vous l'ARMADA : ce sont les bateaux qui semblent surgir des films de corsaires. Pourtant ils sont à la dimension du réel, ils accrochent leurs gréements : ensemble de voiles et de matures, beaux câbles... au ciel avec nuages.
Des filins, vous savez que sur les bateaux comme dans les théâtres (ce sont les mêmes constructeurs à l'origine que pour les bateaux ; les théâtres étaient tous en bois) le mot porte poisse est celui de c---e synonyme de filins câbles.... en chanvre...

Donc nous y étions, à Rouen justement ! Ils(ces grands voiliers) se partagent les 2 ports français de Brest et Rouen cette année 2008, ils n'ont pas su se mettre d'accord. C'est une manifestation gratuite à Rouen (pas à Brest) vous pouvez rêver, visiter, parler aux marins de bien des pays du Monde.
Et bien sûr, acheter dans les stands longeant l'autre bord du quai : sandales, maquettes, pulls marins, chemises tahitiennes et vous restaurer de cochonnailles corses et de frites, bières...


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Le festival d'Avignon (Nouvel Obs) maintenant revenons à nos amours moutons à nos RDV indispensables d'été, si vous aimez le théâtre vous ne pouvez pas vous tromper... il faut vous rendre à ce festival là j'en suis sure, je le sens.

Donc le IN précède le OFF et c'est la première fois, parlons du IN, j'en ai déjà beaucoup parlé mais je vais aller voir le Partage de Midi de Claudel avec Valérie Dréville, spectacle déjà décrié par le Monde et le Hamlet et aussi un des 3 volets inspirés par la Divine Comédie : Purgatorio.

Voilà l'exacte composition de mon panier (comme ils disent sur les sites de location des places) là le mieux c'est de téléphoner au 0490141414. Ils libèrent des places au fur et à mesure.

1 Shakespeare mise en scène Ostermeyer dans la Cour-d'honneur du Palais des Papes : Hamlet le 18/07

1 Claudel : Le Partage de Midi mis en scène par les acteurs Nicolas Sivadier,Valérie Dréville, Nicolas Bouchaud... le 15/07


1 inspiré par la Divine Comédie de DANTE : PURGATORIO de l'italien Roméo Castellucci le 17/07
les 3 sont à des lieux différents. Le tout revient à 79,30 € par personne.


Pour le OFF qui commence aujourd'hui ce midi, ce soir, je vous recommande deux lieux et deux spectacles, au théâtre du Petit Chien (annexe du Chien qui fume) et au Balcon. Les dates sont du jeudi 10 juillet au samedi 02 août.

Et surtout je vous donne le lien au catalogue... à la bible du Off qui répertorie par lieux par spectacle par genre par horaire par Cie, vous pouvez tout y trouver. Seulement attention ! si vous regardez cette bible installé à une terrasse ; vous vous ferez tracter par les Compagnie les Acteurs. Ainsi ils vous repèrent et vous donnent leur publicités leur "fly" vous vantent leur spectacles avec formules et costumes quelquefois plus ou moins bien inspirés.

Donc au Petit Chien à 12h45

L'Euphorie Perpétuelle d'après Bruckner, la suite, le retour.
Avec perspicacité, humour et causticité, Pascal Bruckner sonde tous les diktats du bonheur obligatoire. Et si vouloir être heureux à tout prix nous conduisait tout droit au malheur ? Après l'immense succès de L'Euphorie Perpétuelle, voici L'Euphorie Perpétuelle 2, deuxième volet de cette quête obsédante : la recherche du bonheur. Pascal Thoreau, seul en scène, nous fait rire de nous-mêmes en se demandant : Qu'est-ce qu'une vie réussie ? La Presse autour de L'Euphorie Perpétuelle :
"Une pierre précieuse" France-Inter
"Extraordinaire performance" Arte
"Un pur moment de bonheur" Le Parisien
du 10 juillet au 2 août
durée : 01h10
tarif : 16€
tarif carte off : 11€
Interprètes : Pascal THOREAU
Mise en scène : Philippe PERSON
Adaptation : Philippe HONORE
Lumières : Alexandre DUJARDIN
Décor : Vincent BLOT
Après le succès de Délivrez Proust, la Compagnie Philippe Person présente sa nouvelle création .
Avec le soutien "des Amis du théâtre de la Côte basque"
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Et donc au Théâtre du Balcon le soir tard à 22h30


Théâtre Tout public
Compagnie des Dramaticules
HOT HOUSE
d'Harold Pinter

Après le succès du Macbett de Ionesco allègrement dévastateur au festival d'Avignon 2006, la Cie des Dramaticules revient au théâtre du Balcon avec une comique et terrifiante satire sur les gesticulations du pouvoir. Les personnages sont les cadres d’une institution bureaucratique non définie. Des patients que l’on ne voit jamais sont nommés par des numéros matricules. S’agit-il d’une maison de repos, d’un hôpital, d’une prison ? Dans une atmosphère explosive et un sadisme jovial, les protagonistes jouent jusqu’à la lie cette anti-fable où le comique va de pair avec la cruauté.

du 10 juillet au 2 août
durée : 01h30
tarif : 16€
tarif carte off : 11€
Interprètes : JULIEN BUCHY, LAURENT PAPOT, ANTHONY COURRET, JEREMIE LE LOUËT, DAVID MAISON, KATARZINA KROTKI
MISE EN SCENE : JEREMIE LE LOUET
REGIE : THOMAS CHRETIEN
DIFFUSION : NOEMIE GUEDJ
Coprod Arcadi-Théâtre de Cachan-Théâtre de Rungis-Théâtre de Charenton. Soutiens DRAC Ile de France-Adami-CG du Val de Marne-Communauté d’Agglomération de Val de Bièvre
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Bon donc à Paris à part Le LUCERNAIRE où se joue tout l'Été, Beaucoup de Bruit pour rien et jusqu'au 12/07 Délivrez Proust de la même toujours Compagnie Philippe Person.



Paris quartier d'été
Je vous suggère de consulter l'autre catalogue avec entre autres de la Danse de la Musique de toutes provenances... des séances de ciné en plein air : Cinéma en bas de chez soi jetant un filet une liane ... vers l'altérité d'autres horizons
- le 18/07 Paï de Niki Caro(2002) Place Robert Desnos(10ème)
- le 25/07 Le Grand Voyage d'Ismaël Ferroukhi(2004) Place des Fêtes(19ème)....

Allez bon vent bon été...

"Irina Palm" de Sam Gabarski passe à la téloche (sur Canal+) avec Marianne Faithfull, ne le ratez pas, l'immoralité : le mélange des genres est anglais et c'est pour moi très réussi.
c'est très long de composer cet hétéroclite... plus long que de faire ses bagages, j'y crois pas...
et donc (sans e à la fin, j'ai un ami qui m'a fait remarquer que moi-aussi comme les journaleux de la télé je rajoute un e au final de donc...) j'ai oublié de vous dire que je suis allée voir au cinoche "Deux jours à tuer" de Jean Becker et que je n'ai pas regretté du tout voilà tout car je me suis laissée emporter par le jeu à la fois proche et distant de Monsieur Albert DUPONTEL



Après nous sommes donc allés dans un resto grec à vous réconcilier avec la cuisine grecque EVI EVANE 10 rue Guisarde 75006 PARIS/ Tél : 01 43 54 97 86. Vous allez me dire c'est un attrappe touristes riches, non je dirais de ma superbe ignorance, mais ils ont un site rédigé soit en anglais soit en grec... mais mais mais les plats sont d'un prix très abordable...

Et puis rien ne vaut le resto grec à Avignon Place des Carmes en terrasse un Ouzo pour commencer...

Alors et juste pour en finir avec tout ce que j'aurais pu vous éviter mais que je n'ai pas réussi à oublier à taire en moi pour vous lui nous...

A propos de réconciliation, si vous avez quelque chose contre l'Espagne ou le Flamenco (et/ou, l'un n'empêche pas l'autre) il fallait aller voir YERMA au Vieux Colombier, je le sentais bien... là aussi : nous avons vécu le voyage, le transport du théâtre. "C'était une mise en scène classique !" j'ai entendu.
- et alors ! c'est aussi cela ! le théâtre comme la musique, une mer immense... avec tous ses élans, visages, facettes vagues, vagues couleurs, vagues vagues... avec toute l'étendue des fonds marins.

et tout le monde n'est pas... marin... Pêcheur, certes !