mardi 26 mai 2015

Michel Fau dans l'Échappée- à la poursuite d'Annie Le Brun (rappel 5 ème semaine)/Festival de Cannes : les gagnants et les perdants ? Tous ensemble ? Un Français de Diasthème retiré des salles prévues avant sa sortie...

 Popopop(expression de rappel chez Nathalie)

L'échappée - A la poursuite d'Annie Le Brun
Cinquième semaine pour l’Échappée, à la poursuite d'Annie Le Brun !
A Paris, au Cinéma Saint-André des Arts
Faites passer !
Prochaines projections :
Jeudi 28 mai à 17h45
Samedi 30 mai à 17h45
Lundi 2 juin à 17h45

 Festival de Cannes, la palme est française....
à propos de Français un film est retiré des cinémas dans 50 villes avant sa sortie sous prétexte qu'il fait peur : un Français de Diastème (voir son blog : http://www.diasteme.net/2015/05/25/un-francais-4/)
....peur de la peur que les "valeurs" tombent, mais lesquelles de valeurs, qu'on appelle françaises ? Charlie = larmes de crocodiles ?!
http://www.lesinrocks.com/2015/05/26/cinema/un-francais-le-film-qui-fait-peur-50-avant-premieres-annulees-11750091/?fb_action_ids=10205754488612917&fb_action_types=og.likes&fb_ref=.VWRAr2tfW2w.like

Revenons au Palmarès :
http://www.canalplus.fr/c-cinema/c-festival-de-cannes/pid4392-le-grand-journal-de-cannes-2015.html?vid=1268268
comme quoi, les stats !?
sur 20 minutes l'article est accessible à tous les cinéphages, les cinéphiles, les cinétouristes,  les cinésceptiques, les cinéblasés, les cinécyniques....
http://www.20minutes.fr/france/1615030-20150524-cannes-2015-grand-prix-a-son-of-saul-hongrois-laszlo-nemes

lundi 25 mai 2015

La fête de LO 2015 continue... "un petit avant-goût pour un grand idéal "/Lecture Lâche pas la patate !

moi, j'y vais pas aux fêtes !




























Cette année, il y a même eu un feu d'artifice... 3 jours de fête, à LO un discours qui ne ressemble pas aux autres de la musique,  un chanteur Stéphane Richez tellement plus enthousiasmant que ce qu'on entend du concours de l'Eurovision, des jeux intelligents et créatifs, au moins 3 librairies, des marionnettes et des bons repas pour 5 euros et pourtant on en entend pas parler beaucoup ni sur France-Inter ni à la Télévision (sauf le Parisien et le Monde ...) de la fête de LO, dans les media, ils préfèrent informer sur des mois et des mois : des démêlés de la famille Le Pen. Cette fête c'est un peu comme une cousinade, une mini société, tout le monde y est accepté, accueilli sans critères faussés de sélection. A propos de sélection, il y a du Cinéma aussi : Timbuktu, Discount, le dernier film de Ken Loach : Jimmy's Hall, et à propos on peut y danser aussi à la fête de LO, il y a plein d'endroits et il n'y a pas que des seniors...  On y a même entendu(à propos de senior) Judith Magre lire des récits de combats contre... le racisme aux Etats-Unis. Je ne sais pas si c'est parce que le contexte général m'égratigne de plus en plus, mais je m'y sentais très bien hier à la fête, je suis obligée de vous quitter car on va d'ailleurs y retourner.
Le lendemain c'est la fin de fête, le dernier discours, le service d'ordre fait sa chorale, le camping décampe, il n'y a plus de gâteaux ni de gaufres mais les crêpes résistent,  le karaoké chante encore.
On est allé voir le carrousel de l'espace, spectacle audiovisuel, et on a apprit que le site des fusées V2 radioguidées, de l'allemagne nazie, s'appelait Dora près de Buchenwald, comme l'exploratrice et comme notre Minette...

Bouteiller quelqu'un





Et j'ai acheté un livre (encore) Lâche pas la patate ! Mots et  expressions francophones de Marie Treps avec des illustrations de Gwen Keraval,  je ne résiste pas à vous en donner quelques unes : Camembérer(Sénégal) puer des pieds. Binette du colon(Nouvelle-Calédonie), parce que pendant que les uns travaillent, binent les terres, les autres(les colons) se reposent. Fleur de papaye(Nouvelle-Calédonie) cette expression s'applique aux personnes immatures, un peu rêveuses : "Il est gentil mais un peu fleur de papaye."S'encabaner" (Québec) s'enfermer chez soi...Taiseux en Belgique et pour dire son contraire : Babeleur, Babelair, Baveur... Lancer un chameau (Congo-Kinshasa) commettre une faute de langage le chameau a la réputation d'être fort maladroit...
Bouteiller quelqu'un (Cameroun)Se moquer de quelqu'un en utilisant sa crédulité, de sorte qu'il ne peut pas réagir, il est pris au piège. Et je finis par une expression que j'utilise par "lancer de chameau"... tutsuite (Suisse allemande)il évoque un besoin urgent et diarrhéique....
sur FB
Revenons sur le feu d'artifice qui coiffe tous les indignés : un ciel éclairé faute de mieux... c'est toujours garanti le déplacement des foules vers la lumière, en cas de... feu d'artifice. Ah certes, ça ne dure pas, comme les voyages les fêtes les cousinades, son reflet pour encore quelques heures dans nos mémoires, puis son absence : la vie....
Cette "Lecture pour tous" c'est un peu comme le Musée des Arts et Métiers, ça redonne la patate....

"un petit avant-goût pour un grand idéal "

mardi 19 mai 2015

Les enfants du Paradis ce soir en Normandie au Centre culturel Voltaire de Deville lès Rouen

ça s'est très bien passé mais ils ont eu très froid ! j'irai revoir ma Normandie en juin
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Pour mes cousins c'est ce soir à Deville les Rouen dites-moi si vous voulez y aller ce soir..
j'irais revoir ma Normandie...
il manque juste Sylvie Van Cleven, sur ce Gif, mais vous ne l'oublierez pas de sitôt après l'avoir vue jouer dans ce spectacle...


Les enfants du Paradis - Spectacle reporté
Mardi 19 mai
Initialement programmé le 23 avril, reporté au 19 mai
Suite à l'annonce récente de la production d'un accident d'un des comédiens, l'expansion artistique a du reporter la représentation des enfants du paradis au mardi 19 mai à 20h au centre culturel voltaire. Pour l'échange de vos billets ou tout autre renseignement, merci de vous rapprocher de leur billetterie au 02 35 68 48 91.

L'évocation des Enfants du paradis fait résonner en chacun de nous la gouaille d'Arletty ou la poésie de Jean-Louis Barrault. Ce chef-d'œuvre cinématographique, immortalisé par la plume de Jacques Prévert et la caméra de Marcel Carné, est ici entièrement revisité et transposé dans un décor minimaliste et atemporel. La dramaturgie incisive de Philippe Honoré et la mise en scène inventive de Philippe Person font résonner le scénario culte de Prévert avec une modernité rock et électrique. Quatre comédiens se partagent les personnages emblématiques et les célèbres répliques de cette histoire d'amour manquée. Garance, Baptiste, Lacenaire et les autres seront présents dans cette adaptation résolument décalée, qui n'a rien perdu de sa gaité, de son insouciance et de sa liberté originelles.
www.dullin-voltaire.com

LES ENFANTS DU PARADIS
D'après Jacques Prévert

Scénario : Jacques Prévert
Adaptation : Philippe Honoré
Mise en scène : Philippe Person
Avec : Yannis Bougeard,
Florence Le Corre-Person,
Philippe Person en alternance Pascal Thoreau,
Sylvie Van Cleven



Durée : 1h10

Tarifs : 16€ (normal) / 13€ (réduit) / 11€ (pass)
Placement libre

Michel Fau au théâtre de l'Oeuvre : un amour qui ne finit pas

les 2 peuvent être bouleversants... André Roussin et Michel Fau
*une critique  sur son blog à Armelle Héliot
Michel Fau redonne sa fraîcheur et son acidité à André Roussin 

*https://hierautheatre.wordpress.com/2015/05/10/jeu-de-miroir-et-dissymetrie-pour-representer-lamour-platonique-selon-michel-fau/
une autre critique qui dit bien qu'on écrira plus jamais une lettre un roman de la même façon.
Sinon le début c'est une scène d'exposition on y décrit la situation et puis ... on vole en apesanteur

*une critique sur son blog Joshka Schidlow
http://allegrotheatre.blogspot.fr/…/un-amour-qui-nen-finit-…
"Michel Fau, toujours au bord de l'effet mais n'y cédant jamais", même Joshka est sous le charme de l'imagination de jeu de Michel Fau

Expéditeur: Nathalie Feyt Date: 30 mai 2015 17:53:34
 MON AVIS, les critiques "égratignent" mais pas moi car je ne suis pas critique mais amoureuse du théâtre, je vais y retourner...
Destinataire: Michel Fau
Objet: Hier un amour qui ne finit pas
"Ce que j'ai ri, les méandres de mon cerveau ont même cru un instant que l'amour n'existait pas, le theatre non plus, l'art en général ... et puis j'ai senti à quel point si on y gommait l'égoïsme, si on rencontrait, discutait, se mettait à l'œuvre pour une vraie vie hors les chacun pour soi, ça irait reviendrait continuerait .. Les femmes sont des funambules, bien au dessus du sol, à la dimension d'une Jacqueline Maillan pour Léa Drucker qui est époustouflante et aussi Pascale Arbillot elle est tellement sincère ....  toi tu es presque doux comme rarement, serein ça s'appelle être doux ? Pierre Cassignard et les autres, le décor, les costumes, tout, rien n'est mis de côté, Bravo ! vous m'avez rendu si heureuse....
Le seul bémol c'est que bien sûr après avoir lu le programme j'étais nostalgique ;  pourquoi,
tu n'as pas choisi l'autre fin avec Puce !!! et la petite fille ? (C'est une plaisanterie car la fin choisie par Michel est plus "humaine")
Merci encore à toi le plus grand magicien au monde, après cette pièce qui me parle tant, je peux mourir, mais en attendant à bientôt."


Photo Marcel Hartmann
Léa Drucker, très sixties et Michel Fau
(Pour le moment on n'en a pas d'autre : mais on aimerait vous présenter tout le monde !)


Au Théâtre de l'Oeuvre, le metteur en scène monte et joue "Un amour qui ne finit pas", une comédie jubilatoire sur la vie de couple et les rêves de liberté des époux...Très bien entouré de Pascale Arbillot, Pierre Cassignard, Léa Drucker, Philippe Etesse et Audrey Langle, il signe un spectacle irrésistible.

Evidemment, il faut aimer les jeux de l'esprit. Une certaine férocité allègre irrigue l'imagination d'Andre Roussin (1911-1987).

On en dira plus dans les colonnes du Figaro et du Figaroscope dans quelques jours, mais, déjà, signalons ce petit bibelot ciselé qui nous plonge dans un monde que l'on pourrait imaginer disparu, mais qui garde, par-delà le moment de son écriture et la manière dont il est situé dans le temps, avec chignon à boucles, tailleur style Chanel et robe architecturé et hautes bottes, style Courrèges, nous parle ici et maintenant.

C'est l'histoire d'un homme qui veut échapper à la routine conjugale et rêve d'un amour idéal, un amour qui ne finirait pas.
Un homme, Jean (Michel Fau) qui a des moyens (industriel), un homme qui est marié à une femme ravissante, Germaine (Léa Drucker) et qui un jour, lors d'un séjour à Divonne-les-Bains, en cure, propose un étrange contrat à une femme mariée qui est également en séjour là, sans son mari. Juliette (Pascale Arbillot) est décontenancée, troublée, mais quelque chose évidemment, la séduit...

Vous livre-t-on les clauses de ce contrat oral ? Non. Laissons-vous découvrir l'étrange idée de Jean.

Rentrée à Paris, Juliette doit bien un jour reconnaître devant son mari,  Roger (Pierre Cassignard), lui aussi industriel, qu'elle reçoit des lettres enflammées...

Ajoutons une petite bonne (Audrey Langle) dans chaque maison. Des maisons où il n'est jamais question d'enfants.

En prologue, on est devant une belle toile peinte qui représente Divonne. Jean et Juliette se parlent. A la fin, épilogue, on est devant le même paysage : Jean est là, un peu nostalgique. Un curiste très élégant (Philippe Etesse) l'entreprend...Mais chut.

Dans le programme qui reproduit aussi le texte de la pièce, qui date de 1963, on peut lire un autre épilogue, avec une petite fille. Mais celui du curiste est bien meilleur et cocasse et Philippe Etesse est absolument formidable !

Une belle toile peinte puis un double décor d'un seul tenant en miroir noir et blanc, astucieux et efficace. Décor de Bernard Fau. Costumes de David Belugou. Lumières Joël Fabing. Maquillage Pascale Fau.

On n'en dira pas plus car le bonheur dans cette comédie menée tambour battant tient aux glissements de l'action et des humeurs des protagonistes.

Tous les comédiens sont remarquables. Très fins, très nuancés : ils sont à la fois très sérieux et très légèrement en distance : c'est ce qu'exigeait déjà à sa création le style d'André Roussin qui signe là une merveilleuse comédie, une indémodable comédie !

Michel Fau nous permet de redécouvrir cette pièce oubliée et l'on ne peut que le louer : ce n'est pas la première fois qu'il va puiser dans un répertoire à difficile distance (comme il le fit pour Montherlant, par exemple).

Il est excellent, à la fois sincère et subtilement narquois. Pierre Cassignard joue le personnage comme il le faut : vraiment ! Il est très bon.

On est étourdi par les deux belles. Léa Drucker, chignon à boucles et style Chanel, elle est d'un esprit merveilleux, comme son "mari" de théâtre Michel Fau. Plus cela va, plus elle approfondit son art et plus elle est légère et brillante en même temps.

Avec son look Françoise Hardy années soixante (ah les bottes en pied de coq !) Pascale Arbillot s'amuse. Elle est, elle aussi, irrésistible.

Ces comédiens sont comme des musiciens. Très précis, très bien accordés.

Et pour ajouter au bonheur, c'est à des pages d'Henri Sauguet que Michel Fau emprunte (des pages très bien enregistrées, spécialement pour cette production) et c'est exactement la couleur d'André Roussin. Une légèreté non exempte de mélancolie, une joliesse ravissante mais grave.

Le grand critique du Figaro, Pierre Marcabru, écrivait alors dans Le Journal du Dimanche.
Il avait tout dit dès la création :
"Un jour quand on acceptera de reconnaître que le genre boulevardier en vaut bien un autre et qu’un auteur a le droit d’écrire dans le style qui lui plaît et qui lui convient, même si ce style n’est pas à la mode intellectuelle du temps, ce jour-là on découvrira que les comédies bourgeoises d’André Roussin sont peut-être à leur façon plus anti-bourgeoises que bien des brûlots terroristes."
C'était en 1963;

On est heureux pour Frédéric Franck de cette belle production qui devrait faire courir le public à l'Oeuvre où, signalons-le, Serge Merlin reprend Extinction de Thomas Bernhard. Pas la même couleur...


le lien Proarti projet 732, où tout est dit et pour participer Souscription via Théâtre Montansier à Versailles 


                          QUESTIONS A MICHEL FAU

Pourquoi avoir choisi A. Roussin parmi les grands auteurs français ? Quel rapport entretenez-vous avec son œuvre et son théâtre ?


C’est adolescent que j’ai découvert André Roussin. De la fin de la guerre jusqu’aux années 70, Roussin était un auteur reconnu, il était membre de l’Académie Française. Il faut se souvenir qu’il a été joué par les plus grands acteurs de son époque; il a aussi été adapté au cinéma, en France comme aux Etats-Unis. Si, à partir des années 1980, Roussin est tombé progressivement dans l’oubli, il retrouve une seconde jeunesse aujourd’hui. Ses textes portés par un nouveau souffle sont de nouveau montés, comme en atteste la création de Bernard Murat avec Mathilde Seigner et François Berléand, Nina.

Roussin je l'ai dans la peau, alors lorsque j’ai commencé à réfléchir à une pièce drôle qui pourrait convenir à Léa et à Pascale, le choix de me porter sur du Roussin était naturel. Ce théâtre est particulier, c’est une comédie de boulevard qui dénote d’une profondeur certaine dans son analyse psychologique et qui jouit d’une écriture précieuse et précise.

J'ai la chance d'être entouré de comédiens de qualité. Ce sont des comédiens qui ont les clefs pour jouer ce théâtre qui plane un peu au-dessus de la réalité. Il ne faut pas avoir peur de jouer des figures de la bourgeoisie tout en étant capable de trouver la vérité et la profondeur du texte. Surtout, il faut avoir de la virtuosité car c’est un théâtre musical exigeant. Tous ont de l’audace, de la folie et de la dérision, trois caractéristiques essentielles pour pouvoir donner vie à des personnages qui sont par moment pathétiques dans leur amour.


Comment envisagez-vous votre mise en scène sur ce nouveau texte ?


J’essaye toujours de coller au plus près du texte que j’aborde. Je pense ma mise en scène réplique par réplique, car je souhaite avant tout respecter le travail de l’auteur. Selon moi, le texte ne doit pas être considéré comme un prétexte, au contraire, il doit être mis en valeur par le metteur en scène. A ce titre, j’aime travailler sur des textes qui possèdent leur propre forme, un caractère défini et une profondeur dans la réflexion.

Roussin a construit un théâtre foncièrement psychologique, comme Strindberg, c’est un théâtre qui n’est pas réaliste, pas même naturaliste. Dans le même temps, l’écriture est poétique, souvent teintée de mélancolie et d’amertume. Chaque phrase évoque un aspect de la passion. Roussin parle de l'amour de manière si concernée, que l'on peut affirmer sans réel doute que lui aussi était un grand amoureux...

Il y a des virages à prendre dans cette écriture. Les personnages sont survoltés et passionnels. Ils  passent d’un état à l’autre en un quart de seconde. Gérer ces virages est le principal travail que nous essayons de réaliser pendant nos répétitions. Roussin montre avec justesse le côté irrationnel de la psyché, l’être humain est capable de passer d’un sentiment à un autre de façon brutale sans qu’aucune explication logique ne soit à même d’en révéler le processus.


Comment définiriez-vous le rôle des costumes et du maquillage sur ce projet ?


J’accorde beaucoup d’importance à l’esthétique d’un spectacle. J’essaye toujours de partir de l’époque dans laquelle s’ancre la pièce quitte après à déformer, à détourner, à réinterpréter car évidement je ne fais pas de la reconstruction historique ou un documentaire. Ici, la pièce se passe dans les années 60; nous avons voulu créer une atmosphère proche de l’époque en cherchant à travailler sur une esthétique séduisante et sophistiquée. Par exemple, Pascale Arbillot porte une robe Courrège, qui bien que marquée années 60 revient à la mode aujourd’hui. L’idée était donc de travailler sur quelque chose de très sophistiqué, de très élégant, un peu glacé voir figé tout en étant délirant sur les années 60.


Quelle importance accordez-vous au décor dans votre mise en scène ?
 


Roussin est précis dans la description de sa scénographie. L’histoire se déroule dans deux appartements bourgeois parallèles l’un à l’autre. Il y a l’appartement du couple Pascale Arbillot / Pierre Cassignard et l’appartement du couple Léa Drucker / Moi. On voit vivre ces deux couples simultanément. Ils se court-circuitent, se répondent inconsciemment, s’opposent et se complètent. Le décor, tel que Roussin le voulait, accentue et souligne ce parallèle entre les deux couples aussi bien lorsqu’ils s’assoient, que lorsqu’ils lisent leur journal ou même dans leurs façons de se tenir. Tout le travail de scénographie a été de découvrir comment révéler ces effets miroir. Le décor de chaque appartement s’oppose, ce qui est noir dans l’un est blanc dans l’autre et vice versa.
 


Bernard Fau = décor


Pascale Fau = maquillages
David Belugou = costumes








 France Inter 
la bande originale Nagui et Chris Esquerre
Le masque et la plume prochains enregistrement le 31 mai diffusion le 14 juin 
PHILOSOPHIE magazine ou il y a une vidéo dans laquelle Michel Fau a presque le même peignoir que moi dans Manger, mais le mien était rose... 
et sur France-Musique : l'invité du jour dans la Matinale de Vincent Josse à 8h45 Ce 28 mai...(excellente émission, quelle complicité, c'est intéressant sur toute la longueur, il sait déjà tout sur Michel Fau Vincent Josse.)
extraits :  En quoi les musiciens vous donnent des enseignements, en tant que metteur en scène ? parce que la musique parle de nos névroses aussi mais elle les met en abîme en valeur.
La pièce un amour qui ne finit pas est l'histoire d'un amour platonique qui sème le doute.
Vincent Josse prenait André Roussin pour un auteur réactionnaire alors qu'il l'a découvert  très acide sur la bourgeoisie. Un extrait d'un entretien d'André Roussin où il dit que tous ses succès sont des malentendus, quand ils rient ils reconnaissent un cousin, un frère, mais jamais eux-mêmes, c'est donc un malentendu.
Michel rajoute que c'est une pièce qui peut-être prise à plusieurs niveaux.
Il joue des rôles qu'on ne lui propose jamais, jouer la sérénité comme il le fait dans une partie de la pièce, c'est passionnant.
Tous les textes sont datés mais ce qui est dit sur l'humain est intemporel.
Puis Norma de Bellini Casta Diva avec Cécilia Bartoli, parce qu'elle est la plus grande pour Michel Fau. 
Votre personnage vous le jouez entre réalité et fantasme...
oui mais avec une mise à nu des esprits et des cerveaux.  Léa Drucker exceptionnelle oui car elle a trouvé la vérité de ce théâtre là qui reste au dessus de la réalité.
Il parle de Jean-Pierre Léaud et Bernadette Lafont mais aussi de Bardot, qui jouaient faux et ça faisait vrai.
Jouer et mettre en scène c'est être comme un chef d'orchestre c'est moins cruel que de mettre seulement en scène. 
Ciboulette, dit Nicolas Lafitte, ça fait du bien quand c'est mis en scène par Michel Fau.
Et puis ils rient tous à certains moments que je vous laisse découvrir, le live c'est du Tango mais dans un mélange de styles et c'est beau.
Vincent Josse lui dit qu'il jouera le Roi Lear à 90 ans (ô oui !) et Michel reprend Hamlet à 9 ans ou plutôt Ophélie...
Ils parlent de livres et Michel dit avec un accent d'une telle vérité : Je déteste le camping !
Vincent Josse ensuite lui glisse, vous êtes un mélancolique...
C'est très sensuel d'entendre une salle rire...
Louis de Funès disait un personnage comique, il faut le jouer au bord du tragique....


 L'amour platonique mon cher Michel est le seul qui soit indélébile, mais il faut accepter que les hirondelles repartent vers d'autres cieux, quand la saison de leur présence est finie.

samedi 16 mai 2015

En équilibre/ Léonie est en avance/ Concert à la Philarmonie : Mozart Mahler/ Asia Minor concert 33 ans après /Un autre chat : Dora/ Olivier Crouet 1959-2015/ Caprice/ La tête haute/ Olivier Steiner des nouvelles ?/ Cannes/ TRANSPARENT une nouvelle série/ CLASH au Lucernaire/ Soirée de soutien à la LIBRAIRIE de Philippe Honoré à CHAMPIGNY/ le chat botté à Avignon mis en scène par Sophie Balazard

Théâtre Musique Cinéma oui mais la vie.... les gens meurent oui mais comment et à quel âge ?
sur des boat-people,  des Bengali en quête d'une terre lointaine l'Australie, sont ravitaillés par hélicoptère en pleine mer, alors que personne ne veut d'eux, ces hélicoptères sont là juste pour la photo...


En équilibre ****
 il y a une scène extraordinaire pour moi dans ce film ; Albert Dupontel est allongé sur le ventre  semble t-il endormi dans la mi-obscurité, Cécile de France, la porte étant ouverte sans bruit s'apprête à déposer une carte mémoire d'enregistrement, sur la table de chevet, bien en évidence, et il lui saisit le bras... c'est une scène d'amour filmée comme pour un thriller pour que l'angoisse s'arrête.

Léonie est en avance ****
 une pièce dont j'avais un souvenir partiel et qui là est en plénitude  avec toute sa cocasserie mais avec aussi de la cruauté, ainsi cela réverbère en nous. Bravo à la générosité des acteurs qui passent la rampe dans ce petit théâtre que j'affectionne depuis si longtemps : Le Guichet Montparnasse
http://www.billetreduc.com/les_critiques.htm?eid=1303904

Disparition... présence-absence : Olivier Crouet 1959-2015
 Je voudrais parler avec toi d'hier(tous les hier se rejoignent)  Les anges ne sont que des morts-vivants. Le plus beau c'était ce cercueil blanc plein de graffitis, et ce cœur de roses rouges de sa Val. et de ses deux enfants et de C. refusant d'aller au devant du trou : la fosse funéraire et Véro. forte avec les deux grands devenus des adultes : L. et F.,  de P. et J-L figés dans leur peine, père et fils,  N. étouffant sous sa veste de larmes mais gardant le sourire et toi me prenant par la taille après avoir écrit : salut l'ami l'artiste et le musicien, sur le cercueil brillant... 3h de tristesse compacte indissoluble.


Asia Minor concert 33 ans après*****





 "c'était super, une communion avec un public nombreux d'une qualité d'écoute rare, la musique rock progressive  de tous les rêves dont celle implacable des percussions. La voix de notre beau- frère est la même qu'il y a plus de 30 ans à mi-sons graves et médium qui glisse dans nos têtes. Un "live" avant cela ne m'avait jamais touché autant : la basse, les claviers, les guitares et la flûte traversière nous envoûtent. Retrouvailles. Aucun de mes amis était là. Théâtre  différent de musique. J'espère qu'il y aura une autre fois .... "


Pierre Kandel : Contrairement à ce que pourrait laisser penser la photo, Lionel ne DORT pas. Il réfléchit. Et il ferme les yeux parce que dans sa tête, il a en Cinémascope (et même en IMAX) la quasi totalité des 47 millions et demi de coups qu'il doit prodiguer pendant le morceau. Ces 47 millions et demi de coups sont personnifiés dans l'espace immense de son esprit par autant de couleurs différentes, chacune à plus ou moins d'intensité et plus ou moins de grosseur. C'est ce qu'on appelle du génie. Comme Mozart, quoi. Et il a préparé ça méthodiquement dans sa tête seulement 15 SECONDES avant l'exécution du morceau !"


Lionel Beltrami : Pierre : LOL, si je puis me permettre cet acronyme que j'utilise fort peu ! Malgré tout, il y a un peu de cela tout de même dans ce que tu écris à mon sujet, sauf que contrairement à ce que tu mentionnes à la fin, c'est sans nul doute davantage instinctif que préparé. émoticône smile


















































Un nouveau chat : Dora en images




un dessin d'Anouch Bakirel

 http://adoptions.respectons.org/des-nouvelles-des-adoptes/
j'ai donné des nouvelles de cette a-dora-ble chatonne à l'association qui m'a permis de l'adopter, car le vétérinaire me dit qu'elle aurait plutôt 7 mois que 2 ans alors je leur ai posé la question, et voilà leur réponse :
"C'est l'ancienne propriétaire de Dora qui nous a dit qu'elle avait 2 ans. Elle l'aurait récupérée bébé et l'aurait biberonnée.
Dora vivait depuis plusieurs semaines seule dans la cuisine car elle n'était pas propre. Elle faisait paraît il ses besoins sur le bébé. Elle vient de Montargis. Ce sont deux bénévoles de l'asso qui sont allées la chercher car la propriétaire devenait de plus en plus menaçante et m'appelait régulièrement pour savoir sinon avait une solution. Elle menaçait de la mettre dehors ou de la déposer chez un vétérinaire. On sait ce qui se passe dans ces cas là: la fourrière et souvent la mort au bout. Heureusement Mélanie avait une place pour prendre en charge Dora.
Comme souvent les personnes qui ne veulent plus d'un animal nous racontent tout et n'importe quoi. Grâce aux familles d'accueil, nous pouvons ainsi découvrir qui est vraiment l'animal que nous prenons en charge.

Merci à vous d'avoir permis à Dora d'avoir enfin la vie qu'elle mérite.
Amandine"
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Caprice*****
 http://www.etoile-cinemas.com/pagode/film/68271/video/
Caprice si vous aimez le théâtre, les acteurs de théâtre, le burlesque, si vous êtes tombé amoureux une fois dans votre vie d'un homme, d'une femme, d'un acteur, d'une actrice. C'est une éducation sentimentale drôle et avec un inimitable sens du recul. Embrasser une actrice qui vient d'embrasser en scène devant tout un public un acteur. Qui aimer la femme l'actrice... Allez-y vite il est en train de disparaître de nos écrans ... J'en veux même au critiques qui ont failli me détourner de ce film.... en critiquant par exemple la fin ?! mais quelle fin ont-ils vue...

 La tête haute*****
 La tête haute, un autre film que j'ai vu à Paris, un film avec Elizabeth Mazev et Catherine Deneuve qui m'a cueillie. Et je ne me suis toujours pas ramassée. Le jeune homme est si généreux de tout son jeu de toutes ses forces, j'ai tellement aimé ce film sentimental, politique, judiciaire, humain, néoréaliste un peu à la Xavier Dolan sans affectation aucune et comment l'oublier avec Sara Forestier dans le rôle d'une mère sans dents... Fantine de notre temps... si percutante.
Elizabeth Mazev Elle est géniale Forestier non?? Moi elle m a cueillie!!
J’aime · Répondre · 14 mai, 00:12

Nathalie Feyt
Oui mais tous, mais toi aussi et pourtant je te connais ce regard sur eux a l'hosto, Sara Forestier, elle est hors limites de jeu, de jugement et capable d'une violence en rupture d'une grande sensualité dans ce film elle fait réagir tous les spectateurs. C'est vraiment un film que je ne regrette pas d'avoir vu au plus vite, je savais qu'il m'attendait ! C'est un cinéma bouleversant et pas racoleur sur un sujet on ne peut plus présent.
J’aime · 1 · 14 mai, 00:44

Nathalie Feyt que fait-on pour les jeunes gens avec un avenir, sans culture, sans éducation et qui n'ont eu aucune alternative que la violence et la victimisation comment faire resurgir le lien l'attachement et comme il est dit dans le film celui ci est blanc et très beau...


Olivier Steiner des nouvelles ? en isolement des mots-maux, je vais le voir lundi AM en clinique psychiatrique avec des crêpes et du jus de pomme. Un tel ami écrivain rassembleur de tant de singularités créant films, soirées lancement, lectures, pas ange non pas encore, mais vivant-mort....si je pouvais en vouloir à quelqu'un...


TRANSPARENT une nouvelle série de trans-lucides

 *****Une série qui ferait qu'on pourrait passer sa vie à regarder celle, filmée, des autres et se mettre en pause, pour vivre ivre un peu....  comme eux, sa vie, un amour qui n'en finirait pas.


 la Philarmonie
Merci mon tonton pour ce voyage au cœur de la musique et comme dans un ciel au milieu des étoiles dans ce lieu magique navette interstellaire : la Philarmonie, j'étais si bien placée. Les mélomanes qui se retrouvent BCBG sont drôles, abonnés l'une d'entre elles a dit c'est qui déjà ? personne ne retrouvait et tout à coup Jean Nouvel ! Ma voisine m'a dit pour un baptême, il y a un beau programme. Elle avait sacrément raison. La Philarmonie 1(grande salle) cet endroit est magistral comme Mozart et Mahler, (surtout Mahler) qui s'y donnait avec un chef d'orchestre hallucinant Jaap van Zweden. Sa précision, son intensité, sa légèreté, je ne pouvais le lâcher des yeux. C'est une cathédrale aussi avec le chœur derrière l'orchestre mais au balcon l'orgue accrochée encore plus haut. La musique cette musique ne nie t'elle pas la pesanteur. Concerto pour piano n•20 et Das klagende lied, version originale en 3 mouvements de Gustav Mahler : oeuvre de jeunesse lors de ses premières amours contrariées, il écrivait à un de ses amis : "Si tu connais sur terre un seul homme heureux nomme le moi vite avant que ne disparaisse le peu de courage qui me reste."
Pour sortir de cette ruche nulle gêne les sorties sont multiples et larges, j'ai eu l'impression de revenir de loin quand j'ai essayé de raconter à mon compagnon.










 la ballade plantée




Festival de Cannes





Ollivier Pourriol

 

DANS LA QUEUE (conversations cannoises)

- J'ai toujours rêvé de faire une chanson avec des morceaux de conversations attrapées au vol.
- Tu veux dire en écoutant tes voisins au café ou au restaurant?
- Ou dans la rue. Tu passes et tu entends une phrase, ou un bout, qui devient très mystérieux juste parce que tu n'as pas le contexte. On peut être banal et mystérieux en même temps.
- Ça s'appelle le mariage. Tu as vu le film de Garrel à la Quinzaine des réalisateurs? L'ombre des femmes.
- Beau titre. Pas vu, pas pu entrer.
- Ah bon?
- J'ai fait la queue pourtant, mais je n'avais pas de bagde.
- Pourquoi tu faisais la queue alors?
- Parce que j'avais acheté mon billet.
- Et tu n'as pas pu entrer?
- Ben non. C'est le principe. Si tu n'as pas de badge, tu peux acheter un billet. Mais tu n'es pas sûr d'entrer. Il faut faire la queue. Mais comme avant toi, il y a tous les badges prioritaires qui passent, genre les gens comme toi, à la fin tu n'es pas sûr de pouvoir entrer.
- Et pourquoi ils vendent des billets alors? C'est complètement con.
- Non, c'est complètement Cannes. Tu connais mieux que moi. Mais tu peux réutiliser ton billet pour une autre séance.
- Où tu n'es pas sûr de pouvoir entrer non plus.
- Voilà.
- Tu veux dire que tu peux faire tout le festival avec un seul billet.
- Exactement. Mais sans voir un seul film.
- En même temps c'est économique. Et si tu n'arrives pas à voir un seul film cette année, ton billet est valable pour l'année prochaine?
- Je ne suis pas sûr de revenir.
- Tu sais, même avec mon badge presse, l'année dernière j'ai fait deux fois la queue pour rien pour le même film.
- En même temps c'est bon signe.
- Pourquoi?
- Au moins tu sais que c'est un bon film. Si tout le monde veut le voir... C'est la sagesse des foules.
- Tu veux dire que tu préfères faire la queue pour ne pas voir un bon film plutôt qu'en voir un mauvais?
- J'aime bien faire la queue. On s'habitue. On fait des rencontres, on papote. On entend des choses. A défaut de voir des films. Je travaille à mon projet de chanson... Et sinon le Garrel c'était comment?
- Une histoire de couple très banale, et mystérieuse donc. En noir et blanc. Avec Clotilde Courau et Stanislas Merhar, excellents tous les deux. Avec une voix off très drôle de méchanceté froide. J'ai beaucoup ri. Ça ressemblait à un film de Truffaut ou de Jean Eustache. La peau douce + La maman et la putain. Le comique du couple est passé à la moulinette. Un peu à la Flaubert, tu vois, quand il se fout de la gueule de Madame Bovary.
- Ah bon? Flaubert se fout de la gueule de Madame Bovary?
- Oui, dans ses manuscrits, il mettait des notes en bas de page. Pas publiées. C'était entre lui et ses personnages. Là, Garrel fait pareil avec la voix off.
- Truffaut aussi faisait ça, non? Le commentaire des états d'âme de ses personnages. Ça fait naître de l'ironie. Ou de la beauté. Ou les deux.
- Oui, le film est beau aussi. Il n'est pas que drôle. Et quand il est comique, c'est comment dire? Du comique de vérité.
- C'est drôle parce que c'est vrai.
- C'est marrant que tu trouves ça drôle.
- Tu peux redire cette phrase? Je vais la prendre pour ma chanson.
- Quelle chanson?
- Celle avec des bouts de conversations.
- Tu sais qu'Apollinaire faisait déjà ça. Des poèmes-conversations. Avec des bouts de phrases attrapées dans la rue. Mais si tu fais ça à Cannes, ça va être compliqué. Avec tous les professionnels du cinéma qui traînent dans le coin...
- Qu'est-ce que ça change?
- Ils vont tous vouloir partager les droits d'auteur. A chacun sa part du gâteau. Et si tu attrapes une phrase en anglais, tu auras peut-être un procès d'un grand studio américain.
- La classe! Bon, je te laisse, il faut que j'aille faire la queue.
- Pour voir quel film?
- Je ne sais pas. Je vais peut-être retenter ma chance pour le Garrel. Avec ce que tu m'en as dit, même si je n'entre pas, je me dirai que je n'ai pas fait la queue pour rien. Et puis vu le sujet, je suis sûr que dans la queue je vais entendre des phrases qui en valent la peine.
- Tu prends des notes?
- Je commence aujourd'hui. On va voir ce que Cannes peut produire comme poèmes-conversations...
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et donc un blog de promeneuse solitaire, j'ai bcp aimé l'imaginer, comme si je lui tenais la main....
Chronique d'un festivalier presque ordinaire
#Cannes2015 par Fanny-Gaëlle Gentet, quelqu'un comme vous et moi (surtout comme moi, puisque c'est moi)

"Alors que j’avais la tête dans les nuages essayant de photographier les mouettes en plein vol, l’un des éboueurs le sourire jusqu’aux oreilles me fait des grands signes pour que j’enlève mon casque, je m’exécute, il me dit de « ne pas regarder en l’air », il insiste même : « Il faut regarder le sol ! Regarder le sol ! ». Il brandit un billet de 500€, vous savez les billets violets qu’on ne voit qu’au Monopoly, il brandit le billet dans une main, son balai dans l’autre, il vient de le trouver au sol! 500€ fucking euros! Probablement un festivalier bourré (de tunes et d'alcool) qui l’a fait tomber la veille et s'en est, évidemment, pas rendu compte, moi non plus quand je perds mes centimes je ne m’en rends pas compte. Je crois n’avoir jamais été aussi contente pour quelqu'un d’autre qu'à ce moment-là. Je continue mon chemin tout sourire."



Soirée de soutien à la LIBRAIRIE de Philippe Honoré à CHAMPIGNY
"Philippe HONORE" <librairiehonore94@orange.fr> a écrit :



Bonjour à tous !

L'Association "Vivre pour Lire" vient d’être créée.

Elle a pour but de promouvoir le livre et de soutenir les librairies indépendantes.
Ces dernières souffrent d'une concurrence importante liée aux achats sur internet,
et à la baisse de fréquentation liée aux budgets de plus en plus serrés qui sont les nôtres.

Pourtant, avoir une librairie dans son quartier, pouvoir  flâner et être conseillé dans ses achats : n’est-ce pas essentiel ?Notre premier projet est d'organiser une soirée de soutien au profit de la   Librairie Honoré, seule librairie de Champigny sur Marne.
En effet notre librairie rencontre de graves difficultés financières et si nous voulons qu'elle reste ouverte, nous devons nous mobiliser.
 
                                                                     VENEZ NOMBREUX
                                                         VENDREDI 19 JUIN 2015
                                                                                   A 19h30


      LIBRAIRIE HONORE
      11 RUE ALBERT THOMAS
        94500 CHAMPIGNY SUR MARNE


Petits et grands, amis, voisins, cousins, collègues, surtout faites passer le mot : Soyons nombreux à dire que nous ne voulons pas voir notre librairie disparaître !
Vous pourrez à cette occasion adhérer à notre association.
Montant minimum de l’adhésion : 10€ et/ou dons à l’Association
Mail : vplvivrepourlire@gmail.com   Facebook : association vivre pour lire

 


CLASH au Lucernaire, pas seulement pour les enfants !!!
oui c'est bientôt et ce sont nos élèves à Philippe Person et à Nathalie Feyt
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 Le Chat Botté, dont Sophie Balazard a fait la mise en scène, à Avignon cet été. Théâtre Artebar (placePie) tous les jours à 11h30. Qu'on se le dise ! http://compagnie-picrokole.com/


voilà je n'ai rien oublié à mon carnet de bord : souvenirs en train de se faire.... pourquoi je mélange tout car il y a de plus en plus de compartiments culturels et déjà que nous sommes tous isolés alors je mélange les genres et la vie.