mercredi 29 septembre 2021

La Mouche

URGENT Avis de recherche via Christian Hecq 
Dans la soirée du 24 septembre à l’issue de notre représentation « la Mouche » aux théâtre des Bouffes du Nord une  de nos marionnettes a disparu.
L’objet représente un chien en état de putréfaction avancée et possède un œil escamotable relié à la tête par un nerf optique.
Nous l’avons donc surnommée « la crevure »
L’objet n’a aucune valeur ni d’intérêt hors de son contexte.
Cependant elle est d’une grande importance dans notre spectacle, elle a demandé du temps de recherche et de fabrication.
Si quelqu’un a vu ou est en possession de cet objet , nous lui serions extrêmement reconnaissant de le déposer au théâtre des Bouffes du Nord, 37bis Boulevard de La Chapelle 75010 Paris 



https://www.bouffesdunord.com/fr/en-tournee/la-mouche


C’est fini ! Oui hélas aux Bouffes du Nord, mais cela devrait continuer… ah bon où cela ? en tournée et justement on a piqué une marionette et si la personne pouvait la rendre….j’ai vu cela en passant sur FB, cela sert aussi à cela les réseaux retrouver son chien son chat vivant ou la marionnette d’un chien mort….,au théâtre c’est vraiment bête et méchant de piquer cela sans imaginer que cela peut resservir et surtout tout le travail du décorateur et de ses assistants qui l’ont réalisée 
Il faut y aller avec des jeunes des vieux des parents des chiens des mouches…. je plaisante et aussi des belges…. Et si ou pas cela vous tente ou vous a tenté de comprendre ce que c’est la liberté du corps en scène. 

o allez-y pour l’ailleurs et pour vous rompre les mains à applaudir 














Christian Hecq 

dimanche 26 septembre 2021

Dune et Serre-moi fort, le Bal des folles










Serre-moi fort de Matthieu Almaric 

Allez- y voir ce film et après seulement, lisez cet article, un peu trop long intello selon mon compagnon, oui mais c’est lui aussi qui connaît par coeur les scènes de Pierrot le fou vous savez celle où Belmondo veut se faire sauter….
Alors cet article me confirme que ce film est un petit ovni, car il y a une histoire mais aussi le 2 ème et le 3 ème degré sans frontières…. Il y a donc le fil des pensées et la grâce sans qu’on appuie où ça fait mal, ça c’est la grâce de la comédienne mais aussi du réalisateur qui suspend sa création à la respiration de l’actrice… je ne pense qu’à cela, depuis que je l’ai vu au cinéma, au film le plus romanesque que je connaisse et grâce au montage, aux couleurs aussi au décorateur, à la voiture rouge à la glace pillée du poissonnier et à cette scène mémorable où elle engueule en allemand un père qui maltraite à peine de manière visible, son enfant…. Merci mille et une fois Monsieur Amalric Merci Vicky Krieps pour votre élégance naturelle qui comme le disait un réalisateur que je n’aime pas, mais ça ne m’empêche pas de l’entendre, à propos de Belmondo qu’il était spontané et qu’on peut tout faire dire à la spontanéité parce qu’elle est à cheval entre la vérité et le mensonge….,


Dune de Dénis Villeneuve 
Allez-y c’est tellement beau des hélicoptères libellules jusqu’au sable qui ressemble à des vitraux….d’une conception nouvelle, le jeu des acteurs les combats les catastrophes… et comment se reconstruire dans ce qu’on appelle le désert et lorsque la religion enferme moins que le productivisme à tout prix. Je ne suis pas très science-fiction et là je suis restée fascinée comme lorsqu’enfant j’allais voir un péplum comme Benhur avec mon père et ma grand-mère. Je n’aurais pu imaginer un tel film… Un des personnages Duncan m’a  plu mais tous les autres aussi jusqu’à la petite souris du désert. La musique déjà nous rend meilleurs….

Le bal des folles de Mélanie Laurent 

Je vous mets la critique de Télérama car elle est complète. C’est un très beau film : des actrices acteurs jusqu’à la lumière, la reconstitution historique, le besoin de sortir de là. D’où, de toutes ces zones d’ombres !? de ce carcan, ce corset. La morale, la science sont des entraves effrayantes. 
J’avais beaucoup aimé le livre mais jje n’ais pas été déçue par ce film. Même si une adaptation n’est pas exhaustive du contexte sociologique politique de l’époque et de toute l’histoire des personnages. De cet Internement de cet enfermement qui a évolué dans les traitements  mais qui reste la suppression de toute relation avec les patients isolés dans des services fermés. Les clés les serrures sont-elles toujours aussi primordiales, le voyeurisme en dépend non ? Et cette sensation que les fous n’y sont pas…les gus, les zigs, les zinzins, les freaks, les zazous..,. Et que les fous sont ceux qui les font enfermer et qui prennent tous les pouvoirs….  sur eux.

Critique Télérama réservée aux abonné(e)s 

Pour son cinquième film de fiction, le plus maîtrisé et le meilleur, Mélanie Laurent adapte le roman historique de Victoria Mas sur le terrible sort de femmes “hystériques” aux mains du professeur Charcot. Une ode élégante à la libération des corps et des esprits.
Tels des coups de boutoir, le tocsin sonne. La caméra se rapproche par à-coups d’une jeune fille émue, de dos, à la nuque fière, au milieu de la foule d’un enterrement. Dans le plan suivant, au son, cette fois, d’un violoncelle anxiogène, c’est toujours cette nuque qui nous guide avec fluidité. Elle nous mène à travers un grand appartement bourgeois vers la salle à manger où il ne fait pas bon contrarier le chef de famille. « Je m’excuse, père » sera la première phrase prononcée du film. Dès ces magnifiques prémices, et avant même de faire réellement connaissance avec Eugénie, l’héroïne, la mise en scène de Mélanie Laurent installe son enjeu dramatique : il s’agira de féminité à faire taire, de nuque à faire plier, par tous les moyens. D’esprit à éteindre par la contrainte.
Les esprits, justement : la jeune et lumineuse Eugénie communique avec eux. Dans ce milieu si feutré et conventionnel du XIXe siècle, et même si son frère lui sourit avec complicité, elle détonne plus que de raison. Lors d’une promenade en calèche, elle comprend sa destination, décidée par son père : l’hôpital de La Salpêtrière, où exerce l’éminent professeur Charcot, pionnier de la psychiatrie, mais friand d’expériences sans scrupules et en public sur les « hystériques ». Voilà Eugénie (Lou de Laâge) enfermée entre les quatre murs d’un monde de femmes cobayes, aux mains de « la science » d’hommes qui fouillent leurs ventres, tordent leurs membres, craignent leur parole et leur mélancolie.
Une direction artistique classique et opulente

Peut-être trouvera-t-elle un soutien en Geneviève (Mélanie Laurent elle-même), l’infirmière de l’unité neurologique. Cette vieille fille, inconsolable depuis la mort de sa sœur, croit naïvement avoir trouvé sa place dans cet antre masculin. La rencontre de ces deux femmes, dans ce décor d’horreur mais de sororité, pourrait dessiner un nouvel arc de liberté, alors que se prépare le fameux bal des folles, sorte de parade annuelle de ses malades organisée par Charcot pour faire frémir la haute société.

Portée par de remarquables inspirations – le Camille Claudel de Bruno Nuytten, le Freaks de Tod Browning, ou encore les peintures de Toulouse-Lautrec et ses beaux corps de femmes contorsionnés –, Mélanie Laurent impressionne avec cette adaptation du roman à succès de Victoria Mas, son premier film d’époque en tant que réalisatrice. Elle assume une direction artistique classique et opulente, magnifiée par la lumière de Nicolas Karakatsanis et l’emploi, ambitieux, du 35 mm, sans empêcher sa mise en scène de vibrer d’admiration, à chaque plan, pour toutes ces vérités féminines considérées comme des maux à soigner. Depuis Respire (avec, déjà, deux héroïnes, et Lou de Laâge à ses débuts), son sens du cadre est devenu manifeste. Sa précision et son élégance traduit l’immobilisme amidonné de la bourgeoisie, ou accompagne le mouvement, le bruit, la fureur et la douceur du collectif féminin de La Salpêtrière : une véritable chorégraphie, proche des visages et de l’anatomie de ces « folles », et particulièrement, bien sûr, d’Eugénie et de son interprète absolument captivante.
Un emballant bal d’actrices

Eugénie, de profil, encore libre et fumant dans un café, avec les volutes de sa cigarette s’envolant à contre-jour. Puis la même, cheveux défaits, nue sous la toile de coton rêche, regard bleu Adjani rendu fixe par la sidération, dans son lit d’internée, ou dans cette baignoire de torture lors de séances d’hydrothérapie. Mélanie Laurent, elle, se filme défaisant patiemment, douloureusement, lien après lien, son corset, avant de s’allonger, libre et souple, un livre dans une main, un porte-cigarette dans l’autre.
Toutes les autres actrices brillent par leurs particularités, de l’émouvante Lomane De Dietrich à la piquante Lauréna Thellier (vue dans Ma loute, de Bruno Dumont) en passant par les toujours parfaites Martine Schambacher et Coralie Russier. Un emballant bal des actrices, avec aussi de talentueux messieurs (Benjamin Voisin, Cédric Kahn, Grégoire Bonnet) qui acceptent de jouer, plus ou moins, le mauvais rôle. Quant au bal final du titre, il baigne dans une atmosphère presque gothique, emplie d’éclats de vengeance et de libération des corps et des esprits, avant de montrer le sacrifice d’une « sœur » pour que l’autre puisse, enfin… respirer




lundi 20 septembre 2021

Qu’est-il arrivé à Bette Davies et à Joan Crawford ?







Deuxième représentation le 19 octobre 

Bon les amis, il faut sortir vos têtes des séries et des bouquins allez allons au théâtre quand tout le monde une bonne partie des spectateurs applaudissent jusqu’à ne plus s’arrêter crient bravo puis se lèvent il y a quelque chose d’indéfinissable entre les gens qui fait qui font que les morts se relèvent et embrassent les vivants Bette Davies et Joan Crawford. Oui c’était la deuxième fois que je voyais ce spectacle mais j’ai été tellement touchée par leurs jeux, relation et cette idée que je n’avais  pas relevée que toute carrière succès est une succession d’épisodes, avec les creux et les pleins les vides et la fin. Et en regardant Michel Fau tourner avec sa robe de poupée et son masque de clown blanc j’ai été envahie par cette vérité que lui aussi allait mourir….. 
il n’y a plus qu’une semaine pour voir cet incroyable là une liberté on est ce qu’on est sur scène avec tout ce qu’on n’est pas dans la vie….. et je vous le re dis au Théâtre il n’y a pas deux représentations pareilles pas deux Je suis infiniment triste des moments de partage absolu qui passent comme des lettres d’un ancien temps qu’on ouvrait en tremblant. Merci Michel et incroyable Amanda Lear ils sont tellement leurs personnages plus que nous-mêmes serons nous-mêmes dans le reste de nos vies……Le théâtre nous est intimement adressé avec ses ouvertures sur le monde entier. De toutes les époques…..
Encore trois représentations ne les manquez pas cai s’aimer c’est aussi se détester à fond mais quand on est obligés de se revoir cela ne doit pas empêcher d’apprécier les qualités et le talent d’un artiste quelqu’il soit méconnu comme reconnu. Vive les idoles c’en sont deux et païennes ! Je n’ai pas pris de photos au salut car je ne voulais pas lâcher mon fil de spectatrice et applaudir sans rien casser couper de cet éblouissement. 
Et Pascal sa sœur nos nièces étaient si contentes aussi qu’après on aurait pu accueillir à notre table tous les paumés du monde entier….. 




Première représentation le 19 septembre 
Alors ta soirée ? Le dernier spectacle avec Michel Fau…. D’abord le Théâtre St Martin….Mieux vaut aller le re-voir car il s’ennuyait de nous public, la salle est si belle d’être si grande et les assistants ouvreurs comme dans une tenue de cérémonie vous accueillent en blouson noeud pap. rose. Ça vous va bien ! ai-je dit au premier mais après je me suis abstenue parce que tous, genres confondus, sont habillés pareils et nous initient à leur sourire des yeux, sourire entendu….
Qu’est-il arrivé à Bette Davies et à Joan Crawford ? 
-tu les connais ? Et le film qu’est-il arrivé à Baby Jane tu l’as vu ? -tu as regardé la série Feud avec Jessica Lange et Suzan Sarandon ? 
Ma soirée s’est très bien passée, quelle drôle de vie ont, avaient les comédiennes avec les traits épais de la solitude de ces actrices d’Hollywood oscarisée pour l’une et pas pour l’autre. -Laquelle n’en a pas reçu ? -la meilleure ! Le pass de la pauvreté à la célébrité en échange de la richesse, avec on ne s’en aperçoit qu’après des jours vides, hors tournage….
Les traits épais du masque de la vieillesse, m’ont renvoyée au fait que c’est criant… que pas grand-chose de vrai peut subsister dans leur vie au bout de tant d’années : qu’une chère ennemie ! 
Les deux acteurs sont très très bien mais une/un a plus de présence que l’autre….. -mais on n’est pas aux jeux olympiques ?!
Ce que j’y repense depuis, comme si il/elles m’avaient accordé une danse et fait chanter dans une belle robe, ou m’avaient aider à
me maquiller en musique dans une loge devant une glace éclairée, une loge avec un fauteuil à mon nom….
Le décor !? Y en a pas ou peu, un escalier…. avec tout en haut un mot éclairé STAGE 
Dans les coulisses , y en a pas de décor puisque c’est l’envers 
« The Life is a stage » a écrit Shakespeare eh oui on rit on rit et puis on ne rit plus… car en fait on les prendrait bien dans nos bras pour les consoler d’un monde si peu sincère…

Comme dit Pascal, n’aie pas peur de le perdre sous son masque blanc dans la lumière qui éclaire comme si c’était du marbre, tu l’as vu après Michel, dans son beau costume bleu…..

J’y retournerai pour voir ce que je n’ai pas vu de ce spectacle car contrairement à un film ou à une série quand ça ne se rejoue pas ni au même endroit, ni à la même époque : ni le même soir, ce n’est plus le même spectacle. N’oubliez pas, c’est à 20h du 11 septembre au 24 octobre relâche exceptionnelle le 27 septembre : les dimanche lundi et mardi au Théâtre de la Porte St Martin https://mobile.portestmartin.com/