mercredi 30 septembre 2009

L'individu le collectif... où et comment ? pas dans l'entreprise... plus

Rien n'est plus important qu'un bon film ex : "L'Armée du crime"(quel souffle ! quels acteurs !), qu'une pièce de théâtre que je vais voir, qu'une série télévisée comme "24h chrono", à cause de Jack Bauer, mon vengeur masqué...
"Je ne lis jamais le livre dont je dois faire la critique" a écrit Oscar Wilde et si la réalité s'estompait totalement à part les rencontres les cours de théâtre où je suis l'assistante de Philippe Person...
L'individu le collectif... où et comment ? pas dans l'entreprise... plus dans la grande entreprise
La langue de bois la stratégie à chaque changement est inhabitable...
Je ne suis pas encore allée voir les Enfants de Saturne, c'est sûr j'y vais vendredi,
j'ai lu des critiques terriblement assassines toutes vont dans le même sens...
cela me met en colère, car je crois que c'est comme attendu, prévisible...
et puis c'est très bon signe, le dérangement est complet...
les comédiens ils tiennent cette rampe là depuis longtemps
Motobécane j'ai vu et je suis sceptique...
Je lis toujours Musil, quel ramdam
le dernier livre de Philip Roth est... ou va sortir...
Bon allez j'y vais je suis très fatiguée déjà ce matin...

samedi 26 septembre 2009

Des nouvelles AFP de Laurent Terzieff retour à l'Odéon

Terzieff SOLAIRE
Je connais bien des amoureuses de ce Don Quichotte qui ne manqueront pas ce RDV

© AFP | L'acteur français Laurent Terzieff dans le rôle de "Philoctète" au théâtre de l'Odéon le 22 septembre 2009 à Paris

AFP | 25.09.2009 | 13:02

"La pièce est à l'affiche jusqu'au 18 octobre du Théâtre de l'Odéon, où Laurent Terzieff jouait déjà il y a un demi-siècle. C'était en Cébès dans "Tête d'or" de Paul Claudel, créée solennellement dans une mise en scène de Jean-Louis Barrault.

Cinquante ans plus tard, ce visage devenu émacié et creusé, ce corps malingre destinent l'acteur de 74 ans assez naturellement à Philoctète, le guerrier devenu infirme, abandonné depuis dix ans par les Grecs sur un rocher insulaire où il rumine, non sans charisme, son ressentiment.

"Poète associé" au Théâtre national populaire (TNP) de Villeurbanne (Rhône), Jean-Pierre Siméon ne signe ni une traduction -- il ne lit pas le grec -- ni même une adaptation pour un public d'aujourd'hui mais une "variation à partir" de la tragédie de Sophocle.

Sa langue recherchée et accessible à la fois, qui se réclame de Charles Péguy, trouve une incarnation rêvée avec Laurent Terzieff, capable de toutes les inflexions et modulations, de la sérénité à l'éructation en passant par l'ironie mordante.

Partisan d'un généreux théâtre de la parole, Christian Schiaretti, directeur du TNP, fait la part belle au verbe en dirigeant ses personnages (Philoctète, l'éphèbe Néoptolème, le rusé Ulysse...) et le choeur antique (combattants dans une belle unité de costumes bleu pétrole) dans un espace simplifié à l'extrême.

L'essentiel se joue -- ou plutôt se dit car le récit est roi -- devant le rideau de fer, qui évoque de manière limpide un système clos, suffoquant. La seule entorse à ce dépouillement intervient à la toute fin du spectacle: le rideau métallique se mue joliment en plan incliné quand Héraclès vient dénouer les fils de la tragédie, tel un "deus ex machina".

Après l'Odéon, le spectacle sera donné du 18 novembre au 23 décembre au Nouveau Petit théâtre du TNP-Villeurbanne, avant une tournée de janvier à mars 2010 à Sceaux (Hauts-de-Seine), Marseille, Chambéry, Valence, Genève et La Rochelle.

En écho aux représentations parisiennes, un "atelier de la pensée" a été programmé sur le thème "quels héros l'Histoire se choisit-elle ?", avec une table ronde (le 13 octobre à Sciences Po) à laquelle est annoncé, "sous réserve", Dominique de Villepin."

jeudi 24 septembre 2009

Les SATURNALES... les enfants de Saturne Olivier PY/Rabeux : cauchemar /François Bon

J'y vais j'irais Dimanche, je lis et j'entends j'ai écouté un matin Olivier Py sur France Inter qui parlait de ses livres
j'ai entendu sa voix reconnaissable fêlant le rire de douceur
le non dit est immense mais la sincérité étreint la folie du comédien créateur metteur en scène directeur de grande salle auteur et poète
il parlait d'Heidegger et d'Eschyle, Heidegger il faudrait que je m'y mette mais c'est comme la poésie, ces textes vous devez les entendre les comprendre et presque les savoir par coeur au cas où vous seriez perdu dans un monde hostile et on est perdu à chaque instant à chaque pas aujourd'hui
alors vous imaginez pour nos enfants...
j'y vais dimanche voir les Enfants de Saturne, j'ai hâte de voir d'entendre d'écouter d'intégrer d'être dérangée au delà de mes nuages terre et vents à la matière de mes rêves à mon âme
et je suis un âne un roseau un fou qui aime à rendre heureux, moi aussi...
mots esquisses je ne suis déjà plus là
et François Bon, lien avec le Tiers Livre à propos d'Artaud, je ne vous en ai pas encore parlé, aux antipodes avec Olivier Py ?!
antipodes comme et/ou avec Jean-Michel Rabeux avec Cauchemar au Théâtre de la Bastille, il s'agit des mères et des filles avec cette femme sublime comédienne que j'aime tant...
Claude Degliame

Bob Wilson et Brecht, pas encore parlé ici, ah je m'en vais, mais vous savez....
demain "Motobécane" au Lucernaire
après demain reprise des cours le matin... au Lucernaire avec nos chers élèves et puis Lundi aussi mais le soir
il faut que je trouve des pièces à 3, 4, 5 personnages
je pense à des mises en écritures d'improvisations, à des "mises en pièces"...

samedi 12 septembre 2009

La fête de l'humanité...


Eugène Durif poète et comédien
La fête de l'humanité j'aurais voulu y aller.
Il faut arrêter de dire sur vos radios au bout de 22 suicides que ce sont les plus faibles psychologiquement qui sont touchés.... dans l'entreprise : France Télécom
il serait bon de prévoir là-aussi avant l'épidémie...
Bientôt on va entendre ce sont les plus pauvres qui meurent de faim...
Et les murs et les miradors ne s'érigeront que pour en sauver quelques uns, les plus forts psychologiquement ... les plus riches ...
ça commence c'est déjà là partout insidieusement
j'aurais voulu aller avec mon copain à la fête de l'Humanité,
entendre Julien Clerc, Deep Purple et Manu Chao mais là je pars,
je suis en colère, moi et j'ai le théâtre et un chéri
mais je revendique aussi d'être faible psychologiquement, tout le monde est faible psychologiquement à un certain point, d'accord...
Y en a marre d'entendre des conneries de management rapportées par les supports médiatiques...
et pourtant vous savez comme j'aime la Radio France Inter et l'Humanité....
J'ai compris aussi qu'il fallait savoir par cœur des tas de poèmes pour aimer la poésie, et depuis je suis un peu triste car je n'ai pas cette mémoire là durable... des textes
c'est Monsieur Finkielkraut qui a dit cela à France-Inter

vendredi 11 septembre 2009

Je parle des spectacles ou je ne vais pas aller : CAUCHEMAR RABEUX, MNOUCHKINE, GRUMBERG AU ROND-POINT

Le cauchemar un cauchemar de Jean-Michel Rabeux avec Claude Degliame Eugène Durif et une jeune fille qu'il ne nomme pas dans son entretien vidéo. Du 18 septembre au 18 octobre au Théâtre de la Bastille.
Une comédie ?! car l'espoir est dans le rire et dans la lucidité, l'espoir est là où l'on ne l'attend pas surement, de Madame Ariane Mnouchkine : L'Autre Route (titre provisoire) en novembre, première le 11.
Et un spectacle d'un auteur que j'apprécie de plus en plus avec des acteurs dont Madame Murillo et dans un théâtre où j'aime me confier... le Rond Point.
Je parle de + en + de spectacles où je ne vais pas car je n'ai pas la tête à cela, je ne sais plus ou donner de la tête, j'ai besoin de tout, le peu de temps, qui me reste parce que je suis un peu comme désargentée parce que je préfère en e moment, la musique, les terrasses pour lire et le cinéma...
Et surtout, avant tout, assister, participer, donner le plus de temps possible à en faire du théâtre...
parce qu'aussi j'ai trop aimé Mnouchkine et plus récemment Rabeux alors comme "toutes les histoires d'amour finissent mal", l'intelligence n'y peut rien, ils m'ont déçue.
Mais quand vous aurez vu autant de spectacles d'eux que moi... Je n'ai pas à me justifier, c'est injuste et arbitraire mais je n'irais pas voir ni le cauchemar ni les très bons spectacles annoncés au Festival d'automne dont un "Ordet" toujours au Théâtre du Rond-Point...

Et je repars voir mes parents comme vous le savez pour certains, une semaine, ils habitent loin de Paris mes parents, à la campagne, en Dordogne.
Là, je cours encore pour ce dernier jour au bureau ; je suis très en retard. À cause de vous... de moi ?! seule.

jeudi 10 septembre 2009

"Travailler encore"/ Biographie de Bashung/ Antonin Artaud

Je parle sur ce blog de l'Opéra de Genève mais ai-je déjà parlé du nouveau directeur de l'Opéra de Paris ?
Une phrase d'Artaud que j'avais glané sur Internet m'a échappé, ai-je assez parlé d'Artaud ?
Chez France Télécom, les gens tombent comme des mouches en maladie, plusieurs suicides, quelqu'un s'est planté un couteau en réunion...
La direction va s'atteler à réfléchir sur le sujet du stress au travail. Quelque chose d'indigne se trame dans les réorganisations et tout le monde y souscrit comme la meilleure des solutions : les politiques, l'opinion, la presse, ceux qui échappent aux délocalisations chômages pour le moment, ceux qui prennent la tangente...
Avec les avancées psychologiques avec l'argent des grosses entreprises avec le contrôle des syndicats on achète la réalité.
Bashung, une bio une 1ère de couverture sur Télérama...
je l'emporte avec moi pour aller
au "bourreau"...

"Les enfants de Saturne" dans un décor fantastique qui tourne autour de vous...

06.09.2009
Quand Olivier Py réinvente "Tournez Manège"...





J'ai eu le plaisir de découvrir, vendredi dernier, la scénographie du prochain spectacle du directeur de l'Odéon, "Les Enfants de Saturne" qui sera présenté à Berthier dès le 18 septembre.

Si je ne peux rien vous dire du spectacle en lui même (et pour cause, les représentations n'ont pas commencé), je dois, en revanche, tirer mon chapeau à Pierre-André Weitz (décorateur) pour son travail. Il a en effet imaginé, avec Olivier Py, une scénographie à 360 degrés, plaçant ainsi le spectateur au centre du décor, assis sur un gradin qui tourne sur lui même, permettant de suivre les personnages d'un lieu à un autre... De nombreux décors sont construits, d'un bureau à la devanture d'un commerce, en passant par un luxueux salon bourgeois, sans oublier une forêt, ou encore une cabine téléphonique. Dès que le public aura le dos tourné, les régisseurs installeront le décor suivant. Ainsi, comme au cinéma, nous suivrons l'action de ce spectacle dans un travelling géant de deux heures... et promis, aucun mal de coeur à redouter, le "manège" tourne avec une douceur et une fluidité bluffantes (j'ai testé pour vous !).



Notons enfin que les spectateurs n'ont pas fini de tourner puisque Bartabas (Zingaro) a eu la même idée pour sa prochaine création...


L'œuvre chez Actes Sud
Les Enfants de Saturne d'Olivier Py
Écrit en 2006 - français
La pièce d'Olivier Py autorise les deux lectures. Sur l'un de ses versants, elle se laisse aborder comme la chronique d'une abdication collective, celle d'enfants qui n'ont pas la force ou la volonté de poursuivre l'œuvre paternelle. La fin de Saturne est aussi, selon son héros éponyme, celle d'une certaine France, d'une République qui a donné son nom au journal qu'il dirige, d'un pays qui était aussi un paysage, une «semence paysanne et littéraire» où l'écriture et la géographie semblaient faire corps. Selon Saturne, cette France-là, qui a «inventé la politique» et «est une idée», paraît désormais incapable de se réinventer, dépourvue de destin et d'Histoire ; et à ses yeux, la faiblesse de ses propres rejetons, héritiers indignes de La République, est le plus triste témoignage de la médiocrité du temps. La vérité de son legs, c'est ailleurs qu'il la reconnaît : là où son fils illégitime a perdu sa main droite pour lui, là où l'encre de La République s'est mêlée au sang de Ré. C'est donc avec Ré, par lui, que l'Histoire va continuer, fût-ce au prix de la tragédie, sans autre «raison» qu'une folle fatalité d'amour et de haine : c'est par Ré que Saturne va peut-être trouver une fin digne de son appétit d'ogre.

lundi 7 septembre 2009

Tobias Richter-Opéra de Genève- et une photo de chats

Un article du Temps, journal équivalent du "Monde" suisse qui nous éclaire...

A 56 ans, le directeur d’opéra et metteur en scène entame cette semaine sa première saison au Grand Théâtre de Genève; il doit y faire oublier deux ans de conflits internes et de psychodrames.

"Un mélomane diplomate dans un panier de crabes"

....Tobias Richter est attendu en sauveur, il arrive dans un panier de crabes. Il relativise, sachant que les directeurs d’opéra ne sont pas tous des anges. «Dans ce métier, on ne se fait pas toujours des amis. Il y a parfois beaucoup de dilettantisme compensé par l’arrogance et une forme de brutalité dans les prises de décision.» Tobias Richter ne tire pas à boulets rouges sur son prédécesseur, bien au contraire: il se réjouit d’accompagner des spectacles conçus par Jean-Marie Blanchard, ne fuit pas la controverse autour d’Olivier Py (un Lulu de Berg très attendu), mais insiste sur le fait qu’il doit trouver «son profil» et «sa place» dans une saison ficelée à quatre mains....

La rentrée des cours de THÉÂTRE au LUCERNAIRE les samedi 26 et lundi 28 SEPTEMBRE 2009/ Le cahier de l'Assistante













Ces photos de stage ont été prises d'un téléphone portable, elles sont donc comme de fugueuses miniatures...

Je sens que ce blog foisonne d'articles longs repris sur l'actualité culturelle de la rentrée mais je ne dis pas grand chose d'essentiel ; après les stages de théâtre qui se sont très bien passés du pourquoi ce blog est né : l'apprentissage du théâtre.

Alors que j'y pense presque tout le temps à travers la vie que j'observe autour de moi, à travers ce que je vois et j'écoute à la radio à la télé au cinéma et au théâtre.
Tout d'abord, la date c'est bientôt le samedi matin 26 à 10h et le lundi soir à 20h, cela pour le cours de Philippe Person, et le lundi après midi à 18h pour le cours de Philippe Honoré.

Je le rappelle donc aux anciens et je renseigne aussi les nouveaux, le travail se déroule tout au long de l'année en 2 semestres et se termine en juin par une ou deux représentations d'un spectacle qui s'ébauche prend forme et se répète finalise au deuxième semestre.
Les cours sont donnés par Philippe Person et par son assistante, moi donc, en cas de remplacement.
Nous travaillons surtout des textes de tous les styles et aussi quelques improvisations avec des exercices réguliers d'articulation, de ruptures de jeux...

Et voilà donc la liaison avec mon petit cahier jaune, un ZAP BOOK ou je prends quelquefois des notes par accoups.

En général j'inscris la date un repère d'écolière....

stage d'août de jour 24/08, thème le couple...

Humeurs : "comme la dernière phrase d'un mélo"

* ÉCOUTE


Impros
1) Éric et Françoise se marient et 4 autres personnes (famille, amis, à eux de se déterminer) + un qui va faire Monsieur ou Madame le Maire, l'un des mariés va répondre NON à la fameuse question

Attention à ne pas se trouver de dos !

2) Un couple - l'adultère - la femme ou le mari arrivent aucun doute sur la situation.

Attention de dos ! écoute ! bras croisés le corps ne joue plus !

5 mn de pause

Les textes :

La mégère apprivoisée
La Valse de Toréadors
Roberto Zucco
La Paire de giffles : Guitry
Nono : Guitry
Qui a peur de Virginia Woolf ?
La cantatrice chauve
Honni soit qui mal y pense

Travail avec le texte en main (à préciser)

La Paire de giffles : du tac au tac

La valse des toréadors : dans la démesure

Roberto Zucco : chercher l'état

Impro : un couple annonce soit à leur fils, fille, parent ou à un/une amie une nouvelle retentissante...

une vie de bâton de chaise

rejouer les impros en fin de stage comme si c'était une pièce

travailler les scènes en inversant les rôles pour se voir jouer...

enlever la plainte

ne pas mettre des points entre les mots

tu es d'égal à égal voir les pièces de Tennessee Williams

La cantatrice chauve : ne pas laisser tomber les fins de phrase =>manque d'intérêt


Envie de travailler les scènes des autres : bien-sûr.

Attention aux yeux au plafond et/ou au sol, cherche aussi tes pensées dans le public


Paire de gifles : ne l'assombris pas, mauvaise foi personnifiée.

Qui a peur de V.Woolf ? ne pars pas battu d'avance comme si tu connaissais la fin. Joue plus avec l'autre, c'est plus fort que toi, tu fais tout pour le chercher...
vous la jouez comme du Duras, c'est beau !
ce sont des monstres aux ailes repliées, aux pieds d'argile.

Penser à l'exercice du masque sans le masque.

Se lancer dans une logorrhée et s'y enterrer-ça arrive, alors se remettre à l'humeur du texte au rapport comme si c'était la 1ère fois, la dernière fois, la 1ère écoute, la dernière écoute, la 1ère lecture, la dernière lecture.

Attention aux états qui rendent immobiles à l'extérieur comme à l'intérieur :
*la fatigue
*la tristesse
*la plainte
*l'intelligence

ne pas essayer de refaire à l'écoute
ne pas rentrer les émotions, sortir les grands cheveaux
faites avec ce que vous êtes ici maintenant
ne pas reprendre le ton de l'apprentissage du texte ou de la lecture coome à la maison

ne pas faire un sort aux mots

attention, non, là le comédien est triste d'entendre ces mots alors que l'humeur du personnage est la colère

sortir de la position assise quand on est assis, tout le bas du corps ne joue pas

le rose c'est trop foncé pour les filles (!)

Rien n'est définitif au théâtre , cela dépend de chaque interprète, chaque metteur en scène.
Toute pièce peut-être déclinée à l'infini

Suzanne une femme remarquable. Un spectacle de Laurence Février. Théâtre le Lucernaire, Paris

Je m'en veux un peu beaucoup car j'ai oublié de bien ici parler de cet autre spectacle Suzanne une femme remarquable, Philippe Person est allé le voir, il en revenu enthousiaste, plein d'enrichissements et il est plus difficile que moi.
Je sais que Laurence Février est une grande comédienne, et je trouve le procédé créatif, de retransmettre la parole au plus proche d'une personne qui a témoigné, est une belle, comment dire, photographie jusqu'à l'âme.

"Jusqu'au 18 octobre. Suzanne une femme remarquable. Un spectacle de Laurence Février. Théâtre le Lucernaire, Paris
Suzanne, … une intellectuelle engagée qui consacre sa vie à travailler et à réfléchir sur le droit. Elle a choisi de partir à la conquête d’un monde qui s’identifie au masculin…
Après Ils habitent la Goutte d’Or, Suzanne est une nouvelle page d’un “théâtre d’actualité” qui ouvre la scène au débat public et aux questions de société qui traversent notre vie quotidienne. Suzanne n’est pas un texte de fiction, c’est la parole réelle d’une femme engagée.


Un spectacle de Laurence Février. Collaboration artistique Brigitte Dujardin

Lumières Jean-Yves Courcoux. Assistanat Julie Simmoney.
Production : Chimène, compagnie théâtrale. Avec le soutien de la Direction régionale des Affaires Culturelles Ile de France, Ministère de la culture et de la communication.

Le texte du spectacle est l'entretien exact réalisé auprès de Francine Demichel en mai 2007 par Laurence Février et Brigitte Dujardin.
Francine Demichel est agrégée de droit public, professeure des Universités émérite en Droit public. En 1987, elle est élue Présidente de l'Université de Paris VIII (Vincennes à Saint-Denis), jusqu'en 1991. En 1997, elle entre au Cabinet du Ministre de l’éducation nationale Claude Allègre. De 1998 à 2002, elle est Directrice de l'enseignement supérieur au Ministère de l'éducation nationale. Très impliquée dans la cause féministe, elle suscitera de nombreux rapports et travaux sur la place des femmes en science ou dans l'université. Elle est membre de l’Association française du droit de la santé, ainsi que de l’Association du droit dentaire

Suzanne, … une intellectuelle engagée qui consacre sa vie à travailler et à réfléchir sur le droit. Elle a choisi de partir à la conquête d’un monde qui s’identifie au masculin…
Après Ils habitent la Goutte d’Or, Suzanne est une nouvelle page d’un “théâtre d’actualité” qui ouvre la scène au débat public et aux questions de société qui traversent notre vie quotidienne. Suzanne n’est pas un texte de fiction, c’est la parole réelle d’une femme engagée.
Quand la représentation symbolique des femmes est partout véhiculée par des images de séductrices, de mères, d’épouses ou d’adolescentes enfantines, Suzanne, c’est le portrait d’une femme engagée et active dans la société.
Faire entendre les paroles de Suzanne, c’est proposer une tribune ouverte sur l’irreprésentable : le droit et les femmes. C’est mettre le théâtre au service d’une figure « absente » de la scène. Ici ni provocation, ni sexe, ni meurtre, mais la représentation d’une intellectuelle engagée qui consacre sa vie à travailler et à réfléchir sur le droit – ce qu’elle fait avec hauteur de vue, sagacité et humour... – Suivant l’exemple de nos illustres prédécesseurs qui ont ouvert le théâtre à l’histoire en marche et mis en scène un « théâtre d’actualité », nous proposons le portrait « d’une femme illustre » – pour paraphraser Plutarque – à la réflexion et à l’émotion des spectateurs.

Du mardi au samedi à 21h. Durée 55 minutes.
Du mercredi 26 août au dimanche 18 octobre 2009.
Théâtre le Lucernaire 53, rue Notre Dame des Champs 75006 Paris - www.lucernaire.fr
Métro : ligne 12 ; ligne 4 ; ligne 6 ; Station Notre-Dame des Champs ; Station Vavin ou Saint Placide ; Station Edgar Quinet. Bus : Lignes 58, 68, 82, 91, 94, 96 ;

Puis du 9 au 12 décembre 2009 au Theatre de la Verrière à Lille

SUZANNE EST NÉE EN CORSE,
elle passe une partie de sa jeunesse en Afrique, puis devient professeur de droit public, professeur émérite en sciences politiques et présidente d’université.
Le hasard des rencontres fait qu’elle devient aussi directrice de l’enseignement supérieur au Ministère de l’Education Nationale. Juriste, elle s’intéresse à l’évolution des rapports entre la société et l’Etat à travers des aspects du droit, tenus pour marginal comme le droit de la santé, le droit des femmes, le droit des institutions universitaires.
Au cours de sa carrière politique, elle met en oeuvre une convention interministérielle sur l’égalité entre les hommes et les femmes de manière à faire systématiquement la promotion des femmes dans la fonction publique. Elle écrit de nombreux ouvrages et articles. Chercheuse, elle explore et confronte, le droit, la philosophie et les sciences humaines. Suzanne fait de la parité un des objectifs essentiels de son travail de juriste. Elle nous raconte l’évolution de ses choix, de ses convictions, de sa vie militante.
Une multitude de personnages féminins ne sont pas encore représentés sur la scène du théâtre, alors que nous croisons chaque jour, dans toutes les fonctions et à tous les âges, un grand nombre de représentantes du « deuxième sexe… ».
L´écriture cinématographique et télévisuelle s´inspire davantage de personnages de femmes existant dans la vie civile et politique, tandis que l´écriture dramatique contemporaine reproduit les archétypes féminins présentés par le théâtre classique : lamère, l´épouse, la séductrice, l´adolescente enfantine, la servante....
Les femmes ne sont présentes sur la scène que lorsqu´elles appartiennent à la sphère de la séduction ou de la famille, et passé le temps de cette séduction traditionnelle, elles deviennent « irreprésentables » hormis comme figurantes. Seules les figures d´exceptions traversent tous les clivages : les reines, les amazones... et elles doivent leur représentation au fait qu’elles soient - exceptionnelles : les représentantes d´un pouvoir monstrueux ou tyrannique.
Ce qui m´intéresse, c´est d´ouvrir la représentation scénique à différents types de femmes actives où la séduction, leurs rapports aux hommes, leur monstruosité ou leur tyrannie ne soient pas la seule raison de leur existence.
Tout en gardant intactmon intérêt pour les textes classiques et contemporains, je découvre dans la parole des gens, une richesse et une urgence qui expriment mon désir de parler d’aujourd’hui au théâtre. Je cherche à confronter l’écriture dramatique avec l’oralité, pour fonder un « théâtre documentaire » où l’écriture scénique émerge de la parole vivante.
Mettre en scène et dire ces paroles pour qu’elles existent au théâtre, c’est développer la constitution d’un patrimoine artistique oral qui rende compte de la parole de nos contemporains de la façon la plus exacte. Il s’agit d’écrire une langue théâtrale puisée dans la réalité, de faire un théâtre où l’innovation formelle et technique soit secondaire, au profit d’une représentation des gens d’aujourd’hui, un théâtre comme représentation de la langue parlée, ce langage qui révèle tout de la personne qui s’exprime, une représentation qui ne propose pas une fiction, mais une vision du réel, c’est proposer une médiation « vivante » de la parole « dite », un partage de cette parole, incarnée par l’acteur, pour des spectateurs réunis, chaque soir, dans une communauté renouvelée.
Suzanne est un spectacle qui s’inscrit dans le cycle entamé avec Quartiers et Ils habitent la Goutte d’Or. C’est le portrait d’une femme remarquable dont les choix de vie et les décisions posent aujourd’hui des questions essentielles débattues par la société française.
Laurence Février

Lundi 07 Septembre 2009"

Le Lucernaire en danger



BEAUX ARTS, CULTURE, SORTIR, THÉÂTRE & OPÉRA
Le Lucernaire en danger
Publié le 05 septembre 2009 par Angelise
"Une vidéo en page d’accueil comme un signal d’alarme tiré par l’équipe du Lucernaire. « Avec votre soutien le théâtre du lucernaire doit pouvoir continuer », scandent les comédiens, metteurs en scène et partenaires du théâtre. Le soutien et les encouragements, le Lucernaire n’en manque pas. S’il était possible de vivre avec des encouragements, le Lucernaire serait riche à cette heure. Le nœud administratif du problème qui n’arrive pas à se démêler depuis 4 ans se concentre dans l’obtention de subventions qui permettraient de donner une bouffée d’oxygène à la création mais surtout de sauver cet espace mythique de la fermeture.

Le Lucernaire : la fin programmée d'un lieu en plein essor?
envoyé par harmattan_test. – la vidéo est très bien allez-y par le lien .
Le lucernaire, chronique d’une mort annoncée ? «On a décidé que le lieu ne fermerait pas, interviennent Denis Roland, coordinateur artistique du Lucernaire et Philippe Person, dont la compagnie est en résidence au Lucernaire et qui a été tout récemment nommé coordinateur artistique du théâtre. Si nous étions dans une logique purement commerciale, le Lucernaire fermerait. Mais nous avons le soutien et la confiance du groupe HDP, qui a racheté le Lucernaire en 2004. Si on veut que ce lieu ait une certaine tenue en terme de qualité et de création, on ne sera jamais bénéficiaire. Il nous manquera toujours 150000 € chaque année. C’est une perte modérée que le groupe a accepté de compenser en attendant une subvention du même montant. » Le rachat du Lucernaire avait fait sauter les subventions allouées au lieu. Créé en 1968 par Christian Le Guillochet et Luce Berthommé, le lieu, qui finit par s’installer sept ans plus tard dans une ancienne usine, devient vite un espace d’émulation culturelle et de rencontres artistiques. Les menaces financières avaient déjà mené les pouvoirs publics a octroyé à ses propriétaires une subvention conséquente de 600 000 € en 1982. Elle est réduite de moitié en 2003 avec l’annonce du départ de Christian Le Guillochet et supprimée au rachat du lieu en 2004. La raison donnée par les pouvoirs publics ? Il n’est pas question de subventionner un lieu dont on ne connaît pas les intentions du racheteur. Un bon point côté stratégique pour se désengager en douceur.
Effervescence dans la ruche
L’équipe a donc décidé d’avoir l’humilité du puceron pour faire ses preuves et la pugnacité de l’abeille au travail pour restaurer cette ruche culturelle. Pari incontestablement réussi ! « Nous avons commencé par rénover l’image de lieu, à mettre les comptes au clair et à les communiquer dans un souci de transparence parce que ce lieu plus qu’un autre le mérite vu son passé et son passif, explique Denis Roland. Nous sommes parvenus à doubler la fréquentation du lieu, à mettre 50% de création en plus dans notre programmation théâtre et à développer une programmation jeune public. De 50% de films d’art et essai, nous somme passés à 99%. On a également remis la galerie en route. La presse est revenue peu à peu et les diffuseurs également. Pour exemple, les spectacles jeune public du second semestre de l’année dernière ont été captés dans d’autres lieux prestigieux, comme La Fée aux gros yeux au théâtre des Mathurins. Notre priorité est de maintenir la qualité artistique du Lucernaire tout en apportant aux compagnies des conditions d’accueil optimales. Si on veut vendre des cacahouètes et faire du music-hall, c’est faisable et c’est rentable, mais ce n’est pas ce qu’on a envie de faire. Nous donnons leur chance aux jeunes compagnies, nous prenons des risques sur certains spectacles. » Le Lucernaire est plus qu’un théâtre pour les mille personnes en moyenne qui se croisent chaque jour, c’est un lieu de vie culturelle. Vous venez pour un théâtre ou un cinéma, vous vous attardez sur la dernière expo photo qui joue les préambules artistiques de la soirée, vous jetez un coup d’œil sur le coin librairie et finissez par prendre un verre au bar. « Le Lucernaire mélange les générations. C’est une source de dynamisme et d’inspiration réciproque, s’amuse Denis Roland ». Les artistes sont ouverts à leur public et les rencontres enrichissantes. Le Lucernaire reste avant tout accessible à tous. « On essaie bien qu’étant dans un quartier privilégié et favorisé de toucher d’autres publics, intervient Denis Roland. Nous passons tous les ans une convention avec une Académie des quartiers défavorisés pour contribuer à la formation du jeune public. Nos comédiens se rendent dans les écoles, les élèves viennent découvrir le théâtre, discuter avec les professionnels, assister à un spectacle. »

Subventions en suspend
Un plan Marshall du Lucernaire qui est resté lettre morte dans les dossiers de subventions. «La première année, nous n’avons pas fait de demande de subventions, souligne Denis Roland. Nous voulions faire nos preuves et montrer l’orientation que prendrait le Lucernaire. La 2eme année, nous avons reçu beaucoup d’encouragements et une petite aide pour la rénovation du lieu. La 3eme année, on nous a répondu que le Lucernaire était en bonne voie pour la subvention et qu’on nous aiderait un jour. La 4eme année, après deux ou trois années de purgatoire on nous dit qu’on est en enfer et que la Drac ne nous aidera jamais. On lui avait pourtant proposé un projet précis en expliquant toutes nos répartitions des frais et l’usage au centime près des subventions. » Les excuses ne manquent pas pour ne pas mettre la main au portefeuille : plus d’argent, le Lucernaire est un nouveau lieu (première nouvelle !) et on ne subventionne pas les nouveaux lieux (ce qui est tout à fait inexact).
La mobilisation est en marche
Les pouvoirs publics se renvoient la patate chaude, en espérant que les portes fermées refroidissent le Lucernaire. « On ne demande que 5 à 10% de notre budget, ce qui représente
150 000 €. C’est une demande raisonnable, insiste Denis Roland. On ne demande pas qu’ils bouchent nos trous. » En comparaison, le théâtre de la Colline reçoit 8,9 millions d’euros de subventions annuelles. Une goutte d’eau financière, donc, qui permettrait au Lucernaire de sortir du casse-tête budgétaire. Leur recours possible ? Aller frapper à la porte du Ministère de la culture, même si obtenir un rendez-vous relève du parcours du combattant. « Depuis 1 an, toute démarche administrative simple est vouée à l’échec pour l’obtention de subventions, rappelle Denis Roland. On nous a dit de manière informelle qu’il fallait qu’il y ait une démarche politique pour que le dossier avance. Nous avons déjà essayé d’attirer l’attention des institutions politiques sur notre situation mais en vain. » La Mairie de Paris, qui verse déjà une subvention pour l’activité cinéma, semble avoir entendu l’appel du théâtre et souhaite s’engager dans une procédure d’aide au Lucernaire. Tout est une question de temps. La conjoncture actuelle n’est pas forcément favorable pour que les pouvoirs publics placent le Lucernaire dans leur priorité budgétaire. La situation devient pourtant urgente et la méthode douce risque de se durcir pour faire bouger les lignes de décisions.

Théâtre : la rentrée sera joyeuse

Sur le Parisien(19/06/09), article qui date mais signifiant par exemple sur la fréquentation des théâtres privés qui contrairement à celle des festivals, baisse.
Article que j'ai retrouvé en faisant du ménage, dans mes mails : Alertes Google, recommandé par mon chéri,
et qui me laisse à penser par son titre... la rentrée sera joyeuse.
un peu comme certains titres à contre courant de l'Équipe.
J'ai entendu dans une assistance comme celle, pour un pot pris dans les bureaux, j'ai entendu dire à propos... "quelqu'un qui ne lit pas l'Équipe me parait suspect" cet homme là est responsable d'embauches..."
Il faudrait savoir ce qui se cache derrière cette phrase... Il faudrait que je vous en dise un peu plus sur la psychologie du personnage...
Un titre à contrario, à contre-courant, un raccourci une figure de style : quoique là cet exemple est mal choisi... un titre pour se faire l'avocat du diable, une provocation ? si c'était à mon encontre, il est mal tombé, je lui ai répondu sur le même ton, avec le même sourire, que je n'étais pas loin de penser comme lui...
C'est un manière de se protéger des provocateurs à l'autoritarisme affiché et suivi d'effets...
Mais en plus j'aime le football, je ne suis pas une lectrice de l'Équipe, mais à priori, j'en préfère les titres que ceux de la Tribune. Et souvent les journalistes sportifs me semblent plus singuliers et passionnés par leur sujets que d'autres.


"Théâtre : la rentrée sera joyeuse
Les théâtres parisiens misent sur les comédies pour la prochaine saison. Vous pouvez déjà réserver pour le duo de « folles » Clavier-Bourdon ou Michèle Laroque en divorcée.


Le théâtre n’échappe pas à la crise : si le public des salles parisiennes est resté stable en 2008, avec plus de 3,4 millions de billets vendus, la fréquentation est en nette baisse depuis le début de l’année, a admis hier le Syndicat national des directeurs et tourneurs du théâtre privé. Du coup, les salles se sont donné le mot pour la rentrée : priorité aux comédies, le public ayant plutôt envie de se distraire, et aux têtes d’affiche. Voici les pièces les plus attendues. Pour la plupart, les locations sont déjà ouvertes.

Vivement « la Cage aux folles » ! Ce sera l’événement de la rentrée théâtrale du côté de la comédie. Didier Bourdon et Christian Clavier reprennent les rôles tenus par Michel Serrault et Jean Poiret, il y a trente-six ans. Grâce à cette nouvelle mise en scène signée Didier Caron, c’est toute une nouvelle génération de spectateurs qui va pouvoir découvrir cette pièce culte.
Apartir du 12 septembre à la Porte-Saint-Martin.

Arditi fidèle au poste. On ne change pas une équipe qui gagne. Pierre Arditi garde sa loge au Théâtre Edouard-VII : après « Faisons un rêve », de Guitry, l’acteur enchaîne avec « Sentiments provisoires », toujours mis en scène par Bernard Murat. Un trio amoureux où il donnera la réplique à deux autres grands : Sylvie Testud et François Berléand.

A partir du 8 septembre au Théâtre Edouard-VII.

Michèle Laroque seule en scène. Spectatrice d’une pièce à Londres, emballée par ce qu’elle a vu et entendu, Michèle Laroque a décidé d’amener « Mon brillantissime divorce » à Paris. Seule en scène au Palais-Royal, elle va jouer ce monologue écrit par Géraldine Aron, l’histoire d’Angela Dupuy-Lévy, récemment plaquée, qui se demande bien pourquoi.
A partir du 22 septembre au Palais-Royal.

La valeur montante de la comédie. Sébastien Thiéry a connu un succès, mérité, cette saison au Théâtre Hébertot avec « Cochons d’Inde ». Il livre à la Madeleine une nouvelle comédie absurde qui promet : « Qui est monsieur Schmitt ? » L’histoire d’un couple dont le dîner tranquille, dans leur appartement, est compromis par des événements étranges. A l’affiche, l’auteur lui-même, mais aussi Richard Berry et Raphaëlline Goupilleau, partenaire de Line Renaud dans « Très Chère Mathilde ».
A partir du 15 septembre à la Madeleine.

Rire avec Shakespeare. Non, William Shakespeare ne s’est pas cantonné aux drames amoureux. Il a aussi écrit « la Nuit des rois » que met en scène Nicolas Briançon avec une distribution riche, dont Sara Giraudeau, Arié Elmaleh et Chloé Lambert. Au douzième jour de fête, les sentiments s’emballent et les êtres laissent entrevoir ce qu’ils ont toujours caché.
A partir du 5 septembre au Comédia.

Le jeu de la vérité… Les théâtres se battent pour les pièces d’Eric Assous, auteur des phénoménales « Belles-Soeurs ». Le Théâtre de l’Oeuvre l’emporte avec « l’Illusion conjugale », mise en scène par Jean-Luc Moreau, qui joue aussi dans la pièce, avec la délicate Isabelle Gélinas et José Paul. L’histoire d’un homme et d’une femme mariés qui décident de s’avouer leurs petits écarts, mais toute vérité est-elle bonne à dire ?
A partir du 21 août au Théâtre de l’Oeuvre.... (fonction du succès du précédent spectacle Le jour de l'Italienne, ou bien est ce une erreur du jour nal, la date de la première est repoussée au 22 septembre.)

… ou du mensonge.
Le duo Assous-Moreau se remet à l’ouvrage au Saint-Georges (qui avait accueilli les « Belles-Soeurs ») avec « Les hommes préfèrent mentir ». François-Eric Gendron signe à nouveau un spectacle en compagnie d’une distribution nombreuse (Véronique Boulanger, Ariel Wizman, Cyrille Hédin...). « Lâchetés, mesquineries, mensonges et coups bas » au programme.
A partir du 4 septembre au Théâtre Saint-Georges."

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Donc pour rire et sourire aussi autrement, je vous ai réservé « la Trilogie de la villégiature » de Goldoni au Théâtre du Nord Ouest, ce théâtre est parallèle comme un peu le Lucernaire, ils ne donnent pas plus d'ailes à des acteurs comme Arditi Berléand et/ou Clavier-Bourdon dans la Cage aux Folles mais vous transportent dans des lieux de théâtre où vous pouvez découvrir d'autres formes plus étendues par le choix et le non joyeux à tout prix, et plus restreintes par les moyens, mais pas cadenassés dans les genres et la démagogie. Où aller pour voir toutes sortes de théâtre des classiques des créations des auteurs contemporains...
Ces théâtres sont fragiles mais vous en saurez plus bientôt sur le Lucernaire
et vous verrez une très belle vidéo, pour moi aussi, avec des déclarations de Laurent Terzieff de Marie-Christine Barrault et de Philippe Person et d'autres dont des anonymes du public.

samedi 5 septembre 2009

Un prophète : j'ai beaucoup aimé...






Un Prophète, c'est pour moi, un très grand film, français, où chacun se fait son film et pourtant c'est un manifeste plaidoyer contre tous les enfermements et le non choix de sa vie. Je ne supporte pas les critiques émoussés qui disent que c'est l'histoire d'un jeune "pourri" qui remplace un vieux "pourri". C'est du très grand cinéma, où l'on plonge en apnée. Avec de grand acteurs, foi(e) d'animal.
A la fin, le jeune Malik sort de prison et choisit de partir à pied dans le petit matin avec une femme et une petite fille, de grosses voitures le suivent... Combien ne peuvent pas en arriver là, à une vie simple alors que c'est avant tout ce qu'ils souhaitent. Comme savoir lire écrire parler une autre langue qu'un entre deux cultures, entre la langue maternelle et la langue du pays soit disant d'accueil. Combien, n'ont ni le choix avant d'aller en prison et après y être allés. Tous les dés sont pipés. Et lui, avec ce qu'il est devenu, ne peut que s'inviter au bonheur familial, y être de passage.
J'ai entendu des critiques émoussés du regard et du cœur qui ont assassiné ce film qui aurait eu déjà comme trop de chances d'avoir gagné une palme au Festival de Cannes.
Comme quoi c'est du déjà vu qui n'a rien d'original et que Niels Arestrup n'était qu'un vieil acteur, le nouvel Harry Baur.
J'aime Harry Baur, aussi !
Et puis j'ai lu ce matin sur un blog, une critique d'une femme qui s'occupe des prisonniers et un dialogue entre elle et son fils... fictif... qui accuse le film de favoriser la politique Sécuritaire, film qui présenterait une image dégradante des prévenus...
Trop impliqué obscurcit, perte de recul, cela m'a rendu triste, trop triste, comme si ma vie en dépendait.
Mais elle a raison aussi, ce film n'est pas un documentaire sur les prisons.
Mais qui sait il marquera plus les esprits.
Je pense que certains profs y emmèneront leurs élèves. Cela se fait-il encore, à l'heure du téléchargement et de la Pandémie annoncée, les sorties cinéma, pour les ados dans les lycées, les collèges...
Parce que ? je ne supporte pas que nous en soyons toujours là, à enfermer dans des conditions coercitives dégradantes et de les punir au mitard...

Je me souviens d'un temps ou j'échangeais des lettres avec un prisonnier enfermé pour un braquage et qui se faisait appeler : l'araignée.

vendredi 4 septembre 2009

En annonce en résumé d'abandons, la passion, les héros : mes choix des films des pièces à voir

Viggo Mortensen dans un film australien reprenant le roman "Sur la route" à la Mostra.
Pourquoi j'aime encore 24h chrono ? Pour les acteurs Sutherland et leur scénarios montage composition de fiction et de réalité, pour leur inserts... par ex le la Présidente des États Unis, l'ONU, l'unité de temps...
Ce que je vais aller voir au Théâtre : la Douleur, les Enfants de Saturne, le Partage de Midi... Les Couteaux dans le dos, Les Misérables ou pas besoin d'être un ivrogne pour croire en Dieu... mis en scène et joué par Philippe Person
Ce que j'ai vu au cinéma hier... REGRETS, avec Yvan Attal, un film sur la passion amoureuse n'est là, n'est fait que pour nous laisser de petits cailloux sur des chemins dans une forêt obscurcie, à une époque où les amours sont le plus souvent que maquillages et costumes ou parrainages, amours amicales...
-de tout temps c'est comme ça , non !
-j'y vais !