mercredi 31 mars 2010

un chien star de ciné : Tusk

Ni le chien, ni le réalisateur -avec qui Tusk sur cette photo a tourné- n'ont
peur de la précision du gros plan. Souvenez-vous du nom du réalisateur :
Alain Minot.
Je viens de voir son 2 ème court-métrage : " Poisson Rouge".
Le 1er s'appelait : "Silence ! on voudrait bien d'aimer !" (mars 2008 sur ce blog).
Je ne sais pas lequel je préfère, les films sont tellement différents... Du point de vue de
l'identification à l'ac-teur (trice) je préfère celui-la.
Leur point commun, c'est l'imagination et la précision, leur finesse élégance de la photo et du montage.
Et j'en ris encore, avec l'envie dès le lendemain de le revoir.

Envoi d'article par mail, courriel comme vous voulez

Rer Auber silence mur sans correspondance

vendredi 26 mars 2010

Aujourd'hui E.A.D ? et donc au théâtre ? au Lucernaire en priorité

"Le monde du travail, ce n'est pas la démocratie" a répliqué un manager à une employée administrative lors d'un (écoutez-bien le choix des mots dans tous ces mondes parallèles) Entretien Annuel d'Appréciation....
Un capitaine de gendarmerie s'est fait radier par décret présidentiel pour avoir critiqué le rapprochement : police gendarmerie...
Le monde du travail n'est pas celui du bénévolat ou des associations socio-culturelles, ou des compagnies de théâtre mais ce n'est pas non plus l'église où les règles strictes ne sont pas re-tenues par les dignitaires et ou tous les abus voir les plus sordides sont couverts par les plus hautes sphères du système (voir ces dernières "nouvelles" sur un parent du Pape).
Hier soir, j'ai regardé avant de succomber au sommeil après une journée consacrée pour la plus grande part à "l'appréciation" un documentaire sur Vichy... Certes, je ne suis pas une historienne, mais déjà écolière, je me disais comment tant de gens ont pu se tromper à ce point... les papiers d'identité tamponnés en rouge : JUIF.
Comme c'est insidieux, les abus d'une pensée dominante sous couvert de démocratie, les effets sont toujours les mêmes pourtant faciles à identifier, on repousse les différences comme boucs émissaires et on laisse faire les plus bas instincts revanchards, on leur donne la légitimité, on s'érige en juge pour défendre le bien moral du plus grand nombre, en temps de crise, déja ! en temps de guerre, vous n'imaginez-pas c'est inimaginable !

Je suis comme chaque matin en train d'écouter les matinales de France-Inter... Quel éclectisme lénifiant, quel travail d'ouverture, de conciliations et de critiques et de culture. C'est mon bain mon immersion, mon acuité d'œil extérieur. C'est "la pensée unique de gauche" répondent certains. C'est la non abstention... c'est la réunion de différences responsables.


Je vais aller voir cette exposition Crime et Châtiment sous conseils de Robert Badinter au Musée d'Orsay.

Je vais aller habiter en Corse, une fois retraitée, région qui à élu un communiste comme représentant.

Et en attendant...

Au théâtre avant de partir en vacances : Christophe Garcia Ismail /Hamlet à l'Étoile du Nord, c'est déjà l'avant dernière...
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J'y suis allée donc hier soir tout spécialement, c'est unique, quel jeu solitude et générosité, toutes les compositions dans le jeu concret.
C'est surprenant courez-y aujourd'hui.
Quelle libération, un peu comme après un film de Clint Eastwood, la mort, la vie et j'ai ri tant à des moments.
La mise en scène le texte sont forts et limpides.
Bravo puissance 10, tous les élèves apprentis comédiens devraient y courir pour savoir comment incarner et habiter de tout le corps, s'approprier un espace théâtral.
Foi d'animal !
Je vous embrasse si vous y allez... allez voir le comédien après, il est professeur de théâtre et simplement à l'écoute.
ISMAIL/HAMLET à l'Etoile du Nord 2 dernières à 16h et à 19h30


Étoile du Nord tél 0142264747 www.etoiledunord-theatre.com

mail : contact@etoiledunord-theatre.com

sur FB http://www.facebook.com/event.php?eid=388145972066&ref=mf


Sinon je veux, j'aimerai aller voir au théâtre :
. la lecture d'Extinction de Thomas Bernhard Jusqu'au 18 avril Théâtre de Madeleine tel 01 42 65 07 09 par Serge Merlin
(PUBLIÉ PAR JOSHKA SCHIDLOW sur blog allegro théâtre)
. revoir la version de "Maison de Poupée" d'Ibsen, mise en scène Michel Fau avec lui-même et Audrey Tautou au Théâtre de Madeleine tel 01 42 65 07 09
. au Lucernaire : la ballade de Simone ce sont les prolongations, Stabat mater et Attila reine des belges
Au Lucernaire donc mon navire préféré ou l'humain est serti à tous les étages, il y a un millésime qui me donne du soucis, je n'ai pas le temps de tout voir.
Il y a des hommes rares comme Robert Badinter qui m'ont toujours inspiré l'espoir et le respect à un point si intense qu'il m'a toujours inviter à la lutte et à la résistance par tous les temps de la vie en société, ici et maintenant aussi !

Voilà c'est tout pour aujourd'hui il faudra que je vous parle d'un homme devenu sculpteur qui comme Robert Badinter, là dans le management et dans l'entreprise où je travaille m' a inspiré l'espoir et l'intelligence de travailler ensemble : Jean-Claude Bourdon, ses sculptures lui ressemblent en acier et en bronze semblent marcher dignes vers un autre monde parallèle et ce n'est pas de la science fiction

mercredi 24 mars 2010

Un blog, une école, des spectacles, si je voulais devenir... j'irais là ! L’ECOLEAUVRAYNAUROY


Une école, des spectacles, si je voulais devenir... j'irais là ! L’ECOLEAUVRAYNAUROY est une structure de formation de l’acteur.
J'irais là ! si j'avais un enfant qui voudrait jeune devenir acteur et passer le concours d'entrée au conservatoire, qui voudrait consacrer même vieux des heures et des heures au travail d'auteur-interprète. Qui voudrait élargir son champ de vision de références.
-Oui, mais dans ses cours là, il n'y a pas de places pour les cancres, les "dérivants", les ronchons, les paresseux, les singuliers, les ceux qui doutent tout le temps et qui ont envie seulement d'être aimés... qui ont besoin d'espoir et de réparations.
Apprivoiser soi, mérite quelques contraintes, mais la singularité de l'acteur ne passe pas que par cela, accompagné par le corps qui a besoin d'un grand cadre : un groupe et qu'on fasse silence. Un travail qui vous choisit...

Et ils ont un Blog pour le choix des spectacles tout ce qui les intéresse comme quoi ils n'avancent pas masqués...

jeudi 18 mars 2010

Lucernaire Hamlet /Ismail Hamlet à l'Étoile du Nord : Les Brèves de comptoir 3 jours après...

Association de "Spectacteurs" c'était cela au début, mon blog , on s'est moqué de mon mot valise, de mon FACE-BOOK singulier, pour parler écrire critiquer inciter à aller voir à plusieurs, on en a besoin d'un collectif, d'une chorale à plusieurs voix passionnées et réunies par un sélectionneur, un entraîneur et son remplaçant, je ne vous parle pas d'une équipe de foot, quoiqu'il y ait des ressemblances...mais de nos équipes de comédiens amateurs qui prennent ensemble des cours avec la Compagnie Philippe Person, c'est à dire Philippe Honoré et Philippe Person, son assistante, moi-même votre humble servante au théâtre du Lucernaire, Théâtres Cinéma Expo photos Restau Librairie, Café...on peut y passer presque sa vie avce une chambre de bonne pas loin, c'est comme cela que j'ai commencé à fréquenter les cours de Théâtre, les Théâtres, les Musées, mon Paris, tout en travaillant à côté.

Alors voilà ce qu'on m'a rapporté sur des spectacles que bien-sûr je n'ai pas encore eu le temps de voir et/ou revoir
HAMLET au LUCERNAIRE
"Philippe,

J'ai profité d'un TGV pris plus tôt que prévu pour aller directement de Montparnasse au Lucernaire hier soir

J'ai donc pu voir la 1ère du spectacle - HAMLET

Tu sais l'admiration que je voue à Shakespeare, et particulièrement à cette pièce
J'ai été totalement "scotché" par la qualité de ce que j'ai vu : une mise en scène alliant à la fois l'inventivité, la fraicheur et l'humour et un acteur totalement investi, multipliant les prouesses techniques, corporelles et vocales

En outre, comme pour ton " Beaucoup de bruit pour rien", ce travail met à la portée de tous le génie de Shakespeare, et fait honneur à l'art théâtral !

Amitiés et à lundi

PS : Je n'ai pas la liste de diffusion : est ce Nathalie peut faire suivre mon mail , car cet HAMLET ne se joue que jusqu'au 3 avril !"
ISMAIL HAMLET À L'ÉTOILE DU NORD
"J'ai vu le spectacle le soir de la 1ère.c'est une vraie performance d'acteur , un texte fort et une mise en scène simple, efficace. Christophe est surprenant."



Brèves de comptoir le retour au Théâtre du Rond Point


une scène me revient sans cesse
une femme crie dans le bistro : j'ai envie de mourir, tout le monde se tait une femme s'approche doucement avec une chanson douce puis tout le café reprend la chanson...
personne pour lui répondre : "oh ! tu sais y a pire !"
un spectacle anti-stress m^me si c'est un peu longuet etc...
je laisse la parole...

mardi 16 mars 2010

Au Lucernaire c'est déjà fini...La ballade de Simone/ Une femme en tutu noir Marie de Beaumont/ par Gilles Costaz




Au Lucernaire, viens me chercher, on y va, "il s'en passe" ! et c'est déjà fini, non car comme pour Misérables , il y a des prolongations... Vérifie sur le site ! moi-même j'ai des loupés, je ne me souviens plus, le mieux c'est d'y aller et de se dire : qu'est-ce qu'on peut y voir ce soir... Y en a tellement eu des spectacles...
Au Lucernaire, y a comme un menu de Spectacles, comme sur un paquebot, modeste soit, mais qui tient bien la mer, on peut y passer sa vie.
"Et puis, je dirais même déjà !" le Théâtre se fait lointain, c'est donc proche de la vie, ça s'arrête aussi.

Voilà ! comme une petite mort, avec des tournées ensuite,
mais quelquefois c'est la toute dernière, dernière fois, on l'ignore encore : de se rendre au théâtre, de monter l'escalier jusqu'au Paradis. Pour le Lucernaire, les loges sont à ce niveau,
on attend dans sa loge souvent partagée, les nouvelles des autres : se toucher, écouter, se regarder, se préparer mille fois, se voir devant le grand miroir.
On rassemble un peu et on commence à jeter : par exemple des fleurs séchés. On emballe toujours, on ne sait pas pour combien de temps, le maquillage avec les petits mots doux et les cadeaux de première. C'est fait on est fin prêt, fond de teint, poudre surtout pas compacte, fards, Rimmel, rouge à lèvres.
Les loges c'est comme les caves d'immeubles ou les greniers des vieilles maisons, toutes les époques s'y confondent, le mélange s'y replace, on ne sait pas comment.

- Qu'est-ce que j'ai fait hier de mon petit sac à main rouge qui sert à ma deuxième entrée
- Tu l'as laissé en coulisses.

- Pascal n'est pas déjà là d'habitude ?
- Mais non, il arrive plus tard.

- Et Philippe, il est où ?
- Il est toujours là le premier, tu sais bien, il est avec Léo, sur le plateau pour un raccord... avec le régisseur ; hier, la musique n'est pas partie...

(j'ai essayé de remanier, d'y remédier à cet article, je n'y suis pas parvenue, je ne veux pas le supprimer mais c'est un peu comme une mauvaise chanson, selon certains, toute bête qui ne plait qu'à l'auteur, qui ne révèle pas ses secrets)
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Les critiques de Gilles Costaz qui laissent toujours planer un supplément d'âme sur Webthea, celle sur Misérables est déjà sur ce blog, dans les messages anciens

"La Ballade de Simone" d’après Simone de Beauvoir
On m'a dit vas-y, tu vas pleurer
Cabaret existentialiste
Paris, théâtre du Lucernaire

"Derrière un rideau de fils dorés, deux silhouettes de femmes se devinent. Elles traversent le rideau. Est-ce Simone de Beauvoir jeune et Simone de Beauvoir à l’âge mûr ? Oui, mais bien plus que cela car La Ballade de Simone fait revivre l’auteur du Deuxième Sexe de l’intérieur et de l’extérieur, en reconstituant des moments de sa vie, en citant largement son œuvre mais aussi en la prenant au piège de ses contradictions, en riant d’elle, de ses sagesses et de ses folies. Ce qui fait changer sans cesse de rôles et de postures les deux actrices. Auteur du choix de textes, Michelle Brûlé s’est beaucoup servi dans la correspondance des Lettres à Nelson Algren, cet amant américain pour lequel Beauvoir délaissait Sartre, le retrouvant aux quatre coins des Etats-Unis et de l’Europe. Le spectacle s’amuse beaucoup de cette féministe intraitable sur les principes de l’indépendance de la femme mais aussi midinette dépendant voluptueusement de son partenaire. C’est peut-être la meilleure façon de rendre hommage à Beauvoir, que de ne pas l’embaumer et de la saisir toute crue et toute vive. Les deux comédiennes, Michelle Brûlé et Anne Laure Tondu (quand ce n’est pas Odja Llorca, le rôle de la jeune femme est tenu en alternance par l’une ou l’autre), jouent autant de leurs différences que des paradoxes de l’histoire qu’elles content. Michelle Brûlé, en plus, chante et joue de l’accordéon, reliant ainsi les ouvrages de la philosophe aux chansons peu féministes de Queneau (Si tu t’imagines) et de Boris Vian. Ainsi ce sont les années 50 et 60 que ce duo de femmes parcourt comme un hier toujours vivant, endiablé mais nullement idéal. Ce cabaret, très tonique et d’une vive intelligence, n’est pas une reconstitution du Tabou mythique de Saint-Germain-des-prés mais une création d’aujourd’hui qui sait mettre le passé au présent, tout en y glissant le regard moqueur de l’Histoire."
La Ballade de Simone d’après Simone de Beauvoir, adaptation de Michelle Brûlé, mise en scène de Nadine Darmon, scénographie de Denis Malbos, lumières d’Olivier Vallet, avec Michèle Brûlé et, en alternance, Anne-Laure Tondu et Odja Llorca. Lucernaire, 18 h 30. Tél. : 01 45 44 57 34
Crédit photographique : Johannes Von Sauma

Le mercredi 10 mars 2010
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Sentier de dépendance de Marie de Beaumont
Une femme en tutu noir
Paris, Lucernaire jusqu’au 13 mars 2010

« Sentier de dépendance » : l’expression détourne le terme des économistes qui parlent de « dépendance de sentier » pour évoquer les lourdeurs des entreprises accumulées au cours de leur histoire. Mais, ici, cette dépendance, qui pèse sur l’héroïne solitaire de la pièce de Marie de Beaumont, est sentimentale ; elle repose sur un amour lointain qui ne s’efface pas. Danseuse, la jeune fille a abandonné la danse pour une longue relation avec un « écrivain palmé », c’est-à-dire couronné de prix. L’aventure s’est arrêtée. La jeune femme se souvient du passé, d’autres liaisons, de sa mère. Elle tourne en rond, bondit, se désespère, ressasse, jusqu’à ce que l’envie d’avoir un enfant la submerge. Joli texte de Marie de Beaumont, qu’elle-même met en scène sans tomber dans le pathétique mais au contraire dans une vie tourbillonnante, à l’image du personnage frondeur et affranchi, et en laissant à la guitare électrique de Johann Grandin la place d’une partition émotive discrète . En tutu noir, Marie Delmarès, qu’on avait vue si remarquable dans l’Antigone de Sophocle montée par René Loyon, s’affirme là, à nouveau, comme une actrice aux multiples possibilités. Sa formation de danseuse lui donne une présence élastique dont elle n’abuse jamais pour composer un être à la sensibilité songeuse, très physique et très intériorisée, poignante mais moqueuse aussi. Elle porte et illumine le texte."
Sentier de dépendance, texte et mise en scène de Marie de Beaumont. Musique de Johann Grandin. Chorégraphe de Pascal Croce. Avec Marie Delmarès. Lucernaire, 19 h. Tél. : 01 45 44 57 34. Jusqu’au 13 mars.

Pourquoi j'aime le théâtre, comme cela ? -c'est une obsession !
- c'est un métier mes parents étaient marchands de jouets et à Noël tous les clients étaient mon premier public, gentils, mélangés...
et
"Exister, pour nous, c'est sentir ; notre sensibilité est incontestablement antérieure à notre intelligence, et nous avons eu des sentiments avant des idées." L'Émile de J.-J. Rousseau

dimanche 14 mars 2010

Musique : concerts d'Arthur H avec Brad Scott Merci et les autres dont une future chanson d'Arno : "quelqu'un a touché ma femme" et au Cinéma Théâtre




Arthur HHHHHHHHH
aux Bouffes du Nord à quelques pas sur scène, de nous deux, juste en face "au même niveau" comme me dit mon ami mélomane ou musicien amateur ou professionnel comme Arthur H qui nous chante qu'"il revient du futur"
En 1 ère partie, un outsider interprète musicien ami d'Arthur H : Brad Scott (concert s/ARTE -bio discographie sur donquichotte.com) et quelle reprise de vie d'énergie d'amitié d'élan de musique bien-sûr et sa voix son interprétation bien loin des vanités, sur la vie, l'amour, la mort, la politique, l'absurdité de l'humour anglais mélangé ... à proximité et sorti des sentiers battus .
Quel étrange étranger !
Quand on les voit si proches artistes êtres humains au presque toucher du touchant, on se dit on va s'en sortir c'est sûr, d'où ? pour aller où ? on n'en sait rien, mais quelle générosité naïveté aussi...
Et Arthur H ? lui aussi, lui bien plus encore
Des applaudissements à tout rompre, Arthur H nous a parlé de télépathie avec le public qu'est-ce qu'on a ri
- car forcément ça ne peut pas marcher à tous les coups- mais on y croyait totalement
rien d'autre que chanter ensemble...
Depuis vous peuplez mes rêves de la nuit avec musiques piano ukulélé guitares et silences
et ce matin je réfléchissais à tout cela sur mon thé, trop chaud le thé ! et à la mort de Jean Ferrat, il était digne cet homme là, quand j'ai entendu une des futures chansons d'Arno sur son prochain disque. J'ai tanné mon ami, pour qu'il la récupère et maintenant j'écoute en boucle : "quelqu'un a touché ma femme"


Qu'est-ce que j'aurais fait moi de ma vie, comment j'aurais tenu tout ce temps sans eux, "à mon dernier repas", si j'ai le temps d'en organiser un, je veux écouter : Arthur H Brigitte Fontaine Arno Brad Scott chantant par exemple Hallelujah de Léonard Cohen, Zaza Fournier...
-alors il te faudra combien de temps pour tout MANGER car je suppose qu'il te faudra du Reggiani du Bashung du Barbara du Lhasa et j'en passe...
il me faudra rester en vie aller et revenir du futur...
et tiens ce soir après avoir voté j'irais bien voir le dernier de mon grand Cru japonais, de Takeshi Kitano : Achille et la Tortue.

Non pas ce dimanche là, je dois digérer et rester avec dans l'après.
Moi je n'ai pas d'oreille, tu comprends, tu piges, mon instrument c'est tout moi et quelquefois ce clavier d'ordinateur...
Quelquefois ce clavier là d'ordinateur, mais comment retranscrire, décrire un peu c'est déjà rien par rapport, c'est refroidir, c'est plus rien du tout et donc le lendemain, je suis en train de passer l'une des plus mauvaises soirées de ma vie
en comparaison
-il y a que toi pour penser cela
-à moi il ne me faut pas trop d'émotion si je m'écoutais... mais je résiste.
À ce propos il y a une philosophe qui a écrit "la fin du courage"
de Cynthia Fleury :"La philosophe pointe en ce brillant essai, le désastre collectif annoncé, s'il ne jaillissait en chacun de nous, un sursaut vital et éthique de retour à une volonté de courage individuel, afin de reconquérir la vertu démocratique. Un essai courageux et libératoire."
et puis il y a un écrivain qui a cité dans un roman Le Lucernaire : On s'habitue aux fins du monde, Martin Page, Dilettante, 2005



-Misérables (avec une vidéo sur tatouvu.com) sur Face Book avec Philippe Person d'après Victor Hugo dans une adaptation de Philippe Honoré, la mise en scène de Philippe Person, une forme cabaret avec 3 comédiens en 1h20, ça finit quand au Lucernaire ?
-Tu n'y es pas encore allé, je rêve... "I'm totaly dreaming !"
Le 20 MARS, la semaine prochaine ce sont les ultimes à Paris au Lucernaire à 20 H. Et ça se dit aimer le théâtre....

jeudi 11 mars 2010

Maison de Poupée Ibsen avec Audrey Tautou et Shutter Island avec Leonardo di Caprio



"Je suis allée voir Maison de Poupée, celle avec Michel Fau et Audrey Tautou, j'ai pensé à Sacha Guitry au Théâtre de la Madeleine, je me suis dit qu'il serait content de les savoir là. Pour la 1ère fois j'ai déchiffré et compris tout le texte le bascul du miroir sur nous. Toute cette parodie ridicule de la vie en société que cette pièce dénonce. Comme c'est clair et comme c'est toujours aussi difficile aujourd'hui, de mettre pied à terre et de repenser ses relations à la vie.
Audrey Tautou est une grande dame de la scène qui n'a pas peur de briser son image et d'aller aussi loin que possible dans le dénuement. Elle est bouleversante. Encore plus qu'au cinéma. Michel brûle les planches comme il sait faire pour elle et pour son public, et c'est beau, ça !"

juste au retour et au lever je vous écris vite...

C'est une pièce sur les relations sociales, qui sont quelquefois rendues chez les adultes à un tel point d'hypocrisie , qu'on s'y noie souvenez-vous de votre regard d'enfant pire d'adolescent sur les repas de famille. Quel couple d'amis de vos parents, quelle fête vous inspirait un tout petit peu confiance. A notre époque nous jouions encore au "jeu de la vérité" jeunes, conscients de la difficulté de se repérer dans les échanges sentimentaux. C'est une pièce moderne sur le couple et les amis du couple.

C'est un peu comme si on essayait de réactualiser "Ruban blanc" ou "Shutter Island" en faisant jouer les acteurs en jean baskets et casquettes...dans un remake. C'est en costumes et en décor comme dans un film de Tim Burton sur Alice au Pays des Merveilles, robes bleues blanches et rouges de poupées et chapeaux claques.

C'est comme le dit son metteur en scène "entre rêve et réalité", la folie n'est jamais loin.


La loge de Michel Fau, (qui n'est pas celle qu'occupait Sacha Guitry, il l'a laissée à Audrey Tautou) sa table, avec le maquillage prêt pour le lendemain.
Je ne vous ai pas parlé des maquillages qui ne sont ni pour faire naturels ni pour faire scène théâtre classique. Ils donnent du sens de l'expressionnisme au jeu, une dimension d'horreur du quotidien suggérée comme une nouvelle extraordinaire à la Edgard Allan Poe, d'un effroyable quotidien. Le maquillage de Pascale Fau c'est une dimension poétique comme les enfants plutôt morts vivants qu'enfants.
Je laisse parler Michel Fau : "La vie n'est pas triste - la vie est ridicule - et ça, c'est insupportable !"

"Déjà en 1879, Ibsen affirmait qu'il n'avait pas œuvré pour les droits de la femme, mais qu'il voulait faire le portrait d'êtres humains. Il disait préférer poser des questions qu'administrer des réponses.
(...)
En mettant en scène Maison de poupée, il ne s'agit pas de réactualiser une pièce ancienne du répertoire, ni de faire une reconstitution historique, mais plutôt de rêver le XIX ème sciecle norvégien avec les figures les fantasmes et les clichés qu'il véhicule ; le but n'est pas de dire que le texte est toujours actuel, mais plutôt de raconter que nous n'avons pas évolué depuis 1879 (ce qui est pire !)."

J'ai vu la pièce et j'ai lu avant des critiques incroyables (comme d'ailleurs sur Shutter Island : film que j'ai adoré que je porte au pinacle avec le jeu de ses interprètes dont Léonardo di Caprio, et vive le cinéma moderne de Martin Scorcese, c'est la même conclusion... que la pièce d'Ibsen), comme s' ils n'avaient regardé que la pièce fonction de leur propre mise en scène, inspiration, souvenir, cadenassés en eux-mêmes.
C'est la seule critique du Figaro, d'Armelle Héliot citée dans ce blog qui a su regarder au delà de ses propres fantasmes intellectuels et/ou de "théâtreux" égocentriques en se croyant exigeants. Le public a le droit de comprendre de découvrir par lui-même, ce texte qui rappelons-le doit être comme symbolique de notre époque, puisque monté 5 fois... C'est une traduction mais c'est aussi une partition qu'un texte qu'un grand texte de théâtre, l'interprétation doit être à l'écoute tout d'abord de la musique...
Les autres acteurs -jusqu'à la bonne ? il n'y a pas de petits rôles, sont dans un jeu généreux expressionniste, pas racoleur et "psychologique. Ils jouent la même pièce, on n'en oublie aucun, ils envahissent directement notre monde inconscient. Ils sont obsédants.

lundi 8 mars 2010

2 textes extraits de Guitry sur l'acteur : "Fou rire" et autres "Anecdotes" de "Théâtre, je t'adore."


QUADRILLE (1938)

Titre original : Quadrille
Réalisation : Sacha GUITRY
Année de production : 1938
Origine : France
Durée : 1H49
Tous publics
Avec : Gaby Morlay, Jacqueline Delubac, Sacha Guitry
"Fou rire"
je le dédis à tous ceux qui rient jusqu'au fou rire sur scène comme si...une autre pièce les avait saisis ou comme si, ils s'étaient vu jouer

"Rire en scène c'est défendu et parce que c'est défendu, quand ce malheur-là vous arrive, ça peut très bien mal finir.

Cela m'est arrivé rarement, très rarement. Non pas que je sois un phénomène, mais ne jouant que mes propres pièces, ma qualité d'auteur m'a toujours retenu dans cette voie funeste - funeste, mais tentante, il me faut bien le dire.
(...)
Or donc je hais cela et ne le tolérais pas d'aucun de mes interprètes. Et pourtant me voilà parti pour vous conter un fou rire inouï et qui venu de peu de chose, est allé, je pense, aussi loin que possible.
Nous jouions Gaby Morlay et moi, une pièce intitulée Quadrille, pièce que j'avais écrite à son intention. Au premier acte nous étions mariés. Au deuxième acte, elle me trompait. Au troisième j'en étais informé et nous avions une très longue explication, violente.
Ce soir-là, lorsque j'entrai en scène, le troisième bouton de mon gilet n'était pas boutonné. Gaby Morlay s'en aperçut immédiatement bien-sûr et tandis que je l'abreuvais de reproches, elle fixait cette boutonnière quasi béante et d'une manière encore imperceptible pour le public, elle me faisait observer ma négligence. Je portai aussitôt la main à mon gilet et m'aperçus alors que le troisième bouton n'était pas boutonné parce qu'il n'était pas là. Tout en continuant de jouer, j'exprimai à Gaby Morlay, d'un geste d'un regard combien ma tristesse était grande d'avoir égaré, perdu peut être ce bouton. D'un regard, à son tour, elle me fit comprendre quelle part sincère elle prenait à ma douleur. A dater de cet instant - et sans cesser de jouer son rôle, j'insiste sur ce point - elle chercha tout autour d'elle, à terre et sur les meubles, ce satané bouton qui s'était échappé. Moi-même, d'un œil circulaire, je l'aidai dans ses recherches.
Et pendant peut-être un quart d'heure, nous avons joué ces deux pièces à la fois, pourtant si différentes : la première celle d'un monsieur qui reproche à une dame son infidélité - la seconde, celle d'un monsieur et d'une dame qui s'inquiètent de savoir ce qu'à bien pu devenir un bouton de gilet.
Continuant d'être excellente dans la première, Gaby Morlay fut admirable dans la seconde.

Malheureusement nous avons ri... nous avons ri parce que nous nous trouvions réciproquement très drôles. Le public, nous voyant rire, s'est mis à rire aussi... d'abord. Mais nous avons, hélas ! été pris d'un fou rire, d'un tel fou rire que nous ne pouvions plus articuler un mot. Alors là, j'ai senti que ç'allait se gâter. A vrai dire nous étions à deux doigts de l'emboîtage. Il fallait aviser. Et j'avisai de la façon suivante : m'adressant au public, je dis la vérité. Je racontai en deux mots l'histoire du bouton et j'ajoutai :
"Vous voyez comme il suffit de peu de chose à une admirable comédienne et à son partenaire pour éclater de rire en scène."
Gaby Morlay, ahurie, avait cessé de rire comme par enchantement.
Lors, je lui dis :
" Gaby, enchaînons, voulez-vous ?"
Et nous avons repris la scène où nous l'avions laissée et le public, -Dieu soit loué ! - ne nous a pas tenu rigueur de l'intermède improvisé qui avait failli nous coûter cher !"


et extrait de "Anecdotes théâtrales"
à propos d'aimer ou pas les acteurs, le théâtre. Succulent...

"On peut prétendre que ce qui fait rire les architectes n'amuse pas les médecins et vice versa. On peut, oui, et il faut le prétendre, mais en ajoutant, n'est-ce pas, que le théâtre est l'exception qui confirme cette règle.
Le théâtre c'est autre chose et il ne faut pas s'étonner que la curiosité du public soit si vive à l'égard des comédiens. D'ailleurs, il ne faut s'étonner de rien quand il est question de théâtre, car tout y est particulier, jusqu'à ces sentiments excessifs qu'il fait naître. En effet, d'une part, il y a des personnes qui attendent les comédiens qu'ils aiment à la sortie du théâtre afin de les apercevoir une seconde de près - et d'autre part, il y a des gens qui disent et répètent volontiers qu'ils ont "horreur" des acteurs. Tout cela est excessif. Avez-vous jamais entendu dire que quelqu'un avait horreur des sculpteurs ? Avez-vous jamais vu des personnes attendant un peintre célèbre à la porte de son atelier pour le voir sortir et monter en voiture ?
Non, n'est-ce pas ? Et c'est justement parce que les gens attendent à "la sortie des artistes", que d'autres gens disent qu'ils ont "horreur" des comédiens.
L'amitié qu'on nous voue exaspère ceux qui ne la partagent pas. Sur cent spectateurs combien avons-nous d'ennemis ? Peu en vérité, très peu. En moyenne, j'en compte deux par rang d'orchestre, pas plus. Mais, chose curieuse nous les voyons tout de suite. Vous autres, de la salle vous ne pouvez pas les voir : vous avez les yeux fixés sur la scène. Tandis que nous, c'est autre chose. Nous, ils nous regardent fixement et comme, malgré tout ce qu'on peut dire, les comédiens ont bien plus la crainte d'être mauvais qu'ils n'ont la certitude d'être bons, nous sommes attirés, magnétisés pour ainsi dire par nos "ennemis". Leur attitude n'est pas outrageante, bien-sûr, ils ne poussent pas des cris, ils ne lèvent pas les bras au ciel et même ils affectent le plus souvent une immobilité absolue, mais leur hostilité, je vous jure, est flagrante. Ils ont une façon si comiquement dédaigneuse de regarder leurs voisins quand ils rient ? Et ils ont une façon si drôle de ne pas applaudir !
Comment sont-ils, physiquement, nos ennemis ? Élégants et jeunes encore. L'homme a quarante ans et la femme trente-cinq. Mais quand je dis "l'homme et la femme" cela ne signifie pas "le couple", car nos ennemis ne sont pas accouplés- au contraire. Et ce qui les caractérise justement, c'est le désaccord qui existe entre eux et la personne qui les accompagne.
J'ai souvent constaté que l'entrée en scène d'une actrice jeune et très joliment habillée ne faisait pas à toutes les spectatrices un égal plaisir."
(...)

"Un nécessaire malentendu" CLAUDE ESTEBAN


"Un nécessaire malentendu" c'est le nom du site de ce Monsieur Claude Esteban que j'ai découvert grâce à François Bon et à Face Book, comme quoi ça passe....

des malentendus à l'écoute.

Dans le fleuve.

« Un homme, d’avoir tant souffert, s’est jeté dans le fleuve, et ce fut, puisqu’il s’agissait de Robert Schumann, une manière pour les autres, non pas de l’entendre mieux, mais de s’émouvoir. Peut-être que ce geste, ce dernier geste avant de disparaître, signifiait comme un appel. Mais rien ne put s’interposer, ni l’amour d’une femme, ni la grandeur de ce qu’il avait écrit. Et nous, qui venons si tard, comment faire pour le soutenir tout un moment, comment l’arracher à cette nuit, à ce flot, à ce désastre ? Aimer les morts qui sont plus nobles que nous, c'est nous donner encore une sorte d’excuse et nous enorgueillir absurdement d’être là. Où sont-ils, ces maîtres de notre âme ? Nous écoutons ce qu’ils nous ont laissé, des signes qui nous traversent, qui nous illuminent, mais eux, qui les firent surgir de leur malheur, où vont-ils ? C'est le soir, c’est un soir de ce même hiver, et je crois que je ne suis pas seul puisque je me retrouve dans la voix d’un violon et que je sais que c’est un peu de la grâce de Schumann qui m’habite, mais c’est vrai que je suis toujours moi, et que ma détresse ou mon désarroi, peut-être aussi ma confiance secrète, ce privilège d’être là et de ne pas mourir, je les dois à cette immense douleur devant laquelle je demeure démuni, rien d'autre en vérité qu’un spectateur qui passe. Et que cette substance mystérieuse de la mort me pénètre, je n’y puis rien changer. Comme ils demeurent seuls, les témoins sublimes de leur défaite, comme ils sont nus. Un accord, deux notes qui se rejoignent, et soudain l’espace les écartèle, c'est un peu de moi qui renonce à mourir, et qui va mourir là-bas, dans le mouvoir atroce du fleuve. »


Claude Esteban
Janvier, février, mars (pages)
Farrago, 1999



le roi Boulou /Le défilé JP Gaultier/Oscars Césars, le tout en images

Je me tais que des images qui comme dirait l'autre parlent d'elles-mêmes, j'ai un poids sur la poitrine, et voilà !
sur une autre face de ces médias j'ai écrit à propos de Monsieur JPG, seulement cela, je le recopie ici.

Ce n'est pas seulement le paradoxe du "luxe du calme et de la volupté" sur le reste... mais c'est aussi la liberté sublime de choisir vêtements et couleurs, accessoires où qu'on soit tout autour des modes et du monde. Une femme peut se cacher et révéler tout son mystère sous une forêt de foulards. Tant de beauté. Et puis Monsieur JP Gaultier traîne dans les rues notamment celles d'Avignon au moment du Festival.

A bientôt !







Le défilé JP Gaultier
et donc en vidéos sur Marie-Claire







"Le roi Boulou" farandole de saluts, une mise en scène d'un conte dont l'auteur(e) est Anne Guyot et aussi l'une des actrices, joué ici et là devant des tous petits
pour ses "trois vœux" dont celui d'une suite à cette aventure d'amateur pardon d'amour des contes, du théâtre pour enfants...




"LOS ANGELES - "Démineurs", un film sur la guerre en Irak de Kathryn Bigelow, a raflé la mise dimanche aux Oscars 2010 en obtenant six des précieux trophées, dont ceux du meilleur film et de la meilleure réalisation."
sur Le Monde
sur l'Express


Jacques Audiard a triomphé à la cérémonie des César avec son film "Un prophète". Il obtient neuf récompenses.
sur le JDD
Les Césars sur CANAL +
et sur Première
et sur l'Express


Jacques Audiard s'est incliné face à Juan José Campanella. (Reuters)

dimanche 7 mars 2010

Je suis comme je suis... Pourquoi apprendre le texte... Le Concert film de Radu Mihaileanu... Michael Jackson, Michel Fau, Christine Montabeltti

Je suis comme je suis, autodidacte, avec des états d'âme et fatiguée quelquefois mais ma plage, mon jardin, jusque-là c'est le Lucernaire. Tout le monde au cours, sur scène, ici par un blog, peut faire comme moi, qu'on se le dise surtout, je le revendique.
Et c'est pour cela qu'au théâtre, on peut se sauver les uns les autres. Et il y a quelques maîtres nageurs, plongeurs, maîtres de randonnée, comédiens, metteurs en scène... à suivre et à aimer infiniment.
Et sur cet infini là, j'ai, je crois, saisi quelques silences, quelque écoute, ils s'appellent Philippe Person, Michel Fau, Catherine Piétri, Stéphane Auvray-Nauroy, Christophe Garcia, Sophie Balazard...
et les autres ils sont sur d'autres listes dont une marquée de deuil car il n'est plus là dans cette réalité, il est au delà depuis le printemps 1994 : Bruno Colomb.

Mes professeurs de théâtre m'ont apporté autant qu'ils m'ont laissée seule et leur vie d'à côté professionnelle n'était pas vertigineuse, célèbre et pleine de succès car pendant tout ce temps qu'ils passaient à leur cours ils ne pouvaient pas tout faire. Avec Philippe Person, on se passe le relais pour que chacun soit passeur et passant, un peu libre de rester d'aller d'ailleurs et pour lui et pour moi de faire et vivre autre chose à côté.


Alors autrement je suis arrivée par hasard à la Fnac pour prendre un café, nous aimons bien nous y poser et assister comme ça à des interviews, discussions sur livres films en DVD Photos etc... c'est un large public qui s'y rend de hasard là comme de passion.
Cette Fnac de Montparnasse a un coté bibliothèque vidéothèque idéale, même si je ne suis pas certaine que ce soit facile d'y travailler, car des manifestations des contestations du personnel y sont nombreuses.

La discussion avec un extrait de la musique, concert en live de Sarah Nemtanu, césarisée d'Armand Amar, c'était vous l'avez compris : LE CONCERT de RADU NIHAILEANU. Juste après j'ai acheté le DVD et nous l'avons regardé jusqu'à 3h du matin. J'ai dormi sur les images, et merci, car j'ai vibré à la musique à l'émotion et à toute cette fresque succession de personnages.
C'est irréaliste caricatural par moments et alors, c'est une coque pleine qui nous entraine sur plein de pistes, on s'en fout, il y a une histoire lyrique qui borde cette histoire au delà des déceptions possibles du mariage forcé entre la politique et l'art.
-Alors ça fait pas un peu trop mélo
-Nous on aime bien l'âme et les slaves...
-tu rigoles pas tant que ça... Et non ce n'est ni la façon de Visconti de décrire les nouveaux riches
ni celle de Kusturica de nous embarquer à sa suite, à peu près et pas pour tous les films, où il se fait sa musique.... plus proche de Tony Gatlif. Et pourquoi les associer, chacun ses films.

-"C'est un film que je reverrais bien." me dit mon ami.
Oui moi aussi parce que ça se refroidit

Et dans le côté fleur multicolore bleuette j'ai acheté Mickael Jackson's THIS IS IT
et le vendeur m'a dit comme pour me dédouaner de mes hésitations, on achète tous Michael Jackson. il a bien raison le caissier, car à la FNAC les caissiers doivent être vendeurs...

Eh bien là non plus j'ai pas regretté quel incroyable colossal concert il préparait pour sauver la planète, et il ne s'est pas sauvé lui même quel enfant musicien danseur quels costumes quels danseurs quelle mise en scène quelle émotion digne et qui pourtant culmine.
Ce DVD n'est pas à un seul moment racoleur larmoyant. Il nous fait croire que c'est pour demain, on oublie presque et NON...
Quel incroyable danseur.
J'adore cela les films photos sur les répétitions.


Au fait je voulais vous dire une phrase que j'ai entendue de RADU NIHAILEANU à propos de Mélanie Laurent qui, coachée par la 1ère violoniste de l'Orchestre de France de 26 ans : Sarah Nemtanu, "Il fallait que la technique passe dans l'inconscient pour que le plaisir à jouer reste le seul objet de la conscience."
Donc voilà pourquoi vous apprenez vos textes comme là Mélanie Laurent ses gestes au violon, et que vous répétez vos déplacements, pour que lorsque le public est là, vous n'ayez à vous occuper que de l'émotion et du plaisir à jouer.
Alors OK basculez moi toute la technique dans l'inconscient et amusez vous, le public prendra plaisir à votre plaisir... de le faire rire ou pleurer.

Par contre juste en passant je dis que la semaine prochaine je vais aller voir jouer Amélie Poulain pardon Audrey Tautou avec Michel Fau acteur et metteur en scène, mon acteur brûleur des planches
et au théâtre du Rond Point l'autre semaine : les nouvelles brèves de comptoir...

Et ce matin j'ai eu envie d'habiter à Trouville, (malgré les tempêtes !) en entendant Rebecca Manzoni et Christine Montabeltti mon prochain achat -à la FNAC ? -Pas forcément, j'aime les librairies. J'ai la radio que mon ami m'a installée sur mon téléphone portable, l'écrivaine parlait entre autres de ses romans de l'écriture et de son amitié avec Denis Podalydès, c'est elle qui a écrit le Cas Jekyll pour lui.

jeudi 4 mars 2010

URGENT MISERABLES jusqu'au 20 mars/ISMAIL HAMLET du 8 au 27 mars ETOILE DU NORD



Voilà ce que je me dis ce matin et après avoir revu MISERABLES"(voir calendrier sur ce site "web-guichet" réductions places à 18 €) : je suis comme Louise Michel qui après les barricades ne recherchait que la solidarité qu'elle y avait trouvée et l'anarchie, seul remède à tous les abus de pouvoir.
Car Misérables c'est un remède c'est une page de lyrisme d'histoire de politique de révolution et de Barricades. On ne parle que de Mnouchkine mais ce spectacle là est construit sur l'espoir.
Après une Révolution on est mort ou désabusé... Mais on n'est pas obligé de verser dans le cynisme. ALLEZ Y VITE après voilà, ce sera fini !!!!
Le théâtre c'est pour moi ma barricade permanente, car le jeu la vie en compagnie, troupe c'est basé sur la solidarité permanente.
Comme un bon match de foot me dit mon ami un beau match de foot pour marquer des buts avec et pour le public, avec un jeu collectif, oui. C'est à dire pas du tout comme l'équipe de France ce dernier match face à l'Espagne. Trop de vedettes nuit.
- non pas du tout comme la France, mais un peu comme l'Espagne. Pauvre entraineur sélectionneur dépité, mais il y en aura d'autres des matches mais celui-là, est fini.

À propos d'excellents comédiens, il faudra absolument voir Christophe GARCIA à partir de la semaine prochaine au Théâtre de l'Etoile du Nord, c'est un texte de Hakim Marzougui dans une mise en scène de Jean Macqueron, c'est un monologue, un homme seul qui se prend pour Hamlet ?
C'est une collaboration entre un auteur syrien et Christian Siméon qui montre que le rire face à l'injustice et la mort est la chose la plus partagée des 2 côtés de la Méditerranée.
Christophe Garcia c'est un homme sans limites imposées pour le jeu, avec un sens des ruptures comiques bien à lui. Plus proche de Buster Keaton que de Stanley Laurel ? Il est à la fois clown blanc et auguste.
Il y a écrit dans le programme l'alléchante annonce :
"Ismail-Hamlet est le monologue plein d'amertume, d'humour et de férocité d'un laveur de mort syrien qui aurait lu Shakespeare, Rabelais, Franquin..."
C'est du 8 au 27 MARS 2010(voir calendrier sur ce site "web-guichet" réductions places à 7 €) À 20 H AUSSI ? Faut vérifier les horaires aujourd'hui pour les théâtres, il y a des aménagements selon... là c'est du Lundi 8 à 20h30,SINON LES MARDI, MERCREDI, VENDREDI À 20H30 JEUDI À 19H30 SAMEDI 2 représentations À 16H ET 19H30.

NON du Lundi au samedi