dimanche 30 décembre 2007

Jacques Gamblin est habitant du dehors... Dernier roman entamé de Norman Mailer : UN CHÂTEAU EN FORÊT


L'acteur Jacques Gamblin.

Fred Kihn pour "LE MONDE"

Un article qui me plait bien sur un acteur à part : Jacques Gamblin qui a fait un triomphe au Théâtre du Rond Point des Diablogues de Dubillard. Je n'ai pas pu le voir c'était complet.
Vous allez me dire je vois les spectacles de ma fenêtre de ce blog, j'en rate beaucoup et j'en parle quand même ?

Et pendant ce temps là je survole, je vis aussi. Je lis quelquefois, me repose, me donne quelques rêves à réaliser pour l'année prochaine. Me dire que si je continue ce blog c'est que j'ai le besoin d'écrire et que je l'ai toujours eu et que je le met en sandwich en Meccano en petits papiers. C'est un raccourci entre les lettres que je n'écris plus et le roman que je n'ai pas encore écrit ou la pièce qui sait que je n'écrirais pas. Mais qui fuira quelque part dans une vie parallèle. Pour lequel laquelle j'aurais semé quelques graines ou galets...

Je me souviens d'avoir lu quelque part que Julien Green grand écrivain entre autres de son journal pendant des années avait déclaré qu'il ne lisait pendant les années d'avant guerre et d'après que les gros titres des journaux et qu'il ne s'était jamais trompé...

Ah ! pour vous éviter la même erreur que moi autodidacte dispersée j'ai confondu Julien Green et Julien Gracq, alors que je savais que le Green était mort et je n'ai rien lu du Gracq qui est respecté comme un excellent écrivain et qui a refusé tous les honneurs et qui vivait agoraphobe loin des "lumières de la ville".

Donc venons-en au dernier roman de l'excellent écrivain américain Norman Mailer, j'ai lu entendu des critiques tellement ignobles que j'ai décidé de m'en faire une idée par moi-même.
Ces critiques c'était bien-sûr avant qu'on apprenne son décès.

Je n'ai pas fini mais ce roman est comme une pièce de Shakespeare, tout y est mêlé et cette confusion est sur un sujet historique non des moindres : Hitler. Il mélange diable dieu sexe psychanalyse fiction, comment se sortir de tout cela, choisir, refuser, l'influence des images des croyances comment supporter le poids inconscient. Que devient quelqu'un qui s'enrichit mais qui demeure inculte ? Comment justifie t-il tous ses actes ? Comment se manipule-t-on ? C'est un feuilleton , c'est une bible, c'est un testament, c'est la boîte de Pandore qui s'ouvre à tous les niveaux de connaissance bon-marché vous savez ce fameux bon-sens, cette identification conventionnelle dans le sens du pouvoir de la Nation quelqu'elle soit.... avec toutes ses cohortes de sorcelleries voyances...

Et ça se lit comme le Seigneur des Anneaux... et l'on est plombé dans des atmosphères du chaud au froid des plus perverses aux plus infantiles voir campagnardes tout se mêle impossible de rester indemne et surtout d'échapper à cette machine infernale, en tant que lecteur.

Cette frontière soit-disant entre le Bien et le Mal, quelle supercherie. Merci pour ce grand Manifeste.

samedi 29 décembre 2007

Festival du Moyen-métrage de Brive est repris au Centre Pompidou durant le week-end du 11/12/13 janvier

Festival du Moyen-métrage de Brive.

La programmation 2007 est reprise au Centre Pompidou durant le week-end du 11/12/13 janvier. Si jamais vous avez le temps de venir voir ces films différents, cela me fera très plaisir de vous croiser à cette occasion.
Bien sûr n'hésitez pas à faire passer le message autour de vous aux curieux ou amoureux de cinéma.




Afin de prolonger la rencontre avec le public, nous sommes heureux de présenter les films de la Compétition francophone de cette quatrième édition au Centre Georges Pompidou qui nous accueille pour la troisième année consécutive.

En présence des réalisateurs, dans une ambiance que nous souhaitons conviviale, nous vous invitons à venir découvrir des films libres, inventifs, exigeants.


Programme

Vendredi 11 Janvier 2008

20H00 Soirée d’ouverture.
Projection d’un film surprise en avant-programme
des 5èmes Rencontres du moyen métrage de Brive.
La soirée sera suivie d’un cocktail régional offert par nos partenaires.


Samedi 12 Janvier 2008

14H00
Un lever de rideau de François Ozon
France / 2006 / 30 minutes / 35 mm / scope 2,35 / couleur / Dolby SRD

En Service de Cyril Brody
France / 2006 / documentaire / 59 minutes / DV cam / couleur / stéréo

16H00
L’Immature de Adrian Smith
France / 2006 / Fiction / 30 minutes / 35 mm / 1 : 37 / couleur / dolby SRD

Sur la piste de Julien Samani
France / 2006 / Documentaire / 32 minutes / 35 mm / 1, 37 / couleur / dolby stéréo

La Forêt du monde de Bruno Rolland
France / 2006 / Fiction / 37 minutes / 35 mm / 1,85 / couleur / dolby SR

18H00
Seul de Florent Darmon
France / 2006 / Essai poétique / 30 minutes / Super 16 mm / couleur / stéréo

La Main sur la gueule de Arthur Harari
France / 2007 / Fiction / 56 minutes / 35 mm / 1 :85 / couleur / DTS

20H00
L’Opération de la dernière chance de Antonin Peretjatko
France / 2006 / Fiction / 30 minutes / 35 mm / 1:66 / couleur / dolby SR

A La recherche de son eau de Serge Armel Sawadogo
France-Burkina Fasso / 2006 / Fiction / 45 minutes / 35 mm / 1:66 / couleur / mono


Dimanche 13 Janvier 2008

14H00
Sur Place de Justine Triet
France / 2006 / documentaire / 30 minutes / DV / couleur / stéréo

J’ai Rêvé de Guy Bordin et Renaud de Putter
Belgique / 2006 / 40 minutes / DV cam / couleur / stéréo

16H00
Un nouveau contrat de Christophe Leraie
France / 2007 / 40 minutes / 35 mm / 1:66 / couleur / DTS

Vivat (Qu’il vive) de Gilles Deroo
France / 2006 / Fiction / 30 minutes / 35 mm / 1 :66 / couleur / dolby SR

Shashinka (La Photographe) de Sylvain Garassus
France / 2006 / Fiction / 36 minutes / HDV / couleur

18H00
Love and words de Sylvie Ballyot
France / 2007 / documentaire / 42 minutes / DV / couleur / stéréo

Tertium non datur (La Tête d’Aurochs) de Lucian Pintillié
Roumanie - France / 2006 / 39 minutes / 35 mm / 1 :85 / couleur / mono

20H00
Les Mains d’Andréa de Sébastien Betbeder
France / 2006 / Fiction / 38 minutes / 35 mm / 1 : 85 / couleur / dolby SRD

Bienvenue dans l’éternité de Jean-Charles Fitoussi
France / 2006 / Fiction / 46 minutes / Téléphone portable / couleur

>> plus d'infos sur notre site: www.festivalcinemabrive.fr

Chaque projection à lieu en présence des réalisateurs.

Tarifs : 5.50 € - réduit 3.50 €
Cinéma 2 – Centre Georges Pompidou


Sébastien Bailly
délégué général

Société des Réalisateurs de Films
14 Rue Alexandre Parodi
75010 PARIS
infos@festivalcinemabrive.fr

Les visiteurs de mon blog : vous ! Kiefer Sutherland, si tu passes un jour par ici , sache-le, je t'aime bien !

Vous êtes 341 venus me rendre visite essentiellement sur Paris au mois de décembre, j'ai battu tous mes records en cette fin d'année.
La répartition est centralisée sur la région parisienne.
Ailleurs en province : Rouen, Clermont, Périgueux, Lyon, Le Havre et aussi dans le Monde, au Canada, aux États-Unis, en Amérique du Sud moins qu'en Europe.
Taïwan, Honolulu, Papeete et quelques visites du Japon et beaucoup plus d'Afrique du Nord Tunis, Alger.

Istanbul, anc. Byzance.

Mon ami me dit que vous n'allez pas apprécier de lire que j'ai quelques renseignements sur qui vous êtes et d'où vous venez. Sans ce décryptage imparfait(et heureusement !) sans cela je n'aurai pas continué. Il est donc pour moi signe, de votre présence.

Mais je n'en sais rien précisément de qui vous êtes ? Les outils d'analyse de synthèse des cibles restent opaques.
Vous restez anonymes bien-sûr, mes chers lecteurs, voyageurs, surfeurs et je vous souhaite d'être plus nombreux encore en 2008 et d'aimer... l'imaginaire.
Le théâtre certes le Cinéma, la lecture...
mais d'aimer la vie surtout. N'oublions pas que nous sommes capables du meilleur comme du pire. Le boulot c'est de faire le tri sans trop présumer ni de ses forces ni de son aptitude au discernement. Demander de l'aide.




Kiefer Sutherland dans la Série : 24h Chrono saison VI est plus poignant que jamais. Cette saison oscille entre la confusion de chacun dans son appartenance à une Nation, le recours sans limites à la violence et le miroir des siens.

Qui sont nos proches ?

C'est le retour à la Tragédie intime, familiale, extérieure : la guerre froide comme on n'a jamais osé l'imaginer. Le pouvoir a ses raisons que la raison ignore. La loi est retardataire et se contente d'ignorer le temps réel et sa densité : du passé au présent du présent au futur pour duper, calmer les chœurs des peuples. Démocrates ou républicains peu importe.

Plus aucun repère, Jacques Bauer ne sait plus quelles vies, il doit sauver. La manipulation est à tous les étages. Les Consuls, ambassadeurs n'en portent que le costume. Les Arabes sont les moins pires. Œdipe, Jason, Créon, Agamemnon, Thésée eux-aussi ont fini par mourir en 24h. Le Minotaure est devenu nucléaire.

2 photos et enthousiasmez-vous car 2008...c'est toute une année....



Donc là devinez, je suis assistante intermittente de notre nièce, pour le spectacle,
c'était elle la princesse et moi le Papi...

Bonne année 2008
-malgré tout !
-et pourquoi pas ?
-et tant de questions restent en suspens...
Je sais, mais amusez-vous partagez et laissez en pour les autres.
Laissez leur le temps du repos, du replis, du chagrin...
Ne pas tirez sur la tige, la fleur, la plante pour qu'elle grandisse.
-Personne n'a plus de temps... -Il y a des gens qui en ont trop pour plus rien...
Laissez- voler les papillons, même s'ils sont inconnus.
Surtout ayez-envie
A toi, mon Théâtre.

Et là c'est sur Fluctua Net ...
avec Webthea, je trouve beaucoup de renseignements comme vous avez pu remarquer, quelquefois je suis plus rapide par ex pour le stage de Rabeux, je vous en redonne leur teneur...


Lagarce, l'intime et le monde
Posté par Nedjma le 21.12.07 à 11:28 | tags : théâtre

On en avait découvert quelques pages, en mars dernier, dans Une vie de théâtre à Théâtre Ouvert. Laurent Poitrenaux incarnait Jean-Luc Lagarce , et François Berreur signait la mise en espace. C'était drôle et déchirant, intelligent et saisissant, c'était l'intime et le monde. Pendant 18 ans, Jean-Luc Lagarce a noirci des petits carnets, consignant ses histoires d'amour, ses histoires de théâtre, son avis sur le monde et sur la vie qui passe. Une écriture spontanée et permanente. Lagarce avait commencé à retranscrire ces écrits à la machine. Il aura résumé neuf cahiers. Grâce au boulot titanesque de François Berreur, compagnon de toujours, les cahiers suivants ont été retranscrits. Le journal est édité, en deux volumes, par la maison qu'il avait fondée.
Le premier volume, qui vient de sortir couvre les années 1977 à 1990. Le second, consacré aux années 1990 à 1995 -date de la mort de Lagarce- paraitra en mars. Olivier Py, qui avait dédié ses "Illusions Comiques" au "poète mort trop tôt", alias Lagarce, signe la préface du livre. "Il faut lire ces pages comme l'incessant souci de sauver la dignité d'une génération perdue", y écrit-il. Un témoignage immanquable et poignant qui vient clore la belle année Lagarce. Spectacles et expos, rencontres et publications: un hommage vivant, par ceux qui l'ont connu et la jeune génération, qui s'en est joliment emparée.
Journal 1977-1990 de Jean-Luc Lagarce, aux Solitaires Intempestifs.

mercredi 19 décembre 2007

Et encore au théâtre... Shakespeare au Théâtre du Nord Ouest/Port du casque Obligatoire à l'Aquarium/Stage Rabeux SUR LE TRAGIQUE



Port du casque Obligatoire
« Voilà qui nous change des classiques, au moins on entend des choses de notre temps ! » Cette réflexion saisie à la sortie d’une représentation au Théâtre de l’Aquarium se pérennisera peut-être en un aphorisme usuel qui ensemencera la pelouse ô combien fertile du Grand Carré de la Cartoucherie de Vincennes. Il est vrai que sur cette grande pelouse métaphoriquement : bleuets, œillets rouges et roses en botte y font bon jardin.
Mais actuellement il semblerait que l’instant théâtral est plus du côté démonstratif que métaphorique, bien que nous croyions, par effet de mode ou tendance intellectuelle que le théâtre d’aujourd’hui relève d’une dramaturgie relativement assise sur le mode de l’émotion et du sentiment. Pour être dans la meilleure efficacité et se rapprocher au plus près du théâtre social, l’auteur de « Port du casque obligatoire » Klara Vidic utilise alors une écriture aseptisée -au sens économique du terme- et ne s’embarrasse guère de fioriture littéraire. L’action se déroule dans un décor unique : un immense bureau installé sur tout le niveau d’un bâtiment en construction, en l’occurrence un dérisoire hôtel- palace ou l’on s’affaire dans les squelettiques préfigurations richissimement bétonnées.
Il se dégage de l’ambiance du chantier-plateau un accablant sentiment de solitude et de silence malgré les tonitruants fonds sonores des monstres métalliques de chantiers. Solitudes, à travers ces croisements de travailleurs qui se déplacent dans un rectiligne qui n’est pas sans rappeler la froide mécanisation du film « Métropolis » de Fritz Lang. Certes, sujets gigognes … On saisit alors très vite la métaphore « la leçon jouée et décrite n’est pas dans l’histoire mais dans son interprétation et son anticipation » dirait Brecht. Concrètement cette affaire de chantier nous cache tout le fonctionnement d’un système qui mène à sa perte. Les « acteurs » (du texte) conscients » de cet enlisement irrésistiblement attirés par des valeurs totalement matérialistes se trouvent alors englués dans un processus auquel ils ne peuvent plus échapper. C’est ainsi que ce spectacle, sans complaisance, donne la note finale en attirant le public sur un avertissement bien explicite pour ceux qui veulent bien encore l’entendre.
Et quand les passeurs de pelouse disaient « … on a entendu des choses de notre temps » il faut probablement y saisir un petit espace de silence entre les mots qui laisse tomber la résonance de toute la gravité de l’ensemble du contemporain qui nous entoure. Alors quittons le théâtre encore un peu plus vigilant que de coutume. Et voilà, une fois de plus, revenir le questionnement : Mais fichtre de rien, à quoi peut donc encore servir le théâtre. Avant d’y répondre n’oubliez pas que « le port du casque est obligatoire. »
« Port du casque Obligatoire » de Klara Vidic Mise en scène : Fred Cacheux avec Juie Brochen, Denis Cacheux,, Eddy Chingnara,Philippe Frecon, Jean Claude Leguay, Fany Mary, Stanislas Stanic, Klara Vidic. Théâtre de l’Aquarium Jusqu’au 28 Décembre 07- Mardi au samedi 20 h30 et dimanche 16 h. Rens et loc : 01 43 74 99 61
photos Franck Beloncle




tout cela c'est sur Webthea


Juste vite en passant je vous ai à peine parlé du Théâtre du Nord Ouest qui à deux pas des Grands Boulevards rentre dans ses fonds cartonne grâce à Shakespeare, L'INTÉGRALE.
On m'a parlé d'Othello, d'Antoine et Cléopâtre...

Et je n'ai plus le temps mais comme annoncé juste encore le Stage de Jean-Michel Rabeux
Du 4 au 29 février 2008

Il y aurait bien des choses à dire avant de partir car il n'y a pas que le théâtre dans la vie...
Crénom de nom d'un NON, comment peut-on laisser tant de misère? Hugo apostrophait déjà l'assemblée...

La Compagnie organise un stage, dirigé par Jean-Michel Rabeux, ouvert à 14 comédiens professionnels :

SUR LE TRAGIQUE

« J'ai l'impression que le tragique disparaît peu à peu de nos scènes, en tout cas dans le théâtre dit de texte. Nous devons faire rire. J'aime faire rire, mais j'aime aussi amener le spectateur, donc l'acteur, vers l'effroi de lui-même et de ses actes. L'effroi sans rémission, sans l'échappée de la dérision, du rire, du pathétique, sans l'amour tendre, que tous nous voulons vivre. Le théâtre semble vouloir éviter les passions de mort qui habitent tout amour, même le plus doux. Sous prétexte de réalisme dramatique il semble vouloir esquiver le réel qui, lui, n'ignore rien de nos pulsions, répulsions, de mort.

Le tragique c'est ça, inventer une forme incontournable de l'irrémédiable, tellement délicate, retenue, implosée que le spectateur en soit happé. Là encore TOUT est dans l'interprétation de l'acteur, comment il convoque ses propres cauchemars pour exhaler ceux du texte.

Pour les auteurs, nous verrons. Peut-être pas seulement des auteurs de théâtre. Mais Racine, évidemment, avec Phèdre plutôt. Aussi certains textes de Durif, de moi, excusez-moi, et puis les antiques, nécessairement. »

Jean-Michel Rabeux

Durée : 4 semaines / 140 heures
Tarifs : Nous consulter / stage non-conventionné par l’Afdas
Lieu : en région parisienne / lieu à définir


Pour tout renseignement et demande de dossier d’inscription, merci de contacter Margot Quénéhervé, chargée des relations avec le public au 01 40 21 36 23 ou par mail à rp.lacompagnie@gmail.com



dimanche 16 décembre 2007

THEATRE - Fêtes entre cour et jardin

THEATRE - Fêtes entre cour et jardin
Si vous voulez vous référer à un critique c'est à Monsieur Gilles Costaz....
Donc paresseusement je vous laisse avec ces conseils de fin d'année, dans les ÉCHOS.
Vous ne pouvez pas vous tromper...
juste un bémol pour les fêtes il n'y a presque plus de places pour les Diablogues

« Good Canary », théâtre Comedia, tél. : 01.42.38.22.22. « Les Diablogues », théâtre du Rond-Point, tél. : 0.892.70.16.03, jusqu'au 31 décembre. « Divino Amore », théâtre du Rond-Point. « Chat et Souris », Michodière, tél. : 01.47.42.95.22. « Hôtel du libre-échange », Théâtre de la Colline, tél. : 01.44.62.52.52, du 27 décembre au 24 février.






François Morel et Jacques Gamblin, magistraux dans ces « Diablogues » savoureux.

Une petite douleur de Harold Pinter en janvier, allez-y, j'y serais à moins que...


Une petite douleur de Harold Pinter



Mise en scène par Éram Sobhani

Avec Stéphane Auvray-Nauroy, Guillaume Burzstyn et Michèle Harfaut





se jouera


Au studio le Regard du Cygne

210 rue de Belleville - Paris 20ème - M° Télégraphe ou Place des Fêtes



Du 11 au 27 janvier 2008 à 20 heures (relâche les lundis et mardis)


-------------------------------------------------


Nous serons heureux de vous accueillir au tarif réduit de 10 euros


tarif valable pour vous-même et pour toute personne vous accompagnant.

Merci de réserver vos places au 09 50 03 37 18 ou sur boucheouverte05@yahoo.fr

----------------------------------------------------------------

En espérant vous compter prochainement parmi nous,

Toutes mes amitiés, Eram Sobhani

Une petite douleur est une pièce étonnante. On
contemple sans savoir ces incohérences, ces
lacunes, ces changements.
Des bonds dans le temps, des silences qui montent,
des paroles qui dérivent, des visages qui changent,
des angoisses qui se trament…
Quand une cohérence se dessine enfin, un nouvel
élément nous désarme et nous laisse à nouveau
sans savoir.
Le plus important n’étant peut-être pas que l’on
comprenne, mais qu’on rêve aux énigmes que cette
pièce renferme, aux sens qu'elle pourrait prendre,
aux portes qu’elle ouvre doucement sur notre
imaginaire.
Je vous dis juste que Monsieur Sobhani est autant comédien que metteur en scène de théâtre, il est d'origine persane, sa lenteur de gestes, son talent des ruptures de ton le rend aussi drôle que tragique, il est d'une nonchalance apparente car il fait crée beaucoup de spectacles.
Il peut tout jouer.
En tant que metteur en scène il choisit le plus souvent Harold Pinter.
Hormis l'élégance c'est un autre point commun avec Jean Rochefort, sa passion pour cet auteur, qui doit-être vu entendu joué rejoué sans aucune modération.

Les acteurs j'en connais deux dont Stéphane Auvray-Nauroy acteur auteur chanteur metteur en scène et professeur de théâtre pour ceux qui veulent se consacrer à l'art et au travail.
Auteur et admirateur à perpétuité d'Édith Piaf et Marguerite Duras et aussi mon premier metteur en scène de théâtre à m'avoir offert un livre d'époque sur une grande comédienne : Sarah Bernhardt, mes débuts lui semblaient prometteurs.

Il a rencontré formé mis en scène côtoyé tant de talents. Il se reconnait dans l'art et l'œuvre de Jean-Michel Rabeux mais je vous ai déjà tout dit sur lui.... ICI
et voilà vous allez me dire c'est reparti ton blog...

À propos et encore d'Éram Sobhani, ne cherchez pas une photo de lui sur Internet, il n'en a aucune, il a toujours vécu avec peu et les books photos d'acteurs, c'est une exploitation sans nom, une rivalité superficielle de vitrine, comme si cela voulait dire qu'un comédien a du talent s'il a une bonne photo, c'est révélateur du photographe un point c'est tout ; sinon le paysage du visage, il faut le voir en jeu sur scène laid et beau à la fois, en sueur, en larmes, droit dans les yeux et après qu'il soit sorti du plateau.

Mais il y a tant d'agents de directeurs de casting qui ont tous les pouvoirs et se prennent eux-mêmes pour des génies. À tel point qu'on ne les voit jamais dans un théâtre. Personne n'a plus le temps, une photo, une vidéo ça suffit ! et comme cela c'est un grossissement sur la médiocrité. Heureusement il y a la loi des nombres et il y a des nantis qui ont tout les talents et de très bonnes photos. "Le travail à ceux qui se lèvent tôt" a dit l'autre idiot et surtout à ceux qui ont l'argent pour le carnet d'adresses, le palm, le dernier portable, le photographe.... donc les photos.

Mais il faut passer au travers des miroirs sans tain et durer et il y aussi des photographes de talent qui n'arnaquent pas le chaland.

Mais revenons à ÉRAM SOBHANI et aux spectacles qui sont morts nés faute de déplacement des professionnels et des officiels.
Il s'agissait d'un festival de formes courtes et au dernier moment on lui a refusé les droits d'auteur, il a tenu la gageure de faire quand même le spectacle avec les acteurs bâillonnés.

Il venait en tant que metteur en scène faisait une annonce très courte et sans aucun jugement ni animosité, il mettait à chaque acteur un bout du rideau, un morceau de velours rouge sur la bouche et pendant 10 mn, 10 mn c'est long, ils ânonnaient incompréhensiblement, et des cintres tombaient une échelle dans un fracas extraordinaire et une actrice restait seule abandonnée alors que tous les autres étaient partis , une partie du public est partie a hué et moi j'ai pleuré simplement et j'ai hurlé pour me libérer : Bravo, car qu'est-ce qui était insoutenable ?

Éram Sohbani est né à Téhéran.

Et pour finir sur le Net j'ai retrouvé le synopsis de ce qu'aurait été ce spectacle....

Lundi 06 Mars 2006

L'espèce humaine, Antelme
mise en scène Eram Sobhani
avec Lise Bellynck, Cédric Orain et Raouf Raïs
compagnie Bouche Ouverte

L’Espèce humaine témoigne d’un fait réel : l'histoire d’un commando de Buchenwald. Robert Antelme a passé un an en camp pour être libéré en 1945. Cette oeuvre est le témoignage de cette vérité. L'acteur sert simplement de support à un texte riche et torturé. Il est sur scène pour lire et transmettre les mots d’un autre.
La scène ne figure pas un lieu imaginaire, en l’occurrence un camp ; elle se dénude pour n'être qu'un espace de lecture et de travail.



Nous ne souhaitons pas aborder ce texte selon les codes traditionnels de jeu et de théâtre principalement pensés pour des œuvres imaginaires. Cela induirait que l’expérience et le vécu qu’évoque Antelme relèvent eux aussi de l’imaginaire. Nous cherchons une forme théâtrale qui remette au premier plan le caractère véridique et historique de ce récit. Cela ne signifie pas une absence de forme ou une absence d’artifices puisque Robert Antelme les pense lui-même nécessaires : « il faut beaucoup d’artifice pour faire passer une parcelle de vérité ».


Le texte est pris en charge par trois acteurs. Ils ne viennent pas sur scène pour incarner un personnage ou pour jouer un rôle mais simplement pour lire un texte. Ils disposent à cette fin d’un certain nombre de matériaux et de contraintes – des photocopies, des sources lumineuses, des accessoires – à partir desquels ils travaillent. L’acteur est là pour transmettre une parole et une pensée qui ne sont pas les siennes. Toute identification nous paraît dangereuse dans le sens où elle réduirait ce texte à une parole que n’importe qui peut assumer et reprendre comme sienne : ce serait nier la spécificité de cette parole qui prend sa source et sa valeur dans l’expérience des camps, dans cette expérience ultime dont on ne peut se revendiquer d’une manière mensongère.


Dans la même optique, nous ne souhaitons pas que la scène représente un lieu imaginaire – en l’occurrence un camp - mais qu’elle soit simplement cet espace en lumière, de tant de mètres carrés, qui fait face aux gradins. Nous repoussons toute mise en scène réaliste et toute représentation des camps. Cette représentation serait toujours insuffisante et mensongère car ce ne sont pas seulement les barbelés et les baraques qui constituent les camps, mais le travail des détenus, la faim qui les oppresse, les poux qui les infestent, etc.



La scénographie se réduit aux seuls besoins techniques des acteurs : des micros, quelques chaises, des pupitres… avec un élément qui ressort d’autant mieux : les pages de texte, cette matière-texte, cette matière-livre qu’on ne cesse d’interroger comme le centre du travail. La seule chose qui témoigne des camps, dans le jeu de l’acteur et dans la mise en scène, ce sont les mots d’Antelme. Ces mots nous laissent-ils indifférents et relatent-ils une expérience dépassée ? Soulèvent-ils en nous des interrogations, nous parlant de choses étrangement familières et dans lesquelles nous nous reconnaissons ?


Le principal enjeu de ce travail, c’est ainsi d’interroger cette phrase clé de l’œuvre : « Le comportement [des SS] et notre situation ne sont que le grossissement, la caricature extrême – où personne ne veut, ni ne peut sans doute se reconnaître – de comportements, de situations qui sont dans le monde et qui sont même cet ancien « monde véritable » auquel nous rêvons. »


Quand Antelme évoque les relations entre kapos, SS, civils et détenus, quand il évoque les valeurs et les fondements des camps, la puissance des uns et l’asservissement des autres, entend-on des paroles qui nous décrivent et nous concernent ?



C’est pour poser concrètement cette question que la mise en scène et le jeu de l’acteur ne tentent pas de représenter ce livre mais lui donnent simplement une caisse de résonance : des personnes, des lieux et des vies d’aujourd’hui.






Je me demande si quelqu'un les lit les dossiers qu'on envoie, si quelqu'un les regarde les vidéos qu'on se force à payer pour la "captation" obligatoire....

samedi 15 décembre 2007

Voltaires Folies juste après les Mesguich en Entretien.../La Vie devant soi avec Myriam Boyer/Le rire résistant : GUY BEDOS/Cinéma ?





VOLTAIRE'S FOLIES avec un incontournable des scènes comme de l'écran Jean-Jacques Moreau, et trois autres acteurs tout aussi déglingués, notoires, émouvants, inquiétants, capables de toutes les ruptures, dont Monsieur le Directeur du Théâtre de l'œuvre : Gérard Maro, Olivier Claverie et Charles Ardillon. L'affiche est insignifiante mais elle est comme le spectacle simple aux couleurs des Folies : jaune et rouge, ce sont retrouvailles avec la liberté de pensée, l'indépendance (si mal vue par nos temps froids et surtout bêtes). Ne vous laissez pas détourner de l'intelligence et de l'impertinence de Monsieur Voltaire.

L'indépendance entraine à la curiosité, la connaissance, à l'insolence, à l'altruisme pusique l'on peut se mettre à la place de tout autre que soi.

D'après Voltaire certes mais en plein coeur, ce texte parait par moments d'une modernité à toute épreuve. Y a toujours autant de religions vivaces dans leur intégrisme.
Jean-Jacques Moreau en POULARDE, Gérard Maro en flic, en empereur chinois, en Monsieur le Comte, et aussi Olivier Claverie en abbé , Charles Ardillon en révolutionnaire philosophe, une sorte de St Just avant l'époque. C'est une fête de l'Esprit, une attaque en règle à la Bêtise et l'Intolérance.
c'est au Théâtre de l'Œuvre c'est un spectacle à voir en groupe de toute urgence
c'est aussi un spectacle de Résistance du 13/11/2007 au 31/12/2007.
LES NOUVELLES VOLTAIRE'S FOLIES de Jean-François Prévand

Barrage contre le fanatisme
Un montage de textes de l'auteur de « Candide » sur l'intolérance.
Avec Charles Ardillon,
Olivier Claverie, Gérard Maro, Jean-Jacques Moreau.
Théâtre de l'OEuvre,
tél. : 01.44.53.88.88. Texte
à « L'Avant-Scène Théâtre ».
Voltaire composa des comédies, la plupart oubliées. La plus savoureuse, sa meilleure pièce peut-être, « Voltaire's Folies », il l'écrivit deux cents ans après sa mort. En effet, en 1970, le malicieux Jean-François Prévand alla piocher dans les « Mélanges » de l'auteur, ses pamphlets, ses libelles, ses essais, son théâtre, sa correspondance, et fabriqua cette farce très sérieuse, cette machine de guerre contre l'intolérance, cette nasse théâtrale où les erreurs humaines viennent se prendre au piège dans un grand fracas de gaieté. Tout est de Voltaire, Prévand n'a glissé que quelques phrases de liaison mais, évidemment, ce style de cabaret endiablé est d'aujourd'hui. Le spectacle eut un succès considérable dans les années 1970 et 1980. Il est repris à présent, retouché, renouvelé.
Infernalement drôle
Prélats de tout bord, militaires, potentats, sauvages, étudiants surgissent et s'interpellent ; un chapon et une poularde dialoguent sur les mœurs des hommes avant de passer à la casserole ; un missionnaire tente d'endoctriner l'empereur de Chine... Gérard Maro, aux mimiques infinies, Olivier Claverie, endiablé, Charles Ardillon, géant fougueux, et Jean-Jacques Moreau, perdu dans des songes mystérieux, mènent l'affaire à un train d'enfer. C'est infernalement drôle.

GILLES COSTA


La critique de Pariscope
Quelle excellente idée de reprendre ce spectacle ! Les mots, les coups de gueules de Monsieur de Voltaire trouvent leur place dans ce début de millénaire où tous nos repères volent en éclats. Rien de tel que l'humour le plus fin, la comédie la plus intelligemment faite, pour souligner d'un trait d'esprit ce qui ne va pas dans ce jardin de moins en moins cultivé. « L'histoire du monde n'a donc servi à rien ! » s'exclame Voltaire. Jean-François Prévand a pioché dans les textes de combats de cet homme toujours prêt à affuter sa plume contre l'injustice, la bêtise, l'hypocrisie, la violence… Lorsqu'il s'attaque à la religion, ce n'est pas au fondement, mais à l'usage que certains en font pour assujettir les autres. Il s'insurge contre le début du colonialisme, la suprématie de l'homme blanc contre « le sauvage », pas si sauvage que ça. Le dialogue entre « le chapon et la poularde » est un véritable petit chef-d'œuvre. La réussite de ce spectacle, qui se joua de nombreuses années, est dans sa construction. On est dans l'esprit cabaret, dans le sens le plus juste, la critique par l'amusement. Les tableaux s'enchaînent, entraînant notre esprit dans ce joyeux délire verbal. Charles Ardillon, Olivier Claverie, Gérard Maro et Jean-Jacques Moreau rivalisent, en toute amitié, de malice, de talent et de pertinence de jeu.

Marie-Céline Nivière

Ajouter ce spectacle à mes favoris

Proposer à un ami

Marie Périssé :
Ceux qui croient encore que philosophie signifie nécessairement ennui feraient bien de courir voir cette pièce. Pour éviter la censure, Voltaire usait des subterfuges pour mieux dénoncer : entre les lignes délivrées par l’auteur se cachent les condamnations les plus éclairées de son siècle. La satire prend la forme de saynètes souvent chimériques, mais toujours drôles, offrant à l’esprit éclairé (les autres n’y voyant que du feu) un pamphlet contre l’intolérance, le fanatisme et, plus généralement la bêtise, causés communément par la religion. Des opinions qui trouvent aujourd’hui encore un troublant échos dans l’actualité. Quatre comédiens de talent interprètent les « Dialogues Philosophiques » de Voltaire. Charles Ardillon, Gérard Maro, Jean-Jacques Moreau et Olivier Claverie livrent ainsi une performance d’acteur délirante, cocasse et détonante. Le brillant quatuor jouent avec ce verbe féroce et épatant, sans aucune fausse note. De la philo comme on l’aime.
Juste avant, nous avons vu L'Entretien de M. Descartes avec M. Pascal Le Jeune.
Un bon bain près d'un bon poêle... Le Discours de la Méthode, les petits cailloux qui nous donnent l'étymologie de la philosophie française. "Je pense donc je suis."
Le théâtre de l'Œuvre nous redonne à penser, à résister par la lecture, la philosophie, c'est à dire aussi le théâtre... Le théâtre des tragédies comme des comédies antiques étaient complices maniaco-dépendants, incarnés, catharsiques de la philosophie.


GUY BEDOS fait des adieux au Rond-Point.... eh voilà je sais qu'il n'a pas besoin de moi ni de mon blog et les adieux... certes il faut mieux y aller quand les personnes sont en vie, mais c'est une "adieuse party" "aieux' folie" ils en font des tonnes des bis des remake, mais imaginons que Bedos soit plus vrai que les autres sortants : Halliday, Salvador(ce dernier a prévenu dans un grand rire qu'il s'agissait de ses producteurs, car après il partait en tournée..., le rire d'HENRI est alors parti en cascade pour laver le studio de toutes les hypocrisies....

Et donc Madame Myriam Boyer à la place de Simone Signoret, dans La Vie devant Soi d'après Émile Ajar via Romain Gary. Il y en a peu qui peuvent prendre sa place dans les grandes largeurs de l'émotion, à Madame Simone. Et bien que je ne l'ai point vu, je suis sûre que c'est très poignant car Madame Myriam Boyer est une des rares du paysage français à ouvrir au plus large au plus tendre au plus humain sans mièvrerie aucune. Et les critiques de certains élèves amateurs vraiment gourmands du théâtre sont très bonnes.

Car je le rappelle, il y a pas besoin d'être érudit pour jouer, mais en tous les cas il faut observer et pour ne pas se laisser museler, ficeler par des problèmes d'égo, il est bon de s'inspirer du jeu des Grands, des ainés.
Car c'est quand même très délicat d'exposer pour les acteurs, ses fragilités de s'avancer nu devant le regard des autres, mais si l'on se concentre un peu si l'on se lance sur le fil, le public vous tient dans les airs, il rit, vous applaudit, vous aime, vous oublie et vous laisse libre et neuf "à chaque fois comme la première fois..."
Les acteurs sur une scène sont comme les enfants ils peuvent jouer à la guerre aux amours comme Papa Maman, à la poupée, à tous ces jeux maintenant de gesticulation devant console électronique, alors vous imaginez bien qu'ils n'ont pas peur du ridicule. Il n'y a pas d'échec, il y a des erreurs à éviter la prochaine fois pour gagner contre soi ? avec le meilleur de soi.

Et au cinoche ? toujours rien vu.

Sur Canal + en DVD :

- LE CONCILE DE PIERRE avec ces deux beautés froides à des générations de distance : Madame Deneuve et Madame Monica Belucci de Guillaume Nicloux, j'ai eu bien peur, et j'ai suivi car j'aime les films sur les enfants et les grands paysages : tel la Mongolie. Mais ce n'est pas un chef d'œuvre.


PIRATES DES CARAÏBES JUSQU'AU BOUT DU MONDE : alors là non, c'est trop long compliqué, et pourtant les effets sont superbes mais l'humour manque. On ne voit pas assez Johnny Deep et des bagarres sur l'eau avec typhon on n'en peut plus....
Par contre il y a des plans comme un bateau qui coure sur le sable, comme ces réunions universelles de pirates tous + extraordinaires les uns que les autres dont Keith Richards avec une guitare sèche... des plans qui sont du pur bonheur; mais comme chacun sait trop de bonheur nuit.

Je vais vous laisser,pour Noël;ce blog a plus d'un an, c'est une sorte d'enfant prodigue qui dévore son auteur et qui lui renvoie que très peu de chaleur lumière éclair joie de jouer sur scène.
Et comme je me révolte, je n'aime pas les Autorités, j'aime l'indépendance la lenteur et aussi le silence.
Je vous souhaite du silence, du bon silence avec patience, comme lorsqu'on photographie les animaux dans leurs paysages, comme lorsqu'on est pris dans le feu d'un spectacle, dans le calme d'une observation d'un tableau, dans les voiles de mariée ou langes ou linceul des lectures, je vous souhaite des joies flamboyantes à partager à jouer à écouter avec les enfants comme avec nos chers conteurs d'histoires, D'Histoire, nos vieux... et des joies de bonne solitude des paliers de dépressurisation.... en musique.
Peut-être à l'année prochaine... blog "dévorateur". À quoi me sers-tu médium ridicule exposant de mes viscères introspectifs, si tu ne me promets pas les planches, si je ne peux inviter les gens d'ici ou d'ailleurs ou de passage à me revoir jouer....
Trop d'éphémère nuit à la durée.... Hahaha !!!
- Nathalie tu ennuies tout le monde, avec ton blog...

dimanche 9 décembre 2007

le théâtre des Quartiers d'IVRY/ Les blocages à aller sur scène/ Un FEYDEAU monté par Alain Françon à la Colline/24h CHRONO mes 1ères impressions...


Ces deux photos sont ANTOINE VITEZ Bérénice d'ANTOINE VITEZ avec ANTOINE VITEZ
et le masque et la main d'ANTOINE VITEZ

Quand on me demande où faut-il aller jouer et apprendre à faire du théâtre, j'oublie de proposer
à Ivry le THÉÂTRE DES QUARTIERS D'IVRY, le théâtre d'Antoine Vitez.
Sous la direction et la responsabilité artistique d'Adel HAKIM et d'Élisabeth CHAILLOUX, ils ont depuis des années une programmation singulière, des Ateliers et des Partenariats courageux et très professionnels.
C'est d'un rapport qualité prix rare, avec des perspectives de jouer dans des spectacles professionnels.

J'ai quelques amis qui en ont fait partie pendant plusieurs années et qui ont pris leur passion, à bras le corps, ont créé des spectacles, en faisant appel à des metteurs en scène, ont loué des salles et ont joué jusqu'à un mois de suite, tout en travaillant bien-sûr à côté. Ils sont rentrés dans leurs frais.

Certains vous diront, que c'est un théâtre engagé, et alors ? "Tout est politique", Olivier Py à L'ODÉON, Jean-Michel RIBES au Théâtre du Rond-Point, également... s'ils deviennent des alibis, ils sauront le dire comme Ariane Mnouchkine à la Cartoucherie.

Je voulais parler des blocages si marquants, marqués quand on aime...
Par exemple, on aime le théâtre, la musique, en connaisseur, la littérature en pratiquant et lorsqu'on prend la parole ou lorsqu'on joue sur scène, on bloque, on pleure, on rit, on rougit, on quitte la scène, la pièce en courant, on s'écoute, on s'auto-évalue mauvais, on chante comme à l'école, on n'arrive pas à exprimer ses émotions, on bute toujours au même endroit etc... Chacun ses blocages.
À ces moments, on lâche, on fuit et c'est bien et c'est une forme "d'acter" et de réagir.
Les répétitions c'est fait pour cela.

Et des années après qui s'en souviendra quelquefois pas même les protagonistes.

Je pourrais vous raconter que je ne savais pas respirer que je ne savais donc pas courir et que mes premiers stages intéressants de théâtre, il y avait jogging, foot, initiation aux arts martiaux d'obligatoires.
Dans ces cas-là bien-sûr on ne voit que les doués en sport et qui sont toujours devant.

Après des années je peux vous dire que c'est seulement maintenant que je parviens à tenir assise sur mes pieds au yoga sans me relever au bout de 5 mn.
Il faut donner du temps au temps et pour le théâtre, c'est plus facile, plus rapide, car il y a toujours des moments en spectacle où en jeu où l'on s'affranchit de ses peurs de ses blocages, pour le plaisir de jouer avec les autres où l'on s'oublie et ça marche...

Les blocages, le trac, ça revient mais ça passe, on respire, on rit, on se trompe et personne ne le voit ça continue, le spectacle va inexorablement tout seul vers sa fin. Le point de chute est ailleurs hors soi, et cela fait du bien, d'autant qu'il faut faire attention à plein d'autres choses que soi, à la suite, aux changements, aux accessoires, aux costumes... à la lumière. La mise en lumière lave et répare, les plus démunis ne sont pas ceux qu'on croit et/ou qui l'étaient au début, timides introvertis ou au contraire extravertis toujours dans un jeu qui sonne un peu faux, de "chieur" ou de grande gueule qui interrompt empêche toujours les plus intelligents ou différents de s'exprimer.

JE NE SUIS PAS EN TRAIN DE VOUS DIRE QU'ON EST TOUS ÉGAUX SUR SCÈNE...
mais c'est une autre vie où l'on est obligés le temps de jouer, d'être solidaires pour le meilleur de tous.
Être sur scène c'est une "Autre Scène" que la vie.
Les yeux brillent plus facilement dans la lumière.


L'HÔTEL DU LIBRE - ÉCHANGE va bientôt se produire au théâtre de la Colline dans une mise en scène d'Alain FRANÇON. C'est un FEYDEAU moins connu que le DINDON ou LA DAME DE CHEZ MAXIM... les situations sont toutes aussi drôles et cruelles. Alain FRANÇON est un grand faiseur du théâtre au collectif étincelant : Tchékov, Feydeau, Strinberg, Ibsen...
Il doit laisser sa place à la direction du Théâtre de la Colline en 2010 à Stéphane Braunschweig.

Pour finir 24H CHRONO


Qu'est-ce que je cause et combien... sont découragés de revenir nous voir, mon théâtre et moi, je vois bien, je n'ai pas tous les commentaires espérés...

Pour conclure et là vous allez rire, Jack Bauer est pour moi encore mieux dans la saison VI.
Oui jusque là, je porte toujours aux nues l'acteur, les acteurs et les scénaristes.
D'autant que c'est moins bon, en quelque sorte moins propre, le vaisseau est fissuré, la tragédie fricote avec la vulgarité, les effets sentent le carton pâte, les murs se fissurent, les familles, c'est du joli ! La torture, les mesures d'urgence, les intimidations, la torture encore et encore, tout est au même niveau, tout est justifié, la confusion, la mise au niveau le plus bas pour enrichir quelques individus sans aucun scrupules et qui misent très gros sur la simulation, la confusion.
Explosions nucléaires, gouvernement avec un président intègre mais qui ne peut rien diriger ni rien contrôler.
Et Jack, il est en cendres et continue vaille que vaille à faire son boulot malgré tout et envers son frère...
Ah ! le frère de Jack quand vous découvrirez qui il est, vous ne serez pas déçu, les terroristes à coté... ont plus de morale. Son frère il a une famille, une très belle maison et un gros 4/4.
C'est immédiat on l'avait aperçu dans la saison précédente, on ne peut pas le sentir et dès le début.
KIEFFER SUTHERLAND est de la même famille d'acteurs que MATT DAMON
et comme dit l'autre, ils ont un peu la même bouche que l'homme de ma vie.
Jouer avec l'apparence de l'indifférence est une belle gageure c'est un jeu qui permet toutes les ruptures de jeux en sous-sol en non-effets et il ne faut jamais couper le fil de la relation à l'autre par la caméra sur le regard.
Ils ont tout dans les mirettes ces acteurs là, ce sont des chats, des félins, ces clowns blancs, tout le contraire des AUGUSTES.

Quelques réactions capturées dans un site suite à une critique qui trouvait déjà la SAISON V
nulle...
Chers critiques, ce sera avec joie que je me plongerai dans ce sixième opus des aventures de Jacques Bauer puisque vous en dites du mal et que vous traitez d'affligeante la saison 5 qui m'a beaucoup plu, même si cela devient un peu lassant de supporter une Amérique seule au monde entourée d'alliés européens traitres dans l'âme, une Amérique, seule véritable démocratie (hum ! hum!) prise pour cible par le monde entier, peuplé de terroristes, sauf peut-être les Russes (cher Poutine, les Américains t'adorent et voient en toi un vrai petit démocrate). Ce n'est donc pas pour le message politique véhiculé par la FOX que je me laisse capturer par 24h Chrono et que je ne décroche plus avant l'image finale ! C'est le rythme et les rebondissements (tirés par les cheveux, certes) qui me collent dans le fauteuil et me font perdre toute notion de temps. Messieurs les critiques, critiquez ! Chers spectateurs ne vous laissez point influencer, jugez par vous-mêmes !
Lionchauve, le 28/11/2007
24
Non mais vous êtes complètement barré ou quoi ? "Après une saison 5 calamiteuse", vraiment n'importe quoi. Alors que cette saison 5 est considérée, pour beaucoup, et à juste titre comme la meilleure. Personnellement, Jack Bauer ne m'a jamais déçu. Y'a des trucs invraisemblables, mais c'est ce qui fait le charme de cette série et j'attends avec impatience cette saison 6.
Puyau, le 24/11/2007

mardi 4 décembre 2007

Et ALFREDO ARIAS et MARILU MARINI/ JOUER en Ruptures/ LES DOUBLES VIES.../ deux OU trois films que je sais qu'il faut voir...


Divino Amore, d'Alfredo Arias et René de Ceccatty. Mise en scène d'Alfredo Arias. Théâtre du Rond-Point, 2 bis, avenue Franklin-D.-Roosevelt. Mo Franklin-Roosevelt. Tél. : 01-44-95-98-22. Du mardi au samedi, 21 heures (dimanche, 15 h 30). De 10 € à 28 € (sauf 31 décembre : 50 €). Jusqu'au 31 décembre. Durée : 1 h 25. Sur Internet : www.theatredurondpoint.fr.

Cet homme là, en photo j'ai déjà vu beaucoup de spectacles il est au théâtre ce qu'est Almodovar au cinéma... et son actrice Marilu Marini...

Copi bien-sûr mais aussi Shakespeare, je me souviens d'une TEMPÊTE avec PIERRE DUX et
elle jouait Caliban, j'ai rêvé jouer ce rôle...

bon il faut que je parte.... interruption du temps... A BIENTÔT
les films.... celui de Cronemberg les promesses de l'ombre et celui de James GRAY, la nuit nous appartient, avec Joaquin Phœnix, Robert Duvall.... et de l'autre côté de Fatih Akin, et le film sur Bob Dylan, la B.O, après la biographie de François Bon, allô, Monsieur Cinéma...

Et les ruptures de jeux ? il ne faut pas baisser d'intensité entre les deux émotions, il faut se lancer d'un cri passer à un murmure avec la même force d'intention...

Et "Les affinités électives", beaucoup de retours sur ma proposition d'aller voir l'exceptionnel : On ne met pas un fusil chargé sur scène... d'après la Mouette,
"la chair de poule d'émotion..." "envie de refaire du théâtre", "un spectacle vu de différents angles(disposition du public bifrontal) : cinéma, danse, théâtre et sans connaître avant la MOUETTE...
"J'ai envie de les suivre" m'a dit une collègue, qui travaille quelque part dans mon entreprise(3000 personnes).

Merci, bravo ! j'espère qu'un théâtre va les accueillir très vite, partout en FRANCE, EN BELGIQUE.

dimanche 2 décembre 2007

FURIE/ ce que mes yeux ont vu : le mystère WATTEAU/ j'ai lu un mauvais livre..."et si c'était vrai" /"L'usager" selon Barthes


Furie, en passant par Avignon est arrivé au Lucernaire, vous pouvez vérifier sur mon blog, j'en ai parlé cet été, j'ai aimé simplement et totalement.
Comment être transporté dans un autre monde, au théâtre.
C'est un soliloque, un one man show ?
En aparté, un jeu avec le public, c'est devenu comme un talisman, dans ce que j'aimerai faire si je devais écrire un spectacle et me retrouver seule sur scène.
Je me suis entièrement identifiée avec la distance du souvenir... donc j'y retournerai
et c'est au Paradis la petite salle tout en haut...
et je suis en train de modeler un peu votre regard sur ce spectacle celui que vous allez vous créer à partir de FURIE

[FURiE] de et avec Jérôme Rouger

"Un homme doit jouer du théâtre. Les spectateurs sont là, comme prévu. Mais son spectacle, lui, l’a quitté."

Tous les jours du mercredi 5 décembre au vendredi 18 janvier - 19h (relâches les dimanche et lundi)


Le Lucernaire
53 rue Notre Dame des Champs
Paris 6ème
Métro Notre-Dame des Champs ou Vavin ou Saint Placide
Bus 58, 68, 82, 91, 94, 96
"une place achetée - une place offerte" du mercredi 5 décembre au samedi 15 décembre
Pour bénéficier de ce tarif : réservations au 01.45.44.57.34. (du lundi au vendredi de 10h à 13h et de 14h à 18h) ou par mail à lucernaireforum@wanadoo.fr, dans la limite des places disponibles

FURIE

mise en scène : Jean-Pierre Mesnard - lumières : Cédric Ridouard - son : Laurent Baraton - vidéo : Pascal Lucas
Contact compagnie : Agnès Rambaud - La Martingale 7, rue de la Citadelle 79200 PARTHENAY - 05.49.94.32.19. - 06.08.09.27.96. - martingale@cc-parthenay.fr
FURIE - LA PRESSE ---------->
« L’essentiel, comme souvent chez Jérôme Rouger, c’est le texte. Furie regorge ainsi d’une multitude de petites pépites sémantiques. A l’arrivée, le verbe est précis, ciselé, léger et profond à la fois, foisonnant de trouvailles… On rit, souvent, mais on réfléchit aussi beaucoup. Et même après le spectacle ! Comme si l’acteur furieux avait souhaité cet « after » curieux. » Laurent Favreuille - La Nouvelle République
« C’est osé, gonflé, culotté et le résultat de ce non spectacle est furieusement réussi. Un moment rare au théâtre ». Laurence Chégaray - Centre Presse
« Une odyssée sémantique et critique à la fois passionnante et très drôle et dont la virtusosité fait plus que séduire ». Henri Lépine - La Marseillaise
« Sans dévoiler ce qui fait le charme de cette pièce sur le rapport entre un comédien, sa création et son public, l’absurde et le « tout consommable » (même culturel), Furie est un petit chef d’œuvre d’imagination. Les textes sont d’une grande finesse, le fond crée la forme et les rires fusent. C’est un coup de maître. Et une incroyable bouffée d’oxygène pour le théâtre. Un conseil : réservez vos places avant que ce spectacle n’ait définitivement disparu ». Xavier Benoît - La Nouvelle République
« Le postulat de départ est culotté mais quelle réussite ! Un humour intelligent, sans concession à la facilité, et plutôt inédit ». La Nouvelle République
« Il faut être gonflé pour décider de tenir en éveil un public une heure et quart durant, avec le fil ténu d’un spectacle qui aurait subitement décidé de se faire la malle. Mais l’auteur comédien dose habilement les silences et maîtrise parfaitement la dérision ». Jean-Jacques Fouquet - Le Courrier de l’Ouest.
« Jérôme Rouger est inimitable. Son secret provient d’une écriture particulièrement subtile. Ses textes sont des petits bijoux, fins, admirablement bien écrits ». Bruno Gonelle - La Nouvelle République

FURIE - EXTRAIT ------------>
Bon, et bien, puisqu’on est bloqué là, essayons au moins de tuer le temps et d’oublier mon spectacle. Reprenons mon idée, mais en la changeant un peu. Je fais comme si j’étais venu voir un spectacle, le public est venu voir un spectacle, on est tous venu voir un spectacle, mais on ne sait pas où il est. Comme si il y avait un spectacle là, quelque part dans la salle, mais que celui qui devait l’écrire n’avait pas réussi à l’écrire, et que donc, le spectacle existe, mais il n’a pas pris corps sur le papier. Vous voyez ce que je veux dire ? Ce n’est pas parce que Galilée a découvert que la Terre était ronde qu’elle est devenue ronde. Elle était ronde avant.
Et bien ici, dans cette salle, c’est pareil. Puisqu’il y a des spectateurs, puisqu’il y a un acteur, puisqu’il y a des affiches et que c’est annoncé dans la presse, cela veut dire que forcément, il y a un spectacle ici dans cette pièce, en ce moment, mais que nous ne l’avons pas encore découvert. Il faut maintenant, ensemble, parce qu’on est tous dans la même galère, et que ce n’est pas le moment de chercher des coupables, je ne vous en veux pas du tout, il faut ensemble qu’on découvre le spectacle, et qu’on le capture.
Je propose de commencer par l’idée que j’ai eu au début, et de voir ce qui se passe. Je sors. Vous êtes le public. Je suis aussi le public. On est tous venu voir un spectacle, mais on ne sait pas où il est.
www.lamartingale.com/la_compagnie/


Avant et après :


Vendredi 30 novembre - 20h30 - Paroles d'hiver - SAINT-BRIEUC (Côtes d'Armor) www.oddc22.com

Samedi 19 janvier - 19h - Les Sucrés Salés - CERIZAY (Deux-Sèvres)
puis Centre Culturel Athanor Guérande, Mythos à Rennes, Chahuts à Bordeaux, Centre Culturel Iffendic,... (calendrier 2008 en cours)


Je vous conseille de perdre votre temps
quand j'entends des phrases comme aujourd'hui plus personne n'a de temps, alors bon...
sous-entendu, cela ne doit pas empêcher de faire des choses.

-Qui ça, plus personne ?

-C'est une attitude, car les gens qui ont du temps sont exclus chômeurs SDF
isolés, il faut absolument...

Bien-sûr, mais il faut des plages de temps libre pour lire apprendre toujours apprendre à voir, à observer, à lire, pour aller au cinéma, au concert, pour se promener, pour voir un tableau au Musée...

Et donc j'ai perdu mon temps à écrire un début...
à voir le film sur Watteau : ce que mes yeux ont vu (en me disant je vais aller voir les tableaux au Louvre, après... bientôt...)
à me promener entre Montparnasse et Vavin, refaire un tour place de L'ODÉON, rue de l'École de Médecine,
fumer un peu, vous rechercher sur ce blog...
chercher un petit théâtre en bois avec des marionnettes... j'ai choisi le sherif à la barbe naissante et le chaperon rouge
Il faut voir ce film je pourrais vous en parler, c'est un film suspendu, de temps non de regard suspendu ; comment la passion, l'intuition influence, oriente et c'est pas tout, il faut voir et on ne voit rien quand on regarde une ville, une toile, des gens...

Le regard se déporte, se brouille, se fixe...
Et là dans ce film on apprend à voir, les sous couches et les sens cachés, l'humanité dans l'œil d'un âne : c'est lœil du peintre.
Et comment quelquefois un professeur reconnaît un élève puis quand il le sent disciple, qui pourrait le dépasser dans son œuvre, sa recherche, il le casse le gèle l'annihile le décourage? et s'en veut et pourtant et comment et malgré lui
c'est pour le protéger...

C'est faux, il faut se protéger de l'inconsciente œuvre d'usure et de sape de ses professeurs, sur nos textes, notre art, nos recherches, nos films, nos pièces, nos interprétations.
Il faut en prendre et en laisser car tout le monde se protège... et casse détruit tyranise.
Les plus insidieux sont les plus doués et séduisants.
se méfier sans leur en vouloir à nos amis professionnels, rester éveillé attentif
et c'est épuisant.
Et dans ce film rare il y a plein de non-dit derrière les interprétations flamboyantes des comédiens qui prêtent leur âme à cette histoire.

Garder le regard de l'amateur généreux et passionné. Et tenir compte des critiques, des conseils constructifs, qui vous amènent au sommet, qui donne matière à votre sens du toucher.
Ne pas repousser les anges gardiens... improvisés, choisis au hasard des diversités.

Car c'est vite fait de tomber dans l'excès, de se retrouver à tout choisir, à tout repousser, à demander dix mille conseils
Retomber sur ses pieds c'est ne pas abandonner ces rêves là qu'on aimait tant...
Travailler s'y remettre ce n'est pas forcément passer à la télé.

À propos de mépris, il y a des auteurs des styles qui ne sont pas culturels.
Bon mais de là, à les considérer comme un sous genre, de là à s'interdire d'ouvrir le livre, voir de toucher, le recueil surtout s'il a été choisi, donné par l'intermédiaire de France-Loisirs.

Et vous entendez : "ah ! tu lis cela..."
-oui car comme le dit un ami professeur de théâtre il n'y a pas de mauvais livres...
-mais quand on lui demande sur les acteurs ? il travaille avec tous et fait partie des très rares à faire que pour un spectacle, tous soient et sont au meilleur axe de leur orbite.

Revenons au livre, je vous le livre, c'est de Marc Lévy
je vous vois pâlir au travers de votre écran
c'est : et si c'était à refaire...
-c'est pas de lui ce titre est un poème d'Aragon...
-oui, bon Et si c'était vrai oh ! là, calmez votre cœur ou votre monture.
-C'est un livre, une histoire qui m'a fait du bien et qui m'a concernée sur le fil pour parler aux fantômes aux comas profonds... aux absents.
-C'est un tire larmes et plein de démagogie : vitrine États -Unis, milieu sociologique : médecins architectes...
-oui mais je l'ai dévoré et j'ai été qu'une ou deux fois gênée par le manque de style les références à l'américaine, la fin est un peu attendue, bouclée... mais je me suis jouée le film et d'ailleurs je crois qu'il y a eu un film...(pas très réussi de Mark Waters : "une bluette sans envergure ", le livre plus de 200. 000 exemplaires vendus en France. )

Je vais après vous reparler d'auteurs Pelure d'oignon de Günter Grass et Mythologies de Roland Barthes...

J'ai ressorti ce dernier livre suite à la proposition d'un journaliste de France-Inter : Nicolas Demeurant, pour la définition de l'usager revue d'après Roland Barthes.

vendredi 30 novembre 2007

"LES HISTOIRES D'AMOUR FINISSENT TOUJOURS MAL, en général"




"LES HISTOIRES D'AMOUR FINISSENT TOUJOURS MAL, en général"

Fred Chichin est mort. Les RITA MITSOUKO sont désunis.

Le travesti MARCIA de BAILA danse, danse.

Comme j'ai dansé, follement décomplexée de tous les corps, incarnée de toutes les différences sur vos rythmes.
Merci oh, merci Fred Chichin

mercredi 28 novembre 2007

Juste en passant


En passant, un article sur un colloque au Théâtre du Rond Point sur l'état d'un malade
L'Art contemporain :


«Alors que, ces dernières années, l’art est devenu un phénomène sociologique incontournable - un enjeu symbolique collectif - l’art d’aujourd’hui pour le public se résume le plus souvent à des œuvres sans intérêt ou à des événements éphémères où le snobisme le dispute à l’insignifiance.

- Alors que la France dispose, en grande partie grâce à l’Etat, d’un maillage de centres d’art contemporain et de musées sur tout le territoire, les artistes français ou vivant en France ont la sensation d’être plus ou moins marginalisés par ceux qui sont censés les défendre. Que, désormais, parmi nombre de fonctionnaires de l’art, un art « officiel, prévaut hormis lequel il n’y aurait point de salut ! »

- Alors que la France et Paris recèlent d’une diversité d’artistes très talentueux, le marché national, malgré les nombreuses galeries et les foires d’art contemporain, n’a pas l’envergure que l’on pourrait souhaiter. Quant à la place de la France sur le marché international, elle ne cesse de reculer d’année en année.
Mais je reviens au théâtre avant de me laisser envahir subvertir par les nouvelles : voyons qu'est-ce qui va mal ?

Les degrés de violence c'est comme un peu les "statistiques", il ne faut absolument pas oublier de remettre ces notions dans leur contexte.
Les chiffres et les mots sont des armes pour une propagande le plus souvent indigne et qui profite à qui ?
Je ne dis pas qu'il ne faut rien faire laisser jusqu'où la violence s'installer? la violence est certes ce que je détéste le plus au monde, mais la violence se fait violence, elle est une manifestation, il faut entendre les conflits les colères les injustices et arrêter de fustiger l'autre de toutes ses impuissances. Les français regardent trop de policiers... sans même y lire qu'ils sont rarement un appel à l'ordre et à la violence.
Certes il faut aller voir de très bons films de très bonnes séries
pour décrypter les non-dits et les manipulations
mais mais revenons au théâtre
ma commère avec la couturière et la commère...
Eh bien j'étais très fatiguée par la vie et les lumières du théâtre ont dysfonctionné, j'ai mal vu le spectacle et alors donc je me suis aperçue que mon petit théâtre de rêve manquait d'inclinaison.
Allez allons je vous lance en vrac les spectacles que je ne verrais pas, que je n'ai pas encore vus mais que j'aurais aimés....

Bref vous savez personne n'a plus le temps de rien alors dans cette anarchie on glane, les avis les conseils, les images racontées et portées ainsi à notre imagination.
"Et balancez mes cendres sur Mickey " de l'hispano-argentin Rodrigo Garcia.
Imaginez un homme nu lascif qui s'enduit de miel, et on lui colle ensuite des tranches de pain de mie... Ce spectacle se jouait au Rond-Point il est créé comme son titre l'indique pour dénoncer la consumérisation... il se jouait à Avignon et là au Rond Point....

Bon je vais vous quitter à regrets...juste avant,
se jouent sont à l'affiche "les Diablogues" avec Jacques Gamblin et François Morel.

UNE LIAISON PORNOGRAPHIQUE avec Judith Magre et Jean-Claude Jay...
je vous complèterai cette page griffonnée...
Il parait que l'on se demande que font des acteurs si présents dans une pièce si absente!)

lundi 26 novembre 2007

Reflexions : revue de presse... à propos des communistes/ Théâtre, cinéma...

Attention dans quelle politique sommes nous, violences et grèves...
peu importe les causes, il ne doit pas y en avoir ? !
Pour supprimer (comme si c'était possible ! ) la violence, il ne suffit pas de la réprimer
j'ai plus de 50 ans et je me souviens exactement de ma révolte quand au peu de respect, de considération, des causes, des sources de conflit.
Et aujourd'hui où en sommes-nous, l'humain est marchandisé, faire toujours plus avec le moins de gens, se contenter des miettes et se distraire car il n'y a plus rien à changer, plus rien à espérer.


Les prix flambent les gens sont de + en + tentés endettés, ils ne peuvent en aucune façon résister, se singulariser, ne pas aller travailler, la pression est proportionnelle à l'angoisse.

À n'importe quel étage de la société, il y a des mépris, des exploitations, d'où la souffrance au travail et justement il faudrait pouvoir respirer, manifester, se retrouver ensemble pour arrêter toute cette gangrène qui pousse quelquefois au suicide.
Les chiffres dont on parle tant, l'augmentation des suicides ? chez les jeunes, chez les chômeurs, chez les vieux, les cadres...

Les scénaristes des séries américaines à Hollywood sont toujours en grève, car ils sont exploités, écartés par les Productions... pour les rediffusions DVD

Ce week-end lors d'une réunion familiale, j'ai entendu une jeune fille qui compte beaucoup pour moi, dire : "mais des communistes il n'y en a plus..."
Alors je voudrais rattacher ces mots que j'ai entendus par d'autres, depuis longtemps, sans réagir, à un article, à un spectacle que je vous conseille aussi sans l'avoir vu, qui s'est joué à la création au Festival d'Avignon. Et après, juste là c'était joué à Rennes :
Le Silence des communistes (édité à L'Arche, 94 p.,13 €) est présenté jusqu'au 10 novembre, dans le cadre de Mettre en scène, qui accueille une vingtaine de spectacles, français et étrangers, jusqu'au 17 novembre. Théâtre national de Bretagne, Rennes (Ille-et-Vilaine). Tél. : 02-99-31-12-31
Monsieur Jean-Pierre Vincent metteur en scène du "Silence des communistes" article du Monde
En regard, le PCI était une fenêtre ouverte. Il avait un contact avec l'ensemble de la vie italienne. Et puis il était lié à Visconti, à Strehler, à Rosi..., qui étaient des modèles artistiques. Pour ces raisons, il a énormément compté.

Le PCF a aussi beaucoup compté dans la vie artistique française, à sa manière.

Oui. Ce serait une inconscience historique de première grandeur d'oublier qu'il a été l'artisan principal, avec une partie du gaullisme, de l'invention d'une politique culturelle et théâtrale novatrice et audacieuse dont nous devons bien admettre que nous vivons peut-être la fin. Je me demande si l'histoire du théâtre populaire, qui est devenu le théâtre public, n'aura pas été une parenthèse dans l'histoire de la France. Car cette politique est aujourd'hui en grave danger.

Dans "Le Silence des communistes", il est question de la faillite du communisme. Etes-vous d'accord avec ceux qui disent que cette faillite a laissé un vide ?

Oui. En France, je pense que l'effritement du PCF a laissé un vide dans le parti lui-même et dans ce qui est autour. Ça a laissé en particulier un vide dans le Parti socialiste. Il ne s'agit pas d'un manque de leader, mais de pensée leader. Tous les gens de gauche le ressentent.
Donc dans l'Humanité, journal qui demeure et communiste et révélateur, réveilleur d'opinions, j'ai aussi découvert un rappel du budget culturel alloué aux théâtres subventionnés malgré les vœux pieux de Monsieur Sarkozy.



Ce soir je vais dans un théâtre que j'aime, avant tout comme lieu, par son nom déjà celui de l'ATALANTE, il est derrière celui de l'ATELIER...
voir la veuve, la couturière et la commère

C'est pas loin de Montmartre , c'est le repaire de Michel Bouquet, c'était le Théâtre de Charles Dullin, et le petit théâtre de L'ATALANTE, je rêverais d'y jouer ma création parce que c'est un peu comme si on entrait dans une caverne pour un banquet...
Y jouer ma création à partir de l'adaptation qui est sur mon blog, l'extatique et son psy : "de l'angoisse à l'extase", avec une danseuse aussi qui serait tous les espoirs, toutes les vies muettes, les vies rêvées de ce personnage, la voix des plus de mille lettres échangées entre eux deux : Madeleine, elle s'appelait.


Pour le cinoche et les bouquins je fais vite là mais j'ai des pistes et pour les enfants, les mots d'oiseaux après les mots caresses...
mais déjà
avant d'y revenir au cinéma, l'excellent American Gangster avec l'immense Denzel Washington et le non moins Russell Crowe de Ridley Scott.
On ne parle jamais assez des films de Ridley Scott. Comme si, il ne fallait pas parler du cinéma populaire, d'exigence : d'image de rythme, pour une lisibilité de la petite histoire au sein de la grande. C'est un film qui nous fait du bien, un peu long j'ai dit au début de la digestion pour dire quelque chose... Mais il me tient chaud depuis, dans l'inconscience globale de l'exploitation à tous les étages, les niveaux pour toutes les meilleures raisons du monde, et c'est aussi sur les excès des années 70...

dimanche 18 novembre 2007

Festival D'Automne Théâtre, Danse... Rodolphe Dana et les autres....

Bon j'ai pris du retard. Une amie m'a parlé d'un spectacle à la Cartoucherie au théâtre de L'AQUARIUM, d'un travail très fort alors qu'en cours, un "working progress" une première mouture, j'ai reçu un message trop tard et voilà... C'était sur Jean-Luc Lagarce... on m'en a dit le plus grand bien avec un jeu d'acteurs exceptionnel.
Et il y avait dans le cadre du festival à l'Odéon "l'Homme sans but" de Claude Régy(que je n'ai pas vu et qui selon mon amie, une autre moi-même par rapport au théâtre, était tout aussi exceptionnel. Il ne s'agit pas de lenteur...il s'agit d'entrer dans un autre monde, fonctionnement, rythme, pensée).

Bon je vous ai trouvé là un lien vers tout le programme
Festival d'Automne 2007
et un récapitulatif
et je vous en ai copié quelques bribes ... sur aussi Jean-Luc Lagarce
mais mis en scène par Rodolphe Dana Les Possédés,

Il m'avait contactée pour un rôle de Mère dans sa précédente mise en scène du Pays Lointain du même Jean-Luc Lagarce et puis cela ne s'est pas fait...
et bien-sûr je suis allée voir la pièce et j'ai été déçue par rapport au travail collectif dont il m'avait parlé et dont il m'avait montré une vidéo pour Oncle Vania
j'étais bien incapable d'aller le voir ensuite
si peu d'objectivité donc je persiste et j'y retournerai pour lui dire combien j'aime ou pas...
En tous les cas ils fonctionnent comme une vraie troupe et leur jeu est proche pour pas dire palpable... un théâtre qui aurait appris dans le jeu du cinéma...

Derniers remords avant l’oubli
Théâtre de la Bastille
23 octobre au 25 novembre 19h30, dimanche 15h30
relâche 25 octobre et lundi
13 € et 20 € – Abonnement 13 €

La Ferme du Buisson / Scène nationale
de Marne La Vallée, Noisiel
27 novembre au 1 décembre à 20h45, 2 décembre
17h, relâche Jeudi – 13 € et 20 € – Abonnement 13 €

La Scène Watteau, Nogent-sur-Marne
6 au 8 décembre 20h30
7 € à 20 € – Abonnement 7 € et 13 €
Les personnages de Jean-Luc Lagarce aiment revenir en arrière, retourner sur leur pas, se retourner sur leur passé. Et la mort prématurée de l’écrivain, acteur, metteur en scène et éditeur (1957-1995) n’incite que davantage à lire ses pièces comme des rétrospectives, comme autant d’exercices du deuil des souvenirs. Derniers remords avant l’oubli est l’évocation d’un amour de jeunesse ayant uni une femme et deux hommes dans une demeure emplie des parfums de l’été. Désormais, le temps de l’inventaire a succédé à celui de l’invention ; Pierre habite seul la maison que ses amis, accompagnés de leurs conjoints, sont venus le convaincre de vendre. Il est ici question « d’argent, donc de passion(s), donc d’utopie(s), donc d’amour(s) », souligne le jeune metteur en scène Rodolphe Dana, dont c’est la troisième mise en scène, après un Oncle Vania remarqué et, l’an passé, un touchant Pays lointain du même Jean-Luc Lagarce. Il est question aussi, comme souvent chez Lagarce, d’amours et de souvenirs lessivés, d’histoires de famille(s), de règlements de comptes ; de sentiments hantés, incommunicables.
C’est tout cela qui passe dans la langue, la fameuse et singulière langue de Jean-Luc Lagarce. Ces phrases répétées qui ne sont jamais des ratiocinations, simplement des désirs de traquer les sentiments au plus près, au plus juste – plutôt se taire que se trahir. Des sentiments auxquels la parole pourrait redonner tout leur poids si seulement la pensée pouvait lui en laisser le temps, se décider à la suivre, et si seulement la parole était réellement capable d’une telle précision chirurgicale. Les mots de Lagarce sont frères des fêlures et des échecs, ce sont eux qui créent l’atmosphère sombre, étoufante et pourtant tellement lumineuse qui nimbe son théâtre. Pour évoquer cette recherche du temps perdu, Rodolphe Dana cite justement Proust : «On ne guérit d’une douleur qu’à condition de la vivre pleinement.» Et ajoute : «Cette phrase s’applique aussi à l’amour. Et chez Lagarce, ces deux versions résonnent.»
Il y a de la Danse

Théâtre de la Ville
2 place du Châtelet
75004 Paris
04 DÉCEMBRE au 09 DÉCEMBRE

Métro : Châtelet-RER : Châtelet-Les Halles

4 au 8 décembre 20h30,
9 décembre15h
14, 50 € et 26 €
Abonnement 14, 50 €


CRWDSPCR (1993)
Musique, John King, Blues 99
Décor, costumes et lumière, Mark Lancaster

Crises (1960)
Musique, Conlon Nancarrow, Rhythm Studies #1, #2, #4, #7, #6”
Costumes, Robert Rauschenberg
Lumière, Megan Byrne

EyeSpace (2006-2007)
Création
Musique, Mikel Rouse, musiques pour iPods, International Cloud Atlas
Décor, Henry Samelson
Lumière, Josh Johnson

Chorégraphie, Merce Cunningham

Merce Cunningham Dance Company
Interprètes Cédric Andrieux, Jonah Bokaer, Lisa Boudreau, Julie Cunningham, Brandon Collwes, Emma Desjardins, Holley Farmer, Jennifer Goggans, Rashaun Mitchell, Koji Mizuta, Marcie Munnerlyn, Daniel Squire, Robert Swinston, Andrea Weber



À 88 ans, Merce Cunningham n’en finit pas de s’abandonner aux vertus du hasard pour continuer à nous surprendre, et à se surprendre lui-même, pour déjouer et stimuler son propre imaginaire. Comme il le faisait jadis avec les jets de dés ou de pièces de monnaie, le chorégraphe américain – toujours à la pointe, toujours ailleurs – utilise aujourd’hui l’iPod pour inviter chacun à intervenir librement sur le contexte musical de la pièce qui se joue sous ses yeux.
Pour EyeSpace en effet, sa dernière création, la musique composée par Mikel Rouse (utilisant notamment des samples de piano préparé de John Cage) est distribuée à chaque spectateur sur un baladeur numérique : de la sorte, chacun est libre, durant le spectacle, de laisser la musique se dérouler à sa guise. « Chronologiquement » ou suivant un mode de lecture aléatoire.
Les duos, trios et quatuors exécutés par les 13 danseurs esquissent ainsi un temps à la fois collectif et privé, commun et individuel – et l’expérience théâtrale se fait ici véritablement expérience de la liberté.
Également au programme, deux pièces qui couvrent trente années d’une création qui a bouleversé le XXe siècle chorégraphique : Crises, de 1960, où les intonations jazz des compositions pour piano mécanique de Conlon Nancarrow scandent un face à face à fleur de peau entre cinq danseurs – quatre femmes et un homme – dont les membres sont reliés entre eux par des bandes élastiques. Et CRWDSPCR (1993), dont la frénésie incessante se déploie sur des accents proches du blues.

Coréalisation Théâtre de la Ville ; Festival d’Automne à Paris

La saison 2007-2008 de la Merce Cunningham Dance Company est financée en grande partie grâce au soutien des Carnegie Corporation of New-York, Ford Foundation, Andrew W. Mellon Foundation, Robert Rauschenberg, The Starr Foundation et Save America’s Treasures.
Ce projet a bénéficié d’une aide du National Endowment fort The Arts. Ces représentations sont rendues possibles grâce à des fonds publics provenant du New York State Council on the Arts, agence d’État.
The Eleanor Naylor Dana Charitable Trust, Gladys Kreible Delmas Foundation, The Harkness Foundation for Dance et The Fan Fox and Leslie R. Samuels Foundation ont généreusement contribué à cet engagement.

Il y a
de la Musique et encore du Théâtre avec Une seconde surprise de l'Amour de Marivaux au théâtre de Chaillot et aussi Abbas Kiarostami à Beaubourg des expositions...
Une rétrospective intégrale des films de Abbas Kiarostami est présentée au Centre Pompidou à l’occasion de l’exposition Érice-Kiarostami :
correspondances du 19 septembre au 17 janvier.