vendredi 31 décembre 2021

Ad vitam

S vous voulez vous sentir vivants allez voir Ad  vitam d’Alex Vizorzek 
« Oh oui c'était très bien Alex Vizorek pour moi le meilleur humoriste élégant pour tous. Avec Pascal on a ri on a beaucoup aimé on s'est refait le lendemain le spectacle ad vitam eternam très chagrins d'avoir oublié le moindre bon mot. »
Ai-je écrit à une ex collègue devenue il y a longtemps une de mes meilleures amies qui m’a fait chercher le sens de l’emoji du cœur jaune : amitié fidélité💛
Mais revenons à Alex Vizorek 
J’ai écrit aussi cela sur les belges de mon coeur 💛sur FB ci-dessous la photo qu’ils m’ont retrouvée  d’il y a 6 ans.
« Comme vous me manquez Papa-Maman et même Pompon le  chat, seul survivant de toute cette histoire de temps qui passe, mais bon il faut lâcher son téléphone et continuer pour repartir vers ta maison ‘ta propriété » comme tu disais de la maison de ma mère de « sa femme ». hier j’ai vu le spectacle excellent sur ce sujet la mort Ad vitam aeternam d’Alex Vizorek au théâtre de l’Oeuvre. Le midi je voyais revoyais Ailleurs Partout de Isabelle Ingold et Vivianne Perelmuter…



Avec mes amis Lise Bellynck Frédéric Aspisi j’étais encore si émue par ce film…. à sa 4ème projection/vision tellement que j’ai eu du mal à parler lors de l’échange de questions réponses après. 
Que des belges Il y a un pays où j’irais peut-être vivre, après… quoi? (dirait Vizorek,la réincarnation ?)c’est… la Belgique, quoique ! ils ont refermé leurs salles de cinéma, théâtre…..



Il y a bcp de monde mais allez-y si vous pouvez, ça vous fera tellement plaisir, on rit mais pas seulement sans un seul moment de baisse de rythme, 
on se sent compris et même devenir philosophe 
Au tout début le rideau est fermé et en haut défilent des citations sur la mort, certains les photographient car la lumière public est encore allumée, ce n’est pas commencé … j’aurais du faire comme eux ! Mais j’ai préféré l’aller voir après au foyer du théâtre de l’œuvre pour lui dire pour essayer de lui dire qu’il m’avait d’une certaine façon réconciliée à la vie et aux dits « humoristes ». 






samedi 25 décembre 2021

Le loup et le lion, Arlo

Deux films pour les enfants pour aller avec ou sans enfants chez soi ou au cinéma « le loup et le lion » pourquoi ?
- à cause des paysages et des deux grosses bestioles et aussi de la jeune femme qui calme le lion en jouant du piano et des bras cassés qui veulent sauver les espèces en voie de disparition et son parrain un indien d’origine, devenu trop civilisé, ça veut dire quoi civilisé =!ça veut dire n’être qu’un prédateur, chasseur, exploiteur des animaux, sous prétexte qu’ils font peur et que certains sont bons à manger !!!! @Photographier (des cinquantaines  de photographes amateurs avec leurs gros objectifs envahissent les zones où elle est censée vivre, va t’elle être obligée de monter jusqu’à la lune pour être tranquille). 
Et Arlo sur Disney film d’animation Pixar ou les dinosaures n’auraient pas disparu ni les autres…et donc les hommes seraient restés à l’âge de pierre. 
- a cause de cette problématique et de l’amitié possible entre un dinosaure vert petit et peureux et un petit d’homme orphelin dans une nature qui est restée au temps des tempêtes…..
Cela m’a permis de bien pleurer et d’aimer les débuts du film d’animation ont passionné notre chat mais bon Pascal s’est endormi 💤 https://images.app.goo.gl/zkpyrCuZKUubdaKTA




vendredi 24 décembre 2021

Un héros et Compartiment numéro 6

J’engrène mes post de FB sur ces deux films que j’ai aimé que nous avons aimé Un Héros et Compartiment numéro 6 et donc à Cannes ils ont reçu le prix spécial du jury du jury présidé par Spike Lee Ex æquo
 Ce sont les deux acteurs de Compartiment numéro 6 prodigieux acteurs russes pas à un seul instant on doute qu’ils ne soient pas vrais… et puis quand on les voit sur cette photo on espère qu’au moins après le film ils sont devenus amis…..


Le plus beau film pour cette année est pour moi sans Adam River n’en déplaise à une de mes critiques du Le Cercle - Canal+ préférée Marie Sauvion ! Compartiment n• 6 et pour nous deux voilà que ce film nous a rendu heureux et depuis deux jours 
Un film qui commence par l’exergue de cette phrase de Marilyn Monroe qui ouvre toutes les portes autant que pour d’autres elle peut les fermer (les ensorcelés qui cherchent l’âme sœur ou le s fantômes de leur mère, leur père) que seuls des fragments de l’un peuvent rencontrer les fragments de l’autre.
Ces deux acteurs sont sans nul autre pareil . 
Et je comprends très bien le prix ex æquo du jury de cannes présidé par Spike Lee 
Ce film m’a d’autant plus touché qu’il parle d’une époque où je suis allée avec mes parents en Russie et où j’ai pris avec eux le train de St Petersbourg à Moscou avec le Samovar dans chaque wagon et la méfiance des Russes a l’égard des occidentaux des européens. jamais je n’ai été aussi proche de mes parents, même enfant….Le train n’allait pas trop vite heureusement.  C’était exactement cela, comme la contrôleuse hôtesse du train son évolution avec la « finlandaise » au fur et à mesure du voyage.


Pour « Un Héros »
Regarder l’analyse du Cercle de Canal + https://fb.watch/a5ptYu4q10/

« Un héros » au cinéma comment faire un thriller avec des gens ordinaires et ne juger ni ficeler les personnages et l’histoire et émouvoir certes et démêler tous les aléas de communication, de hiérarchies, de recours à tout filmer, pour preuves…..preuves de quoi ? Mais où se trouve là encore la vérité, on a beaucoup aimé, tous les deux, nul doute l’acteur est incroyable ! Et tous et l’enfant, le chauffeur de taxi, le plaignant beau frère ah ce réalisateur iranien me fait aimer infiniment cette culture comme si j’en avais eu une prescience une intuition une autre vie et pourtant. Les rôles de femmes sont très beaux et « moteurs » pour l’histoire. Le personnage principal est un gentil… et toutes les conséquences de sa naïveté sensibilité, et avec son fils…




mercredi 22 décembre 2021

Le Grand Guignol

Ah voilà voilà mon post précédent qui s’est envolé alors que je voulais relever le prodige de ce théâtre là un peu comme lorsqu’on voit un film muet il faut une période d’adaptation le théâtre horrifique doit faire peur me disait un comédien qui avait joué ce théâtre là populaire ; qu’il était indispensable de faire peur avant de faire rire, qu’on devait entendre des hurlements avant des éclats de rire…. Et pourquoi, ne pas remplacer l’horreur et amener à l’empathie par l’onirisme car la violence le goût du sang du tremblement des émotions telles la peur la colère la fascination viennent de l’intérieur le dernier épisode était grandiose sur la « Veuve »avec les touristes qui en redemandaient pour rappeler que les exécutions en place de Grève étaient organisées comme spectacles. 
Bravo à cette 5 ème promotion de l’école pro du Lucernaire leur jeu était excellent, ce grand écart avec le jeu « naturaliste» fait du bien et plus ça allait plus on rentrait dans toutes les histoires et épousait tous les personnages ! Quelle précision d’exécution avec tous les accessoires.. 
Bonne route les enfants ! C’est tellement proche des tragédies de Shakespeare quand on voit les sorcières de Macbeth ou le fantôme du père d’Hamlet : « Ça fait peur c’est inoubliable ! quelqu’un parlait des récitals de Piaf et expliquait que les larmes, les flots de larmes montaient de l’orchestre jusqu’au balcon et que les discours de HItler fonctionnaient de même, le public était en transe. C’est cela le jeu des « tripes » du ventre il faut en être capable et savoir le maîtriser……Bon revenons au spectacle Grand-Guignol le parti pris était de remplacer cet état de jeu par une distance : surréaliste, onirique, et ce jeu large sincère comme à blanc est fort, tous ces comédiens sont devenus libres et pros sur scène. Ils n’ont plus peur.







vendredi 17 décembre 2021

Scènes de rêve au Lucernaire : deuxième année de cours au Lucernaire

Mettre en scène votre rêve au théâtre et non pas seulement votre rêve de théâtre : qu’aurais-je je fait j’aurais mis en scène Médée d’Euripide c’est ce que je voulais jouer dans le premier cours de théâtre, dont j’ai franchi la porte et à l’époque on m’avait dit au minimum de laisser tomber les grecs et de voir la version d’Anouilh et sinon après une lecture on m’avait dit que j’étais plutôt un profil un rôle de comédie de servante…… Dorine….. Toinette.
Les seules ‘méchantes’ dans les cours ensuite que j’ai pu approfondir ont été Lady Macbeth, Arsinoé. Ensuite sur scène j’ai joué les folles plus que les méchantes ou les servantes humaines : Panope dans Phèdre la Piété dans Esther de Racine (pour moi mon plus beau rôle) Les folles, celles qui font du mal sans s’en apercevoir : La vierge folle…..et une femme ordinaire : Olivia et les deux rôles d’Avorter -en rupture- de la militante du Planning familial et la « terroriste » commando anti-avortement furent mes déclics mes Révélations. Quand au premier cours de théâtre où j’étais allée  je n’y suis jamais retournée 

Vous voyez les enfants, il y a de l’eau qui est passée sous le pont et dans les cours d’aujourd’hui vous avez des professeurs bienveillants qui partent du plaisir épanoui à jouer et de mettre en vie vos rêves, de les incarner au moins, et c’est pour ça que j’ai adoré cette jeune femme qui a interprété un des monologues de Cyrano. 

J’avais introduit cette mise bout à bout des messages laissés sur les réseaux….

Message de Florence Le Corre : Jeudi 16 à 14h, les élèves de seconde année de l'école d'art dramatique du Lucernaire présentent dans mon cours leurs "scènes de rêve ". Venez rêver avec nous ! 

J’y suis allée une fois de plus j’ai bien fait… 
J’avais écrit « De quel pays viennent nos rêves ?! » sans rien savoir !? 

Et donc certains ont mis en scène un tango, des scènes à l’américaine  : Scorcese, ou une comédie musicale ou le loup de Wall Street…. Ou une comédie musicale ? mais  à la Woody Allen avec tous les contes : la sorcière, le Chaperon le berger vacher,  Cendrillon, la marâtre….des chansons et de la danse rap ou pas je ne suis pas spécialiste….mis c’était comme on disait dans mon temps -requinquant. 

Les mythologies subsistent plus que les idéologies à cause des moyens « barbares »pour atteindre l’idéal :une sorte de paradis où l’on vivrait entre soi. Un paradis sans animaux sans mauvaises herbes…..on y est presque ….

"Vinciane Despret au plus près ! " sur https://www.franceinter.fr/emissions/boomerang/boomerang-du-jeudi-16-decembre-2021 via @radiofrance


Comment quitter la scène de nos rêves…..

Les élèves et leurs rêves ont un splendide recours à la légèreté et à une autre langue et à nous montrer aussi ce qu'est incarner un film une autre langue c'est mieux au théâtre 
Je suis allée presque tous les féliciter Beyrouth qu'est-ce qu'il est beau sur scène.... et timide dans la vie... bien sûr celle qui a choisi sans masque la tirade où il explique qu’il n’osera jamais dire à Roxane qu’il l’aime à cause de son nez cet appendice  Cyrano sa partenaire aussi était étonnante dans cet accompagnement et dans sa danse "genrée" distanciée drôle.burlesque un peu cruelle et à l'écoute de son « public ».
Le chaperon rouge s'est rattrapée car la musique pour sa chanson était trop forte (la régie est un peu sommaire au Paradis et eux sont très forts  pour l'apprivoiser.)
Ma préférée de chanson parmi toutes c'est celle de Charlebois. « Je ne suis pas un chanteur populaire mais un homme bien ordinaire. » et là son interprète a été à la hauteur du grand écarte la starisation et de l’anonymat car on ne peut pas avoir les deux en mêmes temps ou à moins d’aller à l’autre bout du monde et encore plutôt sur la Lune….et pour y aller créer sa chaîne You Tube .

Au début je me disais les filles sont les plus fortes et puis après je me suis faite la réflexion arrête tu détestes la rivalité. 
Ce qui n'a pas été le cas d’aide de duo avec faire valoir pour le rêve de « Charlie » qui n'a pas su encore trouver la mise en scène de distance par rapport à son propre texte mais c'est au début de son cheminement. Et c'est un grand pas et elle est belle sa sincérité et nous avons ressenti chacun de ses mots….
Et j'ai remercié tous les  autres chanteurs l'espagnole, la javanaise même si encore elles auraient pu profiter davantage de la lumière, la beauté qu'elles dégagent
Quand à Gérard… chapeau bas respect dans Tenue de soirée mais là aussi j'ai remercié son partenaire car d'une certaine façon on ne voit que lui... on a peur pour lui... mais pas seulement.....
Le tango première scène à dégagé un max de rapports consentis sensuels et un tonnerre d’applaudissements les ont accueilli. 

La seule que je n'ai pas trouvée pour la
féliciter c'est la secrétaire Marie-Cecile.... dans le personnage et dieu sait si je l'ai bien comprise ....quand elle pète un câble, les plombs, elle rend son tablier, ses lunettes, l’attache de ses cheveux de « personnage »  soumis et engueule ses harcéleuses cadres qui s’essuient les pieds de toutes leurs flux-tendus, frustrations sur son dos. Ça m’a fait penser au rôle de Babou dans le prénom à cause de l’écoute de Guillemette Odicino sur France- Inter ce marin dans Grand bien vous fasse ! 
Elle y donne un bon conseil pour les tablées des fêtes : un petit merci aux hôtesses, à l’hospitalité : une attention de tous les instants. 

Ils sont nombreux et forment un groupe qui en veut énergique enlevé cohérent et s'inscrivent grâce à cette thématique chacun fort dans leur singularité. 

« Je t'ai tout dit car j'aime beaucoup l’œil extérieur  la compréhension la mise en lumière de tous et le sourire....vrai des metteurs en scène professeurs collectifs  de théâtre. » ai-je écrit à leur professeure. 

Soyez ambitieux de théâtre, de jeu, d’amitiés, de complicité car cela ne vous quittera jamais et respectez saluez tous ceux avec qui vous travaillerez…...  

https://www.franceinter.fr/emissions/boomerang/boomerang-du-jeudi-16-decembre-2021 via @radiofrancehttps://www.franceinter.fr/emissions/boomerang/boomerang-du-jeudi-16-decembre-2021 via @radiofrance

jeudi 16 décembre 2021

Le ravissement de Marilyn



Texte et récit ´Olivier Steiner publié sur FB

« Noli me tangere, Marilyn 

En 2009 j'ai fait ce voyage à LA avec mon amoureux de l'époque, c'est ainsi qu'un 5 août au matin je suis allé au Westwood Memorial Cemetery, où avait lieu une cérémonie dans cette même petite chapelle dans laquelle son cercueil reposa... c'est là que j'ai rencontré des gens, notamment Georges Barris, son véritable dernier photographe et ami... et je suis rentré à Paris avec cette photo de la plage après le bain, un vrai tirage encadré, venant d'une galerie de Beverly Hills... Je regarde souvent cette photo, en vrai elle vibre d'une façon si particulière... je me suis si souvent approché de ce regard, à la fois perdu et net, dans le vague et clair comme un ciel d'azur, complètement perdu et comme touchant une sorte d'éternité retrouvée au beau milieu d'un paradoxe sublime... que dit-il, ce regard ? Qu'appelle-t-il ? Que cherche-t-il ? Je crois que j'ai écrit le texte du Ravissement de Marilyn Monroe pour répondre à cette photo, ces questions, pour essayer de la rejoindre. Car il y a là, il me semble, une réponse sous forme de silence que je cherche désespérement pour ma vie même. C'est la mort bien-sûr, qui se profile à mesure que le jour tombe, mais c'est aussi quelque chose comme se tenir vivant au coeur du monde, encore et toujours, pour toujours. C'est ça, Marilyn, un coeur du vivant, qui bat toujours, qui résonne encore dans le monde entier. Mais attention, aucune nostalgie chez moi, et même ces années 50 et 60 américaines ne m'intéressent pas tant que ça. Ce que je vois, qui m'intéresse, que j'attends, que je cherche, c'est Marilyn aujourd'hui. Ce qu'elle annonce. Ce dont elle est le nom. Ravissement. Je n'ai trouvé que ce mot en l'empruntant à Duras. Et je n'ai pas non plus tout compris, loin de là. Pourquoi elle persiste autant par exemple, pourquoi elle et pas une autre ? En quoi elle ? Mais c'est bien. Je n'ai pas fini. La recherche n'est pas finie. C'est bien, c'est du voile dans les voiles du désir. Mais je crois qu'une partie de la réponse fut là dans les yeux humides de ce petit monsieur de 80 ans, Georges Barris, ce monsieur tout ému, un peu vouté, qui m'avait dit ce jour-là : "Elle était si gentille"... Il avait dit cela tout doucement, en détachant chaque mot comme si c'était la première fois qu'on disait ça de quelqu'un, avant de baisser les yeux, de sourire tristement et de laisser toute sa place au silence : sacré. Comme est sacré ce même silence qu'il me reste et nous reste à écrire. Ce même silence qui plane au-dessus des vagues dont elle sortait, Eve surgie des eaux, en prière. »



Comment se protéger de l’adversité !? Non je ne suis pas inquiète de me trouver comme dans un vertige à la lecture du livre du ravissement de Marilyn, d’Olivier Steiner pour le texte et d’Anne Gorouben pour les dessins peints au crayon graphique. L’identification procède d’une drôle de chimie, pour  un personnage une actrice ou par exemple à un ou une de nos grands-parents : P 41 « Whitey commence par légèrement brosser les sourcils pour accentuer leur implantation en accent circonflexe. »
P 45 « Sur la pelouse à côté de la chaise longue, au bord de la piscine ovale, deux animaux en peluche, un petit lapin blanc et un bébé tigre. »
P 95 « Maf n’a jamais jamais raconté sa vie, mais il aimait beaucoup sa maîtresse qui le lui rendait bien Maf de son vrai nom Mafia Honey, petit bichon maltais né dans le Sussex, élevé et sevré par la mère de Nathalie Wood, avait été offert par Frank Sinatra à Marilyn pour la consoler de sa rupture avec Arthur Miller. Maf n’aimait pas beaucoup Eunice Murray, celle-ci l’installait dans le garage la nuit pour que ses éventuels aboiements ne réveillent pas sa maîtresse. Mais il ne manquait pas de confort, il dormait sur un manteau en poil de castor, cadeau d’Arthur Miller que Marylin ne s’était jamais résolu à jeter. Maf en a tellement vu et entendu qu’il aurait pu écrire une biographie pleine de révélations croustillantes, mais il ne l’a pas fait car il avait trop de respect pour Marilyn. Mais s’il l’avait fait il aurait commencé ainsi : « ma maîtresse était la seule personne humaine capable de chuchoter une exclamation ! »



Voilà j’ai fini le livre ; pourquoi ne l’ai je pas lu, plus tôt parce qu’il n’était pas édité, écrit, sorti de la fusion émotionnelle entre lui et elle…. Soit un fantôme mais les fantômes sont vivants en nous. Et avec les dessins d’Anne Gorouben brumeux voluptueux grisés déchirants. Depuis si longtemps après sa mort à Marilyn. Je n’aurais pas regretté de m’être arrêtée en chemin dans la carrière de comédienne.. Je ne supporte plus quand on me présente comme comédienne. Je suis une comédienne ratée et qui a arrêté de jouer depuis 16 ans . Je me souviens quand je jouais et travaillais toujours dans les bureaux d’assurances, en doublon pour payer mon loyer (le Théâtre m’ayant permis que d’avoir plus de dettes et de bénévolat) j’ai rencontré dans un autre service embauché comme stagiaire, un jeune homme qui avant était apprenti comédien au cours Florent et qui m’avait dit avoir arrêté, car il ne supportait plus sa sensibilité exacerbée il avait besoin d’une vie normale et plus intermittente et précaire…. Une vie de mort vivant par les contrastes les entrées les sorties,  sorties vécues comme un exil. 

Olivier Steiner Marie Hasse et Anne Gorouben 

Maude Sambuis

Les dessins exposés lors de la dédicace signature des Mots à la bouche https://motsbouche.com/13-beaux-livres



Photo de Maude Sambuis 
Et si je vous disais que je vais le relire et à voix haute pour mon chat Dora qui aime comme tous ceux que j’ai eu jusque-là quand je joue répète ou fais la lecture à voix haute. Il est important de sentir son public et de ne pas aller jusqu’au trop plein au rassasiement…… le laisser par exemple écouter comme par inadvertance.

mercredi 8 décembre 2021

Ailleurs, partout

 Via Viviane Perelmuter sur FB 
« Samedi prochain, le 15 janvier, la joie, ce sera d'avoir à nos côtés Arno Bertina pour une nouvelle séance de Ailleurs, partout au Cinéma L'Archipel.
Arno Bertina dont les derniers livres incarnent singulièrement la possibilité de documenter en littérature.
En attendant, voici le message envoyée par une spectatrice.
Elle nous a écrit suite à la projection du film jeudi dernier. Et cela nous a d'autant plus étreintes qu'elle s'expose, et ce faisant, ouvre, enrichit le monde. Un peu d'Iran nous parvient, dans le détail de l'intraduisible que seul.e.s les personnes ayant une intimité avec une langue, un pays, peuvent nous offrir. Le contraire du renfermé.
C'est d'autant plus touchant que c'est Elle qui a traduit les passages du film en farsi.
Elle qui est aussi une cinéaste. Elle, qui nous bouleverse et nous enchante avec ces mots. Alors, on lui demande si on pouvait les publier. Et on a précisé que l'on pourrait n'en prendre qu'un extrait comme le début est si intime. Mais elle a répondu : prenez tout. Alors on le fait, on le fait car l'intime de l'autre est ce qui peut résonner en chacun.e de nous, c'est l'expérience de vivre qui, pour être toujours au singulier, engage les échos du collectif. Oui… le monde enrichi, et ouvert.
Grâce à Elle cette fois, Afsaneh Salari
Afsaneh… merci. »

avec Vivianne Perelmuter



Comment s’y retrouver dans ce que tu écris?

Je serais tentée de répondre Perds-y toi ?
Mais saches que l’eau la plus récente d’un fleuve est- Elle celle du dessus ? La dernière séance au St André n’est pas une fin…. N’était pas une fin 

…..Et puis ça a continué samedi 15 à 20h40 au cinéma l’Archipel à Paris https://www.larchipelcinema.com/

Nous ne le connaissions pas personnellement. Mais après avoir vu le film, il avait pris le temps de nous écrire une lettre, une bien belle lettre.
Devant un tel cadeau, nous ne pouvions que désirer rencontrer son auteur et le convier à nous accompagner lors d'une séance d'Ailleurs, partout.
C'était jeudi dernier au Cinéma L'Archipel
et la salle était pleine
Merci encore Jean-Luc Marty (Jean-Luc de Kéroman), merci pour les mots et la voix 
Et merci à vous toustes pour votre présence
Une pensée particulière pour Emmanuelle Fage revenue voir le film une deuxième fois, et emmenant des ami.e.s

La lettre
"Il y a eu la découverte du film d'Isabelle Ingold et Vivianne Perelmuter, la semaine passée, au Saint-André des Arts : "Ailleurs, partout". Et cette lettre que je leur avais écrite sitôt rentré chez moi. Elles m'ont demandé de la lire hier soir, au cinéma L'Archipel, après la projection. Comme " un bout de route" que nous aurions décidé de partager. Et j'ai aimé ça.
Cette lettre, la voici :
Chères Viviane et Isabelle,
Osons le dripping façon Pollock, puisque cette idée m’est venue, dès les premières images. En référence à cette manière du peintre d’écailler les couleurs, de les faire gicler sur la toile au sol, en fragments. Cette manière qui semble celle dont vous éparpillez des éclats de territoires morcelés, incertains, des entre- deux brumeux, des bouts du monde en bas de chez nous, ou lointains. Car c’est bien un Atlas qui se déploie sous nos yeux, bribe par bribe. Une cartographie clandestine, radiarisée par des vidéos de surveillance qui dressent les contours mouvants d’un Ailleurs, partout. 
Au long de votre film, j’ai voyagé dans des  paysages où ça brouille, ça pixellise, ça trace des diagonales, des obliques, ça décadre, ça enregistre ; il y a ses sons pas nets, qui se craquellent, ruissellent, ralentissent, se barrent. 
Un Atlas bien vivant où tout fait frontière : les lieux, les horaires, les identités floutés, jusqu’aux mots. 
Michel Agier, dans «  La condition cosmopolite » ( j’ai retrouvé la phrase dans l’un de mes carnets) écrit : « Ce sont des rencontres et des expériences qui mettent en relation un ici et un ailleurs, un même et un autre, c’est à dire simplement quelqu’un ou quelque chose qui vient du « dehors ». 
Je crois que vous m’avez emmené à ce point de rencontre là. 
Dans votre montage des images surveillées et surveillantes, j’ai pensé à comment l’industrie sécuritaire fabrique un paysage. Un paysage d’une étrangeté envahissante, gazeuse, dans lequel passent et circulent, réfugiés, demandeurs d’asile, fugueurs ; tous voyageurs obligés, obligés de se séparer d’un Soi resté au pays natal pour un Autre qu’ils ignorent. Ou, peut-être, est-ce l’inverse. 
C’est de l’un de ces chemins kidnappés par l’histoire que surgit Shahin. Sans être filmé, photographié ou éclairé par une lumière d’apprêt, puisqu’on ne le verra pas. Mais comment être certain qu’ici ou là, vous ne choisissez pas de le faire apparaître. 
Et c’est bien dans une langue propre à ces chemins que vous nous proposez de le suivre. Ainsi l’ai-je vécu, et j’emploie volontairement ce mot tant ce film remarquable m’a physiquement habité d’un bout à l’autre. Dans sa manière de se glisser entre mes os et mes nerfs, là où le regard lit, entend, devine, souffre, éprouve ses limites, rit. Car Shahin rit, avec sa mère au bout du fil, là bas, en Iran, à Fooladshahr. 
Il y a des murmures, bouleversants, aussi l’anecdote qu’il glisse – à moins que ce ne soit vous qui nous la rapportiez – vous savez, l’histoire de ses chaussures usées par la marche depuis l’Iran, changées pour une paire qu’il juge plus jolies en Serbie. Parce que la Serbie, c’est un nouveau monde, n’est-ce pas ! C’est l’Europe. Où toutes les folies sont permises, jusqu’à ce que le réel –cet impensable des pays rêvés - vous rattrape et vous mette les pieds en sang. Ce n’était pas les bonnes chaussures pour affronter l’à-venir. 
Cette anecdote m’est restée, plus exactement l’idée naïve qu’elle raconte tout. 
Mais je voudrais revenir à la langue de votre film, Vivianne et Isabelle, celle que vous avez choisie. 
Plus qu’une langue, je dirais des langues, celles des solitudes écarquillées qui maillent le récit à travers textos, internet, appels téléphoniques. Des langues qui tentent des bribes de paysages, d’émotions, ce que d’un cillement l’on envisage du réel à l’ouverture d’un container, lorsque l’on voyage caché sous une bâche de camion, ou sous le soleil inhumain de la haute mer. 
Ces langues, orales, imprimées, ce sont elles qui font route. Turquie, Grèce, marches forcées, camp, prison, faim, froid… Et tout cela va de Shahin à nous, de sa mère à lui, de vous à lui, de vous à nous, tel le procès verbal d’une quête douloureuse et contemporaine. 
De la région d’Ispahan à la ville minière pauvre et pluvieuse de l’Angleterre, Shahin marche dans sa singularité. Comme chacune, chacun d’entre tous ces gens marche dans sa singularité. Vous nous le rappelez, je crois. Et nous sommes bien loin de l’anonymat médiatique évacuant d’un mot, migrants, mille et une humanités.
Et puis il y a votre voix, Viviane, dans laquelle j’entends celle d’Isabelle. « Ailleurs, partout », c’est votre voix, une voix de mer. Me restera longtemps cette magnifique ouverture, comme une lumière de fanal au dessus de flots pris dans le grain bouleversé de l’image. En amont de celle de la fin (l’une des seules qui fut tournée, avez-vous dit), où l’on découvre deux digues qui s’ouvrent sur la mer, tandis que bord cadre inférieur surgit la proue d’une embarcation. Mais en suis-je bien sûr ?
En Iran, dit Shahin, les jeunes vivent coupés du reste du monde. Ce pan coupé, c’est ce que ne cesse de déployer votre film. Le pan coupé dans mon port d’origine, Keroman, c’est le nom d’un quai sur lequel Shahin pourrait se tenir.
Cela va peut-être vous sembler étrange mais vous m’avez mis dans le cadre, Viviane et Isabelle. Comme n’importe quel anonyme filmé par une caméra de surveillance, j’aurais pu l’être, oui. J’aurais pu être cette femme couvrant ses larmes de la main dans la cuisine d’un restaurant asiatique, j’aurais pu l’être, et ne pas voir Shahin.
Voilà, très brièvement, chères Viviane et Isabelle, comment votre film – ou plutôt cette œuvre d’art – m’a transporté, puisque sa matière même, n’est que transport. 
Merci vivement à vous deux pour cela, pour votre engagement, cette bouffée d’air frais.
Et Gracias a la vida."

Prochaine séance samedi 15 janvier à 20H40
au Cinéma L'Archipel
avec Vivianne Perelmuter


Oui oui j’y suis retournée rien ne m’a échappé ni le rythme ni la multiplicité des sons les images je les avais toutes enregistrées le noir et blanc sur la mer  la neige la couleur qui pleut ou qui pleure…
Les gens qui passent marchent marchent sont fatigués travaillent devant du vide de gens les écrans seuls les noirs ah oui il y a le parking les voitures bagnoles caisses, et puis une carte au sol avec différents pays gens enfants qui jouent sans frontières peu nom eux peu comment oserai-je de collectifs… si tous les esseulés se révoltaient ça ferait plus de 3% cad la révolution 
Bon ah non il y a ce que j’appelle le bain turc comme collectif 
Et puis l’impression traduite des textos les conversations d’un entretien avec mensonges obligés pour l’acceptation l’examen d’intégration : mais surtout on ne parle pas du voyage des risques en mer parce que cela on est pas responsable…
Y a Shahin et sa mère et sa tante au téléphone 
y a les rêves de Shahin 
STOP 
Allez-y ! 
À Toulouse 
Et ça revient à Paris dans un autre cinéma 


Deux dernières séances….

C’est cela le phénomène de pouvoir partager à partir de ce film et savoir où s’engager ensuite reprendre l’énergie la joie et se recréer des rencontres entre toutes et tous et en chacun chacune. Les deux dernières séances au St Andre des arts les mardi 21 et 28 dec a 13h
Viviane Perelmuter et Isabelle Ingold co-realisatrices, Viviane Perelmuter après chaque séance nous écrit sur les réseaux FB 
Une femme tout au fond de la salle prit la première la parole. 
Elle n'avait pas l’intention d'aller au cinéma mais regardait les affiches devant le Saint-André des arts. Puis, dit-elle, elle a croisé mon regard. J'étais debout devant la porte de la salle. Et elle s'est dit qu'elle devait venir. "Et je me suis sentie chez moi, entourée. Moi qui ne sais pas où aller, qui me demande où sont les autres comme moi, qui me sens seule dans ce monde crispé, où m'engager ? Je me dis que je dois m'engager."
Et les échanges furent comme ça, des paroles senties, venant des quatre coins de la salle. Un spectateur m'a dit après : “ici, on dit " je" sans dire "moi " Et Shahin dans le film fait pareil."
Le ton avait été donné par Luc Martin-Gousset. Sensible et à la fois si articulé, si précis, et si généreux à se tenir debout devant les autres alors qu'il m'avait confié juste avant n'avoir plus pris la parole “publiquement”, depuis longtemps.

Avec Isabelle, nous nous sommes dit que c'est bien pour ça aussi, ce format court pour un long. Ce temps laissé aux mots et au dialogue après – l'irremplaçable d'une salle de cinéma.
Merci à Luc et à vous toustes pour ce précieux moment vécu ensemble, un moment puzzle où chacun.e apporterait sa pièce.

Les dernières séances de décembre, ce sera les mardi 21 et le 28 décembre à 13 heures.
Au Cinéma Saint-André des Arts
Bien sûr, nous y serons

Ailleurs, partout



Être sur la photo : n’est pas  le film si touchant que j’ai vu. Touchant car déroutant, dérangeant  toutes les strates de notre sensibilité; c’est bien plus fort que tous les clichés, les images, les discours qui nous sont montrés assénés pour nous submerger : Ailleurs partout. 

Je pense à Eram Sobhani à Lise et Frédéric à Inoussa à Stéphane à Philippe à Anne et Guillaume à Fx et Camille à Chloé et Quentin, Nathalie et Xavier, Christian Dominique Anne-Charlotte mes amis comment faire que vous alliez voir : Ailleurs partout au St Andre des Arts tous les jours a 13h c’est un film qui fait place au réel incarné en la vie de chacun de nous. Ce film de Vivianne Perelmuter et Isabelle Ingold  ce film est un déplacement de toutes les strates qui nous composent à trop accepter à rester stagnant, dépassé, manipulé, récupéré. Pour se sentir digne de l’humanité, l’amour qu’on transporte qui est déposé en chacun de nous, voyons-nous pour de vrai discutons ensemble après chaque séance.
Un lien pour un entretien avec les réalisatrices sur roaditude 

Comment « contre-effectuer la rencontre. se déconnecter, pour se réouvrir au monde….déjà aller au cinéma voir ce film : Ailleurs, Partout. j’y retournerai avec Pascal. Car le film c’est un film qu’on revoit,  au moins deux fois et parce que j’ai toujours aimé chercher la différence et Pascal, c’est le fils de deux émigrés, l’une italienne et l’autre juif roumain caché en Auvergne par son père pendant la 2eme guerre mondiale.
Un dernier lien qui parle de la bascule… avec ce documentaire d’où se trouve la vérité !? Quand on parle des « migrants » et comment elle s’exprime au cinéma. 







Après le film « Ailleurs partout » au cinéma St Andre des Arts parler comme toujours mais aussi comme jamais, car ce cinéma du réel craquelle, ébranle,  ce ne sont pas les images telles qu’on vous les montre ce sont les sons les images du reste la saleté des bâches de la terrasse qui protègent du froid comme à une cousinade ce sont les échanges avec le serveur qui me donnait des origines russes et ce n’est pas parce qu’on refait le monde autour d’un verre sauf si on est chamboulés au point de ne pas parler tout de suite après la projection dans  le temps du contre choc qui nous fera pas tomber dans l’oubli du contexte universel. Dans la mise entre parenthèses de toutes les politiques des pays d’outre consommation de la responsabilité des riches. Un passeport comment se fait-il que des personnes en ont plusieurs passeports et peuvent parcourir toutes les routes toutes les mers et d’autres pas, par contre les marchandises…..les passeurs passent….



vendredi 3 décembre 2021

Le pouvoir du chien


J’ai beaucoup aimé ce film « du début à la fin » j’y tiens… et deux jours après j’en suis encore envahie 

Attention vu sur Netflix « le pouvoir du chien » Jane Campion est une rebelle avant tout partant de grands espaces de Nouvelle Zélande si vous voyez ce film et restez comme perplexes vis à vis de la fin et du titre mais APRÈS surtout car cet article spolie dévoile bcp de mystères liés à ce film qui progresse au départ comme une partition de piano avec de beaux paysages…..
C’est un film sur la frustration au départ et à toutes les perversions criminelles qui en découlent mais ce n’est aucunement simpliste et donc pas avec un monde séparé en deux d’un côté les victimes et de l’autre les pervers, qui ne viennent pas consulter les psys…. Ah ils sont malins les psys pour augmenter le nombre de leur clients.

Brontis Jodorowsky lui a écrit sur les réseaux 

C’est beau de la première à la dernière image (superbe photographie de Ari Wegner), magnifiquement mis en scène, très bien joué, bref, à ne pas rater.
Mon seul regret est de ne pas avoir pu le voir en grand écran : c’est une production Netflix.
N’y a-t-il vraiment pas de production au cinéma pour de tels films, pour de telles cinéastes ?

Avertissement : cet article contient des Le pouvoir du chien spoilers. Vous le saviez sûrement lorsque vous avez cliqué dessus, n’est-ce pas ?

Le pouvoir du chien, qui est maintenant diffusé sur Netflix ainsi que dans les salles de cinéma, peut sembler être une étude de personnage exquise mais lente pour la majorité du film. Mais dans les 15 dernières minutes du western acclamé par la critique de Jane Campion, l’intrigue passe soudainement à la vitesse supérieure. Ce que vous pensiez n’être qu’un film obsédant d’une tranche de vie ressemble soudainement à un thriller, parce que Le pouvoir du chien la fin vient avec une intrigue qui laissera le public sous le choc. 

L’histoire est basée sur le roman du même nom de 1967 de Thomas Savage. Savage était un homme gay – mais pas ouvertement à l’époque – qui basait certaines parties de l’intrigue et des personnages sur sa propre expérience d’adolescent grandissant dans un ranch du Montana. Cela dit, l’histoire est encore en grande partie fictive – ou, du moins, on l’espère. 

Le pouvoir du chien la fin est aussi sombre que choquante, et Campion, qui a à la fois réalisé et adapté le scénario du roman de Savage, n’explique pas exactement ce qui se passe pour les téléspectateurs. Si vous n’y prêtiez pas attention, vous avez peut-être manqué certains détails clés. Ne vous inquiétez pas, car Decider est là pour vous aider. Continuez à lire pour Le pouvoir du chien résumé de l’intrigue et Le pouvoir du chien fin expliquée. 

QUEL EST LE POUVOIR DU CHIEN À PROPOS? LE POUVOIR DU CHIEN RÉSUMÉ DE L’INTRIGUE:

Phil (Benedict Cumberbatch) et George Burbank (Jesse Plemons) sont de riches propriétaires de ranch dans le Montana en 1925. Un jour, leur travail les emmène, eux et leur équipe, dans une auberge appartenant à Rose Gordon (Kirsten Dunst), une veuve aux manières douces. George prend goût à Rose. Il tente de compenser son frère au cœur cruel – qui se moque ouvertement du fils frêle de Rose, Peter (Kodi Smit-McPhee) – en l’aidant dans la cuisine. 

George et Rose tombent et s’aiment et se marient. Rose et Peter quittent l’auberge pour entrer dans le ranch. Phil Burbank, se sentant abandonné par son frère, est vicieusement cruel envers Rose à chaque occasion et la pousse à boire. Après que Peter soit rentré de l’école pour l’été – où il étudie pour devenir médecin – Rose est un alcoolique à part entière. 

Un jour, Peter découvre la réserve de photos d’hommes nus de Phil et voit Phil se baigner nu avec un mouchoir ayant appartenu à « Bronco Henry », le mentor dont Phil fait souvent l’éloge. Phil voit Peter espionner et le chasse, mais après cet incident, Phil et Peter nouent une étrange amitié, au grand désarroi de Rose. 

Phil commence à faire une corde pour Peter en tressant du cuir brut et aide Peter à apprendre à monter à cheval. Au cours d’une de ces leçons, Peter demande avec désinvolture comment certains veaux meurent – est-ce par des loups ? Phil répond que oui, parfois les loups tuent les veaux, et parfois les veaux meurent de la fièvre charbonneuse, une maladie infectieuse. Peter, armé de ces connaissances, part en solo dans les montagnes où il trouve un veau mort de maladie. Peter, portant des gants de protection, enlève soigneusement la peau du veau malade. Plus tard, Phil emmène Peter à cheval pour réparer une clôture. Alors qu’il s’amuse avec un lapin, Phil se fait une profonde entaille à la main. (Rappelez-vous ces deux détails pour plus tard !) 

La consommation d’alcool de Rose continue d’empirer. Lorsqu’elle apprend que Phil Burbank envisage de brûler ses peaux supplémentaires plutôt que de les vendre aux Indiens d’Amérique locaux, elle échange avec défiance et ivresse toutes les peaux de vache au chef de la tribu contre une paire de gants. Lorsque Phil se rend compte que toutes ses peaux ont disparu, il est furieux : il n’a plus assez de matériel pour finir la corde de Peter. 

Peter offre à Phil le cuir brut qu’il a pris lors de sa balade en solo. Lorsque Phil demande pourquoi Peter a du cuir brut, Peter répond qu’il en coupe parce qu’il voulait être comme Phil. Phil est submergé par la gentillesse de Peter et promet de travailler toute la nuit pour finir la corde. Phil lave le cuir brut de Peter avec sa blessure ouverte, ignorant qu’il vient d’une vache malade. Phil raconte à Peter l’histoire de la fois où Bronco Henry lui a sauvé la vie en pressant leurs corps l’un contre l’autre pendant qu’ils dormaient pour rester au chaud dans un froid extrême. Peter demande s’ils ont dormi nu, et Phil rit mais ne répond pas. 

Photo : KIRSTY GRIFFIN/NETFLIX

QUEL EST LE POUVOIR DU CHIEN FIN EXPLIQUÉE ?

Le lendemain matin, Phil ne descend pas pour le petit déjeuner. George le trouve dans son lit, en sueur et fiévreux. La blessure sur sa main est clairement infectée. George récupère la voiture pour emmener Phil chez le médecin, mais Phil ne veut pas partir avant de trouver Peter et de lui donner la corde. Phil trébuche avec la corde à la main, avant de finalement permettre à George de le guider dans la voiture. Peter les regarde partir de sa fenêtre. 

Dans la scène suivante, Phil est mort et George sort son cercueil. Lors des funérailles, Rose partage un bon moment avec sa belle-mère et George invite ses parents à revenir pour Noël, ce qui implique que toute la famille pourra désormais vivre en paix, Phil parti. Le coroner dit à George qu’il pense que Phil est mort d’un empoisonnement à l’anthrax, ce qui confond George, car il savait que son frère refusait toujours de s’occuper d’animaux malades. 

Peter n’assiste pas aux funérailles de Phil. Au lieu de cela, il trouve et lit un verset de la Bible à la maison. Psaume 22 :20 : « Délivre mon âme de l’épée, mon bien-aimé de la puissance du chien. » De sa fenêtre, il regarde Rose, désormais sobre, revenir avec George des funérailles. Il sourit en les voyant partager un baiser, et à partir de ce sourire, vous savez juste que Peter est responsable de la mort de Phil. 

QUE FAIT LE POUVOIR DU CHIEN FIN SIGNIFIE ?

Interprétez la fin comme vous le voulez, mais mon point de vue est que Peter a vu ce que son oncle Phil faisait à sa mère et savait qu’elle n’arrêterait jamais de boire tant que Phil serait là pour la tourmenter. Une fois qu’il a réalisé que Phil était gay, il a délibérément utilisé cette connaissance pour se rapprocher de lui. Il avait peut-être toujours eu l’intention de glisser la peau de vache malade dans la réserve de Phil pour la corde qu’il fabriquait, et lorsque sa mère a vendu toutes les peaux, il a vu l’occasion idéale de se précipiter et de provoquer intentionnellement l’infection de la plaie ouverte de Phil. 

C’est diabolique, mais Peter avait raison – avec Phil à l’écart, sa mère et George semblent déjà beaucoup plus heureux. Parfois, être un bon fils signifie empoisonner votre oncle abusif avec de l’anthrax ! 

Regarder Le pouvoir du chien sur Netflix

 

mercredi 1 décembre 2021

Je ne suis plus inquiet, United snakes vies et mirages de Nina Simone

Ah  Je ne suis plus inquiète et j’ai le droit d’être heureuse 
Que c’était bien je me dis que pour écrire un monologue et ensuite l’éditer et le jouer seul il faut ne pas se tromper et à chaque étape ; pour moi il y en a trois….écriture édition mise en théâtre…. Par l’auteur acteur comédien. Après l’avoir lu je me disais ça ne pourra jamais être aussi bien car connaissant de vue l’acteur, je m’étais imaginé une mise en scène… j’ai lu avec lui comme support visuel à ma voix intérieure eh bien c’était mieux ! C’était différent mais aussi fort de générosité. 
 Dépêchez vous surtout c’est jusqu’au 3/13 non 3/12 ce n’est pas seulement drôle,  ce n’est pas du stand up ce sont des histoires vraies qui nous touchent pour ceux qui ne le savent pas Moun diou ça veut dire mon dieu en béarnais…. En patois du
Sud-ouestJe tenais à convaincre mon compagnon de vie de venir car pour moi c’est son histoire un peu sauf que lui il est italien-juif donc… IL A TOUT PRIS RETENU 

vous verrez la suite si vous y allez je ne spolie pas parce que c’est mieux qu’un film profondément pudique et touchant, en perf… chut je me tais et comme c’est sur l’amour et la solitude vous pouvez y aller tous et à tous les âges avec enfants : c’est au Studio de l’espace Cardin qui remplace le théâtre de la Ville le temps des travaux il faut faire le tour de la bâtisse…. Je vous donne tous les détails pour pas que vous le ratiez surtout si un jour vous voulez écrire et vous mettre en scène et jouer….oui mais pas
seulement si vous voulez vivre et non pas survivre allez-y et dans le public il n’y a pas que des théâtreux ou des bobos car ce n’est pas trop cher le subventionné avec pass…
Et vous pouvez y acheter le livre car il y en a plus dans le livre que dans la pièce oui l’auteur a fait des coupes… pour l’acteur.
#jenesuisplusinquiet Scali Delpeyrat



Après NOIRE au théâtre de l’œuvra après l’entrée de Joséphine Baker au Panthéon et un choeur d’enfants qui chante avec pour les sourds certains qui le jouent en langage des sourds avec une bienveillance une douceur de partage résultat on ne regarde qu’eux.  Le monde change, le monde changera pour un universalisme choisi et adapté pour le bien-être, la vie véritable, l’amitié pour chacun. Fonction de la mémoire, l’histoire de chacun, ses haines humiliations comprises dont celle des bourreaux qui sont souvent des victimes devenues des bourreaux parce que le monde n’est ni noir ni blanc ni victime ou pervers. Après toutes ces visions voyages dans l’imaginaire la mémoire la vérité je suis allée nous sommes allés aux Déchargeurs voir une actrice qui chante aussi fort aussi incroyable qu’elle joue et qui nous laisse jouer danser avec elle : Mélanie Menu qui nous délivre la vie la profondeur les dérives le calvaire de la vie de Nina Simone ce nom Simone a cause de Simone Signoret….Elle est accompagnée par un musicien créateur sur la scène en apparence impassible ce sont ses notes le ressenti….ah n’importe les biopic au cinéma c’est autrement INCARNÉ au théâtre ça se partage de l’intérieur dans le bas dans cette petite salle voûtée cabaret de la Bohème aux Déchargeurs :  United Snakes Vies et Mirages de Nina Simone 
Et ce soir vous savez quoi à 21h15 à la même heure à l’heure où les Théâtres ouvraient leurs yeux avant cette pandémie. Elle donne un concert. Quelle liberté cette femme actrice autrice Mélanie Menu https://www.lesdechargeurs.fr/spectacles/united-snakes-vies-et-mirages-de-nina-simone/




vendredi 26 novembre 2021

De son vivant, Delphine Seyrig, Le jeune acteur

Ce film m’a lavé de larmes en retard, comment de son vivant pouvoir dire du’un service de soins palliatifs « c’est chez moi ». Je n’ai pas toujours suivi les films d’Emmanuelle Bercot je n’ai pas aimé son Ubu roi !  Pardon : mon roi(exact c’était un film de Maïwenn avec Emmanuelle Bercot actrice……et j’ai aimé Elle s’en va et la Tête haute.
 C’est un rêve aussi de tant d’implication d’un service d’un médecin. Quoique pour avoir depuis 2017 pas mal vu de soignants je peux vous dire que les rencontres y sont essentielles pour passer le cap et accepter la vérité. Revenons au cinéma au théâtre aux acteurs car dans ce film Benoit Magimel est exceptionnel comme dans la pianiste et Catherine Deneuve aussi dévastée que possible. Il y a une scène incroyable où elle… je ne spolie pas ? Oui. Ce film est important aussi pour tous les apprentis de la vérité sur eux-mêmes en eux-mêmes qui ont aussi besoin de solitude et de ne pas s’écouter surtout, pour avancer aller plus loin…et ne pas trop attendre la salve d’applaudissements…. Le théâtre c’est aussi un apprentissage de la solitude derrière l’émulation du groupe. Donc allez-y, apprendre à mourir à accepter le réel est si difficile qu’il faut répéter…. Certes ce film n’est pas une comédie mais c’est un film profondément humain qui donne un monde meilleur comme possible.
Il tient un livre « le comédien raté » le prof de théâtre : c’est Roméo et Juliette, la présence, qu’est-ce ? Cela reste un mystère dans ce film… je devrais écrire : reste-t’elle un mystère ? Chacun en soi avec ses propres fantômes et ceux aussi des rôles incarnés par d’autres acteurs….




Le professeur qui a appris que pour jouer ça ne suffit pas d’être comme dans la vie est lui aussi prodigieux. Je ne sais si son service fonctionne avé autant d’implication personnalisée selon chaque personne et aussi avec la musique, pour l’indicible. 
Je voulais vous dire que pour avoir confiance en soi il faut s’aimer de soi à soi mais ne pas tomber dans la mégalomanie ne penser à ca ne faire que cela ne fréquenter que des gens artistes comédiens ou alors comme dit Riad Satouf à Vincent Lacoste tu prends la grosse tête ….
Voir et lire la BD le jeune acteur 



Critique de Fans du masque et la plume Franck Lgr

De son vivant est un beau film, un mélo poignant, vibrant, qui ne laisse pas indemne. 
Il y a l’histoire et ceux qui l’incarnent : un fils, Benoit Magimel, est atteint d’un cancer qui va l’emporter. Sa mère, Catherine Deneuve, le couve, le protège, aime son fils à sa façon. Un médecin aux méthodes originales, Gabriel Sara, essaie de faire en sorte que ce qui doit se passer se déroule de la meilleure façon. 
Il y a une mise en scène, celle d’Emmanuelle Bercot qui a excellé, notamment avec Deneuve dans « Elle s’en va » qui reste à mon sens un petit bijou, dans la lignée de ce que Deneuve a tourné avec ses réalisateurs fétiches : Demy, Téchiné…
Sur ce coup, je ne suis pas convaincu à 100%. Le trait est parfois un peu appuyé, trop démonstratif. Le film gagnerait à être un plus allusif, à faire preuve de plus de retenue face au drame dont la force se suffit à soi-même. 
Mais il y a des acteurs aussi. Clairement, Magimel dont on sait les fragilités tient là un rôle dans lequel il fait montre d’un remarquable talent et d’une authenticité assez stupéfiante. Deneuve qui durant le tournage de ce film a connu un souci de santé majeur est présente, tout à tout pilier solide et mater dolorosa désarmée face à cette insoutenable tragédie qu’est la disparition d’un enfant. Le Dr Sara joue son rôle, entre admirable humanité et sympathique cabotinage. Cecile de France est comme toujours parfaite même si son rôle aurait pu ne pas figurer au scénario, permettant sans doute de gagner en précision du trait qui guide ce beau long métrage. 
Enfin il y a comme toujours dans les films de Bercot beaucoup de musiques. De la variété chaleureuse, du Bach qui swingue, une musique qui parfois envahit l’écran voire tient lieu d’action. 
Quoi qu’il en soit, au final, c’est fort, c’est beau, c’est tout à la fois d’une infinie tristesse et plein de chaleur humaine. Et surtout, De son vivant réunit des acteurs remarquables avec une mention spéciale pour Benoit Magimel.
DELPHINE SEYRIG
A propos des fantômes qui ont interprété les rôles je vous livre le lien d’une émission de Augustin Trapenard émission fantôme consacrée vouée à Delphine Seyrig. Elle y dit le féminisme le pourquoi de sa voix grave sur la beauté et qu’elle n’a travaillé qu’après l’année dernière à Marienbad 

France Inter -  "Prodigue Delphine Seyrig "  







https://www.franceinter.fr/emissions/boomerang/boomerang-du-vendredi-26-novembre-2021

jeudi 25 novembre 2021

NOIRE, L’ÉVÈNEMENT






L’ÉVÈNEMENT Ce film est sans autre effet que le réel.  O je ne suis pas prête de l’oublier c’est l’adaptation d’un livre pourtant ? Et c’est daté, non ? L’étau de l’échéance,  12 ans avant la loi Simone Weil…..o comme les comédiens sont étonnants J’ai regarde quelques scènes avec ma main sur les yeux et pourtant aucune image appuyée….. allez-y pour déjà voir comment c’était impossible et pourtant……



NOIRE au théâtre de l’Oeuvre un moment de partage la mise en scène la limpidité du propos et la douceur du jeu comme si In nous racontait une histoire mais ce n’est pas un conte c’est la triste réalité……https://www.theatre-contemporain.net/video/Noire-presentation-par-Tania-De-Montaigne
Quelle belle soirée allez-y vite il y avait des groupes de jeunes gens convaincus qui ont crié bravo on était tous d’accord farouchement contre la ségrégation aux États Unis ou ailleurs entre noir(e)s et blanc(he}s

https://www.theatre-contemporain.net/video/Noire-presentation-par-Tania-De-Montaignehttps://www.theatre-contemporain.net/video/Noire-presentation-par-Tania-De-Montaigne


Pourquoi j’ai relié ces deux spectacle film évènement culturels, car ils m’ont fait peur que reviennent comme normales ces incroyables normes du passé…. Quelqu’un a dit qu’il avait pleuré pour le film l’évènement, moi j’ai fait surtout silence je suis restée sans bouger comme revivez à mon siège axée au fait d’avoir été enceinte la toute première fois après avoir fait l’amour en douce avec un ami dont bien sûr j’étais follement amoureuse…..
A la radio on a parlé à propos des films qui impressionnent en profondeur, inondent de silence « De battre mon cœur s’est arrêté » Exact voilà !

lundi 22 novembre 2021

Là, MC93

Le spectacle que j’ai vu hier à la MC 93 « Là » Baro d’Evel qui est mis dans la catégorie « cirque » alors que tout y est, danse,arts, beaux arts,chant et avec la présence sur le plateau blanc d’un corbeau-pie noir et blanc. C’était magique, l’aube d’un jour nouveau, sans texte ou presque sur ce pas de deux clowns, burlesque  mélancolie ;  ils savent tout faire et au fur et à mesure ils noircissent les trois murs blancs du plateau et le redessine complètement. Gus l’oiseau n’est pas là tout le temps mais une bonne part du temps et il revient sur la main de la jeune femme et baisse la tête pour saluer pour attester de la complicité entre lui et ses maîtres compagnons. Ils vont revenir au mois de février sur Paris. Dans la grande salle pleine il y avait des tas de jeunes et des enfants tellement contents.  Pascal n’a pas pu voir le spectacle car en voiture il m’a déposé, nous sommes arrivés déjà en retard, ils m’ont fait rentrer mais lui m’a attendu car le temps de garer la voiture c’était trop tard. Autre raison pour y retourner….



Je tiens à remercier Mickael Delis pour m’avoir dit et conseillé de prendre un peu de « beau » renaissant à la source.






dimanche 21 novembre 2021

Pédagogie de l’échec

C’est jusqu’au 27/11 à 19h au Théâtre des Déchargeurs quelle excellence,quelle science et conscience des rapports humains et là dans cette forme, mise en abîme des rapports humains dans le travail, vous serez comme tous épinglés et puis dans la tragédie on rit toujours. Ah merci Pierre Notte ce que cela m’a rappelé mes années de bureau et d’ailleurs à l’aube de ma retraite j’ai développé une intuition celle de savoir sentir désormais avec qui je pourrais travailler, comme quoi il y a toujours qqchose de positif….. je déteste cette phrase mais tant qu’il y a des routes des chemins  et des escaliers ça permet d’avancer…pour déchiffrer la vie et les rapports humais 
Merci infiniment, les bravos et les applaudissements qui duraient, duraient n’auraient jamais dû finir…… et cela m’a donné comme une force supplémentaire d’empathie.



samedi 20 novembre 2021

Horvàth : Théâtre dernière le 20-11-21

HORVATH Courez y c’est la dernière ce soir. J’aime vraiment beaucoup ce petit théâtre Comedie-nation, ou la dame la propriétaire aux cheveux blancs nous accueille pour le pass le masque pour nous dire de fermer nos téléphones pour ne pas briser la magie de ce tres beau spectacle.Ne faites pas attention à la coquille au dos du programme : « le destin exceptionnelle » pour une fois qu’un genre masculin est féminisé. Ce n’est pas « un biopic »puisque c’est au théâtre ce n’est pas une pièce où l’on parle que de la vie d’un auteur et de comment il se décide à écrire des pièces, c’est une époque où se mire la nôtre. C’est un jeu qui n’a pas peur du public, leur jeu nous est adressé pas un seul du public, n’a pas été fixé par les acteurs pour que tous nous regardions dans le même sens… La mise en scène a un rythme d’enfer, on ne s’ 
« emmerderesse » a aucun moment car les femmes aussi ont le beau role : onirique comme réaliste surtout celle qui joue plusieurs rôles. C est un travail difficile que d’enfiler divers costumes même à vue du public, pour passer d’un personnage à l’autre. A la fin, elle joue une jeune fille qui attend à la gare qu’on la fasse disparaître…. Elle est drôle aussi dans d’autres rôles de journalistes reporters commentateurs  et terrible dans celle, non celui, de Kapo policier interrogeant sous le pouvoir nazi Horvàth et sa compagne très belle femme actrice de cinéma féministe en devenir et amoureuse qu’est ce qu’on y croie à leur danse amoureuse dans leur chambre de bohème avant le grand « chavirage » alors qu’Horvàth ne défend lui que le théâtre où se partagent transpirent dérangent les idées la vérité parce que… on est bien d’accord un jour le monde va changer……

vendredi 19 novembre 2021

Mes cinémas, MUBI

 Tre Piani : mon avis, je ne comprends pas aucune de ces restrictions sur ce film ou aucun des enfants n’est mauvais comédien, aucun élément des décors de ces appartements est faux. Ce n’est pas froid c’est un constat sur ce que nous ne comprenons pas chacun de nous et des autres…. La fin quelle fin mais c’est tout je ne spolie pas….
Comme ils sont bons les italiens, lui et tous je me disais que c’était entre Guediguian et Visconti…. Et puis si tu ne veux pas voir ce film c’est que t’en as vu aucun des autres. De la messe est finie à  Habemus papam.
Critique de la Bande à part 
« Nanni Moretti n’a jamais été un grand optimiste, mais cette fois sa radiographie de la société italienne est plus désenchantée que jamais. La mélancolie a toujours imprégné ses films, mais au moins, la famille, le couple, même quand il y avait mort ou séparation, parvenait à subsister. Avec Tre piani, il adapte pour la première fois un roman, qui plus est non italien, et s’éloigne de sa matière habituelle pour mieux y revenir. Soit un accident qui propage sa malédiction comme un venin fatal dans les vies de quatre familles. La mort, la culpabilité, la justice, tous ces thèmes sont ceux du réalisateur du Caïman et de Palombella Rossa, mais ici, il n’y a pas du tout matière à rire. Plutôt le constat politique que la « cellule familiale » s’est refermée sur elle-même, est devenue imperméable à toutes les interactions extérieures : bien que vivant les uns à côté — ou au dessus — des autres, tous ces gens ne se connaissent pas plus qu’ils ne communiquent. Idées reçues, comportements tyranniques et surtout principes qui s’appliquent aux autres, mais pas à soi-même. Sur cette trame, Moretti tisse des scènes fluides et non spectaculaires (en dehors de celle, inaugurale, de l’accident), quotidiennes et dérangeantes. Il charge la gent masculine (et il en fait partie, en juge irascible), laisse le beau rôle aux femmes, et notamment à Margherita Buy, sa muse, qui se délivre ici peu à peu d’un carcan dont elle n’avait pas conscience. Que le film ne soit ni aimable, ni agréable est un fait. Mais ses qualités narratives sont réelles, et son empreinte est tenace. Que leur est-il arrivé pour qu’à ce point la vie d’autrui si proche soit-il leur demeure étrangère ? Que nous est-il arrivé ?
Isabelle Danel

Une autre bonne critique je ne peux en mettre d’autres




La réalisatrice Ariane Labed.
Photo : Yorgos Lanthimos son mari et réalisateur de la série The Favorite et le film The Lobster

« Grande, rousse, jupe très courte et bottines à talons aiguilles, elle sort du brouillard, venant d’un pays étranger en traînant une valise. Olla, c’est son prénom. Elle arrive dans un pavillon de province, chez un faux gentil qui vit avec sa mère impotente. Ignorant le français mais décidée à l’apprendre, elle a été recrutée par Internet pour servir à bien des choses, y compris pourquoi pas de proie sexuelle. Olla décrit des rapports socio-économiques de dominant à dominé, sur le mode allégorique, en recourant à l’absurde, au grotesque, à une forme d’humour très sardonique. C’est à la fois cru, dérangeant et distancié, par le principe du collage et du ballet – les déplacements dans le salon sur les patins d’appartement valent leur pesant de cacahuètes. Le piment du film vient de la force insoupçonnée de son héroïne, conquérante en mouvement davantage que victime. Ariane Labed – une actrice qu’on aime beaucoup par ailleurs pour l’avoir vue dans Attenberg et Fidelio, l’odyssée d’Alice – démontre largement avec ce premier court métrage qu’elle est aussi faite pour la réalisation. »

-Votre parcours avant ce film ?
-J’ai étudié le théâtre et ai cocréé ma compagnie de théâtre à la fin de mes études. J’ai commencé à faire du cinéma il y a dix ans en Grèce en tant qu’actrice.
-Pourquoi ce court aujourd’hui ?
-Cela fait longtemps que je veux écrire et réaliser. Olla, mon premier film, a mis deux ans à voir le jour. Je voulais faire le portrait d’une héroïne. Olla est une femme qui est guidée par ses désirs et son instinct. Elle est entière et sans compromis. J’espère que Olla pose des questions que nous ne sommes pas toujours prêts à vouloir nous poser. Notre rapport à l’étranger, au désir, à la prostitution, au consentement…
Je voulais aussi travailler sur une forme et un ton qui poussent le spectateur à suivre une histoire sans savoir dans quel registre il se trouve. S’il doit rire ou pleurer, si les situations sont réalistes ou décalées. J’ai cherché à être en équilibre sur un fil entre un univers reconnaissable et une étrangeté.
-Citez trois cinéastes ou trois films qui vous ont donné envie de faire du cinéma / qui vous ont influencé ?
-Robert Bresson, Chantal Akerman, Jean-Luc Godard.
-C’est quoi votre profession, court métragiste ?
-J’ai plusieurs professions mais même si je change de place, je fait toujours la même chose. J’essaie de faire des films.
Après le court, forcément le long ?
Forcément non, mais j’en ai le désir. Je veux pouvoir tourner plus de 5 jours ! Écrire un court métrage dans lequel on veut développer un personnage (c’était mon désir), est un exercice très difficile que j’ai adoré faire mais je veux essayer de multiplier les possibles sur la durée.


VU sur MUBI
J’ai vu ce film sur NewYork askinase par les yeux d’une très jeune réalisatrice lors d’une shiva, réunion « festive » après la mort d’un proche 
J’ai beaucoup aimé l’extravagance des conversations boulimiques à cette occasion et surtout aussi le personnage principal une jeune bisexuelle Danielle 
Vu sur MUBI  Merci


Nous découvrons rapidement beaucoup de choses sur qui est Danielle par rapport à tout le monde à la shiva: une fille qui étudie le commerce du genre, une ex-petite amie, un bébé en sucre, un naufrageur, etc. se concentrer sur sa bisexualité et sur le fait que le film est l'une des meilleures histoires bisexuelles les plus amusantes et stressantes que j'ai vues.
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Shiva Baby (2021)
Danielle est prise entre son ex-petite amie et son papa de sucre dans une shiva de tous les lieux. Il y a une scène où Danielle et son ex, Maya, créent la tension la plus sexuelle que l'on puisse ressentir en nettoyant le vomi de bébé. Cette interaction déclenche des doubles prises et des regards inquiets de la part des mères respectives des deux. C'est bref, mais cela ajoute au frisson toujours grandissant de dépasser cette shiva. Danielle se dirige également vers la salle de bain et décide de sextos avec Sugar Daddy Matt, ajoutant une autre dose de stress au mélange. Je pense que c'est une excellente écriture pour une histoire bisexuelle d'avoir l'une ou l'autre voie d'attraction dangereuse à explorer…

https://youtu.be/8ZXJijki9ik
Aline de Valérie Lemercier ça vous fera comme cette chanson 
Ziggy 

Regardez cette vidéo sur YouTube :




Mais le film  j’ai ri, 
J’ai pleuré oui ne craignez rien j’y suis allée seule … je n’en ai pas eu marre parce que ce film sur une des plus grandes stars est très humain par le jeu exceptionnel de Valérie Lemercier et des acteurs canadiens pas un mot ne nous échappe(avec l’accent canadien). Oui merci. Il y a Yves Jacques les autres je n’en connais aucun. Et je vous le dis tout passe oui même « le mauvais » enfant comédien sur une réplique… c’est un grain de sable et qui ponctue le propos. On se dit c’est son caractère, seul dans cette immense maison….jamais je pourrais vivre là-dedans…..chaque détail semble compter. Le sac à main, la rencontre avec le maquilleur puis la relation en toute amitié comme pourZiggy. !? Je ne vous dis rien…….
Ce film fait partie des films que j’aurais voulu qui ne s’arrête jamais et j’ai hâte de bientôt pouvoir acheter le disque de la BO avec cette chanson que j’ai toujours beaucoup aimée de Charlebois  je suis un chanteur(se)  populaire,  moi aussi
j’ai été une actrice populaire à chaque fois que j’ai joué certes pas plus que devant plusieurs centaines de spectateurs mais je ne lâchais pas ni dans le jeu ni dans l’écoute, l’écoute, ce dont tous nous avons le plus besoin…. Ziggy où es-tu ?
Ça y est je l’ai acheté je l’écoute en boucle « Ordinaire » réécrite donc par Robert Charlebois. 

Je suis une chanteuse populaire 

Plus on en donne plus le monde en veut

J’aime mon prochain j’aime mon public
Tout ee que je veux c’est que ça clique
Je me fous pas mal de la critique 
Quand je chante c’est pour le public 

Ma vie à moi c’est la musique 

Si je chante c’est pour qu’on m’entende

Autour de moi il y a la guerre la peur la faim et la misère
Je voudrais qu’on soit tous frères 

Je ne suis pas qu’une chanteuse populaire
Je suis rien qu’ une femme bien ordinaire 


Une autre bonne critique fort juste 

lundi 15 novembre 2021

La soif et le parfum

C’était à 16h je me suis presque trompée de cinéma je ne voulais pas revenir sur les traces de ma quasi dernière lecture  en public du temps où j’étais avant tout comédienne, lecture pour le si beau film de Viviane Vivianne Perelmuter : le vertige des possibles,,,,
Comme c’était un autre beau film : la soif et le parfum…. Je ne voudrais en rien divulger,  vous laisser y venir comme j’y suis allée, je peux vous en faire un inventaire minimaliste : un grain de peau sur un fond de ciel bleu…. De la pudeur poésie, ne pas s’attendre à rien  et savoir que plus rien n’existe de la réalité de ce tournage car la maison d’André Derain a été restaurée, est devenue musée, mais du moment du film avant la restauration, il n’y a plus rien, que le trouble du film ces voiles du film le texte et le jeu des participants….. c’était un beau moment qui m’a rassérénée   ai-je dit à Julien Cendres un des auteurs mais aussi un des acteurs et comme on dit souvent d’après son histoire vraie de petit garçon avec sa grand-mère ; comme je me suis laissée glisser pour m’insinuer entre les lignes, dans la descente de l’escalier à chaque fois recommencée et la musique et le rythme.  Ça se passe à Chambourcy près de St Germain en Laye…. Comment s’attirer le beau, et s’en servir comme d’une rosée à chaque matin d’été…, quel film délicatement épousant le silence d’après la pluie ….


Je viens d’aller sur les sites de la ville de Chambourcy et bien-sûr je me dis irais- je voir la maison défaite du film comme lorsqu’on est surpris de voir un comédien dans la file d’attente des caisses d’un magasin : il est moins beau, il n’a pas l’air sympa….elle est snob, il n’a pas envie de parler….
Puis je suis allée voir les peintures de Derain je n’en est mis aucune ici parce qu’elles sont protégées il faut demander les droits etc… et je me suis demandée pourquoi j’aimais autant Matisse et bcp moins Derain parce que vraiment certains tableaux sont si beaux des nus des paysages des portraits parce que je n’ai pas été à des expos yet surtout parce qu’il fait partie des réprouvés après la seconde guerre mondiale des révisionnistes des collaborateurs des pronazis…:
Et donc la vie et l’Oeuvre….En littérature n’ai-je pas lu Voyage au bout de la nuit….

.hier rue St Andre des arts je suis allée voir un si beau film et dans la rue des jeunes femmes enlacées marchaient libres des regards du passé….. alors qu’à leur âge dans ce quartier rien ne ressemblait à cette liberté… 


Andréa Hervé Julien Jean-Michel Jaan-Denis…



Pas exactement l’amour : Théâtre et une photo

Pas exactement l’amour ,vous aurez le temps d’y aller, c’est jusqu’après Noel à 19h, à la Manufacture des Abbesses, 7 rue Germain Pillon, les comédiens, les jeunes comédiens, sont des opiniâtres qui jouent leur vie à chaque intention, adresse au public, puis qui se rhabillent, sortent de là, fument ou pas une clope et repartent différents, divergents du personnage (certains ont horreur de cela de parler du personnage, mais il y a une source un mystère à chercher vers (le)laquelle aller à chaque mot pendant toutes les répétitions avec les autres coller, s’insérer, s’enduire… écouter  puis se démaquiller…)
Et ils le font tous très bien et j’ai crié Bravo parce que je le criais 
En sortant de là, j’ai écris cela  pour le premier soir où leur metteuse en scène n’était pas là 

« Tout est bon chez eux, on n’en perd pas une miette de ce qui fait la singularite du verbe aimer décliné par chaque individu. On est touché par tous, on s’identifie, on est tenu tout le long de cette pièce si bien menée, ciselée  avant tout au texte et à l’amour profond quand il n’est plus ou que d’un seul côté….. j’ai, moi et mon amie, nous avons beaucoup aimé leurs incarnations délicates et fortes à la fois. J’ai tout entendu et ressenti hors le temps extra-lucide. Merci et j’ai ri aussi.. »
Une critique sous le soleil  exactement de la véritable observation compréhension…..



Cette photo qui pour moi a connu depuis peu les services hospitaliers psychiatriques est un symbole.