mercredi 30 mars 2022

Annette

C’est assez étonnant comme film d’abord j’étais persuadée que je n’aimerais pas d’où cette erreur de ne pas être allée le voir au cinéma mais notre télé est grande et chez nous je peux parler rire et aussi poser des questions à mon téléphone….. et puis rester enfin médusée mais bon vous qui me connaissez un peu on ne connaît jamais personne et pas non plus soi-même…. Ce film est musical mais la musique et Adam River sont exceptionnels sans compter la marionnette Annette. Et j’ai toujours beaucoup aimé les hommages un peu sacrés et sacrificiels en même temps qu’il fait au théâtre Leos Carax et par l’emploi débordant des décors costumes maquillages rapports au public. Combien de perruques sont utilisées et pour se perdre dans le dédale des personnages qu’on est tous…..mais là il rajoute l’avant l’après un peu les ambiances tous les intervenants au cinéma avant et après le tournage, il se met lui-même en position de froideur directrice.  
le jour d’après j’ai pris le métro et j’ai cru voir un jeune couple qui leur ressemblait lui très grand en ciré jaune brun aux cheveux longs, elle petite eurasienne avec cheveux roses et bleus tirés en deux macarons, souriante parlant fort anglais eux deux si amoureux sans gestes extérieurs tout dans leurs yeux …..

Seule la terre est éternelle : doc Jim Harrisson

Les livres c’est un peu comme dans les Deschiens sur le sujet, « des livres des livres, il a que ça des livres, partout, tu sais combien ça coûte ». Moi c’était ma mère qui n’aimait pas me voir lire,  j’en ai beaucoup lu du programme à l’école et ceux de Jim Harrison hors programme bien plus tard m’ont donné envie de partir et de me perdre en autrui pour renaître…. Si tu n’aimes pas la poésie lis Jim Harrison ses poèmes tu verras ils s’imbriquent en toi non pas en ta mémoire mais en ton inconscient qui croit aux autres possibles et qui accorde aux paysages plus d’effet buvard qu’on ne leur accorde qu’au premier regard… là, dans le Montana on apprend qu’il est mort en écrivant un poème…. C’est donc comme cela au milieu des serpents tueurs de sa chienne avec un bidon de répulsif à serpents et son fusil qu’il les a décimés pour venger sa chienne une de ses chiens. Sa canne représente une tête de serpent pourtant, sûrement un cadeau, il a glané tant d’objets offerts par des indiens…. Il est épicurien, il a besoin de réconfort et de baisers tendres car c’est par ce seul radeau que les oubliés remontent à la surface…
Ce film je l’ai vu seule aux 7 parnassiens il n’y a que des vieux dans cette grande salle du rez de chaussée (pour pas qu’ils n’aient d’interminables escaliers à monter ou à descendre ou comme ceux intestinaux étroits et à paliers des autres salles.







Article du Monde abonné (e)Jim Harrison dans « Seule la terre est éternelle »,  de François Busnel et Adrien Soland. NOUR FILMS

L’AVIS DU « MONDE » – À VOIR

Le visage nous est instantanément familier. Un vieillard que l’on souhaiterait avoir pour grand-père. Attendrissant et amusant, selon le détail auquel on prête attention : les rides creusées comme des sillons, l’œil malicieux, les cheveux rares et hirsutes ou la moustache jaunie par la nicotine. Et puis cette allure dont on devine qu’elle fut puissante, devenue plus fragile, chancelante. Les mains qui tremblent, le gros ventre débordant du tee-shirt. Jim Harrison, géant de la littérature contemporaine américaine, nous apparaît abîmé, et néanmoins joyeux.

Poète philosophe un peu clochard, vieil épicurien goguenard usé par les excès et les accidents de la vie, dont le souffle rauque de la voix s’est éteint en mars 2015. Soit six mois après la première partie du tournage de Seule la terre est éternelle, et deux semaines avant sa mort. 

Pour autant, c’est un film parfaitement achevé, intense et apaisé que le journaliste et producteur François Busnel (qui présente sur France 5 le magazine littéraire « La Grande Librairie ») et le réalisateur Adrien Soland ont rapporté de leur séjour passé avec l’écrivain. Trois semaines de discussions, de repas, de parties de pêche sur Yellowstone River, de trajets à travers les paysages majestueux de l’Amérique durant lesquels, jour et nuit, Jim Harrison n’a cessé de parler.

A l’aise et en confiance, chez lui, dans sa maison du Montana, en compagnie d’un journaliste et d’un réalisateur qu’il avait déjà rencontrés – notamment en 2011, pour un numéro de « Carnets de route » (France 5). L’écrivain n’a pas rechigné. Il a laissé la caméra le suivre tel qu’il était, au lever comme au coucher du soleil, longuement immobile face aux grands espaces, patient sur sa barque à attendre que ça morde, rigolard dès lors qu’il s’agit de piéger les serpents. Silencieux parfois devant la beauté du monde.

Indissociables

Car l’auteur de Wolf. Mémoires fictifs, deLégendes d’automne, de Nord-Michigan, de Dalva garde intact son émerveillement face à la nature. Il ne s’est jamais lassé des rivières, des champs, des chaînes montagneuses, des étendues désertes – ces endroits isolés où il a choisi de vivre. Et cette Amérique sauvage que décrit chacun de ses romans, Jim Harrison la raconte comme personne. « Le paysage peut emporter tous les chagrins », dit-il au début du film. Et Dieu sait s’il en eut des chagrins, en connut des drames. La perte de son œil gauche, alors qu’il était tout gamin, à cause d’un méchant coup de bâton assené par une fillette. La disparition, alors qu’il n’avait que 20 ans, de son père et de sa sœur dans un accident de voiture. La chute d’une falaise qui lui bloqua le dos. La dépression et les excès.

Revenu de tout, Jim Harrison est resté debout, soutenu par deux béquilles : l’écriture et la nature

Revenu de tout, Jim Harrison est resté debout, soutenu par deux béquilles : l’écriture et la nature. Ses mots le disent, l’expriment avec une rare clarté. Le film le montre, jusqu’à nous le faire ressentir, qui, en alternant plans rapprochés et plans très larges en « scope », parvient à rendre indissociables l’homme et les paysages. Au volant de sa voiture qui nous mène du Montana en Arizona, où il possède un ranch, l’écrivain déroule sa vie comme il l’entend, s’agace d’avoir parfois été comparé à Hemingway (« je n’ai rien en commun avec ses inepties viriles, et puis il était tout le temps bourré »), s’attarde sur la cupidité, la haine et la soif de pouvoir qui ont conduit l’Amérique aux pires atrocités : le massacre des Indiens, les guerres du Vietnam, d’Irak et d’Afghanistan.

En cette fin d’été 2015, Jim Harrison se tient en paix dans le monde sauvage et ne craint plus rien. Pas même la mort, dont il se fiche :

« Ça arrive à tout le monde. Et puis il existe 90 milliards de galaxies, donc tout est possible. Ça ne me tracasse pas. »

Il y a bien longtemps que l’accompagne cette phrase qu’il a citée dans ses mémoire.

En marge

« Seule la terre est éternelle. » 

Elle vient des Sioux et donne son titre au film de François Busnel et Adrien Soland. Un film sans voix off ni archives, sans autre présence à l’image que celles de l’écrivain, de quelques amis de passage et de ces vastes horizons auxquels Jim Harrison offre, ici, son dernier souffle. Comme un ultime hommage à ce qu’il a tant aimé.

samedi 26 mars 2022

L’ombre d’un mensonge

L’ombre d’un mensonge un film de silence de nature un film insulaire où l’Ecosse est si belle près d’Inverness un film de non dits qui s’étendent jusqu’à l’ultime délicatesse un film que j’ai déjà envie de revoir très très vite dans un autre cinéma en Dordogne ce serait bien…. Pour emmener mon amie et voisine de la bas qui ne va pas souvent au cinéma. Et vous les cinéphiles si vous avez -vu sur la route Madison Melancholia les jeunes amants et le festin de Babette sachez que c’est ailleurs autrement et inoubliable et que tout le monde peut être très beau sur Grand écran….merci Bouli Lanners ma mère aussi me trouvait toujours nulle mais parlait de moi à tout le monde …je crois…


mercredi 16 mars 2022

Cinoche, cinéma, Petite Nature, je vous aime ….

Comment vous dire il y a quelques films quand vous les voyez vous vous rendez compte qu’ils vous manquaient qu’ils étaient absents dans votre vie. 

Quel film, quelle leçon  de cinéma, quel renversement …. Je me souviens comment on enquêtait, on se disputait pour monter en voiture, avec notre professeur d’histoire qui s’occupait d’un club théâtre, dans sa Volkswagen bleu ciel. Mais on avait 15 ans, on avait un père on n’habitait pas dans le Nord à Forbach, mais on était déjà ambigu. 
Tout est à sa place dans ce film, et pourtant….les enfants voilà peu de temps qu’on les filme selon eux et non pas selon le regard adulte d’éducateur……ou de dresseur. 

Ce film vous pouvez y aller avec vos enfants, Johnny, a 10 ans dans le film, sa petite sœur 4ans, mais je pense que ce film est bienvenu à partir de 10 ans. 

Abonnée
L’AVIS DU « MONDE » – À NE PAS MANQUER

Avec sa bouille d’angelot à la longue chevelure blonde, ses yeux bleus, sa dégaine gracile, Johnny, 10 ans, n’est pas exactement un garçon comme les autres. Du moins pas dans le milieu où il grandit, une cité populaire de Forbach (Moselle), où le modèle prolétaire est plutôt à l’endurcissement, pour mieux résister aux mauvais traitements économiques et sociaux qui pleuvent sur l’ancien bassin houiller.

Sa mère, serveuse dans un bar-tabac, qui élève seule ses trois enfants, l’exhorte à s’endurcir pour qu’il ne se laisse pas chahuter par les autres gamins de la cité. Un seul ne pousse pas Johnny dans cette voie : M. Adamski (Antoine Reinartz), le nouveau professeur qui vient d’arriver dans sa classe, subtil et charismatique, enfourchant une moto rutilante une fois les cours terminés. L’enfant, tout sauf indifférent, devient son « chouchou », et commence même à éprouver envers lui un sentiment spécial, quelque chose comme une attirance. Pourquoi pas du désir – le mot est lâché.

Après un Party Girl (2014) coréalisé à six mains(avec Marie Amachoukeli et Claire Burger), déjà situé en Moselle, difficile d’aborder le premier long-métrage en solo de Samuel Theis sans voir se profiler en lui un « sujet de société » massif sur les amours prohibées. Il n’en est rien, car Petite nature évite, non sans une certaine grâce, tous les écueils tendus par son argument potentiellement scabreux.

Sa réussite tient d’abord au fait que cette question du désir enfantin n’est pas traitée sous un angle sensationnel, mais ramenée à un paysage plus large : celui de l’éveil des sens, du bouleversement total que peut constituer le fait d’apprendre, propice à toutes les confusions. Surtout, Samuel Theis n’oublie jamais de filmer ce cataclysme à hauteur d’enfant, c’est-à-dire, aussi, comme l’histoire d’un amour impossible, d’un affect vécu en solitaire, car piégé dans un corps immature, sans pouvoir être ni formulé ni communiqué. Ainsi le film n’est-il pas sans abriter une part de mélodrame qui achève de le rendre émouvant.

Drame du malentendu

Tout amour déçu suppose une erreur d’interprétation, et c’est précisément cela que raconte Petite nature : le drame du malentendu. Ainsi en va-t-il, par exemple, de la poésie que Johnny récite à son professeur en s’aidant d’une petite chorégraphie : le maître n’y voit qu’un exercice accompli avec originalité, quand l’enfant y loge toute une déclaration amoureuse.

Ce que Johnny prend pour de l’affection n’est jamais que le regard « social » que M. Adamski pose sur lui, en qui il repère un élève doué, mais surtout un cas : un gosse des cités battu par sa mère, et donc un enfant à sauver de sa condition. Ce pourquoi il l’accueille parfois chez lui, lui présente sa compagne, Nora (Izïa Higelin), l’emmène avec eux visiter le Centre Pompidou-Metz. Démarche charitable qui, pour Johnny, est, en revanche, une façon de se rapprocher de celui qu’il aime, en attendant, illusoirement, le moment décisif. Et si le malentendu finit par éclater, c’est parce que chacun, du maître et de l’élève, a projeté sur l’autre un fantasme qui ne lui correspondait pas.

Le film met au jour quelque chose d’obscur et rarement abordé, concernant la relation d’enseignement, à savoir les transferts à l’œuvre au sein de celle-ci

Cette sarabande d’élans et de regards mal compris est exécutée par petites touches, selon les termes d’un naturalisme sensible qui accompagne chez Johnny la montée d’un aveu pulsionnel, d’un geste de trop, irréparable, qui va compromettre toute la situation. Parce qu’il faut bien que l’amour soit dit, au risque de tout détruire. Petite nature progresse ainsi par moments de vérité (les scènes pourraient parfois se risquer à être plus longues), prolongeant la négociation féconde qu’une certaine fiction française entretient avec la réalité du champ social.

Tourné in situ à Forbach, Petite nature opère un amalgame réussi entre comédiens confirmés (Reinartz et Higelin, qui incarnent justement les petits-bourgeois venus de la ville, dans une sorte de partage social des rôles) et non professionnels recrutés sur place, en Lorraine, dont l’impressionnant Aliocha Reinert, qui confère au personnage de Johnny une finesse et une complexité époustouflantes.

Ce faisant, le film met au jour quelque chose d’obscur et rarement abordé, concernant la relation d’enseignement, à savoir les transferts à l’œuvre au sein de celle-ci. L’acquisition d’un savoir, même ardue, ne va pas toujours sans déclencher une forme d’amour, voire de projection libidinale, la plupart du temps sublimée, vers cette personne qui en assure la transmission avec sa voix, son corps et son charme particuliers, et qu’on appelle « professeur ». Se prendre de passion pour une matière est, ainsi, rarement un fait dépersonnalisé : il faut bien que la passion en passe par quelqu’un. Et apprendre signifie bien souvent aimer, quand bien même cet amour devrait rester sans objet.

Film français de Samuel Theis. Avec Aliocha Reinert, Antoine Reinartz, 



lundi 14 mars 2022

2 films : L’autre Monde et Goliath

Comment ne pas citer ces deux films qui en disent long sur notre monde et notre petit monde : pays ou Europe…..
J’ai aimé plus… non j’ai aimé les deux mais le Goliath m’a laissé sans voix m’a sonné davantage pourquoi parce que les acteurs le traitement la succession des lignes de faits des personnages le suspense, mais pour un dénouement qui nous secoue goutte  à goutte, est plus cinématographique 
Les critiques que je choisis sur le site d’allo ciné pour un autre monde d’abord et ensuite Goliath. Et puis Goliath ce sont les acteurs le trio d’acteurs n’oublions pas Emmanuelle Bercot. Et si j’étais polémiste idéologue et nationaliste j’écrirai et la France avec le drapeau aime les acteurs….je suis pour l’universalisme entre autres à commencer de par le monde de l’art tous les arts…..et pas seulement pour la cuisine les vaccins ou la recherche spatiale….




Un autre Monde 

Libération

 par Luc Chessel

C’est que Brizé filme une machine folle, la science-fiction du capitalisme actuel, avec les outils raisonnables d’un cinéma tombé en désuétude, comme on poursuivrait une Tesla avec une voiture à bras : le contraste est intéressant, le résultat volontairement terne.

 La critique complète est disponible sur le site Libération

Télérama

 par Marie Sauvion

À nouveau, Stéphane Brizé et son coscénariste Olivier Gorce excellent à pointer la violence (...) et le dévoiement de la langue managériale, où le terme « courage » revient en leitmotiv. De même, l’ensemble de la distribution, acteurs et non-professionnels mêlés, suscite l’admiration, avec une mention spéciale à l’ex-journaliste Marie Drucker, patronne coupante comme une lame.

 La critique complète est disponible sur le site Télérama

Goliath 

Libération

 par Didier Péron

Moins élégant que Dark Waters de Haynes mais pas honteux non plus, Goliath, produit par Studio Canal, part un peu avec un handicap de crédibilité en plaçant le duo Gilles Lellouche et Pierre Niney aux avant-postes du dossier, choix qui paraît a priori plus dictés par des considérations comptables qu’une pertinence artistique.

 La critique complète est disponible sur le site Libération

Télérama

 par Frédéric Strauss

Confier à cet acteur si populaire un personnage si antipathique est une très bonne idée. (...) Mais le David de l’histoire est moins réussi : sur ces victimes qui ont bien du mal à faire le poids, le réalisateur pose un regard convenu.

 La critique complète est disponible sur le site Télérama

La Voix du Nord

 par Christophe Caron

Un formidable trio de comédiens en tête d’un pur film de dénonciation, populaire et haletant.

 La critique complète est disponible sur le site La Voix du Nord

Après le chaos à la Manufacture des Abbesses










Mes, tes, vos écrits, critiques, post-images ne vont-ils pas vous obliger, vous inciter, vous donner la grande liberté, le recul dans la vie,  sans masque et sans pass d’aller voir ce spectacle qui dit tout des tragédies les plus insurmontables de notre Occident.

Après le chaos, qu’est ce que la tragédie dans nos vies qu’est-ce comment résister, revivre, renaître, quand est-ce trop difficile ?! Difficile est un petit mot, de nos vies sécurisées anesthésiées de prévention…. Alors d’autant le chaos peut toucher tout le monde ce qu’on peut raconter est de plus en plus normalisé encadré par l’autocensure tous  victimes de l’amertume qui ne s’essore pas. On ne peut ne doit qu’être isolé, enfermé, emprisonné…. Si on dérape. La communication se fait ailleurs. 

Après le chaos est une tragédie de nos jours inspirée, peut-on utiliser ce mot ? par les attentats, le terrorisme « l’odeur du sang » sur nos enfants….. mais
Mais là quand c’est votre enfant l’assassin ? 
Car cela peut tomber sur n’importe qui la folie !!! Le passage à l’acte dans nos sociétés saturées de communication superficielle évanescente de manque de sens d’idéologies…..
Et donc pour se tenir entre ces mots-maux une comédienne héros Véronique AUGEREAU qui ne succombe à aucun pathos ou manque d’élégance sur scène, ces gestes sont mesurés mais poignants 
Et aller à la Manufacture est un premier pas avec ce texte pour réfléchir et parler ensuite avec tous et chacun. L’actrice c’est Véronique AUGEREAU,  si entière et si forte avec ses failles, devant chaque spectateur. El le pire c’est qu’on est embusqué dans notre rôle anonyme de spectateur comme un chœur antique qu’on ne peut pas lui parler lui tendre la main….mais applaudir après et fort, après… quelques moments de silence car on est comme abasourdis, assommés par le silence des Antigone Andromaque Médée…..le silence de tous ces morts car les vivants depuis que nous sommes sur terre le savez vous sont peu nombreux un faible pourcentage tous ces morts 
Qui se retrouvent là à travers elle….
Et pour moi la meilleure critique celle d’au balcon Yves Poey https://m.aubalcon.fr/pieces/fiche/apres-le-chaos#voir-critiques







dimanche 13 mars 2022

Le petit garde rouge MC93

https://youtu.be/UlA-RxWH39Q
Allez-y, voir Le petit garde rouge, à ce spectacle vous pouvez emmener vos petits enfants même jeunes ils comprendront en plus combien les grands parents c’est important pour grandir en Chine comme ailleurs…. L’animation les dessins les danses en direct semblent je dirais même plus vous emmènent quelque part……
 
Le petit garde rouge - François Orsoni et Chen Jiang Hong
 
Le petit garde rouge
François Orsoni & Chen Jiang Hong
Théâtre — Création 2022
 
Ce voyage sensoriel dessiné en direct sur scène suit le parcours d’un enfant chinois pris dans la tourmente de la Révolution Culturelle. François Orsoni adapte l’album autobiographique du peintre Chen Jiang Hong Mao et moi et transforme le plateau de théâtre en un livre animé.
 
du 10 au 19 mars 2022
Samedi en famille le 12 mars : ateliers bruitage, arts plastiques, visite des coulisses, dédicaces... la MC93 vous propose plusieurs activités autour du spectacle !
 
 Entretien avec François Orsoni
 
"Ces histoires très cruelles ont malgré tout une énergie et une fin positive, tournée vers le futur. Les spectacles adressés au jeune public obligent à garder une forme d’espoir. Cela me plaît de faire en sorte que les gens soient chargés de bonnes ondes à la fin de la représentation. Loin des tendances un peu masochistes ou noires que peuvent avoir le théâtre et la littérature."
 
Lire l’entretien….

https://www.mc93.com/magazine/l-incroyable-puissance-du-dessin

 
Préparez votre venue
 
Très soucieux de votre accueil, nous mettons tout en œuvre pour que votre venue se fasse en toute sérénité : pour accéder à la MC93, munissez-vous de votre pass vaccinal | + d'infos sur notre protocole sanitaire
 

MC93 - 9 bd Lénine, 93000 Bobigny — Métro ligne 5 - Station Bobigny Pablo Picasso. 
La Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis est subventionnée par la Direction régionale des affaires culturelles d’Île-de-France – ministère de la Culture et de la Communication, le conseil départemental de la Seine-Saint-Denis et la ville de Bobigny.  Elle bénéficie des aides au développement culturel et à la permanence artistique et culturelle de la région Île-de-France. La MC93 est Pôle Européen de Production.
Crédits photo : © Christophe Raynaud de Lage, Simon Gosselin, Ph. Lebruman
 
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Il y avait tant d’enfants qui ont applaudi longtemps les danseuses et le conteur danseur. 
C’est incroyable comme on voit vivre les dessins…..allez-y c’est inénarrable…..

jeudi 10 mars 2022

Le Théâtre de l’Œuvre : 2 spectacles- K de Buzzati avec Gregori Bacquet et DI(X)VIN(S) de et avec F-X Demaison

C’est enfin là au théâtre de l’Oeuvre que je vais passer ma soirée, enfin ! Seule, cette fois pour y voir les deux spectacles……j’aimais tant cet auteur Dino Buzzati « le désert des tartares » je sais qu’entendre sans que le jeu intervienne même quand c’est improvisé, propose une interprétation, s’ancre moins dans votre jardin secret, dans la mémoire, pour moi. Ce que je reconnais le mieux chez les gens : la voix les petits gestes….
Revenons à nos chers Jardin Cour… avant scene et fond de scène….je vous tiens au courant…. À tout à l’heure. Ce qui compte le plus c’est sortir parler échanger aimer…. a dit l’acteur à la fin de son spectacle il est là encore trois mercredi alors venez…. Son interprétation est un peu « classique » et « comédie » comme disent diront certains oui mais pas seulement… car il joue tous les rôles et vous pouvez y aller avec les enfants car c’est limpide  bien écrit et bien joué et cela vous importe et vous emporte ; comme a dit une ado qui accompagnait son père : « on serait bien encore resté…. » Vous savez quand on se dit,  c’est déjà fini !

Là, c’est la scène pour K, la scène d’avant la pièce le public est enfin là est encore là, et au bar le vieux chien de l’acteur Gandalphe, accueille tous les clients….



L’UBU le bar du théâtre si accueillant…avec Gandalphe le chien de Grégori Bacquet

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Comme dit si bien F-X Demaison écouter le silence dans un théâtre c’est écouter tous les acteurs disparus, tous sans exception même les petits rôles, il n’y a pas de hiérarchie tout là-haut, pas d’affiche, mais il y a cette sensation d’avoir tout donné…. Je n’aurais pas cru aimer me laisser prendre à son jeu, sa générosité à 360 degrés. Lui aussi fait tous les rôles, il danse comme un fou et fait des imitations en y mettant tout son corps et son cœur. Il n’aime pas les convenus, les conventions, les barrières entre le bon et le mauvais goût, les cases vulgarité qui occultent tout le reste, alors il en joue à la frise sur le fil et il a bien raison…Il parle de lui à dix ans allant voir au théâtre son premier super héros : Cyrano-Rostand, auteur acteur avec Belmondo ; du balcon… sûrement, comme il salue bien tous les spectateurs dans ce petit Théâtre, écrin à l’acoustique si fine, oui j’y ai joué un tout petit rôle une mère affolée parce que son fils partait à la guerre à la guerre d’Algérie… 
Il est si touchant dans les compositions de ses amis les catalans, les italiens, et les boxeurs…. Quand il parle des siens il a tellement de pudeur qu’il pourrait nous mettre après un éclat de rire la larme à l’œil. 
Le prétexte du spectacle d’égrener ainsi ses souvenirs, ce sont les meilleures bouteilles de vin de sa vie… il en choisit 10 et j’aurais du les noter… moi non plus comme toi F-X je n’ai pas réussi presque jamais moins que jamais à dire « Non, merci »  quand on me propose un apéritif Lillet ou un bon Duras, Bergerac… surtout en ce moment. 
La mise en scène est efficace jouissive, il y aura des choses, petites choses, qui vous plairont moins, sur l’instant un grand déplaisir pour moi à le voir imiter physiquement avec les gestes de tête, de bouche Serge Reggiani… pourquoi parce que moi, c’était un de mes acteurs chanteurs préférés et italien… « C’est moi c’est l’italien, est-ce qu’il y a quelqu’un….. ».
Mais surtout si bien sûr vos goûts votre vie est différente de celle de F-X Demaison vous ne vous ennuierez pas une seconde. 
Je me suis aperçue en allant voir ce spectacle de pourquoi j’ai voulu faire ce métier parce que je voulais comme lui que tous les spectateurs le temps du spectacle ou je jouais deviennent des amis…. Je sais ce n’est pas que cela le théâtre, c’est aussi déranger, faire sortir de ses gonds, ses préjugés de pensée, apprendre, partager, renouer avec la poésie, mais c’est aussi avant tout le plus souvent une demande à cru, d’amour…..
Ça fait du bien, Merci et Bravo !






mercredi 9 mars 2022

Les élèves de première année de l’école du Lucernaire présentent….

Comment vous dire le mélange d’intuitifs que m’inspirent les jeunes comédiens qui veulent aller au bout de leurs rêves, en faire un métier,  en 1 ère année ils sont incroyables,  cette année hors genre hors économie d’intérieur et de liberté singularité…..de folie aussi
C’est incompréhensible ce que je ressens ce que j’ai envie de rêver pour eux, j’écris ici….
Leurs professeurs ont tout étudié calibré et eux l’ont incarné, ils ont proposé costumes chaussures etc. Leurs entrées, leurs traversées, leurs sorties  côté scène ou par le public montrent à quel point ils sont sans peurs paralysantes qu’on s’empêche de dépasser pour se tenir compagnie, pour ne pas avoir affaire à la part inconnue de soi…
Et encore je suis partie avant la fin Rdv chez les psys 
Bravo et gardez cela l’énergie de partage et l’énergie du groupe, pour être ensemble et garder comme précieux ce désir, ce plaisir de tout oser sans oublier que vous partagez avec un public et que
la lumière l’ombre sont vos alliées indélébiles, le silence l’écoute, le face public…,,,
Ça s’appelait en trois parties : À cœur ouvert par Marie Montegani leur professeure et metteuse en scène/ Colère par Nathalie Boutefeu/ Hugo par Philippe Person. 
On en a plein les mirettes, les oreilles, ce n’est pas comme dans certains Théâtres eux ils projettent…..et font rire aussi. Avec Hugo ? - oui avec Hugo aussi et c’est pourtant de la fin de cette troisième partie dont j’ai été obligée de me priver ….
Je pense que nos élèves amateurs dans la salle en ont pris de la graine mais eux aussi savent si bien si généreusement se dépasser en spectacle pour le public de rester vivants avant d’entrer sur scène et après être sorti de scène…..


École du Lucernaire : spectacle des 1 ère année Promotion 7 : avec Victor Picardeau, Louis Videt, Urielle Bourdelle, Lauris Audat, Jade Brun, Emma Dechamp, Mateo Demurtas, Olivia Fulconis, Ulysse Bailly, Cindy Briand, Thomas Roth, Giulia Lisi, Lola Maria Forgeau, Céline Aksu, Tess Victoire Urlier, Jules Gardiennet, Era Malaj, Amaury Lochou Hilary,….


Gardons gardez le rêve l’art la lumière l’ombre pour l’incarnation 







samedi 5 mars 2022

Bad Luck Banging or Loony Porn

Quel film que c’est agréable un ciné club de province toujours au cinéma le Lux du Buisson, province qui présente les films et aussi un tel brûlot politique qui présente tous les aléas de nos sociétés au sujet de la sexualité entre autres…. La longue promenade dans les rues,  les détails tous les détails sont importants sur l’´hypocrisie portée par les religions morales politiques au nom de l’enseignement des plus jeunes au vus de l’histoire. C’est un film noir ? Pas seulement c’est un film très drôle par moments grotesques voulus. Bravo !


mardi 1 mars 2022

Maigret

Comment dire, à lire, les critiques en disent trop…. En tous les cas c’est le premier film que je vois dans cette province que j’aime beaucoup plus que je l’imaginais. Oui et c’est un film sur les années de ma naissance dont bien-sur je n’ai aucun souvenir si ce n’est l’amour des tractions(voitures Citroën)de mon oncle….Donc sinon nous n’avions pas à porter le masque mais nous étions moins d’une dizaine dans cette salle, belle et à moins de 15 km de chez nous. J’ai beaucoup aimé le jeu de Depardieu et de tous dont Andre Wilms ett la photo d’Angelo et la fin. Tous les seconds rôles sont magiques la jeune fille Betty la jeune fille morte les procureur avocat, Aurore Clément et Anne Loiret car surtout ils savent aimer comme on aimait s’affichait se cachait à l’époque. Depardieu ne joue pas il se laisse respirer de toute sa lenteur triste. La photo est vraiment admirable comme si on plongeait, il n’y a aucune concession faite à sa différence d’âge, d’épaisseur de profil, de hauteur. Une attention aux petits gestes sensuels. Oui j’ai versé ma larme et nous sommes sortis en disant : déjà ! Comment quitter cette montagne……


https://www.senscritique.com/film/maigret/critique/265279703?fbclid=IwAR3p8nPdQowfhz5VVqP3g36POycBQcCIow-a2BOl8Ge9YmKzJRPf5gifOWE
Cinéma le Lux 
Ce soir à ce cinéma aux deux dernières séances, la jeune actrice qui joue Betty magnifiquement (il n’y a pas de qualitatif quand les personnes vous font se projeter intérieurement sous leur peau) Jade Labeste.