vendredi 26 juin 2015

Cinéma : 2 films -à l'ombre des femmes avec Stanislas Merhar- Vice et versa le film d'animation pour adultes .../Dardamus mis en scène par Michel Fau a reçu le prix de la critique



A l'ombre des femmes de quoi retomber amoureux du cinéma. Se remettre un peu comme dans un jardin suspendu qui s'écroule à la fin de l'histoire, où se recroisent les deux histoires de deux hommes celle du vrai méchant, un vieux qui se fait passer pour résistant alors qu'il a donné aux nazis les noms de tout son réseau et celle du faux méchant notre héros, un homme détestable par intermittence et dans l'incapacité d'exprimer ses sentiments. Mais quand il le fait il est plus vrai que juste, comme lorsqu'il pleure la tête basse debout pour essayer en vain de manger son assiette de riz. Et aussi il est à noter,  dans ce film que tout est là pour retomber amoureuse mesdemoiselles mesdames d'un acteur nouveau qui était en train de devenir trop rare...Stanislas Merhar. Je ne fonctionne pas comme un homme orchestre pour divertir ou pour lui tirer les larmes.
Et puis la scène d'ouverture c'est presqu'aussi bien que du Ken Loach car on est loin de l'univers des publicités, d'abord plongée dans l'univers noir et blanc de tous les échelles de gris comme le ciel de Paris. les appartements sont sales et les vêtements pas repassés et on ne mange pas tous les jours au restau quand on est intermittent.
pour voir une video où il parle de son livre il y a 6 ans... où on a envie de respecter son mystère et où il dit pleurer c'est rien, retenir ses larmes, c'est plus intéressant... Entrer dans un personnage ça n'existe pas ce sont des palabres...si on enlève le pathos, y a plus rien, y a plus Beethoven,
c'est pas les mêmes mains qui font du piano et celles qui font de la restauration... il dit moi mon problème c'est de peindre un nuage... il lit aussi comme personne un poème de Baudelaire, pour l'amour d'une femme damnée.
http://www.babelio.com/auteur/Stanislas-Merhar/64795
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=227824.html
Stanislas Mehrar que cet acteur re-sorte émerge il est très bien. Ce film est contrasté il ne réussit pas à aller au bout de son ambition. Le noir et blanc est rénovateur. Les deux femmes par contre elles jouent trop comme si elles avaient trop répété.



Vice et versa le film d'animations pour adultes... qui fait peur aux enfants, entre 3 et 6 ans.
Un petit garçon entre 6 et huit ans demande à son père pourquoi j'ai le personnage de la colère dans ma tête et que je ne suis pas en colère, le père sourit c'est dans le métro je dois descendre....
A propos de films j'ai été très déçue par Vice et Versa, et pourtant !!! exceptés les 2 personnages de la Tristesse et l'Ami imaginaire. C'est tellement intelligent que ça terrorise les enfants d'avoir des morceaux de leur tête qui se barrent dans le néant...j'ai pas pu m'empêcher de repenser au voyage de Chihiro et je me suis sentie tellement frustrée par toute cette esthétique Tagada et bonbons acidulés.

http://culturebox.francetvinfo.fr/scenes/evenements/les-prix-de-la-critique-2015-pour-henry-vi-et-dardanus-222385

En musique, l'opéra de Rameau "Dardanus" dirigé par Raphaël Pichon et mis en scène par Michel Fau à l'Opéra de Bordeaux est sacré meilleur spectacle lyrique de l'année

jeudi 25 juin 2015

Notre spectacle : CLASH les retours/Festival on n'arrête pas le théâtre: j'ai vu et j'y retournerais/ Le Lucernaire : Démons et "son escalier" une oeuvre d'architecture à restaurer

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Ordre titres et auteurs CLASH

Si ça va, bravo  Jean-Claude Grumberg

Trop belle pour toi Bertrand Blier

Indépendances Lee Blessing

La crise Coline Serreau

Cyrano Edmond Rostand

La chatte sur un toit brûlant Tennessee Williams

Mariage  La Réunification des deux Corées Joël Pommerat

Adultères Woody Allen

Enfants La Réunification des deux Corées Joël Pommerat

Roberto Zucco Bernard-Marie Koltès

L'amour ne suffit pas La Réunification des deux Corées Joël Pommerat

Un air de famille d'Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri

Clés La Réunification des deux Corées Joël Pommerat

Qui a peur de Virginia Woolf ? Edward Albee

Le Dindon 2 Georges Feydeau

Le Dindon 1 Georges Feydeau

Je t'aime Sacha Guitry

 C'était 3 représentations contrastées,  les 2 premières les meilleures -quoique certaines scènes ont été inoubliables à la 3ème, comme celle du début et, celle du final- mais l'intensité et le rythme malgré des aléas ont été respectés.
le mail de PP
Sujet : 2015 : La grande année
"Les amis, ... ce fut une grande, une très grande année. 
Un cru exceptionnel. 
Vous m'avez donné tout ce que je recherche dans le théâtre et dans la transmission du théâtre. 
Dix mille mercis. 
Je ne me lasse pas de ces moments inoubliables : 
Annonce, noir salle, musique et ....  et voilà, ça démarre ! 
De vous voir toutes et tous jouer, là sous mes yeux, je vous assure c'est magique. 

Ce qui rend la chose encore plus belle, c'est qu'elle est éphémère, il faut passer à autre chose, .. chacun de son côté puis ensemble à nouveau, bientôt. 

Des bises collectives." 

PP 

Tout d'abord ce mail de Philippe Person qui n'oublie jamais les années précédentes, et puis je leur ai écrit ensuite ils m'ont répondu car le lendemain d'avoir joué, le retour à la case boulot comme si de rien n'était, est toujours très éprouvant. Je suis, j'étais bien placée pour le savoir.

"Merci de vous, tous, pour vos mails si émouvants
Toucher, rester unis, subtils, généreux, donner à voir un questionnement, une différence pour le public, acter tous ensemble, être légers, joyeux, tout en invitant à la profondeur et au mystère
par le choix des textes, par la distribution, par la mise en scène… L'écoute active, la délicatesse, il n'y a pas de petit rôle, de personnage injouable.
Merci bis."
Nathalie
*******
 Le festival d'on n'arrête pas le théâtre :
 
 (oui je sais pour l'instant c'est fini, les soliloques du pauvre, pas la pauvreté, c'est éphémère le théâtre, et ça ne répare qu'à peine et pas souvent à effet immédiat la réalité, ça n'aura duré que 3 jours... là aussi pour Éram ; il est pro depuis combien d'années ? il n'a jamais recherché la gloire, ceci dit, pour nos élèves qui en veulent toujours au moins, une en plus, de représentation...)

                 XVI

"Seigneur mon Guieu, sans qu’ ça vous froisse,
J’ vous tends mon cœur, comm’ la Pucelle,
Et pis mes bras chargés d’angoisse,
Lourds du malheur universel !

Car si j’étais seul à la dure
Je n’ vous pos’rais pas tant d’ porquois,
Mais l’ pus affreux de l’aventure,
C’est qu’y sont des meillons comm’ moi !

L’Homme est pas fait pour la misère
Et contrarier ses Beaux Désirs,
Ni pour qu’ ses frangins l’ forc’nt à faire
Des cravails noirs et sans plaisir.

Car y s’enferm’ dans des usines
Des quarante et des cinquante ans,
Dans des bureaux, des officines,
Alors qu’ les cieux sont miroitants.

Oh ! mon Guieu ! Si vous existez,
Donnez-nous la moell’ d’être libres
Et d’ remett’ tout en équilibre,
Suivant la grâce et la bonté !

La liberté... la liberté !
Faites-nous comme aux hirondelles
Donnez-nous du pain et des ailes,
La liberté... la liberté !

De Jehan Rictus - Mise en scène et interprétation Eram Sobhani - Sous le regard de Edouard Liotard Khouri-Haddad - Lumière Julien Kosellek
Production La Nouvelle compagnie
Dans le cadre du festival ON n'arrête pas le théâtre
Les soliloques du pauvre où la misère prend la parole, un manifeste intemporel contre l’exclusion.
"Tout vaut mieux, même le retour à la barbarie, à la caverne primitive, qu'une pareille organisation sociale. Si jamais je peux, je leur en foutrai, moi, aux Bourgeois, du Progrès, du Labeur, de la Justice, de l'Egalité, de la Liberté, comme ils l'entendent..."
(Lettre de Rictus à Léon Bloy)
c'était la dernière hier j'ai pleuré si fort quand cet acteur, si grand de taille et de talent se met à terre, à genoux et réclame la liberté quand il n'a pas de pain. Ces soliloques sont si beaux, ils résonnent comme du Racine ou du Baudelaire irrigués par une intelligence, une colère, une humanité tellement rendus inutiles par l'Organisation sociale, la Politique. Cet homme vagabond réclame enfin une table et un téton fleur, blanc, avant de mourir...
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CUBE
c'est une pièce, un peu comme un film de Lynch qui déconstruit, fragmente le théâtre au travers de ses modes, ses effets de rupture, ses ressorts inspirés par le cinéma et la danse
extérieur-intérieur : Cube

extérieur intérieur amour inceste folie norme cube et non cube... cela frôle tous les genres dont la science-fiction, avec des fragments de conversations quotidiennes : un diner, les retards... La mise en scène la scénographie sont dépouillées, les noirs ne brisent pas le rythme ils nous perdent et nous retrouvent comme un cauchemar un rêve qu'on ne comprend pas, le décor dont un cube dans le cube pour déclencher la musique avec les symboles on et pause... les acteurs tous les 4 sont très bons, les hommes font peur les femmes mêmes quand elles dansent embrassent sont comme tenues à distance par les hommes.

LE LUCERNAIRE
DÉMONS (du mardi au samedi à 21h)
Aujourd'hui dans LE CANARD ENCHAINÉ en parle : "On reste béats."
Réservez vite vos places par téléphone au 01 45 44 57 34 ou en cliquant sur www.lucernaire.fr
Pour l'escalier qui vous permet de monter au Paradis, il faudrait une aide financière, des sous comme avant il en a été donné pour les loges...


Plus qu’un simple lieu de passage, l’escalier monumental du Lucernaire est une œuvre d’art, un patrimoine à entretenir et à valoriser.

Créé en 1968 par Christian Le Guillochet et Luce Berthommé dans l’impasse d’Odessa, puis déplacé en 1976 dans une usine désaffectée au 53 rue Notre-Dame-des-Champs, Le Lucernaire regroupe aujourd’hui trois théâtres, trois salles de cinéma, une galerie d’exposition, une librairie, un restaurant et un café.

mercredi 17 juin 2015

Mon programme du Festival In et Off d'Avignon/ un petit bijou pour un oui ou un non/ à L'OEUVRE / BAC PHILO 2015

Festival Avignon In 
Mercredi 08 juillet
*Wycinka Holzfällen : des Arbres à abattre
Adaptation et mise en scène KRYSTIAN LUPA Durée : 4h20 La FabricA
à 15h00
Samedi 11 juillet
*Les Idiots
Mise en scène KIRILL SEREBRENNIKOV Durée : 2h40 Cour du lycée Saint-Joseph
à 22h00
Dimanche 19 juillet
*Le Bal du Cercle
Conception et chorégraphie FATOU CISSÉ Durée : 1h05 Cloître des Carmes à 22h00

Festival OFF
un UBU Cie des dramaticules,
http://plusdeoff.com/2015/03/23/ubu-roi-dramaticules-jeremie-le-louet/ 
le journal d'une femme de chambre Cie Philippe Person
http://www.avignonleoff.com/programme/2015/par-titre/a-z/le-journal-d-une-femme-de-chambre-15467/
un chat botté de la Cie picroKole Agapante et Cie
http://www.avignonleoff.com/programme/2015/par-titre/a-z/le-chat-botte-15198/.




http://berlinpoche.de/magazine/magazine/richard-iii-du-taille-sur-mesure-pour-lars-eidinger/bien-sûr il n'y a déjà plus de places pour le Richard III mais elles sont délivrées par vague je ressaisirais ma chance.

un petit cadeau
extraits à ma mode selon ma délicatesse

De quoi on aurait l'air
Personne ne l'ose

Ce n'est rien qu'on puisse dire
juste des mots qu'on a pas eus

Je suis pas si obtus ?

O si, tu l'es
pour ça tu l'es
vous l'êtes tous

Un casier judiciaire
pour celui qui rompt
pour un oui ou pour un non

D'écorché d'un peu persécuté
Olivier tu ferais Jean-Louis
et moi André

Les bonheurs que tout le monde contemple
le nez collé contre les vitrines

Si je me tends vers ça comme chacun doit se tendre

T'étais jaloux
c'est cela que tu voulais
je n'en voulais pas de ce bonheur

Tu prétends que tu es hors les cases
c'est là que tu te tiens
loin de nos contacts salissants

Cette distance cette ironie

Les guillemets c'est pour  moi

devant ça

tu pourras trouver chez la papetière de jolies cartes postales

il y a du y avoir après un moment
où tu as repris espoir

comment ai-je pu oublier
pas de rémission entre toi et moi

un camp celui où les hommes luttent où tous vivent

je vais le dire pour toi,
de l'autre côté : les ratés

La vie ne vaut plus la peine d'être vécue,
c'est ce que je ressens quand j'essaie de me mettre à ta place.....




des conseils de dernière minute
Les entrées les sorties dans la même énergie que pour la scène (déjà derrière le rideau avant d'entrer et après encore derrière le rideau après être sorti) dans la sincérité du personnage et projeter fort, vous êtes au théâtre… Et vous ne risquez pas votre vie à aller sur scène ou si vous le pensez c'est que vous oubliez : le groupe l'écoute et surtout le plaisir…tous ensemble, vos yeux brillent.
"Tous pour un, un pour tous"
Au théâtre tout accident, trou, inversion, est un incident à transformer, tout se répare avec une solidarité profonde comme on a quand on joue ensemble  : Faire du théâtre avec, ça crée des liens plus forts que bien d'autres...
Ce n'est pas visible, lisible, audible, sensible, pour le public, si vous continuez, improvisez, passez votre tour, le public il ne s'aperçoit de rien, ça remet au diapason pour la sincérité, ça différentie chaque représentation.
Vous êtes tous très bien, singuliers avec vos couleurs vives et avec vos je ne sais plus combien de nuances de gris….

Newsletter • 17 juin 2015  du théâtre de l'Oeuvre
Actuellement


Un amour qui ne finit pas
d'André Roussin
mise en scène de Michel Fau
avec Léa Drucker, Pascale Arbillot, Pierre Cassignard, Michel Fau, Audrey Langle, Philippe Etesse

http://www.france2.fr/emissions/telematin/culture/un-amour-qui-ne-finit-pas_333391

"Un spectacle irrésistible." - Le Figaro.fr
"Une merveilleuse soirée." - Figaroscope
"Délicieuse satire. Merci à Michel Fau de la faire réentendre." - Télérama
"Michel Fau magnifie le boulevard." - Les Echos
"Un petit bijou. Magnifique !" - Le Figaro Magazine
"Tout concourt au plaisir du public." - Le Nouvel Observateur
"La salle applaudit à tout rompre." - Le Canard Enchaîné
"Les comédiens sont irrésistibles. C'est drôle, enlevé, désinvolte." - Le Quotidien du Médecin
"Tout y est évident et complexe, léger et grave, souriant et à vif." - A nous Paris
"Courez-y !" - Fous de Théâtre

   

Extinction (Dernières représentations)
de Thomas Bernhard
réalisation Blandine Masson et Alain Françon
adaptation Jean Torrent
avec Serge Merlin

http://blogs.rue89.nouvelobs.com/theatre-et-balagan/2010/03/11/serge-merlin-allume-extinction-de-thomas-bernhard-entretien-142175
"Un époustouflant travail de Serge Merlin qui donne le texte à entendre et à voir comme jamais auparavant." - La Terrasse
"Le comédien fait corps avec l’écrivain et c’est spectaculaire." - Le Monde
"Un très grand moment de théâtre. On est suspendu, fasciné, emporté. Superbe." - Le Figaro
"Du grand art." - Libération
"C’est tout simplement sublime." - Pariscope


Le bac de philo:
« Suis-je ce que mon passé a fait de moi ? ».
« Respecter tout être vivant, est-ce un devoir moral ? ».
« La politique échappe-t-elle à l’exigence de vérité ? »
« Une œuvre d’art a-t-elle toujours un sens ? »
« La politique échappe-t-elle à l’exigence de vérité ? ».
"L'artiste donne-t-il quelque chose à comprendre?»
" La conscience de l’individu est-elle le reflet de la société à laquelle il appartient ?».
(Vous avez 4 heures).

Ollivier Pourriol
Conseil à ceux qui passent le bac philo: donnez tout, c'est la dernière fois de votre vie qu'on vous demande de réfléchir.

http://www.lemonde.fr/bac-lycee/article/2015/06/17/bac-2015-les-corriges-des-sujets-de-philosophie_4656123_4401499.html

http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2015/06/17/bac-2015-importance-philosophie-marronnier/

vendredi 12 juin 2015

Cour Jardin avant de se lancer sur scène pour notre CLASH : spectacle des élèves de Philippe Person et Nathalie Feyt : les Dimanche 21 juin :15 h et 19 h et Lundi 22 juin : 20h/ Astuces pour passer le Bac ou une Première en public



JARDIN OU COUR ?

Au théâtre, on emploie les termes jardin et cour pour définir les aires de jeu. Cette convention remonte à l’époque du roi Louis XIV (1643-1715) qui assistait aux spectacles de théâtre dans une salle située entre le jardin des Tuileries et la cour du Palais royal. Par conséquent, royauté oblige, la désignation se fait par rapport au roi assis dans la salle.
 Pour se rappeler, on imagine le nom « Jésus-Christ » en grosses lettres sur la scène : le J (pour Jésus et Jardin) est toujours à gauche et le C (pour Christ et Cour), toujours à droite. (Ce truc mnémotechnique prévaut dans tout le milieu théâtral. Quant au comédien se trouvant sur scène face au public, il peut se rappeler que le côté cour est à sa gauche en se disant « côté cour/côté cœur ».)  plupart des pièces de théâtre, les entrées et sorties principales se trouvent côté jardin. Les entrées et sorties secondaires s’exécutent côté cour ou à l’arrière. Pourquoi? Il semble qu’il y ait un lien étroit entre notre façon d’aborder un récit de théâtre et le sens de notre écriture, du moins en Occident.


S’il s’agit d’une orientation souvent logique pour le spectateur, on pourra prendre plaisir à le surprendre en variant entrées et sorties.



astuces pour passer le bac ou pour une Première de théâtre


jeudi 11 juin 2015

LECTURE DU JOURNAL D'UNE FEMME DE CHAMBRE et BOOMERANG D'ERRI DE LUCA à France-Inter : Histoire d'Irène

Un personnage peut naître des mots, de la langue, si on l'aime.... aimer ce n'est pas juger... c'est se laisser hanter par lui, il y a un peu de "l'enfant sauvage" dans chacun d'eux, voilà comment préparer un personnage lire et écrire de ses mots à la main, puis les taper quelque part dans un Doc, pour qu'il s'insinue sale gluant enivrant, dans votre sang, en un mot incarné.
"Il y a un endroit qui est très difficile à atteindre au théâtre : celui de la porosité" Zabou Breitman.
#ZabouBreitman@Boomeranginter

Mes passages préférés : 

"Et puis zut on n'a pas le temps d'être juste avec ses maitres... Et tant pis ma foi ! Il faut que les bons paient pour les mauvais."

"Alors chacune de ces créatures tassées sur leur chaise comme des paquets de linge sale, s'acharne à raconter une vilénie, un scandale, un crime... avec elles. Lâchement j'essaie de sourire avec elles, d'applaudir avec elles, mais j'éprouve quelque chose d'insurmontable, quelque chose comme un affreux dégout... Une nausée me retourne le cœur, me monte à la gorge impérieusement, m'affadit la bouche, me serre les tempes... Je voudrais m'en aller... je ne le puis... et je reste là, idiote tassée comme elles sur ma chaise, ayant les mêmes gestes qu'elles, je reste sur ma chaise, ayant les mêmes gestes qu'elles, je reste à écouter stupidement ces voix aigres qui me font l'effet d'eaux de vaisselle, glougloutant et s'égouttant par les éviers et par les plombs... je sais bien qu'il faut se défendre contre ses maîtres et je ne suis pas la dernière à le faire, je vous assure... Mais non... là... tout de même, cela passe l'imagination... Ces femmes me sont odieuses ; je les déteste, et je me dis tout bas que je n'ai rien de commun avec elles... L'éducation, le frottement avec les gens chics, l'habitude des belles choses, la lecture des romans de Paul Bourget m'ont sauvée de ces turpitudes... Ah! les jolies et amusantes rosseries des offices parisiens, elles sont loin !"

"Monsieur Biscouille laid brutal repoussant... je puis dire qu'il me donna aucun plaisir. A ce souvenir, que j'évoque avec complaisance, j'éprouve comme une grande reconnaissance... comme une grande tendresse et aussi comme un regret véritable et me dire que plus jamais je ne reverrai ce dégoûtant personnage, tel qu'il était, sur le lit de goémon;"

"Il suffit qu'on me parle doucement, il suffit qu'on me considère point comme un être en dehors des autres et en marge de la vie, comme quelque chose d'intermédiaire entre un chien et un perroquet, pour que je sois tout de suite émue... et, tout de suite, je sens revivre en moi une âme d'enfant... Toutes mes rancunes, toutes mes révoltes, je les oublie comme par miracle, et je n'éprouve plus envers les personnes qui me parlent humainement, que des sentiments d'abnégation et d'amour... Je sais aussi, par expérience, qu'il n'y a que les gens malheureux, pour mettre la souffrance des humbles de plain-pied avec la leur...  Il y a toujours de l'insolence et de la distance dans la bonté des heureux !"

Ce qu'il y a de sublime vois-tu c'est qu'il n'est point besoin d'être un savant pour les comprendre et pour les aimer... au contraire... Les savants ne les comprennent pas et, la plupart du temps ils les méprisent parce qu'ils ont trop d'orgueil... Pour aimer les vers, il suffit d'avoir une âme... une petite âme toute nue, comme une fleur... Les poètes parlent aux âmes des simples, des tristes, des malades... Et c'est en cela qu'ils sont éternels... Sais-tu bien que, lorsqu'on a de la sensibilité, on est toujours un peu poète ? Et toi-même petite Célestine souvent tu m'as dit des choses qui sont belles comme des vers..."

"Je rencontrai dans les Champs-Élysées un ancien camarade, un valet de chambre avec qui j'avais servi.....
c'était un bon garçon, gai, farceur, et qui aimait la noce.
Il prit mon bras et m'emmena chez un marchand de vins de la rue Cambon.
Sa gaieté lourde, ses plaisanteries grossières, sa vulgaire obscénité, je les sentis vivement... Elles me choquèrent point... Au contraire j'éprouvai une certaine joie canaille, une sorte de sécurité crapuleuse, comme à la reprise d'une habitude perdue...
Pour tout dire je me reconnus, je reconnus ma vie et mon âme en ces paupières fripées, en ce visage glabre, en ces lèvres rasées qui accusent le même rictus servile, le même pli de mensonge, le même goût de l'ordure passionnelle, chez le comédien, le juge et le valet."

"Un domestique ce n'est pas un être normal, un être social...
C'est quelqu'un de disparate, fabriqué de pièces et de morceaux qui ne peuvent s'ajuster l'un dans l'autre... C'est quelque chose de pire ; un monstrueux hybride humain... Il n'est plus du peuple, d'où il sort ; il n'est pas non plus, de la bourgeoisie, où il vit et où il tend... Du peuple qu'il a renié, il a perdu le sang généreux et la force naïve...
De la bourgeoisie il a gagné les vices honteux, sans avoir pu acquérir les moyens de les satisfaire... Et les sentiments vils, les lâches peurs, les criminels appétits, sans le décor, et par conséquent, sans l'excuse de la richesse. L'âme toute salie, il traverse cet honnête monde bourgeois et rien que d'avoir respiré l'odeur mortelle qui monte de ces putrides cloaques, il perd à jamais, la sécurité de son esprit et jusqu'à la forme de son moi... Au fond de tous ces souvenirs, parmi ce peuple de figures où il erre, fantôme de lui-même, il ne trouve à remuer que de l'ordure, c'est à dire de la souffrance... Il rit souvent mais son rire est souffrance... Il rit souvent mais son rire est forcé. Ce rire ne vient pas de la joie rencontrée, de l'espoir réalisé, et il garde l'amère grimace de la révolte, le pli dur et crispé du sarcasme. Rien n'est plus douloureux et laid que ce rire ; il brûle et dessèche. Mieux vaudrait peut-être que j'eusse pleuré. "

"On prétend qu'il n'y a plus d'esclavage... Ah! voilà une bonne blague, par exemple*... Et les domestiques que sont-ils donc, eux, sinon des esclaves ? Esclaves de fait, avec tout ce que l'esclavage comporte de "vileté" morale, d'inévitable corruption, de révolte engendreuse de haines. Les domestiques apprennent le vice chez leurs maîtres... Entrés purs et naïfs -il y en a- dans le métier, ils sont vite pourris, au contact des habitudes dépravantes. Le vice on ne voit que lui, on ne respire que lui, on ne touche que lui... Aussi, ils s'y façonnent de jour en jour, de minute en minute, n'ayant contre lui aucune défense, étant obligés au contraire de le servir, de le choyer, de le respecter. Et la révolte vient de ce qu'ils sont impuissants à le satisfaire et à briser toutes les entraves mises à son expansion naturelle. Ah c'est extraordinaire... On exige de nous toutes les vertus, tous les héroïsmes, et seulement les vices qui flattent la vanité des maîtres et ceux qui profitent à leur intérêt : tout cela pour du mépris et pour des gages variant entre trente cinq et quatre vingt dix francs par mois... Non, c'est trop fort... Ajoutez que nous vivons dans une lutte perpétuelle, dans une perpétuelle angoisse, entre le demi-luxe éphémère des places et la détresse des lendemains du chômage ; que nous avons la conscience des suspicions blessantes qui nous accompagnent partout, qui, partout, devant nous verrouillent les portes, cadenassent les tiroirs, ferment à triple tour les serrures, marquent les bouteilles, numérotent les petits fours et les pruneaux, et, sans cesse, glissent sur nos mains, dans nos poches, dans nos malles, la honte des regards policiers. Car il n'y a pas une porte, pas une armoire, pas un tiroir, pas une bouteille, pas un objet qui ne nous crie : "Voleuse !... voleuse!... voleuse!..." Ajoutez encore la vexation continue de cette inégalité terrible, de cette disproportion effrayante dans la destinée, qui, malgré les familiarités, les sourires, les cadeaux, met entre nos maîtresses et nous un intraversable espace un abîme, tout un monde de haines sourdes, d'envies rentrées, de vengeances futures... Disproportion rendue à chaque minute plus sensible, plus humiliante, plus ravalante par les caprices et même par les bontés d ces êtres sans justice, sans amour que sont les riches... Avez-vous réfléchi, un instant à ce que nous pouvons ressentir de haines mortelles, et légitimes, de désirs de meurtre, oui, de meurtre, lorsque pour exprimer quelque chose de bas, d'ignoble, nous entendons nos maîtres s'écrier devant nous, avec un dégoût qui nous rejette si violemment hors l'humanité : "il a une âme de domestique... C'est un sentiment de domestique..."? Alors que voulez-vous que nous devenions dans ces enfers?... Est-ce qu'elles s'imaginent vraiment que je n'aimerais pas porter de belles robes, rouler dans de belles voitures, faire la fête avec des amoureux, avoir moi aussi des domestiques ?... Elles nous parlent de dévouement de probité, de fidélité... Non mais vous vous en
feriez mourir, mes petites vaches !...
Une fois -c'était rue Cambon... en ai-je fait mon Dieu ! de ces places- les maîtres mariaient leur fille. Il y eut une grande soirée, où l'on exposa les cadeaux, des cadeaux à remplir une voiture de déménagement. Je demandai à Baptiste, le valet de chambre, en manière de rigolade...
-Eh bien, Baptiste... et vous ?... votre cadeau ?
-Mon cadeau ? fit Baptiste en haussant les épaules.
-Allons... dîtes-le !
-Un bidon de pétrole allumé sous leur lit... Le v'là, mon cadeau...
C'était chouettement répondre. Du reste, ce Baptiste était un homme épatant dans la politique.
-Et le vôtre, Célestine ?... me demanda-t-il à son tour.
-Moi ?
Je crispai mes deux mains en forme de serres, et faisant le geste de griffer, férocement, un visage : -Mes ongles... dans ses yeux! répondis-je.
Le maître d'hôtel à qui on ne demandait rien et qui, de ses doigts méticuleux, arrangeait des fleurs et des fruits dans une coupe de cristal, dit sur un ton tranquille : Moi, je me contenterais de leur asperger la gueule, à l'église, avec un flacon de bon vitriol...
Et il piqua une rose entre deux poires.
Ah oui ! les aimer !... Ce qui est extraordinaire, c'est que ces vengeances-là n'arrivent pas plus souvent. Quand je pense qu'une cuisinière, par exemple, tient, chaque jour dans ses mains, la vie de ses maîtres... une pincée d'arsenic"

On ne domine pas le néant, on n'a pas d'action sur le vide... Je ne puis non plus, sans suffoquer de rire, songer un seul instant à l'idée que ce personnage ridicule ( le capitaine Mauger) me tienne dans ses bras, et que je le caresse... Ce n'est pas même du dégoût que j'éprouve car le dégoût suppose la possibilité d'un accomplissement. Or j'ai la certitude que cet accomplissement ne peut pas être... Si par un prodige, par un miracle, il se trouvait que je tombasse dans son lit, je suis sûre que ma bouche serait toujours séparée de la sienne par un inextinguible rire. Amour ou plaisir, veulerie ou pitié, vanité ou intérêt j'ai couché avec bien des hommes... Cela me parait, du reste un acte normal,naturel , nécessaire... Je n'en ai nul remords, et il est bien rare que je n'y aie pas goûté une joie quelconque... Mais un homme d'un ridicule aussi incomparable que le capitaine, je suis sûre que cela ne peut pas physiquement arriver... Il me semble que ce serait quelque chose contre nature... quelque chose de pire que le chien de Cléclé (Clémence rencontrée retrouvée chez les soeurs de ND des trente six douleurs  : "elle porte le vice comme une plante les fleurs, comme un cerisier les cerises")... eh bien, malgré cela je suis contente... et j'en éprouve presque de l'orgueil... De si bas qu'il vienne, c'est tout de même un hommage, et cet hommage me donne davantage confiance en moi-même et en ma beauté.

À l'égard de Joseph, mes sentiments sont tout autres. Joseph a repris possession de ma pensée. Il la retient, la captive, l'obsède... Il me trouble, m'enchante et me fait peur, tour à tour. Certes, il est laid, brutalement, horriblement laid, mais quand on décompose cette laideur, elle a quelque chose de formidable qui est presque de la beauté, comme un élément. Je ne me dissimule pas la difficulté le danger de vivre mariée ou non, avec un tel homme, dont il n'est permis de tout soupçonner et dont en réalité je ne connais rien... Et c'est ce qui m'attire vers lui... avec la violence d'un vertige... Au moins celui-làest capable de beaucoup de choses dans le crime, peut-être et peut-être aussi dans le bien... Je ne sais pas que veut-il de moi?... que fera-t-il de moi ?... Serais-je l'instrument inconscient de combinaisons que j'ignore... Le jouet de ses passions féroces... M'aime-t-il seulement ?... et pourquoi m'aime-t-il ?... Pour ma gentillesse... pour mes vices... pour mon intelligence... pour ma haine des préjugés, lui qui les affiche tous?... Je ne sais pas outre cet attrait de l'inconnu et du mystère, il exerce sur moi ce charme âpre, puissant, dominateur de la force. Et ce charme -oui ce charme- agit de plus en plus sur mes nerfs, conquiert ma chair passive et soumise. Près de Joseph, mes sens bouillonnent, s'exaltent comme jamais ils ne se sont exaltés au contact d'un autre mâle. C'est en moi un désir plus violent, plus sombre, plus terrible, même que le désir qui m'emporta pourtant jusqu'au meurtre, dans mes baisers avec M. Georges... C'est autre chose que je ne puis définir exactement, qui me prend toute entière par l'esprit et par le sexe, qui me révèle des instincts que je ne connaissais pas, instincts qui dormaient en moi, à mon insu, et qu'aucun amour, aucun ébranlement de volupté n'était encore réveillés... Et je frémis de la tête aux pieds quand je me rappelle les paroles de Joseph, me disant :
-Vous êtes comme moi, Célestine... Ah ! pas de visage, bien-sûr!... Mais nos deux âmes sont pareilles, Nos deux âmes se ressemblent...



*Erri De Luca dans Boomerang ce matin sur France-Inter, à propos de son dernier livre : Histoire d'Irène, Erri De Luca "un ouvreur de conscience" mais qui sait ? sans ces précédents de lecture l'aurais-je entendu...
#ErriDeLuca @franceinter @Gallimard #migrants #HistoiredIrène

Mes personnages indispensables ou impensables....

vendredi 5 juin 2015

Entre les actes au Vingtième Théâtre

Un jour d'été 1939, dans le jardin de la famille Oliver, les villageois jouent une représentation théâtrale qui retrace, dans le style burlesque, l'histoire de l'Angleterre...



Celle des pèlerins de Canterbury, du théâtre shakespearien, des comédies victoriennes. Virginia Woolf s'est amusée à inventer un théâtre musical qui décrit avec humour des personnages tiraillés entre l'histoire, le social et l'intime.

Dans un jeu de miroirs, se reflète une société en mal d'identité, qui malgré l'imminence de la guerre, danse au son du gramophone.


Auteur : Virginia Woolf
Artistes : Gérald Chatelain, Flore Lefebvre des Noëttes, Christian Lucas, Stéphane Mercoyrol, Fannie Outeiro, Gilles Nicolas, Bernadette Le Saché, Nicolas Struve, Christophe Pecqueur, Emilie Revel, Jérémy Scherjan-Torres, Stéphanie Schwartzbrod
Metteur en scène : Lisa Wurmser


 C'est une première en France. Samedi 21 septembre, à 20 heures à Abbeville, Lisa Wurmser, metteur en scène, présentera son adaptation théâtrale d' Entre les actes, le dernier roman de l'écrivaine britannique Virginia Woolf, en partenariat avec la Comédie de Picardie. Entre les actes se déroule en juin 1939, alors qu'une représentation théâtrale est donnée à l'occasion d'une fête paroissiale dans la paisible campagne anglaise. Le village se prépare à faire défiler en tableaux vivants les grands âges de la culture anglaise. Rencontre.

Pourquoi avoir choisi de transposer, sur scène, ce roman de Virginia Woolf ? Il s'agit d'un roman que je souhaitais adapter depuis de nombreuses années. À une époque, je lisais toute l'œuvre de Virginia Woolf, avec cette idée qu'Entre les actes se prêtait au théâtre. Le texte est extrêmement drôle mais aussi très intéressant car l'histoire se passe à la veille de la Seconde Guerre mondiale. Londres va bientôt être bombardée et cette représentation avec les villageois est, pour eux, une dernière parenthèse d'insouciance.

Comment avez-vous appréhendé le texte ? J'y ai travaillé assez longtemps pour adapter le roman au théâtre. C'est une création totale : ça n'a jamais été fait ni en Angleterre ni en France. Il a fallu faire des coupes, notamment sur les personnages. Il y en a 40 dans le roman et j'en ai gardé 25. Le plus difficile a été d'écrire une histoire avec un fil conducteur, que le spectateur puisse suivre car Virginia Woolf fait beaucoup d'allers-retours dans l'intrigue.

« Entre les actes » version Lisa Wurmser met ainsi en scène douze comédiens... Ce défi a pu être relevé grâce à une équipe de comédiens exceptionnels. La troupe est composée de neuf comédiens professionnels et de trois Picards, dont un chef de chœur et deux étudiants du conservatoire de musique et de théâtre d'Amiens. Ce mélange, de tous âges, a extrêmement bien marché. La distribution est très riche. Ils se complètent et jouent tous plusieurs rôles dans la pièce.

Quelles sont les spécificités de ce projet, notamment au niveau des décors ? C'est avant tout un projet franco-britannique. L'université des arts de Rochester, en Grande-Bretagne, a construit tous les décors et les accessoires et a aussi collaboré aux costumes. Notre contrainte a été de créer des décors légers pour qu'ils puissent être facilement transportés d'un lieu à l'autre, pendant la tournée. Par contre, nous avons une multitude d'accessoires et de costumes.

Quelle place prend la musique dans « Entre les actes » ? Elle est très importante et m'a beaucoup aidée dans la mise en scène, qui n'est pas toujours évidente lorsqu'on crée une pièce. Nous avons beaucoup travaillé à la mise en musique avec Gerardo Jerez Le Cam, qui a composé une musique originale pour le spectacle. De plus, les comédiens sont aussi musiciens ou chanteurs. La musique fait vraiment le lien dans le spectacle. C'est plus qu'un accompagnement : c'est un personnage à part entière. Au final, texte et musique se combinent très bien.

Propos recueillis par

ALEXANDRA MAUVIEL


Prochaine Séance disponible:
Vendredi 05 Juin 2015 À 21h30

du 23 avril au 14 juin du jeudi au samedi à 21h30 – dimanche à 17h30

mercredi 3 juin 2015

Master class cinéma Monsieur Beneix/ On n'arrête pas le théâtre : festival théâtre-cinéma "peaux noires, masques blancs"/au Zanzibar Théâtre Montmartre-Galabru MES Philippe Honoré /Avignon au petit-chien : Journal d'une femme de chambre d'Octave Mirbeau adaptation Philippe Honoré MES Philippe Person

https://www.facebook.com/pages/Le-Lucernaire-École-dart-dramatique/1616237268589242?fref=ts
Les auditions ont lieu en ce moment !(www.ecole-lucernaire.fr)
Monsieur Jean-Jacques Beineix, récompensé
par 4 césars pour "Diva", réalisateur de l'immense "37.2 le matin" (nommé oscar du meilleur film étranger en son temps) donnera la première Master Class au sein de l'école à la rentrée 2015.
Festival on n'arrête pas le théâtre 
Très chers,

nous avons l’immense plaisir de vous confirmer la projection de “peaux noires, masques blancs” à Paris, le 21 juin à 19h30, à L’étoile du nord, dans le cadre du festival “ON n’arrête pas le théâtre”. Veuillez vous reporter ci-dessous pour les informations pratiques, ainsi que pour le programme complet du festival que nous vous recommandons.

Nous partons en Afrique de l’Ouest pour un long temps dès l'automne et ce serait l'occasion de se voir, de parler autour d'un verre. A ce propos, si vous êtes intéressés pour vivre un an dans les Alpes du Sud, n'hésitez pas à nous contacter car nous pourrions nous entendre à propos de la maison où nous vivons actuellement dans le Champsaur-Valgaudemar.

Nous espérons vous voir nombreux pour ce premier jour d'été et vous souhaitons le meilleur d'ici là.

lise bellynck & frédéric aspisi <blaffalb@gmail.com>



ON N’ARRÊTE PAS LE THEATRE - FESTIVAL
On n’arrête pas les rêves, les rencontres, les folies, la beauté, les textes, les clowns. On n’arrête pas la fête, la joie, les frémissements. On n’arrête pas la révolte et les colères.
ON n’arrête pas le théâtre provoque les rencontres, mélange les disciplines, confronte les langages, réunit les artistes, rapproche les publics.

VENDREDI 19, SAMEDI 20 JUIN  À 19H30
RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX
De Serge Valletti - Mise en scène et interprétation Laurent Joly - Collaboration artistique Sophie Rodrigues
Renseignements Généraux ou l’histoire d’une journée rocambolesque dans la peau de Monsieur Ducout.

SAMEDI 20, LUNDI 22 À 20H45, DIMANCHE 21 JUIN À 17h30
SUBLIMES (FORCÉMENT SUBLIMES)
Création collective de la Compagnie Alphageste - De et avec Alice Barbosa, Floriane Comméléran, India de Almeida, Aude Mondoloni - Création lumière et son Charlotte Boisselier
De la mère infanticide au juge en passant par la journaliste, la voisine ou l’écrivaine, le spectacle retrace un fait divers pour tenter d’approcher ce qui nous dépasse, nous trouble et nous fascine.

DIMANCHE 21 JUIN À 19H30
PEAUX NOIRES, MASQUES BLANCS
Film de Frédéric Aspisi et Lise Bellynck
Images de vie au plus profond de la brousse en Afrique de l’Ouest, un témoignage de ce monde pris entre archaïsme et modernité.En présence des réalisateurs.

LUNDI 22, MARDI 23, MERCREDI 24 JUIN À 19H30
LES SOLILOQUES DU PAUVRE
De Jehan Rictus - Mise en scène et interprétation Eram Sobhani - Sous le regard de Edouard Liotard Khouri-Haddad - LumièreJulien Kosellek
Les soliloques du pauvre où la misère prend la parole, un manifeste intemporel contre l’exclusion.

MERCREDI 24, JEUDI 25, VENDREDI 26 JUIN À 20H45
CUBE
De Mathieu Mullier-Griffiths - Avec Stéphane Auvray-Nauroy, Annabelle Hettmann, Adriana Möbius-Mosquera, Mathieu Mullier-Griffiths - Collaboration à la mise en scène Mélina Krempp - Collaboration artistique Alexandre Singer
Le projet de ce dîner à quatre était risqué. Ils y sont allés. Maintenant, place au jeu de massacre.

JEUDI 25, VENDREDI 26 JUIN À 19H30, SAMEDI 27 À 17H30
UN TARTUFFE, D’APRÈS TARTUFFE, D’APRÈS MOLIÈRE
Adaptation et mise en scène Vincent Brunol - Avec Aurélie Barrin, Flavien Bellec, Alix Blumberg dit Fleurmont, Liza Machover, Raouf Raïs, Julien Varin
Depuis qu’il a recueilli un pauvre étranger nommé Tartuffe, rien ne va plus chez Orgon, riche bourgeois.
Du 30 mai au 15 juin, ON n’arrête pas le théâtre fait voyager ce Tartuffe hors-les murs. Pour tous renseignements concernant les dates et horaires de ces séances ouvertes à tous,
Mardi 2 juin à 20h – Foyer Jean Zay 103 Rue Martre, 92110 Clichy
Mercredi 3 juin 15h - Club Georgette Agutte 8/10 rue Georgette Agutte 75018 Paris
Jeudi 4 juin à 15h - Maison de retraite Les Issambres 111 Boulevard Ney, 75018 Paris
Mercredi 10 juin 15h – Bibliothèque Jacqueline de Romilly, 16 avenue de la Porte Montmartre, 75018 Paris
réservations 01.42.26.47.47

SAMEDI 27 JUIN À 19H
ON N’ARRÊTE PAS LE CINÉMA

Organisé par Kafard Films - Réalisateurs Jonathan Pineau Bonetti, Elodie Ferré, Paul-Anthony Mille, Alexandre Singer et David Steiner - Organisation Alexandre Singer et Mathieu Mullier-Griffiths
Cinq réalisateurs, cinq courts-métrages en lien avec les spectacles du festival pour que théâtre et cinéma se rencontrent sous une forme inédite. En présence des réalisateurs.

SAMEDI 27 JUIN à 21H
CONCERT

Avec Morgane chante (chansons à texte), Pisco Varghas (folk),
Madame de (chanson française électro-pop)

Direction du festival Stéphane Auvray-Nauroy et Julien Kosellek - Organisation Mathieu Mullier-Griffiths, Alexandre Singer et Eram Sobhani - Technique Xavier Hollebecq et Edouard Liotard Khouri-Haddad - Communication Lola Venet - www.estrarre.fr
TARIFS ON N’ARRÊTE PAS LE THÉÂTRE
PASS 24 € : tous les spectacles autant de fois que vous voulez !
Tarif plein : 15 €
Tarif réduit : 10 € (étudiants, demandeurs d’emploi, intermittents
du spectacle, retraités, moins de 26 ans et carte Pass 17)
Tarif Voisin Voisine : 8 €
Tarif groupes scolaires et associatifs : 5 €
Projection Peaux noires, masques blancs, tarif unique 5€

INFORMATIONS ET RÉSERVATIONS
- Sur place du lundi au vendredi de 14 à 18h et les soirs de représentation
- Par téléphone au 01 42 26 47 47
- les billets sont en prévente sur on-2015.evenium.net


 
Si le cœur vous en dit, Réservez vos places pour notre spectacle "AU ZANZIBAR" du Mercredi 10 au 13 JUIN inclus à 19h30, mise en scène de Philippe Honoré, au Théâtre Montmartre-Galabru (Paris 18 ème) 4 rue de l' Armée d' Orient, 75018 Paris
Théâtre de 94 places environ.
Réservez vos billets chez "Billetreduc" dès aujourd'hui !
Les places sont "chères" car c'est une petite salle...
Après la 1ère qui n'était pas une répétition générale mais une vraie représentation devant un public un peu timide comme certains des comédiens ; pour une première, c'est normal, mais c'est vrai que c'est très pro, pour un spectacle amateur.
La forme d'un cabaret mérite un engagement maximum, sinon le public est décontenancé par les associations les enchainements... Et là tout y est la mise en scène les personnalités les costumes les textes alors amusez vous plus encore car vous êtes tous  très beaux.
Et puis c'est très agréable d'aller trainer ses chaussures dans ce quartier. ATTENTION C'EST À 19H30


Avignon au petit-chien : Journal d'une femme de chambre d'Octave Mirbeau adaptation Philippe Honoré MES Philippe Person



Florence Le Corre : Célestine
Affiche François Damville, photo Matthieu Dortomb.

Florence Le Corre a écrit
"Parce qu'il n'y a pas que Léa Seydoux dans la vie (sauf dans la vie du cinéma français semble-t-il) : Célestine, pour vous servir ! "Le Journal d'une Femme de Chambre" d'Octave Mirbeau, adapté par Philippe Honoré, mes par Philippe Person avec Philippe Person et moi-même, ce sera à 20h15 au Théâtre du Petit Chien pendant tout le Festival d'Avignon 2015. Spéciale dédicace à Serge Paumier"

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Mes élucubrations :
chez le dentiste même quand il fait beau qu'il y a plusieurs personnes dans la salle d'attente on se sent abandonné, comme une maison à qui il manque des tuiles, on a qu'une envie que le RDV soit reporté, ça m'est arrivé une fois, j'étais contente comme une enfant dans la rue même si bien-sûr je devais y retourner dès la semaine suivante.
une légende sur la naissance donnée par les dieux aux chats