samedi 28 mai 2011

Les grandes lectures de correspondances

Les grandes lectures patrimoniales Sélection nationale
sur le site à vous de lire

Paris 5ème
« Gautier/Dumas, Fracasse et d’Artagnan chez les tsars - Correspondance Intempestive » LECTURE PAR FRÉDÉRIC ROSE ET BRUNO PAVIOT

1858-1859 Alexandre Dumas et Théophile Gautier sont en Russie. Dumas, l’homme des Mousquetaires, gloire nationale, galope avec témérité de place en place, tantôt guerrier tantôt écrivain et trempe sa plume dans l’action. Critique d’art influent, Gautier regarde en poète fasciné architecture et costumes, et... s’émerveille de la neige étincelante. Ces deux grands de la littérature française qui se côtoient à Paris ne se rencontreront jamais en Russie, ne s’écriront pas davantage. Les auteurs de cette savoureuse et truculente Correspondance Intempestive ont inventé ce croisement de regards résolument distincts du d’Artagnan du roman et du Fracasse de la poésie.
Lycée Henri IV, 23 Rue Clovis. 29 mai à 17h Renseignements : éditions Triartis : 06 60 50 11 30 / Triartis.editions@gmail.com
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Paris 7ème
-« L’amour et moi l’aurons voulu ainsi ». La correspondance de Robert Desnos. LECTURE PAR GABRIEL DUFAY

La correspondance fournie du poète avec les deux femmes de sa vie : Yvonne George « l’étoile », chanteuse de cabaret qu’il aima sans retour pendant des années et qui mourut de tuberculose en 1930, et Youki Foujita « la sirène », reine du Montparnasse des années 30, qui devint sa compagne. Entre amour idéalisé et amour accompli, de l’étoile à la sirène, Desnos recherche la même « mystérieuse ». Il lui donne corps à travers sa poésie, avec la croyance folle et éperdue que la littérature peut sauver la vie, repeupler de merveilleux la réalité la plus crue, la plus violente, la plus amère. Gabriel Dufay sera accompagné du pianiste Antoine Bataille, pour transmettre la voix de Robert Desnos, ses envolées lyriques, sa poésie au ton familier et oratoire, riche en correspondances multiples.
Centre national du livre, 53 rue de Verneuil. 27 mai à 19h30. Une soirée initiée par la Compagnie Incandescence soutenue par la Librairie des Abbesses et l’association Les Amis de Robert Desnos avec Gabriel Dufay, Antoine Bataille, Corinne Barbara, Marie-Claire Dumas, Marie-Rose Guarnieri, Bruno Paviot. Renseignements : Compagnie Incandescence : 06 86 32 32 70
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Paris 8ème
« Correspondances à trois : Rilke - Tsvetaïeva - Pasternak » LECTURES PAR ARIANE ASCARIDE, JEAN-CLAUDE DROUOT, THIERRY HANCISSE

Pendant quelques mois, pendant l’été 1926, trois des plus grands poètes de leur temps échangent un courrier d’une passion extrême. Pasternak est cloué à Moscou par la révolution (il est le docteur Jivago), Tsvetaïeva en France par l’émigration et Rilke en Suisse où il meurt lentement. Seuls Pasternak et Tsvetaïeva se connaissent bien. Rilke n’a jamais rencontré Tsvetaïeva et connait à peine Pasternak. Le lien réel de leur triangle est l’admira- tion réciproque. L’isolement, l’absence de tout contact et de toute connaissance concrète favorisent l’exaltation, l’idéalisation, le sublime... mais aussi les drames de susceptibilité, la jalousie, les remords et les ruptures. La passion amoureuse est indéniablement mêlée à la fougue poétique.
Espace Cardin, 1 Avenue Gabriel. 29 mai à 17h Renseignements :
Printemps des Poètes : 01 53 80 42 43
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Michel Fau lors d'une lecture à l'extérieur au Festival de St Céré 2010

Paris 8ème
« Entre intimité et mondanité ». Soirée Marcel Proust LECTURE  PAR BERNADETTE LAFONT,  CLAIRE NEBOUT,  MICHEL FAU ET XAVIER GALLAIS

Près des jardins où Marcel Proust jouait enfant, les cinq comédiens liront des lettres de la correspondance de Marcel Proust et des extraits de A la recherche du temps perdu. La lecture des lettres de Marcel Proust à sa mère, à ses amis, aux artistes et écrivains de son époque permettra d’approcher l’œuvre proustienne sous un éclairage plus intime. On y découvrira un Marcel Proust sans masque, authentique et sincère mais aussi un parfait mondain, portraitiste d’une grande intelligence et d’un immense humour.
Espace Cardin, 1 Avenue Gabriel. 29 mai à 19 h 30 Renseignements : Thélème – 06 20 77 20 99

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Paris 14ème
« August Strindberg, un bouddha fin de siècle ». LECTURE PAR DOMINIQUE PINON

Qui est August Strindberg ? Où le chercher ? Certes, il y a ses écrits, un océan de textes, et parmi eux le grand archipel théâtral scandinave : une soixantaine de pièces. Mais c’est assurément dans sa colossale correspondance que nous approchons au plus près de l’individu et écrivain August Strindberg. Les lectures d’August Strindberg, « correspondances » feront découvrir un homme d’une santé créatrice en perpétuelle effervescence, un moraliste intransigeant qui emploie les pires ruses de Don Juan pour s’attacher l’une ou l’autre des femmes de sa vie, un poète sincèrement désintéressé qui harcèle la profession du livre pour obtenir des subsides, un authentique expert de la sensibilité féminine versant dans la plus outrée des misogynies, un misanthrope occupé à sauver l’humanité.
Avec : Dominique Pinon et Elena Balzamo.
Paris 75014. Théâtre de La gaieté Montparnasse, 26 Rue de la Gaîté. Le 28 mai à 15h.
Renseignements : Festival de la correspondance - 04 75 46 55 83. www.grignanfestivalcorrespondance.com

Les folles d'enfer de la Salpêtrière de Mâkhi Xenakis/Les Papotins au Lucernaire/Brigitte Fontaine : l'un n'empêche pas l'autre

Il y a eu un livre une pièce de théâtre à la MC 93 des sculptures.
Mardi 16 novembre 2010 sur un blog, on parle des folles de la Salpêtrière, des premières enfermées car pauvres et différentes vouées à la saleté l'entassement avec pour seule lumière la chapelle où se rendre tous les matins la prière le tricot activités imposées.

Sur le blog, celui de Philippe Poisson : l'indépendant "Repères concernant l’Histoire de la Police, de la Gendarmerie, des Bagnes maritimes et coloniaux, des Prisons, des colonies correctionnelles, des maisons de correction, des Hôpitaux … en passant par de nombreux articles consacrés à l’histoire du vêtement, à l'histoire de la vie quotidienne, des portraits de femmes et d’hommes qui ont traversé « l’Histoire » et « la petite Histoire » " 
et sur le site Centre Georges Pompidou
http://elles.centrepompidou.fr/blog/?p=52#respond
Les folles d'enfer de la Salpêtrière

Document 2010 - Invitée à créer des sculptures pour la chapelle saint-louis de l'hôpital de la pitié-salpêtrière, Mâkhi Xenakis s'immerge dans les archives de l'assistance publique pour laisser venir à elle l'esprit des lieux. Elle en exhume des manuscrits totalement inédits, bouleversants, qui bruissent encore des cris de ces femmes enferrées là depuis Louis XIV jusqu'à Charcot. quand la plasticienne pense ciment, tiges filetées, pigments, inévitablement surgissent les mots. travaillés comme une matière brute, qu'il faut élaborer, agencer, tordre pour qu'ils expriment l'indicible de cet univers carcéral oublié. Véritables figures sur la surface des pages blanches, des mots, des grappes de mots s'écartent, s'entrechoquent, parfois seuls, vibrants, toujours au bord du précipice portés par une force incantatoire, ils sont en équilibre, suspendus dans le vide, et, à l'instar des statues, exposés à nos yeux dans leur nudité, leur vulnérabilité, libres, enfin.




La revue de presse Sandrine Cabut - Libération



Mendiantes, épileptiques, mourantes, sorcières, aveugles, homosexuelles, suicidaires, criminelles... A partir de 1657, et pendant plus de deux siècles, toutes celles dont la société ne voulait plus ont été entassées, mélangées, maltraitées à la Salpêtrière. Dans cet hôpital parisien, le plus grand lieu d'enfermement des femmes, elles furent jusqu'à 8 000 en même temps, quatre à six par lit. A ces milliers (millions ?) d'anonymes, la peintre, sculpteur et écrivain Mâkhi Xenakis, a réussi à redonner vie. C'est au départ pour préparer une exposition de ces «folles d'enfer» qu'elle a souhaité consulter les archives de l'Assistance publique. Son immersion dans les registres a finalement duré plusieurs mois, donnant naissance, parallèlement au travail de sculpture, à ce texte émouvant. Aérées, sans ponctuation, les phrases s'égrènent comme la litanie des destins brisés et des humiliations physiques et morales... C'est Philippe Pinel, nommé médecin chef à la Salpêtrière à la fin du XVIIIe siècle, qui, le premier, libérera les folles de la Salpêtrière de leurs chaînes et mettra fin aux châtiments corporels.
Les folles d'enfer de la Salpêtrière


Auteur : Mâkhi Xenakis

Date de saisie : 02/03/2010

Genre : Peinture / Dessin D'Art

Éditeur : Actes Sud, Arles, France
Acheter Les folles d'enfer de la Salpêtrière chez ces libraires indépendants en ligne :
L'Alinéa (Martigues) Dialogues (Brest) Durance (Nantes) Maison du livre (Rodez) Mollat (Bordeaux) Ombres Blanches (Toulouse) Sauramps (Montpellier) Thuard (Le Mans)

Des années plus tard à la Bibliothèque du centre Georges Pompidou, j'ai écrit une adaptation pour le théâtre d'un cas d'extatique soignée par le Pr Jamet à l’Hôpital de la Salpêtrière : Madeleine et/ou de l'angoisse à l'extase.... (que vous trouverez sur ce site partie droite côté CV galerie photos....) A la même époque que Charcot s'exerçant sur des cas d'hystériques...
Pourquoi tout à coup... parce que ce livre de Mâkhi Xenakis, m'a été offert ou prêté par un de mes élèves préférés, on a tous des élèves préférés, des élèves clôturés, des élèves uniques, des plus fragiles, des border-lines, des immenses, des tricheurs et puis ce sont tous des démunis puis des apprentis, puis des acteurs qui ont la générosité de s'offrir à la scène et que je remercie
Et à ce moment nous sommes avec eux tous les élèves préférés du public.

Ma Brigitte Fontaine chante c'est le cadeau de Pascal pour ce matin
sur son dernier disque en duo avec Arno Souchon Higelin Grace Jones Bertrant Cantat Emmanuelle Seigner Christophe Matthieu Chedid et Areski Belkacem, mais là, ça ne change pas.  "L'un n'empêche pas l'autre"... quel titre ma visionnaire.
"Sommes nous tous ici pour tuer nos délires et mourir de raison"et LE GRAND PERE, j'espère qu'il va bien.SUPERMARKET rejeté dans son corps comme un enfant de la mort

Les Papotins des adultes traumatisés avec des troubles de la communication qui ont un journal et qui ont un théâtre.... Le Lucernaire où tous les mois La Cie Philippe Person leur joue un feuilleton sur le bonheur d'un amour imaginable... pour eux à travers les aventures de 4 personnages Zelda Julie Sébastien et Benoit. Dés le générique les 4 acteurs chantent une adaptation d'un Autre Monde de Téléphone. Leur public des Papotins et de leurs accompagnateurs attendent le nouvel épisode.
Après 1/4 d'heure, à la fin on leur passe le micro et ils disent ce qu'ils ont vu.
Par exemple si sur scène les 4 amis se réchauffent auprès d'un feu imaginaire, les Papotins du 1er rang se reculent. Si les 4 amis ont un chien qui aboie avant qu'ils entrent en scène, ils ne l'oublient jamais dans leurs commentaires et demandent ce qu'il est devenu, s'il n'a pas eu son couplet... dans l'épisode.
Pour aucune raison anodine, je ne manquerai moi non plus ce rendez-vous, j'ai l'impression avec eux de nager en poésie permanente, de pouvoir me laver de toutes les contraintes malaises mal entendus affectifs de lancer mes délires sur enfin des aérogares d'être protégée par des amis qui scrutent l'invisible le recueille et le met en mots, à l'abri du théâtre.
 J'AI RECOPIÉ SUR DES BOUTS DE PAPIER...
leurs mots vivants
Je situe l'épisode
Deux personnages Benoît et Sylvie, sont ensemble et dans le noir dehors, sont censés dormir à la belle étoile, ils ont envie de faire l'amour,  deux autres Zelda et Sébastien,  arrivent et cherchent à la lampe de poche d'où viennent tous ces petits cris, les 4 amis alors se reconnaissent, Julie veut fuir, dialogues sur l'interdiction de regarder et abruptement les 2 premiers annoncent aux 2 autres, qu'ils vont se marier et qu'ils seront leurs témoins. Zelda pleure rit tellement émue, dit que c'est son rêve de se marier, s'unir à un autre être, et que ses parents ont toujours dit qu'elle ne trouverait personne...

 "je ne vois pas dans le noir"


"L'amour familial tue, l'amour sexuel, c'est mieux on choisit, on choisit pas ses parents."

"Le chien il est à poil."

"Benoît & Julie  ils ne sont pas très crédibles, il peut y avoir de l'orage, c'est dangereux, on peut se perdre dans la forêt."

"Ils veulent se marier, ils vont être les témoins...ça m'a touché, mon copain Vincent qui est en Belgique, quand il me téléphone, j'ai l'impression qu'il est dans ma tête."

"Zelda, elle pleurait de joie, c'est pas pleurer de tristesse."

"Le mariage c'est quoi ? c'est quand on peut mettre le Tshirt et la robe de jute."

"il faut laver les dents, il faut soigner les dents"

 "Julie a eu peur du chien"

C'est sûr comme disait Cocteau que les Papotins n'ont pas de mal (!) à avoir du cœur dans leur jeu.... 

vendredi 27 mai 2011

Suite et fin : 18 juin....du Festival Impatiences Odéon Télérama

Critiques / Festival
oui mais là, il y a une coquille et je vérifie, le festival Impatiences n'est pas fini, c'est juste la location des places qui vient de commencer
et c'est en 2009 que le feuilleton théâtral de ce collectif Foucault 71 a gagné, c'est marrant, non?
Par Corinne Denailles Festival Impatience Jeunes pousses          
sur Webthea

"Le théâtre de l’Odéon a décerné les prix de ce jeune festival qui porte le joli titre Impatience pour qualifier la fougue et la passion des jeunes artistes qui préparent le paysage théâtral de demain et ont eu l’occasion, grâce à cette initiative de l’Odéon, de faire connaître leur première, ou deuxième, mise en scène. Le prix Odéon-Télérama du meilleur spectacle a récompensé La compagnie Collectif F71 pour son spectacle Foucault 71 de et avec Sabrina Baldassarra, Stéphanie Farison, Emmanuelle Lafon, Sara Louis et Lucie Nicolas. Le prix du public du meilleur spectacle a été attribué à la Compagnie La Piccola familia pour son spectacle Toâ de Sacha Guitry, mis en scène par Thomas Jolly avec Alexandre Dain, Flora Diguet, Charline Grand, Thomas Jolly, Julie Lera-Gersant, Charline Porrone. On leur souhaite de réaliser leurs plus grands rêves de théâtre à partager avec le public ainsi qu’aux cinq autres participants de talent.

Photo : "Foucault 71"
Comment vérifier à la source à l'Odéon qui reste encore la maison de Monsieur Olivier Py
9 – 18 juin 2011
Odéon 6e, Ateliers Berthier 17e & le CENTQUATRE

Revoici le printemps et les jours d’Impatience ! Comme chaque année, l’Odéon offre une chance à huit jeunes compagnies de nous présenter leurs travaux...
Nouveauté : Impatience est désormais programmé conjointement avec le CENTQUATRE.




•Asalto al agua transparente [Assault à l’eau transparente] en espagnol surtitré
 mise en scène Luisa Pardo & Gabino Rodríguez / Compagnie Lagartijas tiradas al sol (Mexique)

Lorsque les conquistadors découvrirent pour la première fois Tenochtitlan, ils furent éblouis par la beauté d’une cité qu’ils surnommèrent la Venise du Nouveau monde. Cinq siècles plus tard, la capitale moderne du Mexique achève d’assécher les dernières traces de ses lacs. Présenté en juin 2010 au Festival Transamériques, cet «assaut à l’eau transparente» est l’histoire de ce désastre écologique, scandé par les statistiques de l’Instituto nacional de estadística y geografía.
production Lagartijas tiradas al sol, La Máquina de Teatro, Artillería.
durée : 55mn
 le CENTQUATRE / 19e, les Jeudi 9 à 19h30, vendredi 10 juin à 20h, samedi 11 juin à 19h30, dimanche 12 juin à 17h / salle 200.



•Épousailles et représailles
dyptique librement inspiré de Hanokh Levin
mise en scène Séverine Chavrier / Compagnie La Sérénade Interrompue
avec Bénédicte Cerutti, Emmanuel Faventines, Séverine Chavrier, Céline Millat, Laurent Papot

Pianiste et metteure en scène, Séverine Chavrier nous livre un spectacle sur l’éternelle ritournelle de l’incompatibilité des désirs. Parfois profondes parfois dérisoires, les dissonances s’accumulent. Autant de tentatives – tentatives de tendresse, de jalousie, de chantages – autant de fantasmes incongrus, autant de ratages, de maladresses, de petits échecs quotidiens qui finissent par rendre impossible toute véritable conciliation... Comment survivre à l’autre ? Par la violence parfois, la révolte, la bataille inévitable : c’est le temps des représailles. Une sorte de dramaturgie de la désillusion avec des sorties de narration comme des sorties de piste...
co-production compagnie La Sérénade Interrompue / Théâtre Nanterre-Amandiers. La compagnie La Sérénade Interrompue bénéficie du dispositif de compagnonnage auprès de la compagnie François Verret et de l'aide à la production de la DRAC Île-de-France.
durée : 1h30
le CENTQUATRE / 19e, les jeudi 9 et samedi 11 juin à 21h / salle 200.



•Avez-vous eu le temps de vous organiser depuis la dernière fois qu’on vous a vus ?
d’après Anarchie en Bavière de Rainer Werner Fassbinder (traduction de Christophe Jouanlanne) © L’Arche Editeur
mise en scène Thissa d’Avila Bensalah / Compagnie De(s)amorce(s)
avec Adélaïde Bon, Adrien Cauchetier, Gilles Geenen, Marion Harlez-Citti, Stanislas Siwiorek, Isabelle Woussen

Anarchie en Bavière raconte la liquidation de l’ordre établi et les réactions qu’elle provoque dans la population : panique devant l’abolition de la propriété, la dissolution des valeurs religieuses et des rapports de domination… Avez-vous eu... met en scène trois hommes et trois femmes qui se réunissent pour monter la pièce de Fassbinder. Leurs convictions les poussent à définir un mode de travail démocratique au sein du groupe, et les difficultés commencent…
Bande-annonce vidéo !
http://creationdesamorces.e-monsite.com/
Production : Cie De(s)amorce(s).
Co-production : La Parole errante - Compagnie en résidence à La Maison de l'Arbre (La Parole errante, Armand Gatti), Montreuil-sous-bois. Avec le soutien de la Région Ile-de-France (Compagnie conventionnée au titre de la permanence artistique et culturelle) et de la Spedidam. Co-réalisation : Confluences.
durée : 2h
 Ateliers Berthier / 17e, le vendredi 10 juin à 20h et le samedi 11 juin à 21h.



•Le sacrifice des grillons
Collectif PHP (Henriette Desjonquères, Paul Fargues, Pauline Julier)
avec Frédéric Leidgens

PHP propose de partager l’expérience de son appropriation du mythe d’Œdipe, dans la version de Sénèque. Les éléments contenus dans les tableaux successifs sont autant de bouées pour aborder les rivages du récit mythique. À moins qu’il ne s’agisse d’une mise à plat naïve des archétypes du théâtre où images, sons, musiques supportent, complètent ou font déraper le récit porté par Frédéric Leidgens. Une prolifération de formes qui transporte l’histoire toujours plus loin, selon l’esprit que revendique le collectif : celui d’«un escalier» qui «commence ou prolonge un escalier».
Le Collectif PHP est artiste associé au CENTQUATRE
production Le CENTQUATRE - Paris
durée : 1h
 le CENTQUATRE / 19e, le samedi 11 juin à 17h et 19h et le dimanche 12 juin à 16h / salle 200.



•Villégiature
d’après La Trilogie de la Villégiature de Carlo Goldoni
mise en scène Thomas Quillardet avec Jeanne Candel / Compagnies Jakart et Mugiscué
avec Olivier Achard, Aurélien Chaussade, Marie-Laure Fourdrinier, Claire Lapeyre Mazerat, Elizabeth Mazev, Jan Peters, Pierre-François Pommier, Marion Vestraeten

Goldoni, entre autres cordes à son arc, est à la fois un maître de la mécanique théâtrale et un impitoyable observateur de la vie collective à toutes ses échelles : amoureuse, familiale, sociale. Thomas Quillardet, Jeanne Candel et leurs compagnies s’appuient sur les deux premiers volets de La Trilogie de la Villégiature pour accentuer les contrastes de style (de l’outrancier au réaliste) et les contradictions des situations. Sous le vernis des conventions qui craque, le vieux monde achève son agonie…
production : Compagnie Mugiscué - Compagnie Jakart
coproduction : Théâtre de l’Union-Centre Dramatique National de Limoges, Scène nationale d’Aubusson - Théâtre Jean Lurçat, Théâtre de Vanves avec le soutien de la Ville de Limoges, la région Limousin, la Drac avec l'aide à la production d'Arcadi.
durée : 2h10
Théâtre de l'Odéon / 6e, les samedi 11 et dimanche 12 juin à 18h.



•Des couteaux dans les poules
de David Harrower
mise en scène Grégoire Strecker / Compagnie Champ719
avec Kim Auber, Quentin Bouissou, Benjamin Candotti-Besson

Le spectacle, note Grégoire Strecker, conduit «aux limites de notre conscience, à la fois au plus profond de nous-mêmes et au plus loin de tout ce qui peut être dit, vu, expliqué. Le besoin vital de comprendre “ce quelque chose qui est là, dedans” [...] amène nos personnages dans des zones inconnues d’eux-mêmes. [...] Il en ressort un langage qui se situe au-delà des mots et de leur sens, un langage qui laisse la place à tout ce qu’un être, un corps, une présence, une ombre peut véhiculer».
production Compagnie champ719
durée : 2h10
Ateliers Berthier / 17e, les mardi 14 et mercredi 15 juin à 20h.



•Jérusalem Plomb Durci - voyage halluciné dans une dictature émotionnelle
Une Performance de Théâtre Documentaire de Winter Family
Conception, mise en scène et scénographie Ruth Rosenthal et Xavier Klaine

Winter Family est un duo né à Jaffa en 2004 de la rencontre entre l'artiste israélienne Ruth Rosenthal et le musicien français Xavier Klaine. Depuis lors, concerts, enregistrements et performances musicales se succèdent en Europe, Israël et aux États-Unis.
«Une jeune femme de Jerusalem nous guide à travers la société israélienne. La douleur , la mémoire et le courage sont célébrés de toutes parts, les symboles sont étirés jusqu'à l'épuisement. Les individus sont les acteurs d'une hallucination collective éblouissante et macabre et se projettent dans un tourbillon violent, triste et national».
Dans cette performance de théâtre documentaire, Winter Family répète et traduit les modes opératoires utilisés par le régime israélien sur sa propre population et questionne, au-delà du conflit israélo-palestinien, la manipulation des êtres pouvant conduire ici jusqu'à leur aveuglement total.
co-produit par l'ESPAL du Mans.
Résidences de création à la Ferme du Buisson, scène nationale de Noisiel et à la Fonderie au Mans.
durée : 55mn
le CENTQUATRE / 19e, les jeudi 16 et vendredi 17 juin à 20h30 / salle 200.



•Les Fidèles – Histoire d’Annie Rozier
 mise en scène Anna Nozière / Compagnie Anna Nozière
avec Catherine Boeuf, Virginie Colemyn, Fabrice Gaillard, Camille Garcia, Martial Jacques, Julie Lesgages, Marina Moncade, Pascal Thétard

Dans une pièce à la fois intime et burlesque, l'auteur et metteur en scène convoque au théâtre des figures de la mémoire : père, mère, oncle, grand-mère, sœur, etc. L'Histoire d'Annie Rozier et de sa famille, racontée dans une suite de scènes brèves où accouchement, baptème et veillée mortuaire ressemblent à d'absurdes cauchemars autant qu'ils sont jubilatoires. production : Cie Anna Nozière
production déléguée : TnBA-Théâtre national de Bordeaux en AquitaineCoproduction Théâtre de Sartrouville et des Yvelines–CDN, La Comédie de Reims-CDN, L’OARA-office artistique pour la région Aquitaine, l’Essaim de Julie-lieu de création et de résidence artistique. Avec le soutien de la DRAC Aquitaine-Ministère de la culture et de la communication. Avec l’aide à la création du CNT, et le soutien de la SACD à l’auteur.
durée : 1h20
Ateliers Berthier / 17e, le samedi 18 juin à 15h et à 20h.




Ouverture de la location le jeudi 19 mai (le 5 mai pour les abonnés)
Tarifs (série unique) : 12€ / 6€ (jeunes de moins de 26 ans, RSA, demandeurs d’emploi, abonnés, adhérents Pass voisins 104...)
Laisser-passer : 25€ / 20€ (pour les lecteurs de Télérama, les jeunes de moins de 26 ans, RSA, demandeurs d’emploi, abonnés, adhérents Pass voisins 104...)







Le CENTQUATRE, 5, rue Curial / 104, rue d’Aubervilliers – Paris 19e / Métro Riquet
http://www.104.fr/

jeudi 26 mai 2011

Haris Alexiou

jeudi 26 mai 2011 encore un matin

sur France-Inter par Didier Varrod
Haris Alexiou

Haris Alexiou est une chanteuse qui a fait son apparition sur la scène grecque au début des années 70. Dans son pays, elle est une icône, et elle parvient à populariser la chanson grecque dans le monde entier.



Et oui, il ne faut pas résumer la chanson populaire d’origine grecque à Mélina Mercouri, Nana Mouskouri ou Demis Roussos. Haris Alexiou charrie, avec sa voix gorgée d’un soleil de plomb, la joie, l’espoir, mais aussi la tristesse et la douleur. Aznavour a raison : la misère semble toujours moins dure au soleil. C’est d’autant plus vrai lorsqu’on entend Haris Halexiou transmettre l’âme de son pays avec, souvent, les thèmes les plus universels et des mots parfois très durs, n’hésitant pas de sa voix légèrement voilée à faire une description d’une jeunesse désœuvrée et victime d’un dévissage social.



« Megalosa »



Cette chanson de presque 7 minutes illustre parfaitement l’univers de Haris Alexiou, qui n’hésite pas a évoluer musicalement depuis les années 70, tout en gardant à l’esprit la culture traditionnelle de son pays. "Haris" signifie en grec « la grâce » et on sent que le blues a aussi de belles racines dans tout le bassin méditerranéen.



« Pos na po »



Haris Alexiou a démarré sa carrière dans les boîtes du quartier Plaka d’Athènes, situé sous l’Acropole et connu pour ses petites rues étroites. Haris Alexiou est aujourd’hui le symbole de la culture populaire grecque. Elle se produit dans des stades comme en 2008, au Kallimarmaron Stadium d’Athènes, devant
20 000 personnes. Irène Papas parle de sa voix comme d’un océan de mémoire ; « Le violet foncé est la couleur de sa voix qui porte la souffrance d’un peuple ». C’est, en quelque sorte, un autre Gotan Project accostant l’acropole.



 « O anthropos mou »



Certes, il y a les arbitrages du FMI sur le casse tête de la dette grecque, mais il y a aussi le dernier disque de Haris Alexiou qui montre la ressource de la culture de ce pays. Sans comprendre le grec, on sent intimement la volonté de cette voix d’être le cœur d’une confrontation entre l’histoire de son pays et le besoin de le projeter dans une perspective mondiale et non mondialisée. C’est ce qu’elle fait en venant chanter en France à l’Olympia le 9 juin. Haris Alexiou incarne bien plus que l’espérance du peuple grec. Elle est sa vitalité.

STAGES SPECTACLES CET ÉTÉ au LUCERNAIRE

Comme c'est bien, l'été à Paris au Lucernaire, un havre de paix, un refuge à la curiosité, au partage à tous les mélanges Turbulents, Papotins, débutants confirmés et aussi tout simplement pour aller boire un verre ou manger un bon petit bout, un morceau, acheter un bouquin, voir un film qu'on a raté au 1er moment de sa distribution, sans être un cochon de payant enfermé dans le Paris pour bobos.
-Oui, mais tu les connais ?
   Le directeur, l'administratrice, certains profs, les régisseurs, les ouvreuses, le restaurant...
    - Certains, mais ça change et Justement.....
L’Académie d’été du Lucernaire
Eté 2011 - Du 14 juillet au 27 août

CET ÉTÉ, INITIEZ-VOUS AUX ARTS DE LA SCÈNE! Ateliers de théâtre, clown, chant, combats de scène, travail corporel, improvisation.
LUCERNAIRE - 53, rue Notre Dame des Champs - 75006 Paris - Tél. 01.42.22.26.50 - www.lucernaire.fr
Théâtre - Cinéma - Débats - Rencontres - Musiques - expositions - Jeune public
53 rue Notre Dame des Champs 75006 Paris
Edito: Une des volontés de notre équipe est de faire en sorte que Le Lucernaire soit un lieu vi-
vant, toute la journée, toute la semaine et toute l'année.
Forts de vos retours, l’Académie d’été prendra, cet été, de nouvelles couleurs ! A côté des stages d’initiations au jeu théâtral, nous vous proposons la découverte d’autres disci- plines telles que le clown, la danse, le travail corporel, le combat de scène, l’improvisa- tion et le chant. Ces ateliers s’adressent à tous les curieux, de tout âge, professionnels ou amateurs qui ont envie de goûter le plaisir de la scène et de compléter leurs acquis en approfondissant certaines techniques d’acteur. Cette année, nous avons veillé à ce que cette offre pédagogique soit plus intense et moins chère que les années précédentes. Notre «école de théâtre du Lucernaire» se veut aussi une « école du spectateur ». Tous les élèves bénéficient d’un accueil privilégié de la part de l’équipe et d’offres préférentielles pour tous les spectacles. Nous espérons que vous répondrez nombreux à ce rendez-vous et vous souhaitons à tous un excellent été ! L’équipe du Lucernaire

THÉATRE
Florilège de scènes par Marie Frémont
Week-end du jeudi 14 au dimanche17 juillet 2011 Horaire: de10h à 13h et de 14h à 17h Tarif : 275 euros (stage de 24h)
L’idée de ce stage est de proposer aux participants de prendre la place de l’acteur dans des scènes rendues classiques par la place prépondérante qu’on leur a donné dans le répertoire théâ- tral. Empruntées à Molière, Shakespeare, Racine, Tchekhov, Marivaux ... ces scènes seront propo- sées par l’intervenante. L’idée est de découvrir ou de redécouvrir leurs écritures, ce qu’elles nous livrent encore aujourd’hui et comment on peut jouer avec. Enfin, et pour qui le souhaiterait, libre à chacun d’apporter le texte de son choix (théâtral ou non) pour travailler à le dire ; s’amuser à le partager !
En savoir plus sur l’intervenante:
Marie Frémont sort en 2008 du Conservatoire National d’Art dramatique de Paris où elle a suivi les classes d’Andrezj Seweryn, de Dominique Valadié et de Daniel Mes- guich. Elle a été successivement dirigée par Hervé Baslé, Jean-Pierre Mocky, Philippe Avron, Yves Pignot, Sophie Loucachevsky, David Pharao et Daniel Mesguich. En 2009 elle intègre la Compagnie du Théâtre Mordoré dans Eby et la petite au bois dormant de Laurent Montel et Sarah Gabrielle. Elle met en scène Le Songe d'une nuit d'été de Shakespeare, cette année (mai 2011) au Jeune théâtre National avec certains acteurs
de la compagnie du théâtre Mordoré.

TRAVAIL CORPOREL
Le jeu en mouvement par Gilles Nicolas
Week-end du vendredi 22 au dimanche 24 juillet 2011 Horaire: de 10h à12h et 13h à 15h Tarif : 140 euros (stage de 12h)
Détente au sol, prise de conscience du mouvement puis élaboration d’une chorégraphie en solo ou duo. Travail sur le rythme, la répétition du geste, le ralenti et le jeu scénique qui en découle.
En savoir plus sur l’intervenant:
Gilles Nicolas a joué avec Camilla Saraceni, Anche moi, Charbons Arddents, Pas à deux, Hall de nuit et Hélène d’Euripide ; lisa Wurmser La Polonaise d’Oginski de Koliada , Adel Hakim Ce soir on improvise de Pirandello, le Collectif DRAO Petites histoires de la folie ordinaire et Nature morte dans un fossé. A mis en scène Œdipe roi et Tutu. Chorégraphe auprès de L.Wurmser, E.Chaillou, C.Germain, G.Frexe...Cinéma et télévision avec Michel Muller et J.Malaterre. Il anime réguliè- rement des stage AFDAS à destinationde publics professionnels

THÉATRE EN ANGLAIS
Adam et Eve VO/VF par Carole Anderson
Week end du 30 et 31 juillet 2011 Horaire: de 10h à 13h et 14h à17h Tarif : 140 euros (stage de 12h)
Carole Anderson vous propose un stage bilingue ouvert à tous, le groupe travaillera sur la pièce Adam et Eve, The Diary of Adam and Eve VO/VF de Mark Twain. « C’est une histoire vieille comme le monde : l’histoire d’un homme et d’une femme ... histoire d’amour? Vision hu- moristique et tendre des premiers jours au Jardin d’Eden signée Mark Twain adaptée et mise en scène au rythme de The Man I love et d’autres chansons de Gershwin par une américaine à Paris. »
En savoir plus sur l’intervenante:
Carole Anderson, née aux USA, change régulièrement de langue et de culture. Licen- ciée en Lettres, diplômée de Sciences-Po, elle travaille dans la musique classique, de- vient comédienne (élève de D. Mesguich au CNSAD), puis metteur en scène. Elle a mis en scène au Lucernaire La Peau d’Elisa, de Carole Fréchette avec Marie Ri- vière (2006) et Adam et Eve VO/VF d’après Mark Twain (2007-2008)
Elle anime, depuis quatre ans, trois ateliers de théâtre au Lucernaire.

CHANT
Chants traditionnels a cappella par Didier Verdeille
Week end du samedi 30 au dimanche 31 juillet 2011 Horaire: de 10h à 13h et 14h à17h Tarif : 140 euros (stage de 12h)
La voix est l’un des outils les plus précieux du comédien. Ce stage a pour vocation d’initier au chant. Didier Verdeille propose une approche de ces chants traditionnels. Les auteurs de ces textes et de ces mélodies de chants sont inconnus, ils laissent toute liberté aux interprètes, et ce qui les caractérisent plus singulièrement encore : ce sont des chants de vie. Personne ne saura jamais combien ont été perdus de ces chants de travail, de laboureurs et de marins; chants do- mestiques, berceuses ou jeux d'enfants; ...mais si nombreux sont ceux qui sont parvenus jusqu'à nous, portraits vivants des moeurs et des gens de leurs époques, tableaux saisissants qui se ré- vèlent rester merveilleusement actuels à mesure qu'on les travaille.
En savoir plus sur l’intervenant:
Didier Verdeille commence à chanter dès l’âge de sept ans comme petit chanteur dans les Choeurs de Saint-Germain-des-Prés, à Paris. Il étudie le piano, puis l’art dramatique à l’Ecole de l’Acteur Florent, enfin l’art lyrique au Département Voix Supérieur du Conservatoire de Perpignan.Il est membre des « Têtes de chien » en- semble de cinq voix d'hommes a cappella qui s'approprie et harmonise des chants traditionnels pour nombre de concerts en France et à l'étranger. Il vient de
donner un récital : « Chabrier embrasse son époque » à l'opéra de Limoges.

CLOWN
Etre ou ne pas être clown par Hélène Ventoura
Du jeudi 4 au dimanche 7 août 2011 Horaire: de 10h à 13h et 14h à17h Tarif : 275 euros ( stage de 24h)
Le clown n’est pas bon ou mauvais. Il est ou il n’est pas. C’est tout ou rien. On le recherche mé- thodiquement et pourtant, il se refuse à apparaître méthodiquement. Il surgit, dans un moment d’inadvertance. Comme une erreur, il déborde de soi. Notre travail commun consiste à se don- ner les armes, à créer le contexte nécessaire à ce débordement de soi. Au programme du stage : jeux physiques (rythmes, démarches) / Jeux de voix (gromlo, textes improvisés) / exer- cices en solo, duo, trio ou en collectif.
En savoir plus sur l’intervenante:
Après une formation au Samovar, chez Fratellini et à l’Ecole normale de musique de Paris, Hélène Ventoura fait ses premiers pas au théâtre avant de se consacrer exclusivement à l’art du clown. Elle intervient régulièrement auprès de jeunes au- tistes au centre Adam Shelton dirigé par Howard Buten (buffo).En 2000, la com- pagnie la Bonaventure voit le jour avec le spectacle Homme géant qui n’a pas peur accueilli dans de nombreux festivals. Deux autres spectacles lui succèdent Sans les yeux, puis Le dernier numéro à l’affiche à Paris pendant deux saisons (les Déchargeurs, le Lucernaire).

IMPROVISATION
Improviser : Le jeu dans tous ses états ! par Sylvie Van Cleven
Long week-end du vendredi 19 au dimanche 21 août 2011 Horaire: de 13h à 17h Tarif : 140 euros (stage de 12h)
L’improvisation est une forme théâtrale à part entière, le match d’improvisation en est un exemple, mais elle peut aussi être un formidable outil pour aborder un texte, « débloquer » un travail de scène ou préciser un personnage. La diversité des exercices d’improvisation, permet, tout en s’amusant, de développer l’écoute, l’échange et l’imagination, c’est pourquoi l’improvisation ne s’improvise pas ! Dans ce stage, il s’agira d’en explorer tous les aspects, de façon ludique, afin de découvrir les nombreuses possibilités qu’offre l’improvisation théâtrale, sans oublier le plaisir de se laisser surprendre par des situations et des émotions inattendues, mais aussi par les autres et par soi-même !
En savoir plus sur l’intervenante:
Comédienne et metteur en scène, interprète de textes classiques et de créations contem- poraines, elle collabore régulièrement avec la Compagnie Philippe Person, en rési- dence au Lucernaire, où on l’a vue, notamment, dans « La pèlerine écossaise » de Sacha Guitry et dans « Beaucoup de bruit pour rien » de W. Shakespeare. Elle dirige des ateliers de théâtre depuis une quinzaine d’années et anime deux cours hebdoma- daires pour adultes au Lucernaire.

ÉCRITURE
Passer de l'écrit à la scène, de la littérature au théâtre, du "je " au jeu,
par Michèle Guigon
Week end du samedi 20 et dimanche 21 août 2011 Horaire: de 10h à 13h et de 14h à 17h Tarif : 140 euros (stage de 12h)
Dans un premier temps, chacun écrira une émotion qui lui est importante, comme ça vient. Puis elle sera lue (pour ceux qui le veulent bien, rien en force), ou jouée, avec le nombre de personnes requises. Dans un deuxième temps, retour à l'écriture pour un re-travail. D'un point de vue litté- raire, si nécessaire : réflexion sur le genre, recherche du style qui permettra la meilleure approche de jeu. Puis du point de vue théâtral : qu'est ce qui est essentiel à la scène, qui offre de l'action, de la mise en jeu, donne matière à mise en scène ; qu'est ce qui est en trop, qui tient de l'explica- tion, voire de la justification, alourdit ou réduit le sens, les sens. Scènes rejouées ensuite, pour voir l'évolution. Et les deux demi journées seront (trop) vite passées.
En savoir plus sur l’intervenante:
Michèle Guigon, comédienne, musicienne-compositrice, auteure et metteuse en scène, lauréate de la Villa Médicis Hors les Murs en 1990. Elle commence chez Jérôme Deschamps (1979 à 1985). Puis fonde sa compagnie pour créer Mar- guerite Paradis ou l'histoire de Tout le Monde au Festival d'Avignon à la de- mande d'Alain Crombecque. S'ensuivirent, toujours accompagnée de Susy Firth ou Anne Artigau et de son accordéon, moult créations allant de spectacles très
peu textuels aux solos très parlés, en passant par le Cabaret, où tous les styles et disciplines du spectacle se rencontrent. Éclectique, elle met aussi en scène : des chanteurs, conteurs, comédiens, danseurs hiphop. Elle revient au Lucernaire pour son nouveau solo Pieds nus, traverser(z) mon cœur.

COMBAT DE SCENE
Combat à la scène par Florent Ferrier
Long week end, du vendredi 12 au dimanche 14 août 2011 Horaire: de 10h à 12h et 13h à15h Tarif : 140 euros (stage de 12h)
Envie de donner une baffe, un coup de poing ou même un coup de boule sans devoir changer de partenaire tous les soirs ? Une envie de tirer son voisin par les cheveux ? Il ne vous reste plus qu’à venir vous défouler sur la scène du Lucernaire, mais on fait semblant, c’est du théâtre.
En savoir plus sur l’intervenant:
Florent Ferrier, comédien depuis plus de vingt ans, il a travaillé avec entre autre Pierre Debauche, Daniel Mesguich, Alan Boone, Jean-Claude Cotillard, Sarah Gabrielle, François Genty et William Mesguich, dans une quarantaine de pièces.

THÉATRE
Trahisons et Infidélités par Philippe Person
Stage d’une semaine, du lundi 22 au samedi 27 août 2011 Horaire: de 10h à 13h et 14h à17h Tarif : 400 euros (stage de 36 h)
Je t’aime, moi non plus ! Le théâtre classique comme le théâtre contemporain regorge d’histoires de trahisons et d’infidé- lités. Piochant dans les deux répertoires, nous explorerons ce thème qui a inspiré tant d’au- teurs. Durant le stage nous verrons comment passer du travail de lecture à la table au travail sur le plateau. Diction, travail sur le personnage, engagement physique,.... Nous aborderons toutes les techniques de l’acteur.
En savoir plus sur l’intervenant:
Philippe Person a récemment créé au Lucernaire : Misérables d’après le roman de Victor Hugo (2009) Beaucoup de Bruit pour rien d’après William Shakes- peare (2008), La Pèlerine écossaise de Guitry (2007), Délivrez Proust d'après Marcel Proust, de Philippe Honoré (2006-2007).
Directeur du Lucernaire depuis septembre 2009, il continue à animer les cours hebdomadaires pour adultes du Lucernaire. Sa compagnie fait partie des 4 compagnies retenues pour une résidence au Lucernaire.

Programmation de l’été
*DIS-LEUR QUE LA VERITE EST BELLE
Du mardi au samedi à 21h30 Du 1er avril au 30 juillet
*L’ART D’ETRE GRAND-PERE
Du mardi au samedi à 20h Du 22 juin au 13 août
*L’ÎLE DES ESCLAVES
Du mardi au samedi à 21h30 Les dimanches à 15h jusqu’au 19 juin Du 8 juin au 27 août 2011
*DIEU QU’ILS ETAIENT LOURDS
Du mardi au samedi à 20h Du 4 mai au 23 juillet
*SALIERI, LE MAL AIME DE DIEU
Du mardi au samedi à 18h30 Du 1er juin au 27 août 2011
*CHRIS ESQUERRE
Du mardi au samedi à 21h Du 5 juillet au 16 juillet
*HUIS CLOS
Du mardi au samedi à 21h Du 20 juillet au 10 septembre 2011
*AU BONHEUR DES HOMMES
Spectacles à 10€ pour les élèves de l’Académie d’été et la personne qui les accompagne
Du mardi au samedi à 21h30 Du 3 août au 9 octobre 2011, les dimanches à 15h à partir du 11 septembre
*AUTOUR DE LA FOLIE
Du mardi au samedi à 20h Du 27 juillet au 16 octobre, les dimanches à 17h à partir du 11 septembre
*MOLIÈRE SUR LE DIVAN
Du mardi au samedi à 18h30 Du 6 juillet au 27 août 2011
*PIEDS NUS TRAVERSEZ MON COEUR
Du mardi au samedi à 20h et dimanche 17h à partir du 11 septembre Du 17 août au 23 octobre 2011
*1946/1960, CES ANNEES-LA A SAINT-GERMAIN DES PRES
Les dimanches à 17h et 19h Du 7 août au 4 septembre 2011 Auteurs : Chansons de Vian, Ferré, Queneau, Gréco, Prévert, Brel, Gainsbourg, Béart, Trénet...
*LA VOILA LA VOIX DE LOLA - Dès 3 ans
Du mardi au samedi à 15h Du 2 au 30 juillet 2011

LIEU DES COURS
Au Lucernaire, 53 rue Notre Dame des champs 75006 Paris Métro : Notre Dame des champs, ligne 12 / Vavin, ligne 4 / Bus : 58, 68, 82
TARIFS
Stage de 12h = 140€ Stage de 24h = 274€ Stage de 36h = 400€
AVANTAGES
Accès à tous les spectacles pour 10€ pour le détenteur de la carte « Elève du Lucernaire » ainsi que pour la personne qui l’accompagne. Carte valable 1 mois.
AGES ET NIVEAUX
Les stages s’adressent à tous les curieux de 13 à 99 ans. Les débutants et les confirmés se- ront mélangés au sein des groupes.

CONTACTS & RENSEIGNEMENTS
Gaspard Vandromme / Christine Milleron Mail : cours@lucernaire.fr - Tél : 01 42 22 26 50 (poste 4 – programmation) www.lucernaire.fr LE LUCERNAIRE SE RESERVE LE DROIT D’EVENTUELLES MODIFICATIONS
.......................................................................................................................................................................
BULLETIN D’INSCRIPTION
A retourner, par courrier, au Lucernaire, au plus tard 10 jours avant le début du stage,ac- compagné du chèque et des pièces à joindre. Nom : .................................... Prénom : .............................. Adresse : ............................................................................ ............................................................................
Code postal: ............................ Ville: .........................
Date de naissance : ....../....../......... Téléphone portable : .............................. Email : ............................................. Nom et coordonnées d’une personne à prévenir en cas d’accident : .............................. ..........................................................................................
Stage choisi : Pièces à joindre : Photocopie de la carte d’identité, photo d’identité pour la carte « Elève du Lucernaire », chèque libellé à l’ordre du Lucernaire.

mercredi 25 mai 2011

L'affaire DSK sur Liberation, par Christine Angot

Politiques 24/05/2011 à 00h00 (mise à jour à 11h41)

Le problème de DSK avec nous


DSK vient de prouver qu’il est de gauche. Qu’il pouvait se retrouver du jour au lendemain du côté des faibles, des petits, des humiliés, des menottés. De ceux qui peuvent tout perdre en un quart d’heure. Des malades, le mot qu’on entend dans le métro, dans le taxi, à la télé. Sans attendre sa défense, il est jugé. Malade, faible, petit, disgracié, menotté, la logique a repris ses droits. Spolié, enfin dans une chambre de douze mètres carrés, qui ne lui coûtera rien, pas trois mille euros. Il vient de prouver à ceux qui en doutaient qu’il était de gauche. Du côté de ceux dont la descente peut être rapide et qui ne se relèveront pas. Out, «KO», c’est Libération qui le dit. Tandis que Le Figaro se paye le luxe de feindre l’apitoiement qu’on réserve à ceux qui auraient pu… mais non, quelque chose n’allait pas, la preuve vient d’être apportée par l’intéressé.
Retournement des vestes, promptitude à condamner celui sur qui on était prêt à miser. Ceux qui croyaient s’être placés cherchent un nouveau cheval, aucune constance, aucune fidélité, des girouettes opportunistes. DSK les a piégés. Il est de ceux qui ne peuvent pas construire, pas thésauriser, capitaliser leurs chances, leurs talents, économiser, sur qui il ne fallait pas investir.
«De toute façon ç’a toujours été un queutard, on le savait.» Les opinions se bousculent. La droite reproche à la gauche de ne pas avoir dénoncé le queutard, l’agressif dont on savait depuis longtemps qu’il l’était. Mais, «la vie privée c’est sacrée». «Il ne pouvait pas en fait.» Le «en fait» à retardement, l’antisémitisme à retardement : l’argent de DSK pas vraiment valide, aussi scandaleux que celui des caïds du foot et de banlieue, ça ne fait pas un voisin respectable pour l’Upper East Side. M. le maudit du côté des Schwartz. Sa femme, Anne-Elise Schwartz. Pas si clair, pas si saint. Il est de ceux qui vont en prison. Qu’on arrête. A temps.
De Zahia à Carla Bruni il aurait pu cibler n’importe qui. Là il n’a pas eu la sexualité d’un chef. Une femme de ménage noire, s’il y tenait, il aurait dû la payer ou être prudent. Personne n’imagine qu’il a eu envie d’elle parce qu’il se savait comme elle, pour qu’elle le sauve de tout ce mensonge autour de lui. Des grilles des cellules de Rikers, dépassent des poignets noirs, des mains noires. Sa femme si riche n’aura qu’à lui porter des oranges en or.
Le coup de tête de Zidane c’était le même genre mais sous les caméras. C’était du spectacle, ça ne compte pas, à tous les coups il gagnait. Au point qu’aujourd’hui, c’est lui qui blanchit Blanc. Zidane n’était pas le style à perdre ce qu’il avait. Alors que DSK resigned ça ne veut pas dire «resigne» mais «démissionne». Pendant toute une semaine, j’ai pensé ça, tout ça. Qu’il y avait peut-être là-dedans quelque chose de sincère que la société ne voyait pas.
J’étais prise. Séduite par son visage malheureux dans le prétoire. A l’heure où on filmait la Conquête, il nous montrait un visage injouable au cinéma. Un visage vrai. Podalydès pourrait mettre des perruques, Bernard Le Coq remonter son pantalon, Vuillermoz travailler son 18 juin, aucun acteur n’arriverait jamais à le refaire. Ça me touchait. J’étais assaillie par mes pensées. Comme dans les Oiseaux, de Hitchcock, on ne peut pas colmater toutes les fenêtres et toutes les cheminées, il y a des brèches, des fentes, par où on est poursuivi, attaqué. Quelque chose échappe, et revient nous donner des coups de bec au coin des yeux. Ça fait mal. On ne sait plus où on en est.
Les premiers jours j’avais envie de défendre l’homme qui tombe. Quand on est une femme c’est tentant. C’est le bon plan, courageux et planqué à la fois. Alors qu’il a manipulé tout le pays et qu’on en est tous victimes. Viol ou une relation consentie, ça ne change rien à l’hypocrisie, à l’appropriation de la femme, si les faits sont avérés, et de tout un pays qui comptait sur lui. Aucun n’a le sens du sacrifice. Sarkozy non plus. Aucun n’a le sens du renoncement, de la résignation, du non à ses désirs. Ils y vont tous à fond. C’est ça qui doit nous plaire !! On est tous des victimes consentantes de DSK qui nous a dit : «Je vais quitter ma femme et me marier avec vous.» Il retourne avec elle, il ne quittera plus celle qui lui autorise tout. A la question : «Qu’est-ce qu’elle vous apporte ?», il l’avait dit : «Tout.» Il ne veut renoncer à rien. Nous, la France, on veut qu’on pense à nous, on n’en a rien à foutre de régner sur un maître à qui on apporte tout. Viol ou pas, on n’a plus envie d’un égoïste.
Les premiers jours, je refusais de voir qu’il y a bel et bien un salopard dans cette histoire. Un vulgaire, un riche, un gras, un bien nourri. Je ne voulais pas céder à ça. Mais j’y pensais dans mon lit la nuit. Je ne pouvais pas m’endormir. Je me disais : tu te trompes, tel détail n’est pas à son crédit. Je pensais à des hommes que j’ai connus et qui étaient pareils. Je rejetais les réactions féministes qui en profitent pour faire un point moral.
La «femme simple», comme dit avec condescendance son avocat, a attiré celui sur qui on avait misé, elle apparaît pourtant à l’avocat de DSK «less attractive» qu’il ne l’avait imaginée. Je me disais, en essayant de m’endormir : je vis vraiment dans une société dégueulasse. Je refusais de voir que DSK profitait de cette dégueulasserie. On n’est pas obligé de profiter de notre médiocrité. Il n’a pas un problème avec les femmes, il a un problème avec nous. Ça le faisait kiffer d’être puissant et faible à la fois, au-dessus des lois et en dessous, marié et bourré de maîtresses, d’assumer ses contradictions, encore un qui était contre l’hypocrisie, pour l’ouverture, décomplexé.
Ça nous plaisait, le dégoût fait partie de notre sexualité. En général les garde-fous agissent à temps. L’épouse, le contrôle, les amis, le silence, les dîners, toute la sociabilité. A New York, les garde-fous n’ont pas fonctionné, l’avion n’a pas eu le temps de décoller. La grenouille qui a voulu se faire aussi grosse qu’un bœuf a explosé.
Personne n’a rien dit parce que ça a du bon d’être désirée par un salopard, c’est bon le dégoût, ça donne une impression de puissance de protéger une brute. La vérité, c’est qu’on aime les gens de gauche à condition que ce soit des salopards. François Hollande on trouvait qu’il manquait de charisme, il ne séduisait pas, obligé de faire un régime, alors que l’autre s’accommodait de son poids. Cette société aime les séducteurs, les violeurs, les charismatiques. Les élections sont des affaires sexuelles. Marine Le Pen plaît à 20 % d’entre nous, et en fascine 80 %. Une femme-mec, phallique, ça nous plaît. Une femme qui domine son père, qui fait de plus gros scores.
Il va falloir faire avec ceux qui disent tout haut ce que tout le monde pense tout bas, ceux qui pensent comme tout le monde, ceux qui parlent comme tout le monde, ceux qui baisent utile ou avec des garde-fous, avec ceux qui connaissent la France, et n’ont même pas besoin de la manipuler, ni de la violer, elle leur mange dans la main.

dimanche 22 mai 2011

FESTIVAL OFF 2011 D'AVIGNON, pour tous les goûts, les auteurs, les genres dont SHAKESPEARE par la Cie Philippe Person

Le OFF(Le programme du festival OFF 2011 sera en ligne à partir du 15 juin), les dates collent au IN déjà pour les dates, nous y serons tout au début.... à AVIGNON et La CIE PHILIPPE PERSON, elle jouera tout le mois à partir du 8 juillet, Shakespeare : une adaptation de Philippe Honoré,"Beaucoup de bruit pour rien" au Théâtre du Balcon jouée par la troupe... Anne Priol, Sylvie Van Cleven, Caroline...   en attendant le 15 juin je vous donne un avant programme de la pièce qui ce dernier week-ed se produisait entre autres à Biaritz....
Beaucoup de bruit pour rien - Jeudi 19 mai 2011
GARE DU MIDI • 20h30 - Durée : 1h15 - Comédie Shakespearienne transposée dans l'Amérique des années 50
DE WILLIAM SHAKESPEARE,
librement adapté par Philippe Honoré.
Compagnie Philippe Person
Avec : Anne Priol, Caroline Victoria, Michel Baladi en alternance avec Pascal Thoreau, Sylvie Van Cleven, Emmanuel Barrouyer, Olivier Guilbert
Mise en scène : Philippe Person
Décor : Vincent Blot
Lumières : Alexandre Dujardin
Costumes : Emmanuel Barrouyer et Anne Priol
Production Cie Philippe Person / Collet – Grouard – Lalouette - Levanti

Léonato a une fille, Héro, dont Claudio tombe follement amoureux et une nièce, Béatrice. Cette dernière, célibataire endurcie, ne cesse d’exprimer son dédain pour le mariage et l’amour. Bénédict, lui aussi ne jure que par le célibat. Ce point commun suffirait à les rendre complices, mais non, au lieu de se séduire, ils s’assassinent à coup de bons mots. Autour d’eux, on s’évertuera à les faire se marier…
« J’ai situé l’action de Beaucoup de bruit pour rien, aux États-Unis, dans les années 50. Bénédict et Claudio, sont deux GI’s revenant de la guerre, Béatrice et Héro deux jeunes filles ne pensant qu’à danser, chanter et s’amuser.
Ce sont des années d’après-guerre, des années de légère insouciance où la gaieté et la liberté s’emparent de la jeunesse. Les mots de Shakespeare volent dans l’air comme des bulles, la bande-son souligne l’époque.
Volontairement ramenée à 1h15 et interprétée par six comédiens, cette version ne garde que les évènements majeurs. Ici, pas de psychologie inutile, Shakespeare dépeint un monde où la chose vue ou entendue fait loi. On aime et puis on n’aime plus. On croit sans réserve ce que l’on veut bien nous faire croire. Ce théâtre est, à travers une écriture pleine d’humour, le vrai théâtre de l’amour et de la liberté. La jeunesse revendique, les certitudes ne font pas long feu, tout cela donne un rythme effréné que cette adaptation, très libre, s’est efforcée de garder. »
Philippe Person

« Drôle et frais ». L’EXPRESS
« Se voit avec infiniment de plaisir ». TÉLÉRAMA
« Les mots de Shakespeare volent dans l’air en parole acidulées et subtiles. Il faut aller sans hésiter à cette comédie rafraîchissante, jubilatoire et pleine d’entrain ». PARISCOPE
À noter : habituée à venir présenter à Biarritz des seuls en scène («Euphorie Perpétuelle »), ou des duos (« Délivrez Proust »), Philippe Person revient nous enchanter avec une comédie portée par sa troupe presque complète.
 

Festival d'AVIGNON IN : un menu gourmand.....détonnant, bourgeois, international, élitiste, artistique.......

AVIGNON IN programme 2011


SPECTACLES
UNE ÉCOLE D'ART
VINGT-CINQUIÈME HEURE
SUJETS À VIF
THÉÂTRE OUVERT / 40 ANS
EXPOSITIONS / INSTALLATIONS
TERRITOIRES CINÉMATOGRAPHIQUES
CONCERTS
ÉCOLE AU FESTIVA
L
Spectacles
BORIS CHARMATZ
ENFANT


LEVÉE DES CONFLITS

PATRICK PINEAU
LE SUICIDÉ
de Nicolaï Erdman

WAJDI MOUAWAD
DES FEMMES
Les Trachiniennes, Antigone, Electre
de Sophocle

ANNE TERESA DE KEERSMAEKER / ROSAS & BJÖRN SCHMELZER / GRAINDELAVOIX
CESENA

ANNE TERESA DE KEERSMAEKER / ROSAS
FASE
Four Movements to the Music of Steve Reich


GUY CASSIERS / TONEELHUIS
BLOED & ROZEN. HET LIED VAN JEANNE EN GILLES
(Sang et Roses. Le Chant de Jeanne et Gilles)
de Tom Lanoye

ARTHUR NAUZYCIEL
JAN KARSKI (MON NOM EST UNE FICTION)
d'après le roman de Yannick Haenel


ROMEO CASTELLUCCI / SOCÌETAS RAFFAELLO SANZIO
SUL CONCETTO DI VOLTO NEL FIGLIO DI DIO
Sur le concept du visage du fils de Dieu


FRANÇOIS VERRET
COURTS-CIRCUITS


PATRICE CHÉREAU
I AM THE WIND
Je suis le vent
de Jon Fosse


PASCAL RAMBERT
CLÔTURE DE L'AMOUR
de Pascal Rambert


FRÉDÉRIC FISBACH
MADEMOISELLE JULIE
d'August Strindberg


KATIE MITCHELL & LEO WARNER / SCHAUBÜHNE BERLIN
KRISTIN, NACH FRÄULEIN JULIE
(Christine, d'après Mademoiselle Julie)
d'August Strindberg


MEG STUART / DAMAGED GOODS
VIOLET


RACHID OURAMDANE
EXPOSITION UNIVERSELLE


CHRISTOPHE FIAT
L’INDESTRUCTIBLE MADAME RICHARD WAGNER


ANGÉLICA LIDDELL
"MALDITO SEA EL HOMBRE QUE CONFÍA EN EL HOMBRE" : UN PROJET D'ALPHABÉTISATION
"Maudit soit l'homme qui se confie en l'homme" : un projet d'alphabétisation


JEANNE MOREAU & ÉTIENNE DAHO
LE CONDAMNÉ À MORT
de Jean Genet


JALILA BACCAR & FADHEL JAÏBI
YAHIA YAÏCH - AMNESIA
de Jalila Baccar et Fadhel Jaïbi


VINCENT MACAIGNE
AU MOINS J'AURAI LAISSÉ UN BEAU CADAVRE
d'après "Hamlet" de William Shakespeare


ÉLISE VIGIER & MARCIAL DI FONZO BO / THÉÂTRE DES LUCIOLES
L'ENTÊTEMENT
de Rafael Spregelburd

LA PARANOÏA
de Rafael Spregelburd


SOPHIE PEREZ & XAVIER BOUSSIRON
ONCLE GOURDIN


KELLY COPPER & PAVOL LIšKA / NATURE THEATER OF OKLAHOMA
LIFE AND TIMES : EPISODE 1
Chronique d'une vie : épisode 1


LIFE AND TIMES : EPISODE 2
Chronique d'une vie : épisode 2


CYRIL TESTE / COLLECTIF MXM
SUN
 EN SAVOIR PLUS

CECILIA BENGOLEA ET FRANÇOIS CHAIGNAUD
DANSES LIBRES


CECILIA BENGOLEA, FRANÇOIS CHAIGNAUD, MARLENE MONTEIRO FREITAS & TRAJAL HARREL
(M)IMOSA
Twenty looks or Paris is burning at the Judson Church (M)


XAVIER LE ROY
LOW PIECES

OLIVIA GRANDVILLE
LE CABARET DISCRÉPANT
d'après "Le Manifeste de la danse ciselante" d'Isidore Isou et d'autres textes


FRANÇOIS BERREUR
ÉBAUCHE D'UN PORTRAIT
d'après le "Journal" de Jean-luc Lagarce

ANNE-KARINE LESCOP
PETIT PROJET DE LA MATIÈRE
d'après "Projet de la matière" d'Odile Duboc et Françoise Michel


THIERRY THIEÛ NIANG
...DU PRINTEMPS

 Fondé en 1947 par Jean Vilar, le Festival d'Avignon est aujourd'hui l'une des plus importantes manifestations internationales du spectacle vivant contemporain. Chaque année, en juillet, Avignon devient une ville-théâtre, transformant son patrimoine architectural en divers lieux de représentation, majestueux ou étonnants, accueillant des dizaines de milliers d'amoureux du théâtre de toutes les générations (plus de 100 000 entrées). Souvent en vacances et venus de loin, beaucoup de spectateurs séjournent plusieurs jours à Avignon et voient quelques-uns des spectacles parmi la quarantaine d'œuvres de théâtre, de danse, et aussi d'arts plastiques ou de musique. Le Festival réussit l'alliance originale d'un public populaire avec la création internationale. Avignon, c'est également un esprit : la ville est un forum à ciel ouvert, où les festivaliers parlent des spectacles et partagent leurs expériences de spectateurs. Un mois durant, tous peuvent avoir accès à une culture contemporaine et vivante.

Le Festival est composé de spectacles qui ont été choisis par la direction artistique. Depuis 2004, chaque édition est inventée avec la complicité d'un artiste associé pour tracer avec lui la carte d'un territoire artistique. Au-delà de ses propres créations, ce sont ses questionnements, ses pratiques, ses enthousiasmes qui inspirent librement l'ensemble de la programmation. Les artistes associés choisis par la direction artistique du Festival sont Thomas Ostermeier pour l'édition 2004, Jan Fabre pour 2005, Josef Nadj pour 2006, Frédéric Fisbach pour 2007, Valérie Dréville et Romeo Castellucci pour 2008, Wajdi Mouawad pour 2009 et Olivier Cadiot et Christoph Marthaler pour 2010.

Le programme ainsi élaboré est composé par une trentaine d'équipes artistiques, dont l'oeuvre, est éventuellement déployée dans le temps et l'espace du Festival, avec un ou plusieurs spectacles, mais aussi des lectures, des expositions, des films, des débats, qui sont autant d'entrées dans l'univers de ces artistes. C'est dire la part de risque prise chaque année, partagée avec les artistes. Il y a chaque soir au Festival, une ou plusieurs "premières", qui font qu'Avignon est un vrai lieu de créations et d'aventures pour les artistes comme pour les spectateurs.

C'est le directeur artistique du Festival qui choisit les artistes et leurs projets. Il n'y a donc pas de "comité de sélection" ou de "dossier de candidature" préconçu à remplir et à adresser au Festival.

Les directeurs sont nommés par le conseil d'administration, avec l'accord conjoint et formel du maire d'Avignon et du ministre de la Culture. Depuis Jean Vilar, le directeur artistique bénéficie de la plus totale liberté dans le choix du programme et toutes les tutelles publiques ont toujours respecté cette indépendance d'action, quelles qu'aient été les situations politiques.
 LE FESTIVAL DEPUIS 2004


 TOUTE L'HISTOIRE DU FESTIVAL D'AVIGNON



LES BIOGRAPHIES DES DIRECTEURS DU FESTIVAL

jeudi 19 mai 2011

Attention Famille au Lucernaire à 20h30 les 5 et 6 juin

Les dimanche 5 et 6 juin 20h 30 n'oubliez-pas de réserver
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 resa.famille@gmail.com ou alors vous me téléphonez
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spectacle de notre cours du Lundi soir au Lucernaire....
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avec France Véronique Carine Servane Monique Julien Jacques Stéphanie Jean Sabine Lydie Sylvie Sophie Astrid Catherine Françoise Anne et supprimez les virgules.... sous les lumières sur les planches partagez le plaisir et dérangez.....
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dérangez un peu beaucoup passionnément.....
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avec Minyana Copi Fassbinder Racine Corneille Frechette Ribes Grumberg Bacri Jaoui Vinterberg Colette..........

mardi 17 mai 2011

Il y a plusieurs théâtres mais qu'une espèce de grands acteurs de théâtre : au THEATRE DE LA MADELEINE " FIN DE PARTIE"

Il y a plusieurs théâtres mais qu'une espèce de grands acteurs de théâtre, pour jouer les grands textes.
Critique du Monde de ce jour.
"Fin de partie", spectacle extraordinaire, par Alain Françon et ses acteurs



Alors là, on s'incline ! Quand on voit un spectacle aussi somptueux que Fin de partie, de Samuel Beckett (1906-1989), au Théâtre de la Madeleine, à Paris, il ne reste rien d'autre à faire que de remercier le ciel de nous avoir donné des mains pour applaudir, longuement, vivement, comme ce fut le cas jeudi 12 mai. La salle ne s'est pas levée, mais c'était tout comme. Et puis cette Fin de partie mise en scène par Alain Françon n'est pas du genre à vous faire dresser debout. Elle plonge si loin dans le dérisoire de l'existence et sa cruauté, qu'on reste cloué sur son siège, comme Hamm, qui, de toute la représentation, ne se lève pas de son fauteuil, d'où il terrifie Clov, son domestique plié en deux, et Nagg et Nell, ses parents, coincés dans des poubelles.

Car Fin de partie, c'est cela. Une situation totalement extravagante. Un homme, Hamm, paralysé et aveugle. Un autre, Clov, qui a des jambes et des yeux, mais un corps si distordu par l'usure qu'il ne peut pas s'asseoir. Deux vieillards réduits à deux têtes émergeant de poubelles. Et que font-ils, tous les quatre ? Apparemment, rien. Ils n'attendent même pas un quelconque Godot. Le lieu qu'ils habitent ressemble à un trou : une pièce fermée avec deux petites fenêtres si hautes qu'il faut un escabeau pour y accéder. L'une donne sur la mer, l'autre sur la terre, mais de l'une et de l'autre, il ne reste pas grand-chose, nous dit Beckett.

"Fini, c'est fini, ça va finir, c'est peut-être fini. Les grains s'ajoutent aux grains, un à un, et un jour, soudain, c'est un tas, un petit tas, l'impossible tas." Ainsi commence la pièce, écrite en 1957, quatre ans après la création d'En attendant Godot. Clov ouvre le jeu de Fin de partie, avec ces mots qui pourraient être définitifs, mais en appellent d'autres, comme les grains du tas impossible. Et ces mots racontent non pas une histoire, mais une multitude d'histoires. D'abord, il y a celle d'Hamm et Clov, qui est le domestique, mais aussi et peut-être le fils ou l'enfant adopté par Hamm, il y a longtemps. Hamm règne sur Clov. Il le traite comme un souffre-douleur, le martyrise en abusant de son infirmité.

Puis la relation s'inverse. Et Hamm, la grande gueule malheureuse, devient suppliant, à la fin, quand Clov lui dit qu'il va partir. Entre-temps, c'est extraordinaire ce qui se passe, et ne saurait se raconter : l'infinie vanité de vouloir donner un sens à l'existence, l'immense vacuité de l'écoulement des instants, la peur panique de l'autre, indissociable de l'angoisse d'en être privé. C'est ainsi en tout cas qu'Alain Françon met en scène Fin de partie. Sans faire de cadeau. Sinon celui du rire, un rire à la Thomas Bernhard (1931-1989), qui vous cisaille tant c'est affreux, ce qui se dit, tant c'est terrible, ce qui se voit.

De hauts murs qui se perdent dans les cintres. Gris, comme la lumière d'un jour sans. Deux énormes poubelles. Un fauteuil posé sur un plateau. La fidélité aux indications de Samuel Beckett n'est pas mise en défaut par Alain Françon qui, une fois de plus, se montre un maître dans la direction d'acteurs. Et quels acteurs ! Fin de partie atteint le nombre d'or, en réunissant Serge Merlin, Jean-Quentin Châtelain, Michel Robin et Isabelle Sadoyan.

A Serge Merlin revient le rôle d'Hamm. Il porte des lunettes et un petit bonnet, en accord avec son personnage. Le coup de génie, c'est que ses lunettes noires et son bonnet oriental le font ressembler à Mouammar Kadhafi ! Jouer Hamm relève de la gageure, parce qu'il faut le faire sans compter sur ses yeux. Il y a longtemps, Alec Guinness (1914-2000), le grand acteur britannique, a refusé le rôle pour cette raison. Serge Merlin se passe très bien de son regard. Il joue Hamm en dégageant la folie d'Antonin Artaud et l'histrionisme de Kadhafi.

On n'en revient pas, comme on n'en revient pas du jeu de Jean-Quentin Châtelain. Son Clov serait capable de trouver des poussières d'étoile dans le "trou" qu'il partage avec ses compagnons, et sa voix chante comme celle d'un enfant éternel.

Quant à Michel Robin, en Nagg, il est magnifiquement égal à lui-même, avec son regard étonné et la tendresse qu'il dégage pour sa Nell, Isabelle Sadoyan. Vraiment, grâce à eux tous, Beckett doit sourire dans l'au-delà où l'a mené sa Fin de partie.

"Fin de partie" de Samuel Beckett. Mise en scène : Alain Françon. Avec Jean-Quentin Châtelain, Serge Merlin, Michel Robin, Isabelle Sadoyan. Théâtre de la Madeleine, 19, rue de Surène, Paris 8e. Mo Madeleine. Tél. : 01-42-65-07-09. Du mardi au samedi à 21 heures ; dimanche, à 16 heures. De 15 € à 36 €. Durée : 1 h 40. Theatremadeleine.com





Brigitte Salino



Article paru dans l'édition du 17.05.11

lundi 16 mai 2011

A L'Odéon ESCHYLE suite et fin par Olivier Py et le Festival IMPATIENCE/ Beckett au Théâtre de la Madeleine


Ce que je devrais voir si je n'avais pas autre chose à faire de mes soirées, parce que j'aime la tragédie, elle réchauffe permet de retrouver de la hauteur de vue et de jeu des réminiscences d'une humanité à toujours recréer retrouver il y a de l'avenir pour l'humain
sur Webthea
Par Jean Chollet Trilogie Eschyle par Olivier Py,
Tragédies brèves et intenses
"Avec la création ce printemps des Perses, Olivier Py clôture un cycle consacré à Eschyle, amorcé à partir de sa belle version de l’intégrale de L’Orestie en 2008, puis prolongé dans la concision et l’épure au cours de la saison 2009 avec Les Sept contre Thèbes et l’année suivante avec Les Suppliantes. Sous la forme souhaitée et adaptée d’un “ théâtre d’intervention ”, dans lequel s’inscrit aussi ce dernier volet, permettant des représentations itinérantes dans des lieux non prévus pour le théâtre (lycées et collèges, comités d’entreprises, centres pénitentiaires …) tout en ménageant dans la sobriété de la représentation une intensité théâtrale de grande qualité. Des objectifs atteints en premier lieu par la légèreté du dispositif scénique adopté, étroit praticable central bordé de deux rangs de spectateurs, placés dans un rapport physique de proximité avec les comédiens et au cœur même de la tragédie.

Avant de repartir à nouveau hors les murs, cette Trilogie, est présentée dans le Salon Roger Blin du Théâtre de l’Odéon qui répond à la nécessité spatiale du projet. Séparément ou en intégrale, les trois pièces témoignent de l’intelligence de la traduction et de l’adaptation d’Olivier Py, qui, en procédant au resserrement des textes et des actions, apporte une dynamique nouvelle restituant le souffle du verbe d’Eschyle et la force farouche de ses propos. Chacune d’elle délivre à travers sa thématique une résonance aiguë avec le monde contemporain. Les enjeux politiques et la prise en main de son destin à l’écart des Dieux (Les Sept contre Thèbes), le droit d’asile et la violence faite aux femmes (Les Suppliantes), la guerre et la défaite du point de vue des vaincus (Les Perses). La tragédie grecque traverse ainsi les siècles pour évoquer avec acuité les dérives de notre temps. Trois comédiens magnifiques, Mireille Herbstmeyer, Philippe Girard et Frédéric Giroutru, portent avec une grande intensité les accents et les fractures de ces héros antiques qui semblent traverser leurs corps. Une réalisation exemplaire et captivante, inscrite dans un esprit de théâtre populaire dont la nécessité aujourd’hui ne se dément pas."

Les Suppliantes, Les Sept contre Thèbes, Les Perses, (dans l’ordre des intégrales ou en alternance), d’après Eschyle, texte français, adaptation et mise en scène Olivier Py, avec Philippe Girard, Frédéric Giroutru et Mireille Herbstmeyer. Odéon – Théâtre de l’Europe, Salon Roger Blin jusqu’au 21 mai 2011.
Odéon plaque giratoire, table d'orientation vitale des théâtres du monde qui tiennent leurs promesses : ouverture et écoute du monde, seul avenir de l'Europe. 
Festival jeunes Compagnies IMPATIENCE, auquel tous les ans je me promets de participer, il va falloir se faire douceur c'est l'avant dernière saison de Monsieur Py, et Noli me tangere de Jean-François Sivadier avec Nicolas Bouchaud "Ne me touche pas".
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Et au Théâtre de la Madeleine, mais là j'ai plus de temps....
Fin de partie
De Samuel Beckett
Mise en scène d'Alain Françon
Décors et costumes Jacques Gabel
et Maquillages de Pascale Fau
Lumières Joël Hourbeigt

Avec (quelle distribution)
Serge Merlin
Jean-Quentin Châtelain
Michel Robin
Isabelle Sadoyan

dimanche 15 mai 2011

Woody Allen son dernier film Midnight in Paris -Cannes : feux d'artifices

J'ai beaucoup aimé, et je n'ai pas pris depuis longtemps autant de plaisir à discuter d'un film car les désaccords furent énormes....
....
-La Sarko est insipide et inexistante. Le film est d'un ennui mortel. Owen joue les Allen, c'est insupportable. Les musiques lancinantes reviennent sans cesse pour marquer les scènes au cas où on serait trop con pour comprendre le passage de l'une à l'autre. Les clichés on les attendait mais ce n'est même pas ça le problème. Mauvais. De mon point de vue.

-NFc'est lourd comme quelquefois les visions touristiques c'est un livre d'images pour rendre heureux... le bonheur c'est pas l'acuité d'un regard critique. C'est une idée aussi et on ne va pas saper tout le film à cause de Carla Bruni. Et c'est les clins d’œil de Woody Allen. Faut dire que vous n'aimez pas ses films, son regard apaisé d'aujourd'hui. Paris c'est vrai n'est pas Disneyland, me souffle Pascal....

-Je ne te crois pas. J'ai vu pratiquement tous les Woody Allen et j'ai toujours trouvé ça au moins bien.

-Je m'étais réconcilié avec Allen, après Match Point par exemple. Autre vision fantasmée d'une autre ville. Mais un vrai film. Les clichés du Paris-musée sont finalement amusants. Le scénario est creux, le jeu d'Owen insupportable. Les autres clichés, sociaux, les républicains riches face à l'artiste lunaire, sont débiles. Attendons le prochain film du Woody Allen Tour. Rome.

-Eva Betan a dit ce matin : une grande idée mais pas un grand film.

-Une caricature ce film a tous points de vues......

-Je confirme

NF-je comprends mieux pourquoi Woody faisait la gueule à Cannes, tous les bobos et les sensibles plutôt de gauche qui l'aimaient tant en France lui tombent dessus et tirent à bout portant. Au moins, il a rompu ce que tout cinéaste doit détester, le consensus. On lui reproche tous ses choix comme des erreurs alors que les scènes avec le futur beau-père (dont celle du chien à la table derrière) sont très réussies et le super pédant qui donne conférence à la Sorbonne, et qui séduit...

-Le film a l'avantage de susciter des commentaires et c'est déjà un point positif.

-Il mérite des commentaires parce que justement on en a fait tout un foin .....


j'ai écris quelque part aussi que je me sentais un peu comme à Cannes surtout parce qu'à la sortie du cinéma d'à côté on nous attendait avec une caméra pour nous demander notre avis.... la salle était pleine, cette sélection est de haut niveau, de grande qualité, que de films .....

Melancholia de Lars von Trier

vendredi 6 mai 2011

le-masculin-l-emporte-sur-le-feminin-scandale-sexiste_

http://www.lexpress.fr/culture/livre/en-grammaire-le-masculin-l-emporte-sur-le-feminin-scandale-sexiste_989510.html
En grammaire, le masculin l'emporte contre le féminin. Mais qu'en pensait Simone de Beauvoir?
Sur l'express
AFP
Quatre associations pétitionnent pour réformer la grammaire française en supprimant la règle du masculin qui l'emporte. Pensez-vous que ce combat en vaut la peine?

"Que les hommes et les femmes soient belles !" tel est le cri lancé par quatre associations - L'égalité, c'est pas sorcier, La Ligue de l'enseignement, Le Monde selon les Femmes et Femmes Solidaires, et relayé par le blog de Philippe Jacqué sur Lemonde.fr. 
Ces quatre associations demandent la modification de la règle de grammaire selon laquelle "le masculin l'emporte" quand plusieurs noms doivent être accordés avec un adjectif, au profit de la règle dite "de proximité", qui veut que l'adjectif s'accorde avec le nom le plus proche.
L'idée est d'abolir une règle de grammaire qui s'est fixée au XVIIème siècle, quand le père Bouhours, célèbre grammairien, l'a justifiée par le fait que "lorsque les deux genres se rencontrent, il faut que le plus noble l'emporte". Les initiateurs (trices) de la pétition, eux (elles), insistent sur le fait qu'avant la généralisation de cette règle, on utilisait la règle de proximité, même en "latin et grec ancien".
Près de 850... parapHEUSES?
Près de 850 signatures ont été collectées. Les signataires sont écrivainES, professeurES, sculpteurES... mais aussi libraires, infirmières ou simplement... militantes ou militants. Car des hommes sont également venus apporter leur soutien, même s'ils restent largement minoritaires. "En plus d'être égalitaire et artistique, cette réforme limitera peut-être mes fautes d'orthographe." s'amuse Clément, un signataire doctorant. 
Sur le forum lié à la pétition, certains ont quand même voulu apporter une autre contribution, comme "metapsy" qui trouve le combat "Futile sinon stupide". Mais pour les militant(es), le combat en vaut la peine, car "Cette règle de grammaire apprise dès l'enfance sur les bancs de l'école façonne un monde de représentations dans lequel le masculin est considéré comme supérieur au féminin."
Et vous, seriez-vous prêt(es) à changer vos habitudes grammaticales pour plus d'égalité dans les textes? Ou pensez-vous que le combat féministe n'a rien à gagner de ce côté là?

mercredi 4 mai 2011

Les amnésiques n'ont rien vécu d'inoubliable, au Lucernaire -INDISPENSABLE à voir parce que l'homme et la femme ont un avenir...

Les amnésiques n'ont rien vécu d'inoubliable sur le site du Lucernaire
c'est un comédien doux drôle sempiternel naïf tendre séducteur et certains dirait un Sganarelle et d'autres un DOM Juan
"Du mardi au samedi à 19h
A partir du 27 avril 2011
Après avoir vu le spectacle j'ai écrit à mes amis pour leur proposer une sortie légère, aérienne : refuge pour re-déployer ses ailes....
j'ai beaucoup aimé la légèreté, la sensualité, les 2 acteurs, j'ai rêvé à un autre monde de l'intime, à un amour absolu au quotidien, je me suis retrouvée comme lavée (!) des humiliations, des malentendus au moins les + récents. Je ne me...
En plus, on s'en souvient bien le lendemain. Pourtant ce sont des mots, des bons mots, une blague ou deux des aphorismes inédits des souvenirs jetés le plus souvent avec douceur et dans le désordre sur le tapis de la salle de bains. Mais ils sont mis en scène dans l'histoire par les gestes souples et sous la lumière des feux d'une histoire d'amour et reliés par l'eau....
J'en dis trop, mais je suis contente aussi que l'homme et la femme aient un avenir....
Etienne Coquereau c'est de la famille des : Jacques Dutronc, Philippe Person, Jean-Charles Dumay (mon premier Don Juan)...

N.R. Merci Nathalie, ça donne envie. Quant à l'homme et la femme qui ont de l'avenir, je partage volontiers ce sentiment :)

T. A. J'avais envie d'aller voir cette pièce, pour le titre ... Je suis un amnésique, non ?



Nous sommes des amnésiques quand on ne nous laisse pas la vacance pour composer avec nos désordres. On est dans une époque qui écrête, taille dans les effectifs, attise le coercitif au lieu du pédagogique et s'occupe un peu des handicapés pour se donner un alibi. Une époque charitable c'est à dire inhumaine qui se mue remue à très peu... entre clones à part des exceptions indéniables que tout le monde est prêt à déchiqueter tellement on les envie.
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Un homme.
Face à lui, une femme qui ne posera qu’une seule question, toujours la même et répétée comme un refrain : « A quoi tu penses ? », comme pour percer le mystère infini de l’Autre.
Soumis à un interrogatoire serré, naviguant au jugé entre sincérité, mensonges, mégalomanie, peur de vieillir, fulgurances métaphysiques et blagues à deux balles, cet homme répond et se répand, se vide au compte-gouttes.
On peut lire ce texte comme on assiste à un strip-tease, avec la même excitation gênée : les 150 réponses à la question posée dévoilent le portrait en creux d’un homme tour à tour pathétique, cynique, odieux ou tendre, qui interroge sa propre séduction.
Plus qu’un exercice de style, plus qu’un hommage oulipien au « Je me souviens » de Perec, se déploie un dialogue amoureux lucide, drôle, brillant et impitoyable. Pour servir ce texte au départ non théâtral, la mise en scène imagine un duo amoureux aquatique qui prouve, s’il en était besoin, qu’il ne faut jamais perdre son humour, même noyé dans une baignoire.

Petit florilège :
« Je pense que parfois, j’aime les tout petits seins, parfois les très gros, mais si tu en avais un très gros et un tout petit, je ne suis pas certain que j’aimerais. »
« Je pense que tous les champignons sont comestibles, certains une fois seulement »"

*Philippe Person qui me connait depuis un certain temps et qui n'oublie rien ou si peu m'a dit : Tu vas adorer et j'en suis sûre
*Il faut innover se motiver et donc je vous invite à en parler autour de vous avant que d'en entendre parler....
comme le succès du Lucernaire hors TPA, repris en Avignon....
eh oui le titre est déjà comme une invitation à Vivre ou à voler jusqu'à la Lune.....